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*[[Las principales etapas de la expansión europea de los siglos XVI a XX]]
*[[Las principales etapas de la expansión europea de los siglos XVI a XX]]
*[[Los costos de la primera expansión europea (siglos XVI-XVIII)]]
*[[Los costos de la primera expansión europea (siglos XVI-XVIII)]]
*[[Los costos de la segunda expansión europea (siglos XVIII-20): Asia y África conquistadas por sí mismas]]  
*[[Los costos de la segunda expansión europea (siglos XVIII-XX): Asia y África conquistadas por sí mismas]]  
*[[Gran Bretaña: La colonización y la revolución industrial inglesa]]
*[[Gran Bretaña: La colonización y la revolución industrial inglesa]]
*[[Gran Bretaña: El mayor de los imperios al servicio de una economía dominante]]  
*[[Gran Bretaña: El mayor de los imperios al servicio de una economía dominante]]  
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El Río Grande forma parte de la actual frontera entre México y los Estados Unidos; para los geógrafos, el Río Grande marca la frontera entre América del Norte y del Sur.
El Río Grande forma parte de la actual frontera entre México y los Estados Unidos; para los geógrafos, el Río Grande marca la frontera entre América del Norte y del Sur.


== Amérique du Nord ==
== América del Norte ==
Les États du nord du Rio Grande connaissent une autre destinée. La première chose qui retient l’attention est qu’il y a un décalage, la colonisation est tardive. En Amérique du Sud la colonisation est début XVIème, aux États-Unis et Canada actuel cela démarre à partir du XVIIème.
Los estados al norte del Río Grande tienen un destino diferente. Lo primero que llama la atención es que hay una brecha, la colonización es tardía. En América del Sur la colonización es a principios del siglo XVI, en los Estados Unidos y Canadá hoy en día comienza a partir del siglo XVII.
   
   
D’abord l’Amérique du Nord-Est très peu peuplé, dépourvue d’or, la ruée de l’or vers la Californie ne date que du XIXème siècle.
La primera América del Nordeste muy poco poblada, sin oro, la fiebre del oro en California sólo data del siglo XIX.


[[Image:Tableau 3. Superficies et populations coloniales par puissances colonisatrices, 1760-1938, en pourcent, totaux en millions de km2 et d'habitants.png|vignette|center|300px|Source : D’après B. Etemad, La possession du monde. Poids et mesures de la colonisation (XVIIIe-XXe siècles), Complexe, Bruxelles, 2000, p. 175, 303 et 308.<br />Note: Les pourcentages étant arrondis, les totaux et sous-totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments.<br />a) 13 colonies d'Amérique du Nord, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud.]]
[[Image:Tableau 3. Superficies et populations coloniales par puissances colonisatrices, 1760-1938, en pourcent, totaux en millions de km2 et d'habitants.png|vignette|center|300px|Source : D’après B. Etemad, La possession du monde. Poids et mesures de la colonisation (XVIIIe-XXe siècles), Complexe, Bruxelles, 2000, p. 175, 303 et 308.<br />Note: Les pourcentages étant arrondis, les totaux et sous-totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments.<br />a) 13 colonies d'Amérique du Nord, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud.]]


Au nord du Rio Grande il y a un maximum de 5 millions d’individus, en revanche, dans les territoires au sud du Rio Grande il y a 55 millions d’individus.
Al norte de Río Grande hay un máximo de 5 millones de individuos, mientras que en los territorios al sur de Río Grande hay 55 millones de individuos.
   
   
On a une densité de peuplement très faible et un climat plutôt tempéré qui ne permet pas la culture de denrées tropicales ; il n’y a pas au nord du Rio Grande la même possibilité d’exploitation et d’exportation des denrées tropicales.
Hay una densidad de población muy baja y un clima bastante templado que no permite el cultivo de alimentos tropicales; al norte del Río Grande no existe la misma posibilidad de explotar y exportar alimentos tropicales.


[[Image:MayflowerHarbor.jpg|thumb|left|upright=1.4|''Le ''Mayflower'' dans le port de Plymouth'' peint par William Halsall (1882).]]
[[Image:MayflowerHarbor.jpg|thumb|left|upright=1.4|El "Mayflower" en el puerto de Plymouth pintado por William Halsall (1882).]]
   
   
C’est surtout la forme que va revêtir la colonisation en Amérique du Nord qui la distingue de l’Amérique du Sud, c’est la colonisation de peuplement. Des espaces immenses très peu habités par des groupes humains dont le niveau de développement économique et technique est relativement bas ; l’immigration blanche va submerger très rapidement ce qui été en place, refouler, voire massacrer les Amérindiens qui ont une très faible capacité de résistance. Dans ce cas, on a le même phénomène qu’en Amérique du Sud soit un écroulement de la population.
Es sobre todo la forma que adoptará la colonización en América del Norte lo que la distingue de América del Sur, es decir, la colonización de asentamientos. Inmensas zonas muy escasamente habitadas por grupos humanos con un nivel de desarrollo económico y técnico relativamente bajo; la inmigración de blancos abrumará muy rápidamente lo que estaba en su lugar, expulsará, incluso masacrará a los amerindios que tienen una capacidad de resistencia muy baja. En este caso, tenemos el mismo fenómeno que en América del Sur: un colapso de la población.
   
   
L’épisode le plus connu est l’arrivée du Mayflower qui toutefois n’est pas la première tentative d’implantations des Européens, la première tentative a eu lieu en Virginie en 1637. Le Mayflower amène ses puritains qui forment une colonie permanente en Nouvelle-Angleterre.
El episodio más conocido es la llegada del Mayflower, que sin embargo no es el primer intento de asentamiento de los europeos, el primer intento tuvo lugar en Virginia en 1637. El Mayflower trajo a sus puritanos que formaron una colonia permanente en Nueva Inglaterra.
   
   
Dans la zone pacifique, sous-entendue Australie, Nouvelle-Zélande, les choses se passent comme en Amérique du Nord, on a au départ de grandes étendues de terres qui portent une population clairsemée donc des densités de peuplement extrêmement faibles et des populations qui par le niveau de maitrise sur le plan technique n’arrivent pas à contenir l’avancée européenne.
En la zona del Pacífico, implícitamente Australia, Nueva Zelanda, las cosas suceden como en América del Norte, tenemos al principio grandes extensiones de tierra que soportan una población escasa, por lo tanto densidades de población extremadamente bajas y poblaciones que por el nivel de dominio técnico son incapaces de contener el avance europeo.
   
   
On a dans le Pacifique comme en Amérique du Nord la colonisation qui prend la forme du peuplement européen. Si on fait un pointage de la composition de la population en termes de quantité, on a presque plus de premiers habitants, les Amérindiens d’un côté et les aborigènes et Maoris de l’autre.
En el Pacífico, al igual que en América del Norte, la colonización adopta la forma de asentamiento europeo. Si miramos la composición de la población en términos de cantidad, no tenemos casi ningún primer habitante, los amerindios por un lado y los aborígenes y maoríes por el otro.
   
   
La grande majorité de la population au terme du processus colonial est constituée par des Européens dans les Amériques et le pacifique qui font souche, s’emparent des terres, s’installent et sont toujours en place aujourd’hui.
La gran mayoría de la población al final del proceso colonial estaba compuesta por europeos de América y el Pacífico que llegaron a América, se apoderaron de la tierra, se asentaron en ella y siguen allí hoy en día.
   
   
Pour résumer, les choses commencent en Amérique à partir du XVIème siècle pour la partie centre et sud, et à partir du XVIIème siècle pour l’Amérique du Nord au nord du Rio Grande.
En resumen, las cosas empiezan en América desde el siglo XVI para la parte central y meridional, y desde el siglo XVII para América del Norte al norte del Río Grande.
   
   
Rappelons que certaines caractéristiques sont propres à la colonisation européenne dans cette région. Non seulement la colonisation commence ici en premier et dure très longtemps.
Hay que recordar que ciertas características son peculiares de la colonización europea en esta región. No sólo la colonización comienza aquí primero y dura mucho tiempo.
   
   
Alors que la colonisation de l’Afrique subsaharienne dure 80 ans, la colonisation de l’Amérique dure trois siècles et demi. On essaie de voir la durée de vie de la colonisation. Dans certaines régions du monde, ces différences comptent. La domination européenne dure longtemps dans certaines parties du monde tandis que dans d’autres elle est très courte.
Mientras que la colonización del África subsahariana dura 80 años, la colonización de América dura tres siglos y medio. Estamos tratando de ver cuánto tiempo dura la colonización. En algunas partes del mundo estas diferencias son importantes. La dominación europea dura mucho tiempo en algunas partes del mundo mientras que en otras es muy corta.
   
   
Le défaut est de retenir la phase de la colonisation européenne la plus récente en se focalisant sur l’Afrique subsaharienne. Ce n’est pas faux, mais il y a un défaut de perspective. La colonisation a façonné beaucoup plus l’Amérique que l’Afrique parce qu’entre autres elle a duré très longtemps pour l’Amérique.
La deficiencia es mantener la fase más reciente de la colonización europea centrándose en el África subsahariana. Esto no está mal, pero hay una falta de perspectiva. La colonización dio forma a América mucho más que a África porque, entre otras cosas, duró mucho tiempo para América.


== Asie ==
== Asia ==
Il y a une grande différence entre la colonisation en Amérique et en Asie. Dans le premier cas cela va très vite, et si cela ne dure pas longtemps, si ce qui été en place s’écroule parfois, c’est la capacité de résistance de ce qui est en place en Amérique qui est faible, il y a des différences de résistance concernant les structures et de leurs consistances entre l’Asie et l’Amérique.
Hay una gran diferencia entre la colonización de América y la de Asia. En el primer caso va muy rápido, y si no dura mucho tiempo, si lo que estaba en su lugar a veces se derrumba, es la capacidad de resistencia de lo que está en su lugar en América lo que es débil, hay diferencias de resistencia en cuanto a las estructuras y sus consistencias entre Asia y América.
   
   
Cette question de la consistance, de la fragilité et de la friabilité des structures en place avant l’arrivée des colonisateurs va devoir être traitée par la suite.
Esta cuestión de la consistencia, fragilidad y fragilidad de las estructuras existentes antes de la llegada de los colonizadores tendrá que ser tratada después.
   
   
En Asie, il faut beaucoup de temps afin que la pénétration européenne se fasse et de surcroit elle ne se fait pas de la même manière, elle ne relève pas de la même forme.
En Asia, la penetración europea tarda mucho tiempo en producirse y, además, no se produce de la misma manera, no tiene la misma forma.


[[Fichier:Comptoirsinde.png|thumb|left|250px| Les comptoirs européens en Inde.]]
[[Fichier:Comptoirsinde.png|thumb|left|250px|Contadores europeos en la India.]]
   
   
Les Européens pénètrent en Asie, mais doivent se contenter dans un laps de temps relativement long, durant deux siècles et demi de comptoirs, de points d’appui côtiers soit les Portugais les Hollandais, les Britanniques, mais aussi les Français. Il n’y a pas d’emprise territoriale, de contrôle et d’administration directe des populations, il n’y a pas d’intervention au niveau de la production.
Los europeos penetraron en Asia, pero tuvieron que arreglárselas en un período de tiempo relativamente largo, durante dos siglos y medio, con puntos de apoyo costeros, los portugueses, los holandeses, los británicos, pero también los franceses. No hay control territorial, no hay control y administración directa de las poblaciones, no hay intervención a nivel de producción.
   
   
Les Européens disposent de la suprématie navale et vont mettre à profit cet avantage afin de pénétrer des réseaux commerciaux. La pénétration européenne en Asie pendant deux siècles et demi doit se contenter des réseaux marchands.
Los europeos tienen la supremacía naval y usarán esta ventaja para penetrar en las redes comerciales. La penetración europea en Asia durante dos siglos y medio se ha contentado con las redes comerciales.
   
