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* [[Introduction au cours de Comportement politique I]]
* [[Comportamiento político: curso de introducción]]
* [[Repères historiques et méthodologiques]]
* [[Comportamiento político: puntos de referencia históricos y metodológicos]]
* [[Les bases structurelles du comportement politique]]
* [[Los fundamentos estructurales del comportamiento político]]
* [[Les bases culturelles du comportement politique]]
* [[La base cultural del comportamiento político]]
* [[La socialisation politique]]
* [[La socialización política]]
* [[L’acteur rationnel]]
* [[El actor racional]]
* [[La participation politique]]
* [[La participación política]]
* [[Les modèles explicatifs du vote]]
* [[Los modelos explicativos de la votación]]
* [[Les théories des mouvements sociaux]]
* [[Las teorías de los movimientos sociales]]
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Il existe deux grandes perspectives théoriques quant à la socialisation en politique. La première s’appuie sur le concept de sociologie politique. La deuxième perspective est celle du choix rationnel.  
Hay dos perspectivas teóricas principales sobre la socialización en la política. El primero se basa en el concepto de la sociología política. La segunda perspectiva es la de la elección racional.  


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=Socialisation : définition=
=Socialización: definición=
Il y a un nombre très important de définitions, mais qui toutes se recoupent un peu.  
Hay un gran número de definiciones, pero todas ellas se superponen en cierta medida.  


La socialisation a été définie par Bélanger et Lemieux comme étant un processus par lequel les valeurs culturelles sont transmises et intériorisées par une population donnée. Il y a l’idée de transmission et d’intériorisation qui est le concept clef. La socialisation est comme l’intériorisation de certaines valeurs pour une certaine population.  
La socialización ha sido definida por Bélanger y Lemieux como un proceso por el cual los valores culturales son transmitidos e internalizados por una población determinada. Existe la idea de transmisión e internalización que es el concepto clave. La socialización es como la internalización de ciertos valores para una determinada población.  


Pour Berger et Luckman, la socialisation est l’installation consistante et étendue d'un individu à l'intérieur du monde objectif d'une société ou d'un secteur de celle-ci. Il y a une idée de la socialisation comme un processus d’insertion d’un individu dans la société.  
Para Berger y Luckman, la socialización es la instalación consistente y extensa de un individuo dentro del mundo objetivo de una sociedad o sector de ella. Existe una idea de la socialización como un proceso de inserción del individuo en la sociedad.  


Boudon et Bourricaud définissent la socialisation comme étant les différents types d'apprentissages auxquels est soumis l'individu, notamment dans son jeune âge que cela soit l’apprentissage linguistique, cognitif, symbolique ou encore normatif.
Boudon y Bourricaud definen la socialización como los diferentes tipos de aprendizaje a los que se somete al individuo, en particular a una edad temprana, ya sea un aprendizaje lingüístico, cognitivo, simbólico o normativo.


=Socialisation : paradigme=
=Socialización: paradigma=
Derrière ces définitions, il y a une double perspective avec une sorte de dichotomisation du champ. On distingue deux grandes approches dans les théories de la socialisation, à savoir :  
Detrás de estas definiciones, hay una doble perspectiva con una especie de dicotomización del campo. Hay dos enfoques principales en las teorías de la socialización, a saber:  


*paradigme du conditionnement : socialisation comme « dressage » par lequel le jeune est amené à intérioriser des normes, valeurs, attitudes, rôles, savoirs et savoir-faire. Dans cette perspective, la socialisation est quelque chose d’unidirectionnel étant quelqu’un qui conditionne quelqu’un d’autre, qui simplement, d’une manière passive, a intériorisé certaines valeurs qui sont transmises.
*paradigma de condicionamiento: la socialización como "entrenamiento" a través del cual se lleva al joven a interiorizar normas, valores, actitudes, roles, conocimientos y habilidades. Desde esta perspectiva, la socialización es algo unidireccional siendo alguien que condiciona a otra persona, que simplemente, de manera pasiva, ha interiorizado ciertos valores que se transmiten.
*paradigme de l’interaction : la socialisation est vue comme adaptation et apprentissage. La socialisation est ici bidirectionnelle, en tout cas où le sujet à un rôle plus actif d’apprentissage et d’adaptation. Les sujets s’adaptent, ils ne sont pas simplement conditionnés. Les individus apprennent tout au long de leur vie. C’est ce qu’on appelle la socialisation secondaire plus que la socialisation primaire comme mise en avant avec le paradigme du conditionnement.
*paradigma de interacción: la socialización es vista como adaptación y aprendizaje. La socialización aquí es bidireccional, en todo caso cuando el sujeto tiene un papel más activo de aprendizaje y adaptación. Los sujetos se adaptan, no están simplemente condicionados. Los individuos aprenden a lo largo de sus vidas. A esto se le llama socialización secundaria más que socialización primaria, como se enfatiza con el paradigma del condicionamiento.