   
L’enjeu en Asie est de contrôler le commerce des épices.
El reto en Asia es controlar el comercio de especias.
   
   
Nous avons quelque chose qui attirerait entre autres les Européens dans les Amériques soit les métaux précieux ; ce qui attire les Européens en Asie est les épices et la main mise sur le commerce des épices, il n’y a pas de contrôle de la production, il n’y a pas d’organisation d’un transfert forcé de population qui concerne plus de 10 millions de captifs africains.
Tenemos algo que, entre otras cosas, atraería a los europeos a las Américas, a saber, los metales preciosos; lo que atrae a los europeos a Asia son las especias y el control del comercio de especias, no hay control de la producción, no hay organización de un traslado forzoso de población que implique a más de 10 millones de cautivos africanos.


[[File:Vascodagama.JPG|thumb|upright|Vasco da Gama lands at Calicut, 20 May 1498.]]  
[[File:Vascodagama.JPG|thumb|upright|Vasco da Gama desembarca en Calicut, el 20 de mayo de 1498.]]  


En 1498, Vasco de Gama arrive à Calicut, les Portugais entrent dans le golf de Madagascar par le Cap de Bonne Esperance. Les Européens n’ont toutefois aucun repère. Ce sont des pilotes, des marins asiatiques qui fréquentent les côtes de l’actuel Mozambique qui vont informer, embarquer sur les navires afin de les guider.
En 1498, Vasco de Gama llegó a Calicut y los portugueses entraron en el Golfo de Madagascar por el Cabo de Buena Esperanza. Los europeos, sin embargo, no tenían hitos. Fueron los pilotos, marineros asiáticos que frecuentaban las costas de la actual Mozambique los que informaron, abordaron los barcos para guiarlos.
   
   
En 1498, les premiers Européens arrivent à Calicut et ne s’installent que dans des ports avec autorisations, ils sont comme les autres marchands avec les Orientaux, les Chinois, d’autres asiatiques. Les européens sont parmi d’autres et tolérés.
En 1498, los primeros europeos llegaron a Calicut y sólo se establecieron en los puertos con autorizaciones, eran como otros comerciantes con los orientales, los chinos y otros asiáticos. Los europeos estaban entre otros y eran tolerados.
   
   
Entre l’arrivée de Vasco de Gama et la première emprise territoriale européenne sur une portion de terre asiatique, s’écoule deux siècles et demi.
Dos siglos y medio pasaron entre la llegada de Vasco de Gama y el primer asentamiento territorial europeo en una porción de tierra asiática.
   
   
Lorsqu’on présente la colonisation européenne en Asie, on scinde la période de pénétration en deux grandes phases : la première se tient à une pénétration commerciale. Durant deux siècles et demi l’Europe, bénéficie de sa suprématie navale, intensifie les échanges commerciaux entre l’Europe et l’Asie sans passer par la route terrestre, il n’y a pas de domination directe.
Cuando presentamos la colonización europea en Asia, dividimos el período de penetración en dos fases principales: la primera es una penetración comercial. Durante dos siglos y medio Europa, beneficiándose de su supremacía naval, intensifica el comercio entre Europa y Asia sin pasar por tierra, no hay dominación directa.
   
   
Il n’y a pas de domination directe, car le rapport de force n’est pas sur terre, mais sur mer, le rapport de force terrestre est en défaveur des Européens.
No hay una dominación directa, porque el equilibrio de poder no está en la tierra, sino en el mar, el equilibrio de poder en la tierra está en desventaja de los europeos.
   
   
Un Portugais tenta une incursion terrestre dans l’Inde actuelle, c’est Afonso de Albuquerque qui s’était surnommé lui-même {{citation|le bâtisseur de la domination occidentale en orient}}<ref>Alphonse de Albuquerque - le « bâtisseur de la domination occidentale en Orient », surnommé également « le Terrible », l'« Achille» ou le « Mars portugais », dont les vaisseaux parve­nant au voisinage des côtes imposent, dit-on, silence et respect in La possession du monde: poids et mesures de la colonisation, XVIIIe-XXe siècles par Bouda Etemad ulr: http://books.google.fr/books?id=oeAtTt7AXigC&pg=PA178&lpg=PA178&dq=le+b%C3%A2tisseur+de+la+domination+occidentale+en+orient&source=bl&ots=tQVplWVHs&sig=o5lsWhRZFg553d0WIqedzUnhsQ&hl=fr&sa=X&ei=xs9WU8mOA8y70wXS0YDYAQ&ved=0CDAQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false</ref> sous-entendu dans toute l’Asie. Ce grand bâtisseur, en 1510, essaie de mettre la main sur Calicut, ce centre indien du commerce des épices. Il échoue lamentablement, les Portugais doivent se retirer.
Un portugués intentó una incursión terrestre en la India actual. Fue Afonso de Albuquerque quien se llamó a sí mismo {{citation|el constructor de la dominación occidental en el Este}}.<ref>Alphonse de Albuquerque - le « bâtisseur de la domination occidentale en Orient », surnommé également « le Terrible », l'« Achille» ou le « Mars portugais », dont les vaisseaux parve­nant au voisinage des côtes imposent, dit-on, silence et respect in La possession du monde: poids et mesures de la colonisation, XVIIIe-XXe siècles par Bouda Etemad ulr: http://books.google.fr/books?id=oeAtTt7AXigC&pg=PA178&lpg=PA178&dq=le+b%C3%A2tisseur+de+la+domination+occidentale+en+orient&source=bl&ots=tQVplWVHs&sig=o5lsWhRZFg553d0WIqedzUnhsQ&hl=fr&sa=X&ei=xs9WU8mOA8y70wXS0YDYAQ&ved=0CDAQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false</ref> implícita en toda Asia. Este gran constructor, en 1510, intenta poner sus manos en Calicut, el centro indio del comercio de especias. Si fracasa miserablemente, los portugueses deben retirarse.
   
   
À chaque fois que les Européens se sont mis en tête de faire des incursions sur terre, ils ont été repoussés parce que sur terre ils ont un désavantage, le rapport de force n’est pas en leur faveur. Autrement dit, les structures en place en Asie sont résistantes. En Inde, il y a l’Empire moghol à ce moment-là ; jusqu’au début du XVIIIème siècle, c’est un empire unifié puissant qui a une consistance et une solidité qui explique cette différence avec l’Amérique dont nous dirons que les empires aztèques et incas sont friables.
Cada vez que los europeos se proponían hacer incursiones en tierra, eran rechazados porque en tierra estaban en desventaja, el balance de poder no estaba a su favor. En otras palabras, las estructuras existentes en Asia son resistentes. En la India, existe el Imperio Mughal en esa época; hasta principios del siglo XVIII, fue un poderoso imperio unificado que tenía una consistencia y solidez que explica esta diferencia con América, cuyos imperios azteca e incaico diremos que son frágiles.
   
   
C’est pour cela et on ne pourrait pas comprendre les choses autrement, entre le moment ou les Espagnols soit Cortès qui débarque en 1519 au nord de l’actuelle Vera Cruz, et en 1521 il prend Mexico la capitale de l’empire aztèque, il ne se passe que très peu de temps. En revanche en Asie il faut attendre non pas deux ans et demi, mais deux siècles et demi entre la première incursion maritime et la première main mise sur les terres avec administration directe.
Por eso, y no se podría entender las cosas de otra manera, entre el momento en que los españoles son Cortés que desembarcó en 1519 al norte de la actual Veracruz, y en 1521 tomó la Ciudad de México la capital del imperio azteca, sucede sólo un corto tiempo. Por otra parte, en Asia no pasaron dos años y medio, sino dos siglos y medio entre la primera incursión marítima y la primera toma de tierra con administración directa.
   
   
Il s’agit de niveau de développement. Au moment où les Européens arrivent en Amérique et le moment où ils arrivent en Asie, ils ne trouvent pas de structures qui ont la même consistance.
Es una cuestión de nivel de desarrollo. Cuando los europeos llegan a América y cuando llegan a Asia, no encuentran estructuras que tengan la misma consistencia.
   
   
[[Image:carte Inde début XVIIIeme.png|vignette|center|300px]]
[[Image:carte Inde début XVIIIeme.png|vignette|center|300px]]


Dans le tableau 3, nous pouvons voir la consistance démographique ; l’Asie est encore aujourd’hui un géant démographique. L’Asie c’est 260 millions d’habitants au début du XVIème siècle, vers 1500 c’est 260 millions par contre l’Europe c’est 100 millions tandis que l’Amérique d’avant de la conquista c’est quelque 60 millions.
En el cuadro 3 podemos ver la coherencia demográfica; Asia sigue siendo un gigante demográfico. Asia tenía 260 millones de habitantes a principios del siglo XVI, alrededor de 1500 eran 260 millones, mientras que Europa tenía 100 millones, mientras que la América pre-conquistada tenía unos 60 millones.
La situation en Inde n’a pas beaucoup changé au milieu du XVIIIème siècle ; on constate de nombreux comptoirs européens. On remarque que les européens ne sont implantés que sur les côtes où ils ont créé des comptoirs. Le mot même de « comptoir » laisse entendre que les activités qui s’y déroulent sont de type commercial. À aucun moment on doit imaginer que les Européens organisent la production. La production des épices reste en main asiatique.
 
La situación en la India no cambió mucho a mediados del siglo XVIII; había muchos puestos comerciales europeos. Es notable que los europeos sólo se establecieron en las costas donde instalaron puestos de comercio. La propia palabra "comptoir" sugiere que las actividades que tienen lugar allí son de naturaleza comercial. En ningún momento debemos imaginar que los europeos organicen la producción. La producción de especias sigue estando en manos de los asiáticos.
   
   
Vers 1750, les positions européennes qui apparaissent sur cette carte ont de multiples points disséminés sur le sous-continent, ces positons sont à peu près les mêmes que deux siècles et demi auparavant.
Alrededor de 1750, las posiciones europeas que aparecen en este mapa tienen múltiples puntos dispersos por el subcontinente, estas posiciones son aproximadamente las mismas que dos siglos y medio antes.


[[File:Clive.jpg|thumb|left|Rencontre entre Lord Clive et Mir Jafar après la [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Plassey bataille de Plassey]<ref>Akhilesh Pillalamarri, T. (2015). 250 Years Ago, This Event Changed Everything in South Asia. The Diplomat. Retrieved 8 October 2015, from http://thediplomat.com/2015/10/250-years-ago-this-event-changed-everything-in-south-asia/</ref>, par Francis Hayman (c. 1762)]]  
[[File:Clive.jpg|thumb|left|Rencontre entre Lord Clive et Mir Jafar après la [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Plassey bataille de Plassey]<ref>Akhilesh Pillalamarri, T. (2015). 250 Years Ago, This Event Changed Everything in South Asia. The Diplomat. Retrieved 8 October 2015, from http://thediplomat.com/2015/10/250-years-ago-this-event-changed-everything-in-south-asia/</ref>, par Francis Hayman (c. 1762)]]  


Ce n’est qu’au milieu du XVIIIème siècle suite à une bataille, ayant lieu dans la province du Bengale non loin de Calcutta, est resté célèbre datant de 1757. C’est à partir de ce moment que commence la deuxième phase ; la première phase de la présence européenne en Asie va de 1498 à 1757.
Fue sólo a mediados del siglo XVIII después de una batalla, que tuvo lugar en la provincia de Bengala no lejos de Calcuta, que se mantuvo famosa desde 1757. Es a partir de este momento que comienza la segunda fase; la primera fase de la presencia europea en Asia va de 1498 a 1757.
   
   
À partir de la bataille de 1757, les Européens parviennent pour la première fois à prendre pied, c’est-à-dire à mettre la main sur une portion des terres asiatiques soit le Bengale. Ce sont les Britanniques qui remportent ce rapport de force. C’est la première emprise territoriale ; les Britanniques vont par la suite étendre leur domination directe à pratiquement tout le sous-continent indien entre 1790 et 1820.
A partir de la batalla de 1757, los europeos lograron por primera vez afianzarse, es decir, hacerse con una porción de tierra asiática, a saber, Bengala. Fueron los británicos los que ganaron la batalla. Fue el primer asentamiento territorial; los británicos extenderían más tarde su dominio directo a prácticamente todo el subcontinente indio entre 1790 y 1820.
   
   
On considère que la conquête de l’Inde par les Britanniques s’achève vers les années 1850. Cela commence vers 1750 et cela se termine vers 1850 soit près d’un siècle afin de s’emparer des terres. Le sous-continent indien est une masse.
Se considera que la conquista británica de la India se completó en la década de 1850. Comienza alrededor de 1750 y termina alrededor de 1850, casi un siglo para tomar el control de la tierra. El subcontinente indio es una masa.
   
   
Au moment où les européens, en l’occurrence les britanniques en Inde, mettent la main c’est-à-dire conquièrent, contrôle et administre des terres, colonisent au moment ou ils le font de 1790 à 1820 marque en même temps la fin de la colonisation dans les Amériques.
Al mismo tiempo que los europeos, en este caso los británicos en la India, ponen su mano, es decir, conquistan, controlan y administran la tierra, colonizan al mismo tiempo que lo hacen de 1790 a 1820 marca el fin de la colonización en las Américas.
   
   
Si on prend l’indépendance des États-Unis et des Républiques sud-américaines, cela correspond à l’achèvement de la colonisation dans les Amériques.
Si tomamos la independencia de los Estados Unidos y las repúblicas sudamericanas, esto corresponde a la finalización de la colonización en las Américas.
   
   
À ce moment-là, nous avons un déplacement du centre de gravité de la colonisation européenne qui ne concerne pratiquement que l’Amérique à la fin du XVIIIème siècle, à partir du début du XIXème cela va aussi concerner l’Asie.
En ese momento, tenemos un cambio en el centro de gravedad de la colonización europea, que prácticamente sólo afectaba a América a finales del siglo XVIII, y desde principios del siglo XIX también afectaba a Asia.
   
   
Il est intéressant de s’intéresser brièvement aux conditions dans lesquelles s’effectue la conquête coloniale de l’Inde par les Britanniques.
Es interesante observar brevemente las condiciones en las que tuvo lugar la conquista colonial británica de la India.


[[Image:carte pole de puissance dans le monde au XVIeme.png|vignette|center|300px]]
[[Image:carte pole de puissance dans le monde au XVIeme.png|vignette|center|300px]]
   
   
Elle s’effectue par l’intermédiaire d’une firme commerciale privée, c’est la East India Company dite aussi la Compagnie des Indes Orientales. C’est une compagnie royale, c’est-à-dire que cette firme privée se voit octroyer par la monarchie britannique une charte qui lui reconnait le monopole du commerce entre les iles britanniques et tous les territoires qui se trouvent à l’est du Cap de Bonne Esperance.
Se lleva a cabo a través de una empresa comercial privada, la Compañía de las Indias Orientales, también conocida como la Compañía de las Indias Orientales. Se trata de una empresa real, es decir, que a esta empresa privada se le concede una carta de la monarquía británica que reconoce el monopolio del comercio entre las Islas Británicas y todos los territorios al este del Cabo de Buena Esperanza.
   
   
Tout ce qui se trouve à l’est du Cap de Bonne Espérance tombe sous le monopole de l’East India Company octroyé le 31 décembre 1600.
Todo lo que se encuentra al este del Cabo de Buena Esperanza está bajo el monopolio de la Compañía de las Indias Orientales concedido el 31 de diciembre de 1600.
   
   
La question est intrigante, ce que nous avons dit tout à l’heure était que l’Empire moghol était unifié, que les structures socioéconomiques et l’économie même étaient imposantes. L’Asie tient la comparaison avec l’Europe.
La cuestión es intrigante, lo que dijimos antes fue que el Imperio Mogol estaba unificado, que las estructuras socioeconómicas y la propia economía eran imponentes. Asia se compara con Europa.
   
   
Si on regarde les choses depuis aujourd’hui cela n’a pas beaucoup changé, si une région du monde tient la comparaison avec l’occident c’est bien l’Asie. Il y eut un intermède ou l’Asie n’a plus tenu la comparaison et maintenant on assiste à un rattrapage de ce qui existait avant.
Si miramos las cosas hoy en día, no ha cambiado mucho, si hay una región del mundo que se compara con el oeste, es Asia. Hubo un interludio en el que Asia ya no se compara y ahora estamos viendo una puesta al día con lo que existía antes.
   
   
Comment se fait-il qu’un empire aussi imposant se soit fait mettre au tapis par une simple firme commerciale privée ? Parce que c’est l’armée de la compagnie qui engage la bataille près de Calcutta et qui l’emporte.
¿Cómo es que un imperio tan imponente ha sido derribado por una simple empresa comercial privada? Porque fue el ejército de la compañía el que luchó en la batalla cerca de Calcuta y ganó.
   
   
C’est la Compagnie des Indes Orientales qui commence à s’installer dans le Bengale et non plus seulement dans son comptoir de Calcutta en administrant le territoire et en commençant à demander aux producteurs locaux des produits aux goûts des consommateurs européens. C’est l’armée de l’East India Company qui grignote le sous-continent.
Fue la Compañía de las Indias Orientales la que comenzó a establecerse en Bengala y no sólo en su puesto comercial de Calcuta, administrando el territorio y comenzando a pedir a los productores locales productos que se ajustaran a los gustos de los consumidores europeos. Es el ejército de la Compañía de las Indias Orientales el que está mordisqueando el subcontinente.
   
   
L’explication se trouve en Inde. L’Empire moghol à partir de la première moitié du XVIIIème siècle entre dans une phase de déclin, l’unité indienne est perdue, le pouvoir se fragmente, le dernier empereur moghol meurt au début du XVIIIème siècle réduisant l’écart entre la puissance terrestre indienne et les moyens d’action de l’East India Company.
La explicación está en la India. El Imperio Mogol de la primera mitad del siglo XVIII entra en una fase de decadencia, se pierde la unidad india, el poder se fragmenta, el último emperador mogol muere a principios del siglo XVIII reduciendo la brecha entre el poderío terrestre indio y los medios de acción de la Compañía de las Indias Orientales.
   
   
Ce n’est pas la grandeur de l’Europe, ce n’est pas sa puissance récente, sa capacité de pénétration, mais la décomposition de ce qui était en place, soit le début de la dégradation des structures en place qui permettent aux Européens de se frayer un chemin et au bout du compte de s’emparer du sous-continent.
No es la grandeza de Europa, ni su reciente poder, ni su capacidad de penetración, sino el deterioro de lo que estaba en su lugar, el comienzo de la degradación de las estructuras en su lugar lo que permitió a los europeos abrirse camino y en última instancia para hacerse cargo del subcontinente.
   
   
La prise de l’Inde est colossale, avec cette prise les Britanniques disposent d’un ensemble plus étendu, peuplé, et plus riche que l’Empire romain au fait de sa grandeur.
La captura de la India fue colosal, y con ella los británicos tenían un cuerpo de tierra más grande, más poblado y más rico que el Imperio Romano en términos de su tamaño.
   
   
Nous avons deux autres prises de possession en Asie qu’il faut signaler :
Tenemos otras dos absorciones en Asia que deben tenerse en cuenta:
*Les Hollandais qui sont présents à partir du début du XVIIème siècle notamment à Java et Batavia. Java est topique, car c’est la seule ville « européenne » qui est peuplée à 10% d’Européens et à 90% d’Asiatiques. Batavia regarde la mer, mais la ville de Batavia n’a aucune prise terrestre, c’est tourné vers la mer, vers les échanges maritimes, il n’y a pas d’arrière-pays, ce n’est qu’à partir des années 1830 que les Hollandais vont avancer et étendre leur domination à tout l’archipel indonésien.
*Los holandeses, que estuvieron presentes desde principios del siglo XVII, especialmente en Java y Batavia. Java es actual porque es la única ciudad "europea" que está poblada por un 10% de europeos y un 90% de asiáticos. Batavia mira al mar, pero la ciudad de Batavia no tiene capturas terrestres, está orientada hacia el mar, hacia los intercambios marítimos, no hay interior, sólo a partir de la década de 1830 los holandeses avanzan y extienden su dominio a todo el archipiélago indonesio.
*L’autre prise importante est l’Indochine qui représente le Vietnam, le Laos et le Cambodge actuel par les Français. L’occupation de Saigon par les Français date de 1862, l’Indochine est la seconde moitié du XIXème siècle.
*La otra captura importante es Indochina que representa a Vietnam, Laos y Camboya hoy en día por los franceses. La ocupación de Saigón por los franceses se remonta a 1862, Indochina es la segunda mitad del siglo XIX.


= Afrique du Nord =
= Norte de África =
La prise d’Alger date de 1830. Il faut le rappeler, ce qui correspond au territoire de l’Algérie d’aujourd’hui était sous domination ottomane depuis le début du XVIème siècle. Si on considère l’ensemble du Maghreb, c’est une zone sous domination ottomane. Avant l’arrivée des Français, seul le Maroc ne reconnait pas la suzeraineté du sultan.
La toma de Argel se remonta a 1830. Hay que recordar que lo que corresponde al territorio de la actual Argelia estaba bajo dominio otomano desde principios del siglo XVI. Si consideramos todo el Magreb, es un área bajo la dominación otomana. Antes de la llegada de los franceses, sólo Marruecos no reconocía el protectorado del sultán.
   
   
Les Français arrivent en 1830, s’installent, mais la conquête dure : il y a une résistance de la population. Ce n’est que dans les années 1870 que l’Algérie tombe entre les mains françaises et cesse les opérations de conquête.
Los franceses llegan en 1830, se instalan, pero la conquista dura: hay resistencia de la población. Sólo en la década de 1870 Argelia cae en manos francesas y detiene las operaciones de conquista.
   
   
Au fond, la main mise des Européens sur l’Afrique du Nord date plutôt du dernier tiers du XIXème siècle : la Tunisie tombe en 1881, le Maroc en 1912, l’Égypte tombe sous contrôle britannique dans les années 1880 parce que les Anglais veulent contrôler le canal de Suez et la Libye tombe en main italienne dans les années 1910.
Básicamente, el dominio europeo sobre el Norte de África data más bien del último tercio del siglo XIX: Túnez cayó en 1881, Marruecos en 1912, Egipto cayó bajo control británico en el decenio de 1880 porque los británicos querían controlar el Canal de Suez y Libia cayó en manos italianas en el decenio de 1910.
   
   
On va en rencontre en Afrique du Nord une expérience qui va retenir souvent par la suite notre attention soit l’expérience de la colonisation de l’Algérie : la colonisation de l’Algérie ne ressemble ni à celle de l’Amérique ni à celle de l’Inde.
En el África septentrional nos encontramos con una experiencia que a menudo nos llamará la atención después: la experiencia de la colonización de Argelia: la colonización de Argelia no se parece ni a la de América ni a la de la India.
   
   
Il y a un critère de différenciation qu’il faut retenir, car il est commode, c’est la fraction de la population européenne dans la population coloniale totale. Cet indicateur à retenir est le pourcentage des Européens dans la population coloniale totale : les Européens sont entre 20 % et 50 % au Maghreb, au sud du Rio Grande c’est 20 % et aux États-Unis actuels et au Canada cela est de 90 %.
Hay un criterio de diferenciación que debe mantenerse, porque es conveniente, es la fracción de la población europea en el total de la población colonial. Este indicador es el porcentaje de europeos en el total de la población colonial: los europeos están entre el 20% y el 50% en el Magreb, al sur del Río Grande es el 20% y en los actuales Estados Unidos y Canadá es el 90%.
   
   
Que l’on prenne la partie centrale de l’Amérique ou septentrionale, les Européens représentent une fraction substantielle, c’est beaucoup en Amérique du Nord rappelant notamment le Pacifique. En Australie et en Nouvelle-Zélande, c’est la même chose, les Européens dépassent 90 % du total. Cela est un type de colonie.
Ya sea que tomemos la parte central o norte de América, los europeos representan una fracción sustancial, mucho en América del Norte, que recuerda al Pacífico en particular. En Australia y Nueva Zelanda, es lo mismo, con los europeos representando más del 90% del total. Este es un tipo de colonia.
   
   
De l’autre côté, on a des colonies où les Européens sont en nombre très réduit comme en Inde, on peut généraliser en prenant l’Asie coloniale du début jusqu’à la fin de la colonisation européenne ; les européens qui résident dans les territoires colonisés en Asie ne représentent pas plus de 0,1 % de la population.
Por otra parte, tenemos colonias en las que los europeos son muy pocos, como en la India, podemos generalizar tomando el Asia colonial desde el principio hasta el final de la colonización europea; los europeos que residen en los territorios colonizados de Asia no representan más del 0,1% de la población.
   
   
Il faut compléter avec l’Afrique, les européens sont très peu nombreux en Afrique au sud du Sahara, car de bout en bout de la colonisation européenne, les européens représentent 0,4 % de la population totale.
Para completar el cuadro con África, hay muy pocos europeos en África al sur del Sahara, porque en toda la colonización europea, los europeos representan el 0,4% de la población total.
   
   
En ces deux extrêmes, c’est-à-dire un type de colonie où les Européens sont plutôt présents et un type de colonie où ils sont minoritaires, voire non significativement représentés. Dans d’autres types de colonies comme l’Inde il y a des Européens de passage comme des missionnaires, des militaires, des marchands, des administrateurs restant quelques années puis qui s’en vont ; au moment de la décolonisation, ils vont tous partir.
En estos dos extremos, es decir, un tipo de colonia donde los europeos están más bien presentes y un tipo de colonia donde están en minoría o incluso no están representados de manera significativa. En otro tipo de colonias como la India hay europeos que pasan como misioneros, soldados, comerciantes, administradores que se quedan unos años y luego se van; en el momento de la descolonización, todos se van.
   
   
À force de la savoir, on ne le remarque plus. Lorsque la colonisation formellement s’achève en Amérique, cela ne veut pas dire que les structures coloniales sont détruites, cela veut dire que la colonisation triomphe en Amérique puisque ceux qui obtiennent, veulent et acquièrent souvent par les armes et l’indécence le pouvoir sont souvent les Européens.
A fuerza de conocimiento, ya no lo notamos. Cuando la colonización formal termina en América, no significa que se destruyan las estructuras coloniales, sino que la colonización triunfa en América, porque los que obtienen, quieren y a menudo adquieren el poder a través de las armas y la indecencia suelen ser los europeos.
   
   
Ceux qui déclarent de manière unilatérale l’indépendance des États-Unis ne sont pas amérindiens, mais des Anglais qui veulent que la Grande-Bretagne les appelle « américains » ; lorsque l’on considère les britanniques présent en Inde jusqu’en 1947, il ne serait jamais venu à l’esprit d’un britannique qu’on prétendre qu’on l’appelle depuis Londres un « indien ». Au moment où l’indépendance de l’Inde est déclarée, ils repartent.
Quienes declaran unilateralmente la independencia de los Estados Unidos no son nativos americanos, sino ingleses que quieren que Gran Bretaña los llame "americanos"; si se considera a los británicos presentes en la India hasta 1947, nunca se le habría ocurrido a un británico fingir que se le llamaba "indio" de Londres. Para cuando se declaró la independencia de la India, ya se estaban yendo de nuevo.
   
   
Au fond, on a deux types de décolonisation, soit la décolonisation qui signifie le triomphe de la colonisation comme en Amérique et dans le Pacifique et il y a la décolonisation où les européens qui ne se sont pas implanté doivent rentrer à la maison.
Básicamente, hay dos tipos de descolonización: la descolonización, que significa el triunfo de la colonización como en América y el Pacífico, y la descolonización, en la que los europeos que no se han asentado deben volver a casa.
   
   
Entre ces deux types de colonies dont l’Algérie est un exemple, nous avons un type mixte. En Algérie il y a plus, en termes de relatifs, de repères qu’en Inde où dans les colonies asiatiques, mais il y a plus d’européens en Algérie qu’en Asie en même temps il y en a beaucoup moins que dans les Amériques ou le Pacifique.
Entre estos dos tipos de colonias, de las que Argelia es un ejemplo, tenemos un tipo mixto. En Argelia hay más, en términos relativos, que en la India o en las colonias asiáticas, pero hay más europeos en Argelia que en Asia y, al mismo tiempo, hay muchos menos que en las Américas o el Pacífico.
   
   
C’est pour cela qu’on ne sait pas comment traiter, ou place l’Algérie dans une typologie coloniale parce que ce qui prévaut et domine est une formule mixte. Ce type de colonie laisse un héritage particulier.
Por eso no sabemos cómo tratar, ni situar a Argelia en una tipología colonial porque lo que prevalece y domina es una fórmula mixta. Este tipo de colonia deja un legado particular.
   
   
Ainsi on voit comment avec des chiffres froids ou des indicateurs neutres on peut déboucher sur des problématiques qui sont très délicates, parfois douloureuses.
Podemos ver cómo las cifras frías o los indicadores neutros pueden llevar a problemas muy delicados, a veces dolorosos.


= Afrique subsaharienne =
= África subsahariana =
Il n’y a pas de colonisation en Afrique au sud du Sahara jusqu’au tiers du XIXème siècle, les historiens expliquent cela par le fait que les Européens ne sont pas immunisés contre certaines maladies comme la malaria, la fièvre jaune. Jusque dans les années 1880 et 1890, on ne trouve que deux types d’Européens qui s’aventurent et s’exposent à des taux de mortalité très élevés à savoir les missionnaires et les scientifiques.
No hubo colonización en África al sur del Sahara hasta el tercero del siglo XIX, los historiadores lo explican por el hecho de que los europeos no eran inmunes a ciertas enfermedades como la malaria y la fiebre amarilla. Hasta los decenios de 1880 y 1890, sólo había dos tipos de europeos que se aventuraban y se exponían a tasas de mortalidad muy elevadas, a saber, los misioneros y los científicos.
   
   
L’Afrique au sud du Sahara est donc bien la dernière grande région à être investie, ce qu’on appelle le partage de l’Afrique date des années 1880 et 1890, mais nous aurons l’occasion de redire que l’Afrique au sud du Sahara et notamment l’Afrique occidentale est indirectement intégrée dans le réseau atlantique, il y a un réseau d’échange qui s’établit à travers l’Atlantique et résulte des grandes découvertes européennes.
Por lo tanto, África al sur del Sáhara es, en efecto, la última gran región en la que se ha invertido, lo que se denomina la división de África data de los años 1880 y 1890, pero tendremos la oportunidad de repetir que África al sur del Sáhara y, en particular, África occidental está integrada indirectamente en la red atlántica, existe una red de intercambio que se establece a través del Atlántico y es el resultado de los grandes descubrimientos europeos.
   
   
Plus particulièrement, l’Afrique occidentale est intégrée à ce réseau dès le XVIème siècle, car les premiers captifs africains sont embarqués à destination de l’Amérique dès les années 1530.
Más concretamente, África occidental se integró en esta red ya en el siglo XVI, ya que los primeros cautivos africanos fueron enviados a América ya en la década de 1530.
   
   
L’intégration ne se fait pas par le biais de produit, mais d’hommes par ce commerce infâme.
La integración no se logra a través de los productos, sino a través de los hombres por medio de este infame comercio.


= Une pesée de l’expansion européenne =
= Pesando la expansión europea =
La réaction des populations soumises à l’agression coloniale soit la question de la résistance et l’emprise différentielle de la colonisation sur les grandes régions sont deux remarques. Autrement dit, la colonisation européenne n’a pas partout le même pouvoir de pénétration et de destruction ainsi que de reconstruire à neuf. Il faut également noter cette différence. D’autre part, la décolonisation n’a pas partout la même signification.
La reacción de las poblaciones sometidas a la agresión colonial, es decir, la cuestión de la resistencia y el asentamiento diferencial de la colonización en grandes regiones son dos observaciones. En otras palabras, la colonización europea no tiene el mismo poder para penetrar y destruir y reconstruir desde cero en todas partes. Esta diferencia también debe tenerse en cuenta. Por otro lado, la descolonización no tiene el mismo significado en todas partes.
   
   
== La résistance : capacité de résistance ==
== La resistencia: capacidad de resistencia ==
Concernant la résistance, une chose est acquise, partout la conquête a pour corolaire la résistance. Partout où il y eut conquête coloniale, il y eut résistance. On discute de la diversité des manières différentes de résister, de réagir. La diversité de la résistance est fonction de deux choses :
En cuanto a la resistencia, una cosa es cierta, en todas partes la conquista tiene como corolario la resistencia. Dondequiera que hubo conquista colonial, hubo resistencia. Discutimos la diversidad de las diferentes formas de resistir, de reaccionar. La diversidad de la resistencia depende de dos cosas:
*le type d’organisation politique et sociale : cela fait qu’on rencontre des résistances qui revêtent des formes différentes. Le degré ou la capacité de résister dépend du type d’organisation et social.
*el tipo de organización política y social: nos hace encontrar resistencia en diferentes formas. El grado o la capacidad de resistencia depende del tipo de organización y de la organización social.
*le degré d’intégration à l’économie internationale au moment de la conquête : le contraste est saisissant, au moment de la conquête de l’Amérique on y trouve des sociétés et des économies totalement isolées du reste du monde. En revanche, lorsqu’on considère l’Inde, celle du début du XVIème siècle jusqu’au milieu du XVIIIème siècle, il s’agit de l’économie asiatique la plus intégrée au marché international.
* el grado de integración en la economía internacional en la época de la conquista: el contraste es sorprendente, en la época de la conquista de América nos encontramos con sociedades y economías totalmente aisladas del resto del mundo. Por otra parte, si consideramos la India, desde principios del siglo XVI hasta mediados del siglo XVIII, es la economía asiática más integrada en el mercado internacional.


== Emprise différentielle de la colonisation sur les grandes régions qui composent l’actuel tiers monde ==
== Diferencial de la colonización en las principales regiones que conforman el actual tercer mundo ==
Il faut considérer les superficies colonisées, or si on prend ce critère toute l’Amérique et toute l’Afrique sont colonisées alors que l’Asie est la moitié des superficies de l’Afrique. Un certain nombre de territoires ne sont pas colonisés comme l’Iran et l’Afghanistan, mais sont sous influence.
Hay que considerar las zonas colonizadas, pero si tomamos este criterio toda América y toda África están colonizadas, mientras que Asia es la mitad de la superficie de África. Un cierto número de territorios no están colonizados como el Irán y el Afganistán, pero están bajo influencia.
   
   
La colonisation a un effet sur le plan démographique qui est de modifier la composition des populations : plus le colonisateur a un pouvoir d’engouffrement et plus la population va changer dans sa composition. Au début du XIXème siècle, la veille du reflux coloniale (tableau 7) plus de deux tiers la population des Amériques et d’origine extracontinentale. Cette part de la population extracontinentale est encore plus élevée si on considère l’Amérique du Nord.
La colonización tiene un efecto demográfico que consiste en cambiar la composición de la población: cuanto más poder de inmersión tenga el colonizador, más cambiará la población en su composición. A principios del siglo XIX, en vísperas del reflujo colonial (Tabla 7), más de dos tercios de la población de América y de origen extracontinental. Esta proporción de la población extracontinental es aún mayor si consideramos América del Norte.


[[Image:Tableau 7. Estimations de la composition de la population de l’Amérique durant la colonisation. En pourcents du total, total en millions d’habitants.png|vignette|center|400px|Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 217.]]
[[Image:Tableau 7. Estimations de la composition de la population de l’Amérique durant la colonisation. En pourcents du total, total en millions d’habitants.png|vignette|center|400px|Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 217.]]
Ligne 276 : Ligne 277 :
[[Image:Tableau 8. Estimations de la composition de la population de l’Amérique du Nord durant la colonisation. En pourcents du total, total en milliers d’habitants.png|vignette|center|300px|Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 218.]]
[[Image:Tableau 8. Estimations de la composition de la population de l’Amérique du Nord durant la colonisation. En pourcents du total, total en milliers d’habitants.png|vignette|center|300px|Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 218.]]


Le tableau 8 montre qu’au début du XIXème siècle c’est plus de 90 % comme pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
La tabla 8 muestra que a principios del siglo XIX era más del 90% como en Australia y Nueva Zelanda.


[[Image:Tableau 12. Estimations de la composition de la population de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande durant la période coloniale. En pourcents du total, total en milliers d’habitants.png|vignette|center|300px|Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 222.]]
[[Image:Tableau 12. Estimations de la composition de la population de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande durant la période coloniale. En pourcents du total, total en milliers d’habitants.png|vignette|center|300px|Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 222.]]


Avec les Amériques et le pacifique, on a deux grandes régions du monde qui se ressemblent que très peu de par la situation de départ. Dans ces deux grandes expériences de la colonisation européenne, ce qui a été en place a été détruit et à la place, le colonisateur a mis quelque chose de nouveau à son image. D’ailleurs on appelle les pays américains et océaniques des « pays neufs » du point de vue de l’Europe.
Con las Américas y el Pacífico, tenemos dos grandes regiones del mundo que son muy similares en cuanto a su punto de partida. En estas dos grandes experiencias de la colonización europea, lo que estaba en su lugar fue destruido y en su lugar el colonizador puso algo nuevo a su imagen. Además, los países americanos y oceánicos son llamados "nuevos países" desde el punto de vista europeo.
On appelle parfois le Canada, les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande de « Nouvelles Europe », il s’agit bien de cela.
Canadá, Estados Unidos, Australia y Nueva Zelanda a veces son llamados "Nueva Europa", eso es lo que es.
   
   
Nous avons un bouleversement de fond en comble. En revanche, à la veille de la Deuxième Guerre mondiale soit du reflux colonial en Asie et en Afrique, si on reprend le même critère, il y a très peu de non-indigènes en Asie coloniale et en Afrique subsaharienne.
Estamos en un estado de agitación de arriba a abajo. Por otra parte, en vísperas de la Segunda Guerra Mundial, o del reflujo colonial en Asia y África, si utilizamos los mismos criterios, hay muy pocos no indígenas en el Asia colonial y el África subsahariana.
   
   
En Asie, les Européens représentent 0,1 % des populations colonisées et en Afrique au sud du Sahara c’est 0,4 %.
En Asia, los europeos representan el 0,1% de las poblaciones colonizadas y en África, al sur del Sahara, el 0,4%.
   
   
La base démographique de ces colonies n’a pas été atteinte. Il y a des cas hybrides dont nous avons vu un exemple avec l’Algérie, mais un autre apparait à la pointe sud de l’Afrique qui est l’Afrique du Sud ou les Européens durant l’entre-deux-guerres présentent 20 % de la population totale.
No se ha alcanzado la base demográfica de estas colonias. Hay casos híbridos, de los que hemos visto un ejemplo con Argelia, pero otro aparece en el extremo meridional de África, que es Sudáfrica, donde los europeos durante el período de entreguerras representan el 20% de la población total.


== La décolonisation n’a pas partout la même signification ==
== La descolonización no significa lo mismo en todas partes.
L’Algérie et l’Afrique du Sud sont catégorisées en tant que « colonie mixte », mais qui au moment de la décolonisation connaissent des destinées différentes. Le cas de l’Afrique du Sud-Est totalement atypique, les européens implantés en Afrique du Sud auraient du quitter le pays tout comme les européens d’Algérie l’on fait.
Argelia y Sudáfrica se clasifican como "colonias mixtas", pero en el momento de la descolonización tenían destinos diferentes. El caso del África sudoriental es totalmente atípico: los europeos asentados en Sudáfrica deberían haber abandonado el país como lo hicieron los europeos de Argelia.
   
   
Au début des années 1990 la situation été telle que les européens aurait dû connaître un sort aussi tragique que les européens d’Algérie en 1962. C’est Mandela qui fut la différence, si l’Algérie avait eu un personnage comme Mandela dans le Front de Libération Nationale, probablement les Européens y seraient encore par leur descendance.
A principios del decenio de 1990 la situación era tal que los europeos deberían haber corrido un destino tan trágico como el de los europeos en Argelia en 1962. La diferencia era Mandela, si Argelia hubiera tenido una figura como Mandela en el Frente de Liberación Nacional, probablemente los europeos seguirían allí a través de sus descendientes.
   
   
La différence entre la fin de la colonisation en Amérique et au Pacifique ne revêt pas les mêmes sens que la fin de la colonisation en Asie et en Afrique. On pourrait juste avoir un doute, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale les Indiens d’Amérique du Nord et les Maoris notamment redemandent qu’on leur rende des terres et n’ont jamais été satisfaits. Il n’y a pas de retour en arrière possible, le rapport de force est tel que les populations doivent se contenter de réparations symboliques.
La diferencia entre el fin de la colonización en América y el Pacífico no tiene el mismo significado que el fin de la colonización en Asia y África. Uno podría tener una duda, desde el final de la Segunda Guerra Mundial los indios norteamericanos y los maoríes en particular han estado pidiendo que se les devuelva la tierra y nunca han estado satisfechos. No hay vuelta atrás, el equilibrio de poder es tal que las poblaciones tienen que conformarse con reparaciones simbólicas.
   
   
Pour l’Amérique du Nord et le Pacifique, la fin de la décolonisation et la victoire du colonat blanc qui met la main sur les terres, qui s’y installent et en délogent les populations dites « premières ».
Para América del Norte y el Pacífico, el fin de la descolonización y la victoria del colono blanco que se apoderó de la tierra, se asentó allí y desplazó a las llamadas "primeras" poblaciones.
   
   
On peut en revanche s’interroger sur la situation de l’Amérique latine ou les populations européennes se mélangent à des degrés divers aux amérindiens et africains descendants d’esclaves. Dans ces pays d’Amérique latine ce sont les descendants d’Européens qui restent, se maintiennent au sommet de la hiérarchie politique et sociale.
Por otra parte, cabe preguntarse por la situación en América Latina, donde las poblaciones europeas se mezclan en diversos grados con los amerindios y los africanos descendientes de esclavos. En estos países latinoamericanos, son los descendientes de europeos los que permanecen en la cima de la jerarquía política y social.
   
   
La Bolivie est le pays d’Amérique latine où les Amérindiens représentent la fraction la plus importante de la population. D’ailleurs, le président actuel se considère comme un indien. Au musée national de Bolivie, on note que tous les présidents dont les portraits sont représentés par des tableaux sont tous blancs. Jusqu’à aujourd’hui, hormis le président actuel, les créoles, ces européens et Espagnols nés sur place, ont gardés entre leur main le pourvoir politique, économique et sociale, c’est eux qui ont voulu l’indépendance.
Bolivia es el país de América Latina en el que los amerindios representan la mayor fracción de la población. De hecho, el actual presidente se considera a sí mismo un indio. En el Museo Nacional de Bolivia, se observa que todos los presidentes cuyos retratos están representados por pinturas son todos blancos. Hasta hoy, aparte del actual presidente, los criollos, los europeos y los españoles nacidos allí, han mantenido en sus manos el poder político, económico y social, ellos son los que querían la independencia.
   
   
Il y a une seule expérience de la décolonisation ou l’ordre colonial blanc est renversé brutalement qui est Haïti en 1804 ou l’indépendance est proclamé. Les esclaves noirs et les métisses parviennent à renverser l’ordre colonial blanc. C’est l’unique cas de décolonisation réussi par des « indigènes » ; les esclaves noirs et les métisses de Haïti ne sont pas des indigènes à proprement parler.
Sólo hay una experiencia de descolonización en la que el orden colonial blanco fue brutalmente derrocado, que es Haití en 1804, donde se proclamó la independencia. Los esclavos negros y los mestizos lograron derrocar el orden colonial blanco. Este es el único caso de descolonización exitosa por parte de los "nativos"; los esclavos negros y mestizos de Haití no son nativos en sí mismos.
   
   
La fin des empires dits « anciens » américains et océaniques à la fin du XVIIIème et du début du XIXème siècle marque le triomphe de la colonisation européenne et la main mise de l’homme blanc sur le Pacifique.
El fin de los llamados "viejos" imperios americano y oceánico a finales del siglo XVIII y principios del XIX marcó el triunfo de la colonización europea y la toma del Pacífico por parte del hombre blanco.
   
   
L’indépendance des Amériques ne peut pas être assimilée à de la décolonisation, on peut utiliser ce terme pour les pays d’Asie et d’Afrique dont le processus de décolonisation ne s’est pas suivi d’un peuplement européen significatif. Si les Européens doivent partir, c’est parce que ce ne sont pas de colons, mais des expatriés. Leur repli forcé souvent vers les métropoles européennes et inéluctables dans la mesure où les expatriés ne représentent au maximum que 1 % de l’Afrique et de l’Asie colonisée.
La independencia de América no podía equipararse a la descolonización; el término podía utilizarse para los países de Asia y África cuyo proceso de descolonización no había sido seguido por un acuerdo europeo importante. Si los europeos tienen que irse, es porque no son colonos, sino expatriados. Su retirada forzosa, a menudo hacia las metrópolis europeas, es inevitable, ya que los expatriados representan como mucho sólo el 1% de la África y Asia colonizadas.
   
   
Pour résumer en Amérique la colonisation dure plus de trois siècles de 1500 à 1830 à peu près, en Asie elle dure environs un siècle et demi de 1800 1820 à 1945 1955, en Afrique du Nord de 1830 à 1860, soit cent trente ans au maximum, en Afrique au sud du Sahara la colonisation dure de 70 à 90 ans, des années 1890 jusqu’au début des années 1960.
En resumen, en América la colonización duró más de tres siglos, de 1500 a 1830 aproximadamente, en Asia duró alrededor de un siglo y medio, de 1800 - 1820 a 1945 - 1955, en África del Norte de 1830 a 1860, es decir, ciento treinta años como máximo, en África al sur del Sahara la colonización duró de 70 a 90 años, de la década de 1890 a principios de la década de 1960.


= Anexos =
= Anexos =

Version actuelle datée du 28 juillet 2020 à 12:31


Es un período largo, cuatro siglos y medio, así que tenemos que eliminar este período base. Nuestra cobertura geográfica es amplia, América, Asia y África.

La colonización europea concierne a veces a una región y a veces a otra. Por ejemplo, la colonización europea en América dura desde principios del siglo XVI hasta principios del siglo XIX. Por otra parte, la última gran región que estuvo sometida al yugo colonial, es decir, el África subsahariana, duró desde 1890 hasta el decenio de 1960.

Como no se trata de los mismos períodos, hay que hacer distinciones. Es necesario establecer hitos que nos sirvan para el futuro, hay que poner en recuadros las fases de las etapas principales y las regiones afectadas.

A mediados del siglo XIX, una gran parte de Asia no estaba bajo la dominación colonial europea y al África subsahariana no le preocupaba la dominación colonial. Sobre todo, es necesario establecer una cronología en la que aparezcan desgloses cronológicos y geográficos.

También es necesario establecer términos de comparación. América está colonizada de cierta manera, es decir, el fenómeno de la dominación europea adquiere formas particulares, características propias de un momento determinado. Necesitamos aislarlos, porque los procesos son diferentes. Son las comparaciones las que nos permiten identificar los particularismos y singularidades de la colonización.

A veces salimos de los casos y tomamos algo que es revelador, que evoca algo.

La periodización comienza a finales del siglo XV y principios del XVI. En ese momento, suceden cosas que tienen extensiones. Para los historiadores, los eventos que cuentan son los que tienen extensiones. Empezamos las cosas en ese período porque hay dos acontecimientos importantes en ese momento que son puntos de inflexión en la historia de la humanidad.

El primer acontecimiento es el comienzo de la década de 1490, que se caracteriza por el descubrimiento, o redescubrimiento de América por Cristóbal Colón el 12 de octubre de 1492.

Un poco más tarde, a finales del siglo XV, el 27 de mayo de 1498, Europa descubrió que la tierra era más grande de lo que se había imaginado hasta entonces. Una nueva y muy grande porción del planeta se añadió al mundo conocido; esta parte de América sería colonizada en su totalidad.

La circunnavegación de África por Vasco de Gama.
Primer viaje (1497-1499).

El segundo descubrimiento es que, no de un continente, sino el eventual descubrimiento de una nueva ruta marítima. Hasta 1498, se utilizaron rutas terrestres para llegar a Asia. Los barcos europeos de alta mar, primero los portugueses, hicieron posible este descubrimiento por Vasco de Gama.

Los barcos europeos que navegaban por el océano no podían ir más allá de ciertas latitudes, pero la tecnología, la ciencia y un esfuerzo incesante hicieron posible que los europeos llegaran a Asia directamente al mar.

Todas estas entidades asiáticas y principalmente el Imperio Otomano se convirtieron en una ruta secundaria. Esta nueva ruta permite el transporte de mercancías, por supuesto a través de esta nueva ruta Vasco de Gama llega a un puerto indio llamado Calicut que es un centro de comercio de especias, que es lo que los europeos están buscando. Colón busca China, busca la gloria, tal vez quiere conseguir la gloria del señor, pero esto se suma al mito del Eldorado.

Estos son dos eventos importantes en la década de 1490; los europeos descubren y luego ponen sus manos en América.

Los europeos logran circunnavegar África por el Cabo de Buena Esperanza y llegar al subcontinente a través del Océano Índico.

Adam Smith, en la investigación sobre la naturaleza y las causas de la riqueza de las naciones[7] publicado en 1776, dedica un capítulo a la colonización con una apreciación de estos dos acontecimientos que acabamos de recordar, a saber, que el descubrimiento de América y el descubrimiento de la Ruta de las Indias por el Cabo de Buena Esperanza son los dos mayores acontecimientos de la historia de la humanidad.

Son estos dos eventos los que abrieron la epopeya colonial europea de principios del siglo XVI. Estos dos acontecimientos abren una nueva era en la historia del Nuevo Mundo, en la historia de África por la trata de esclavos en el Atlántico y, por supuesto, en la historia de Asia y Europa.

En la cuenca del Atlántico, circularán hombres de piedra arenisca o de fuerza. Por otro lado, a través del Cabo de Buena Esperanza y a través del Océano Índico y los mares de Asia circularán mercancías.

América será sometida inmediatamente a los colonizadores que la explotarán económicamente interviniendo directamente en la fase de producción. En Asia, en cambio, los europeos se contentarán con intercambiar, es decir, con intervenir en el plano comercial.

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América[modifier | modifier le wikicode]

América del Sur y el Caribe[modifier | modifier le wikicode]

La llegada de Cristóbal Colón a América con dos estandartes blancos blasonados con una cruz verde y un estandarte amarillo con las iniciales F e Y de los soberanos Fernando II de Aragón e Ysabella de Castilla.

El comienzo de la colonización comenzó en América a principios del siglo XVI. Entre la llegada de Colón y la era, los conquistadores pasaron menos de treinta años. Esto es muy poco porque tenemos el ejemplo de Asia que nos permite destacar una particularidad.

La llegada de Cristóbal Colón a América es dos siglos y medio más tarde que la de los europeos a Asia. Esto significa que América no tiene la consistencia y la resistencia de Asia.

La colonización de América es muy rápida. Todo el mundo piensa más o menos que Europa, que se propuso conquistar el mundo a través de la colonización, hizo conquistas fácilmente; esto es cierto para América, la conquista de los españoles concierne principalmente a América Central, la meseta mexicana y América del Sur en los Andes. La colonización duró sólo unos veinte años.

Esta conquista relámpago fue llevada a cabo por unos pocos miles de españoles con medios limitados. En unos veinte años, los españoles logran derribar las civilizaciones aztecas por México, las incas por los Andes. Estas civilizaciones tuvieron en algunas áreas un alto grado de desarrollo.

La colonización conduce a la muerte, la destrucción de las civilizaciones precolombinas, la civilización azteca e inca se derrumba. Básicamente, la historia del mundo se escribirá a partir de entonces sin que estas civilizaciones que existieron participen en ella.

No sólo el choque colonial tiene un efecto tan destructivo, sino que hay algo en América que no se encuentra en Asia, a saber, el colapso de la raza humana.

En los primeros días de la colonización, vemos principalmente saqueos. Se trata de una economía depredadora, los metales preciosos acumulados anteriormente por las sociedades amerindias son retirados, y entonces desde mediados de los siglos XVI y XVII entramos en el desarrollo, es decir, la explotación económica de la tierra con el establecimiento del sistema de plantaciones. Esta es una de las características de América, a saber, el sistema de plantaciones de esclavos. El azúcar, el algodón y otros productos tropicales se cultivarán para la exportación.

En el Caribe, en América Central, en América del Sur, el colonizador interviene a nivel de la producción. El colonizador se instala en las tierras de las que se apropia. Como ya no hay suficientes amerindios para la fuerza de trabajo, el colonizador va a buscarlos al otro lado del Atlántico.

El establecimiento del sistema de plantaciones con uso intensivo de mano de obra está en el origen de la trata de esclavos en el Atlántico; el cautivo africano deportado a América sustituye a millones de amerindios diezmados por el choque colonial. Así pues, hay dos características peculiares de América Latina: la trata de esclavos y el sistema de plantaciones.

Estas características permanecen hasta el día de hoy. Son economías muy extrovertidas. Alrededor de 1800, cuando se produjo una disminución de la colonización, las exportaciones de América Latina eran 60 veces mayores que las de Asia y América y 2,2 veces mayores que las de Europa. Por lo tanto, las estructuras fueron cambiadas.

Estas son economías con un cierto perfil que han mantenido hasta el día de hoy.

Las sociedades coloniales en términos de su composición no se parecen en nada a las sociedades originales. Por un lado tenemos el colapso de la población amerindia y por otro lado, como una especie de compensación, la llegada de migrantes europeos y cautivos africanos, por lo que la población de América Latina a finales del siglo XVIII y principios del XIX tiene una composición muy singular, a saber, 1/3 de amerindios, 1/5 de blancos, 30% de mestizos y 20% de blancos.

Ninguna sociedad colonial se asemejará después a la composición tan alejada de los orígenes de América Latina.

En otras palabras, es en efecto un Nuevo Mundo.

En América del Sur y el Caribe las condiciones de partida, que implican el clima, la naturaleza de los suelos, el tamaño de la población, la densidad de asentamiento, toda una serie de factores permiten establecer un sistema de explotación que es la plantación de esclavos.

El Río Grande forma parte de la actual frontera entre México y los Estados Unidos; para los geógrafos, el Río Grande marca la frontera entre América del Norte y del Sur.

América del Norte[modifier | modifier le wikicode]

Los estados al norte del Río Grande tienen un destino diferente. Lo primero que llama la atención es que hay una brecha, la colonización es tardía. En América del Sur la colonización es a principios del siglo XVI, en los Estados Unidos y Canadá hoy en día comienza a partir del siglo XVII.

La primera América del Nordeste muy poco poblada, sin oro, la fiebre del oro en California sólo data del siglo XIX.

Source : D’après B. Etemad, La possession du monde. Poids et mesures de la colonisation (XVIIIe-XXe siècles), Complexe, Bruxelles, 2000, p. 175, 303 et 308.
Note: Les pourcentages étant arrondis, les totaux et sous-totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments.
a) 13 colonies d'Amérique du Nord, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud.

Al norte de Río Grande hay un máximo de 5 millones de individuos, mientras que en los territorios al sur de Río Grande hay 55 millones de individuos.

Hay una densidad de población muy baja y un clima bastante templado que no permite el cultivo de alimentos tropicales; al norte del Río Grande no existe la misma posibilidad de explotar y exportar alimentos tropicales.

El "Mayflower" en el puerto de Plymouth pintado por William Halsall (1882).

Es sobre todo la forma que adoptará la colonización en América del Norte lo que la distingue de América del Sur, es decir, la colonización de asentamientos. Inmensas zonas muy escasamente habitadas por grupos humanos con un nivel de desarrollo económico y técnico relativamente bajo; la inmigración de blancos abrumará muy rápidamente lo que estaba en su lugar, expulsará, incluso masacrará a los amerindios que tienen una capacidad de resistencia muy baja. En este caso, tenemos el mismo fenómeno que en América del Sur: un colapso de la población.

El episodio más conocido es la llegada del Mayflower, que sin embargo no es el primer intento de asentamiento de los europeos, el primer intento tuvo lugar en Virginia en 1637. El Mayflower trajo a sus puritanos que formaron una colonia permanente en Nueva Inglaterra.

En la zona del Pacífico, implícitamente Australia, Nueva Zelanda, las cosas suceden como en América del Norte, tenemos al principio grandes extensiones de tierra que soportan una población escasa, por lo tanto densidades de población extremadamente bajas y poblaciones que por el nivel de dominio técnico son incapaces de contener el avance europeo.

En el Pacífico, al igual que en América del Norte, la colonización adopta la forma de asentamiento europeo. Si miramos la composición de la población en términos de cantidad, no tenemos casi ningún primer habitante, los amerindios por un lado y los aborígenes y maoríes por el otro.

La gran mayoría de la población al final del proceso colonial estaba compuesta por europeos de América y el Pacífico que llegaron a América, se apoderaron de la tierra, se asentaron en ella y siguen allí hoy en día.

En resumen, las cosas empiezan en América desde el siglo XVI para la parte central y meridional, y desde el siglo XVII para América del Norte al norte del Río Grande.

Hay que recordar que ciertas características son peculiares de la colonización europea en esta región. No sólo la colonización comienza aquí primero y dura mucho tiempo.

Mientras que la colonización del África subsahariana dura 80 años, la colonización de América dura tres siglos y medio. Estamos tratando de ver cuánto tiempo dura la colonización. En algunas partes del mundo estas diferencias son importantes. La dominación europea dura mucho tiempo en algunas partes del mundo mientras que en otras es muy corta.

La deficiencia es mantener la fase más reciente de la colonización europea centrándose en el África subsahariana. Esto no está mal, pero hay una falta de perspectiva. La colonización dio forma a América mucho más que a África porque, entre otras cosas, duró mucho tiempo para América.

Asia[modifier | modifier le wikicode]

Hay una gran diferencia entre la colonización de América y la de Asia. En el primer caso va muy rápido, y si no dura mucho tiempo, si lo que estaba en su lugar a veces se derrumba, es la capacidad de resistencia de lo que está en su lugar en América lo que es débil, hay diferencias de resistencia en cuanto a las estructuras y sus consistencias entre Asia y América.

Esta cuestión de la consistencia, fragilidad y fragilidad de las estructuras existentes antes de la llegada de los colonizadores tendrá que ser tratada después.

En Asia, la penetración europea tarda mucho tiempo en producirse y, además, no se produce de la misma manera, no tiene la misma forma.

Contadores europeos en la India.

Los europeos penetraron en Asia, pero tuvieron que arreglárselas en un período de tiempo relativamente largo, durante dos siglos y medio, con puntos de apoyo costeros, los portugueses, los holandeses, los británicos, pero también los franceses. No hay control territorial, no hay control y administración directa de las poblaciones, no hay intervención a nivel de producción.

Los europeos tienen la supremacía naval y usarán esta ventaja para penetrar en las redes comerciales. La penetración europea en Asia durante dos siglos y medio se ha contentado con las redes comerciales.

El reto en Asia es controlar el comercio de especias.

Tenemos algo que, entre otras cosas, atraería a los europeos a las Américas, a saber, los metales preciosos; lo que atrae a los europeos a Asia son las especias y el control del comercio de especias, no hay control de la producción, no hay organización de un traslado forzoso de población que implique a más de 10 millones de cautivos africanos.

Vasco da Gama desembarca en Calicut, el 20 de mayo de 1498.

En 1498, Vasco de Gama llegó a Calicut y los portugueses entraron en el Golfo de Madagascar por el Cabo de Buena Esperanza. Los europeos, sin embargo, no tenían hitos. Fueron los pilotos, marineros asiáticos que frecuentaban las costas de la actual Mozambique los que informaron, abordaron los barcos para guiarlos.

En 1498, los primeros europeos llegaron a Calicut y sólo se establecieron en los puertos con autorizaciones, eran como otros comerciantes con los orientales, los chinos y otros asiáticos. Los europeos estaban entre otros y eran tolerados.

Dos siglos y medio pasaron entre la llegada de Vasco de Gama y el primer asentamiento territorial europeo en una porción de tierra asiática.

Cuando presentamos la colonización europea en Asia, dividimos el período de penetración en dos fases principales: la primera es una penetración comercial. Durante dos siglos y medio Europa, beneficiándose de su supremacía naval, intensifica el comercio entre Europa y Asia sin pasar por tierra, no hay dominación directa.

No hay una dominación directa, porque el equilibrio de poder no está en la tierra, sino en el mar, el equilibrio de poder en la tierra está en desventaja de los europeos.

Un portugués intentó una incursión terrestre en la India actual. Fue Afonso de Albuquerque quien se llamó a sí mismo « el constructor de la dominación occidental en el Este ».[8] implícita en toda Asia. Este gran constructor, en 1510, intenta poner sus manos en Calicut, el centro indio del comercio de especias. Si fracasa miserablemente, los portugueses deben retirarse.

Cada vez que los europeos se proponían hacer incursiones en tierra, eran rechazados porque en tierra estaban en desventaja, el balance de poder no estaba a su favor. En otras palabras, las estructuras existentes en Asia son resistentes. En la India, existe el Imperio Mughal en esa época; hasta principios del siglo XVIII, fue un poderoso imperio unificado que tenía una consistencia y solidez que explica esta diferencia con América, cuyos imperios azteca e incaico diremos que son frágiles.

Por eso, y no se podría entender las cosas de otra manera, entre el momento en que los españoles son Cortés que desembarcó en 1519 al norte de la actual Veracruz, y en 1521 tomó la Ciudad de México la capital del imperio azteca, sucede sólo un corto tiempo. Por otra parte, en Asia no pasaron dos años y medio, sino dos siglos y medio entre la primera incursión marítima y la primera toma de tierra con administración directa.

Es una cuestión de nivel de desarrollo. Cuando los europeos llegan a América y cuando llegan a Asia, no encuentran estructuras que tengan la misma consistencia.

Carte Inde début XVIIIeme.png

En el cuadro 3 podemos ver la coherencia demográfica; Asia sigue siendo un gigante demográfico. Asia tenía 260 millones de habitantes a principios del siglo XVI, alrededor de 1500 eran 260 millones, mientras que Europa tenía 100 millones, mientras que la América pre-conquistada tenía unos 60 millones.

La situación en la India no cambió mucho a mediados del siglo XVIII; había muchos puestos comerciales europeos. Es notable que los europeos sólo se establecieron en las costas donde instalaron puestos de comercio. La propia palabra "comptoir" sugiere que las actividades que tienen lugar allí son de naturaleza comercial. En ningún momento debemos imaginar que los europeos organicen la producción. La producción de especias sigue estando en manos de los asiáticos.

Alrededor de 1750, las posiciones europeas que aparecen en este mapa tienen múltiples puntos dispersos por el subcontinente, estas posiciones son aproximadamente las mismas que dos siglos y medio antes.

Rencontre entre Lord Clive et Mir Jafar après la bataille de Plassey[9], par Francis Hayman (c. 1762)

Fue sólo a mediados del siglo XVIII después de una batalla, que tuvo lugar en la provincia de Bengala no lejos de Calcuta, que se mantuvo famosa desde 1757. Es a partir de este momento que comienza la segunda fase; la primera fase de la presencia europea en Asia va de 1498 a 1757.

A partir de la batalla de 1757, los europeos lograron por primera vez afianzarse, es decir, hacerse con una porción de tierra asiática, a saber, Bengala. Fueron los británicos los que ganaron la batalla. Fue el primer asentamiento territorial; los británicos extenderían más tarde su dominio directo a prácticamente todo el subcontinente indio entre 1790 y 1820.

Se considera que la conquista británica de la India se completó en la década de 1850. Comienza alrededor de 1750 y termina alrededor de 1850, casi un siglo para tomar el control de la tierra. El subcontinente indio es una masa.

Al mismo tiempo que los europeos, en este caso los británicos en la India, ponen su mano, es decir, conquistan, controlan y administran la tierra, colonizan al mismo tiempo que lo hacen de 1790 a 1820 marca el fin de la colonización en las Américas.

Si tomamos la independencia de los Estados Unidos y las repúblicas sudamericanas, esto corresponde a la finalización de la colonización en las Américas.

En ese momento, tenemos un cambio en el centro de gravedad de la colonización europea, que prácticamente sólo afectaba a América a finales del siglo XVIII, y desde principios del siglo XIX también afectaba a Asia.

Es interesante observar brevemente las condiciones en las que tuvo lugar la conquista colonial británica de la India.

Carte pole de puissance dans le monde au XVIeme.png

Se lleva a cabo a través de una empresa comercial privada, la Compañía de las Indias Orientales, también conocida como la Compañía de las Indias Orientales. Se trata de una empresa real, es decir, que a esta empresa privada se le concede una carta de la monarquía británica que reconoce el monopolio del comercio entre las Islas Británicas y todos los territorios al este del Cabo de Buena Esperanza.

Todo lo que se encuentra al este del Cabo de Buena Esperanza está bajo el monopolio de la Compañía de las Indias Orientales concedido el 31 de diciembre de 1600.

La cuestión es intrigante, lo que dijimos antes fue que el Imperio Mogol estaba unificado, que las estructuras socioeconómicas y la propia economía eran imponentes. Asia se compara con Europa.

Si miramos las cosas hoy en día, no ha cambiado mucho, si hay una región del mundo que se compara con el oeste, es Asia. Hubo un interludio en el que Asia ya no se compara y ahora estamos viendo una puesta al día con lo que existía antes.

¿Cómo es que un imperio tan imponente ha sido derribado por una simple empresa comercial privada? Porque fue el ejército de la compañía el que luchó en la batalla cerca de Calcuta y ganó.

Fue la Compañía de las Indias Orientales la que comenzó a establecerse en Bengala y no sólo en su puesto comercial de Calcuta, administrando el territorio y comenzando a pedir a los productores locales productos que se ajustaran a los gustos de los consumidores europeos. Es el ejército de la Compañía de las Indias Orientales el que está mordisqueando el subcontinente.

La explicación está en la India. El Imperio Mogol de la primera mitad del siglo XVIII entra en una fase de decadencia, se pierde la unidad india, el poder se fragmenta, el último emperador mogol muere a principios del siglo XVIII reduciendo la brecha entre el poderío terrestre indio y los medios de acción de la Compañía de las Indias Orientales.

No es la grandeza de Europa, ni su reciente poder, ni su capacidad de penetración, sino el deterioro de lo que estaba en su lugar, el comienzo de la degradación de las estructuras en su lugar lo que permitió a los europeos abrirse camino y en última instancia para hacerse cargo del subcontinente.

La captura de la India fue colosal, y con ella los británicos tenían un cuerpo de tierra más grande, más poblado y más rico que el Imperio Romano en términos de su tamaño.

Tenemos otras dos absorciones en Asia que deben tenerse en cuenta:

  • Los holandeses, que estuvieron presentes desde principios del siglo XVII, especialmente en Java y Batavia. Java es actual porque es la única ciudad "europea" que está poblada por un 10% de europeos y un 90% de asiáticos. Batavia mira al mar, pero la ciudad de Batavia no tiene capturas terrestres, está orientada hacia el mar, hacia los intercambios marítimos, no hay interior, sólo a partir de la década de 1830 los holandeses avanzan y extienden su dominio a todo el archipiélago indonesio.
  • La otra captura importante es Indochina que representa a Vietnam, Laos y Camboya hoy en día por los franceses. La ocupación de Saigón por los franceses se remonta a 1862, Indochina es la segunda mitad del siglo XIX.

Norte de África[modifier | modifier le wikicode]

La toma de Argel se remonta a 1830. Hay que recordar que lo que corresponde al territorio de la actual Argelia estaba bajo dominio otomano desde principios del siglo XVI. Si consideramos todo el Magreb, es un área bajo la dominación otomana. Antes de la llegada de los franceses, sólo Marruecos no reconocía el protectorado del sultán.

Los franceses llegan en 1830, se instalan, pero la conquista dura: hay resistencia de la población. Sólo en la década de 1870 Argelia cae en manos francesas y detiene las operaciones de conquista.

Básicamente, el dominio europeo sobre el Norte de África data más bien del último tercio del siglo XIX: Túnez cayó en 1881, Marruecos en 1912, Egipto cayó bajo control británico en el decenio de 1880 porque los británicos querían controlar el Canal de Suez y Libia cayó en manos italianas en el decenio de 1910.

En el África septentrional nos encontramos con una experiencia que a menudo nos llamará la atención después: la experiencia de la colonización de Argelia: la colonización de Argelia no se parece ni a la de América ni a la de la India.

Hay un criterio de diferenciación que debe mantenerse, porque es conveniente, es la fracción de la población europea en el total de la población colonial. Este indicador es el porcentaje de europeos en el total de la población colonial: los europeos están entre el 20% y el 50% en el Magreb, al sur del Río Grande es el 20% y en los actuales Estados Unidos y Canadá es el 90%.

Ya sea que tomemos la parte central o norte de América, los europeos representan una fracción sustancial, mucho en América del Norte, que recuerda al Pacífico en particular. En Australia y Nueva Zelanda, es lo mismo, con los europeos representando más del 90% del total. Este es un tipo de colonia.

Por otra parte, tenemos colonias en las que los europeos son muy pocos, como en la India, podemos generalizar tomando el Asia colonial desde el principio hasta el final de la colonización europea; los europeos que residen en los territorios colonizados de Asia no representan más del 0,1% de la población.

Para completar el cuadro con África, hay muy pocos europeos en África al sur del Sahara, porque en toda la colonización europea, los europeos representan el 0,4% de la población total.

En estos dos extremos, es decir, un tipo de colonia donde los europeos están más bien presentes y un tipo de colonia donde están en minoría o incluso no están representados de manera significativa. En otro tipo de colonias como la India hay europeos que pasan como misioneros, soldados, comerciantes, administradores que se quedan unos años y luego se van; en el momento de la descolonización, todos se van.

A fuerza de conocimiento, ya no lo notamos. Cuando la colonización formal termina en América, no significa que se destruyan las estructuras coloniales, sino que la colonización triunfa en América, porque los que obtienen, quieren y a menudo adquieren el poder a través de las armas y la indecencia suelen ser los europeos.

Quienes declaran unilateralmente la independencia de los Estados Unidos no son nativos americanos, sino ingleses que quieren que Gran Bretaña los llame "americanos"; si se considera a los británicos presentes en la India hasta 1947, nunca se le habría ocurrido a un británico fingir que se le llamaba "indio" de Londres. Para cuando se declaró la independencia de la India, ya se estaban yendo de nuevo.

Básicamente, hay dos tipos de descolonización: la descolonización, que significa el triunfo de la colonización como en América y el Pacífico, y la descolonización, en la que los europeos que no se han asentado deben volver a casa.

Entre estos dos tipos de colonias, de las que Argelia es un ejemplo, tenemos un tipo mixto. En Argelia hay más, en términos relativos, que en la India o en las colonias asiáticas, pero hay más europeos en Argelia que en Asia y, al mismo tiempo, hay muchos menos que en las Américas o el Pacífico.

Por eso no sabemos cómo tratar, ni situar a Argelia en una tipología colonial porque lo que prevalece y domina es una fórmula mixta. Este tipo de colonia deja un legado particular.

Podemos ver cómo las cifras frías o los indicadores neutros pueden llevar a problemas muy delicados, a veces dolorosos.

África subsahariana[modifier | modifier le wikicode]

No hubo colonización en África al sur del Sahara hasta el tercero del siglo XIX, los historiadores lo explican por el hecho de que los europeos no eran inmunes a ciertas enfermedades como la malaria y la fiebre amarilla. Hasta los decenios de 1880 y 1890, sólo había dos tipos de europeos que se aventuraban y se exponían a tasas de mortalidad muy elevadas, a saber, los misioneros y los científicos.

Por lo tanto, África al sur del Sáhara es, en efecto, la última gran región en la que se ha invertido, lo que se denomina la división de África data de los años 1880 y 1890, pero tendremos la oportunidad de repetir que África al sur del Sáhara y, en particular, África occidental está integrada indirectamente en la red atlántica, existe una red de intercambio que se establece a través del Atlántico y es el resultado de los grandes descubrimientos europeos.

Más concretamente, África occidental se integró en esta red ya en el siglo XVI, ya que los primeros cautivos africanos fueron enviados a América ya en la década de 1530.

La integración no se logra a través de los productos, sino a través de los hombres por medio de este infame comercio.

Pesando la expansión europea[modifier | modifier le wikicode]

La reacción de las poblaciones sometidas a la agresión colonial, es decir, la cuestión de la resistencia y el asentamiento diferencial de la colonización en grandes regiones son dos observaciones. En otras palabras, la colonización europea no tiene el mismo poder para penetrar y destruir y reconstruir desde cero en todas partes. Esta diferencia también debe tenerse en cuenta. Por otro lado, la descolonización no tiene el mismo significado en todas partes.

La resistencia: capacidad de resistencia[modifier | modifier le wikicode]

En cuanto a la resistencia, una cosa es cierta, en todas partes la conquista tiene como corolario la resistencia. Dondequiera que hubo conquista colonial, hubo resistencia. Discutimos la diversidad de las diferentes formas de resistir, de reaccionar. La diversidad de la resistencia depende de dos cosas:

  • el tipo de organización política y social: nos hace encontrar resistencia en diferentes formas. El grado o la capacidad de resistencia depende del tipo de organización y de la organización social.
  • el grado de integración en la economía internacional en la época de la conquista: el contraste es sorprendente, en la época de la conquista de América nos encontramos con sociedades y economías totalmente aisladas del resto del mundo. Por otra parte, si consideramos la India, desde principios del siglo XVI hasta mediados del siglo XVIII, es la economía asiática más integrada en el mercado internacional.

Diferencial de la colonización en las principales regiones que conforman el actual tercer mundo[modifier | modifier le wikicode]

Hay que considerar las zonas colonizadas, pero si tomamos este criterio toda América y toda África están colonizadas, mientras que Asia es la mitad de la superficie de África. Un cierto número de territorios no están colonizados como el Irán y el Afganistán, pero están bajo influencia.

La colonización tiene un efecto demográfico que consiste en cambiar la composición de la población: cuanto más poder de inmersión tenga el colonizador, más cambiará la población en su composición. A principios del siglo XIX, en vísperas del reflujo colonial (Tabla 7), más de dos tercios de la población de América y de origen extracontinental. Esta proporción de la población extracontinental es aún mayor si consideramos América del Norte.

Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 217.
Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 218.

La tabla 8 muestra que a principios del siglo XIX era más del 90% como en Australia y Nueva Zelanda.

Sources : B. Etemad, L’héritage ambigu de la colonisation. Économies, populations, sociétés, Armand Colin, Paris, 2012, p. 222.

Con las Américas y el Pacífico, tenemos dos grandes regiones del mundo que son muy similares en cuanto a su punto de partida. En estas dos grandes experiencias de la colonización europea, lo que estaba en su lugar fue destruido y en su lugar el colonizador puso algo nuevo a su imagen. Además, los países americanos y oceánicos son llamados "nuevos países" desde el punto de vista europeo. Canadá, Estados Unidos, Australia y Nueva Zelanda a veces son llamados "Nueva Europa", eso es lo que es.

Estamos en un estado de agitación de arriba a abajo. Por otra parte, en vísperas de la Segunda Guerra Mundial, o del reflujo colonial en Asia y África, si utilizamos los mismos criterios, hay muy pocos no indígenas en el Asia colonial y el África subsahariana.

En Asia, los europeos representan el 0,1% de las poblaciones colonizadas y en África, al sur del Sahara, el 0,4%.

No se ha alcanzado la base demográfica de estas colonias. Hay casos híbridos, de los que hemos visto un ejemplo con Argelia, pero otro aparece en el extremo meridional de África, que es Sudáfrica, donde los europeos durante el período de entreguerras representan el 20% de la población total.

== La descolonización no significa lo mismo en todas partes. Argelia y Sudáfrica se clasifican como "colonias mixtas", pero en el momento de la descolonización tenían destinos diferentes. El caso del África sudoriental es totalmente atípico: los europeos asentados en Sudáfrica deberían haber abandonado el país como lo hicieron los europeos de Argelia.

A principios del decenio de 1990 la situación era tal que los europeos deberían haber corrido un destino tan trágico como el de los europeos en Argelia en 1962. La diferencia era Mandela, si Argelia hubiera tenido una figura como Mandela en el Frente de Liberación Nacional, probablemente los europeos seguirían allí a través de sus descendientes.

La diferencia entre el fin de la colonización en América y el Pacífico no tiene el mismo significado que el fin de la colonización en Asia y África. Uno podría tener una duda, desde el final de la Segunda Guerra Mundial los indios norteamericanos y los maoríes en particular han estado pidiendo que se les devuelva la tierra y nunca han estado satisfechos. No hay vuelta atrás, el equilibrio de poder es tal que las poblaciones tienen que conformarse con reparaciones simbólicas.

Para América del Norte y el Pacífico, el fin de la descolonización y la victoria del colono blanco que se apoderó de la tierra, se asentó allí y desplazó a las llamadas "primeras" poblaciones.

Por otra parte, cabe preguntarse por la situación en América Latina, donde las poblaciones europeas se mezclan en diversos grados con los amerindios y los africanos descendientes de esclavos. En estos países latinoamericanos, son los descendientes de europeos los que permanecen en la cima de la jerarquía política y social.

Bolivia es el país de América Latina en el que los amerindios representan la mayor fracción de la población. De hecho, el actual presidente se considera a sí mismo un indio. En el Museo Nacional de Bolivia, se observa que todos los presidentes cuyos retratos están representados por pinturas son todos blancos. Hasta hoy, aparte del actual presidente, los criollos, los europeos y los españoles nacidos allí, han mantenido en sus manos el poder político, económico y social, ellos son los que querían la independencia.

Sólo hay una experiencia de descolonización en la que el orden colonial blanco fue brutalmente derrocado, que es Haití en 1804, donde se proclamó la independencia. Los esclavos negros y los mestizos lograron derrocar el orden colonial blanco. Este es el único caso de descolonización exitosa por parte de los "nativos"; los esclavos negros y mestizos de Haití no son nativos en sí mismos.

El fin de los llamados "viejos" imperios americano y oceánico a finales del siglo XVIII y principios del XIX marcó el triunfo de la colonización europea y la toma del Pacífico por parte del hombre blanco.

La independencia de América no podía equipararse a la descolonización; el término podía utilizarse para los países de Asia y África cuyo proceso de descolonización no había sido seguido por un acuerdo europeo importante. Si los europeos tienen que irse, es porque no son colonos, sino expatriados. Su retirada forzosa, a menudo hacia las metrópolis europeas, es inevitable, ya que los expatriados representan como mucho sólo el 1% de la África y Asia colonizadas.

En resumen, en América la colonización duró más de tres siglos, de 1500 a 1830 aproximadamente, en Asia duró alrededor de un siglo y medio, de 1800 - 1820 a 1945 - 1955, en África del Norte de 1830 a 1860, es decir, ciento treinta años como máximo, en África al sur del Sahara la colonización duró de 70 a 90 años, de la década de 1890 a principios de la década de 1960.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]

  1. Etemad Bouda - SSP UNIL
  2. Bouda Etemad (auteur de Empires illusoires) - Babelio
  3. Publications de Bouda Etemad | Cairn.info
  4. Bouda Etemad | Armand Colin
  5. Bouda Etemad - Data BNF
  6. Bouda Etemad - BiblioMonde
  7. Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) texte complet sur Les classiques des sciences sociales: http://dx.doi.org/doi:10.1522/cla.sif.sma.rec6
  8. Alphonse de Albuquerque - le « bâtisseur de la domination occidentale en Orient », surnommé également « le Terrible », l'« Achille» ou le « Mars portugais », dont les vaisseaux parve­nant au voisinage des côtes imposent, dit-on, silence et respect in La possession du monde: poids et mesures de la colonisation, XVIIIe-XXe siècles par Bouda Etemad ulr: http://books.google.fr/books?id=oeAtTt7AXigC&pg=PA178&lpg=PA178&dq=le+b%C3%A2tisseur+de+la+domination+occidentale+en+orient&source=bl&ots=tQVplWVHs&sig=o5lsWhRZFg553d0WIqedzUnhsQ&hl=fr&sa=X&ei=xs9WU8mOA8y70wXS0YDYAQ&ved=0CDAQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false
  9. Akhilesh Pillalamarri, T. (2015). 250 Years Ago, This Event Changed Everything in South Asia. The Diplomat. Retrieved 8 October 2015, from http://thediplomat.com/2015/10/250-years-ago-this-event-changed-everything-in-south-asia/