=Socialisation politique : définitions=
=Socialización política: Definiciones=
On retrouve également cette distinction dans les théories de la socialisation en politique.  
Esta distinción también se encuentra en las teorías de socialización en la política.  


Rush définit la socialisation politique comme processus par lequel les individus d'une société deviennent acquis au système politique. Pour Lacam, c’est l’ensemble des mécanismes et des processus de formation et de transformation des systèmes individuels de représentations, d'opinions et d'attitudes politiques. Johnston Conover la définit reflétant le paradigme de l’interaction étant la socialisation politique comme l’apprentissage des valeurs, attitudes et modes de comportement qui aident les gens à « s'insérer » dans leurs systèmes politiques, qui en fait de « bons » citoyens.  
Rush define la socialización política como el proceso por el cual los individuos de una sociedad se adhieren al sistema político. Para Lacam, es el conjunto de mecanismos y procesos de formación y transformación de sistemas individuales de representaciones políticas, opiniones y actitudes. Johnston Conover lo define como un reflejo del paradigma de interacción que es la socialización política, como el aprendizaje de valores, actitudes y modos de comportamiento que ayudan a las personas a "encajar" en sus sistemas políticos, convirtiéndolos en "buenos" ciudadanos.  
   
   
=Socialisation politique : traditions de recherche=
=Socialización política: Tradiciones de investigación=
Il est aussi possible de distinguer deux traditions de recherches qui font référence à la distinction entre système et acteur, soit entre le niveau macro-politique et le niveau micro- politique.  
También es posible distinguir dos tradiciones de investigación que se refieren a la distinción entre sistema y actor, es decir, entre el nivel macropolítico y el nivel micropolítico.  


La théorie des systèmes s’insère dans la perspective du système (macro). Dans cette perspective, la socialisation fournit les bases pour la stabilité politique et le maintien du système. Almond et Verba s’inscrivent dans cette perspective. Ce qui compte ici se trouve dans le fait que la socialisation au politique est vue comme quelque chose qui permet le maintien des systèmes politiques. On met l’accent sur la socialisation primaire (lors de l'enfance), par les parents ou lors de la première phase de scolarisation. Apparaît ainsi l’idée que ce qui est crucial pour la socialisation politique des gens est ce qui se passe dans les premières années de vie.  
La teoría de sistemas se inscribe en la perspectiva del sistema (macro). En esta perspectiva, la socialización proporciona la base para la estabilidad política y el mantenimiento del sistema. Almond y Verba encajan en esta perspectiva. Lo importante aquí es que la socialización en la política es vista como algo que permite el mantenimiento de los sistemas políticos. Se hace hincapié en la socialización primaria (en la infancia), por parte de los padres o durante la primera fase de la escolarización. Esto da lugar a la idea de que lo que es crucial para la socialización política de las personas es lo que sucede en los primeros años de vida.  


La deuxième perspective est celle de l’apprentissage politique. On passe d’un sujet passif auquel on inculque dans une phase de vie des normes à un sujet actif qui interagie avec plusieurs agents socialisateurs et qui apprend. On est dans la perspective de l'acteur avec une focalisation non pas sur le système, mais sur ce que l’acteur peut apprendre et faire, ce qu’il a appris avec cette socialisation au niveau des comportements politiques. La question est de savoir dans quelle mesure cet apprentissage politique va permettre ou pas aux individus d’agir d’un point de vue politique. On part donc du principe que le comportement politique résulte d'un apprentissage. L’engagement politique lui-même est aussi une source de socialisation. Il n’y a plus l’idée d’un parcours linéaire, mais plutôt d'une circularité où individu, par sa participation politique va sans cesse apprendre et réapprendre. On met alors ici l'importance sur la socialisation secondaire, celle démarre à partir de l'adolescence, et qui est caractérisée par une autodéfinition de soi et un choix d'appartenance sociale. Le capital social doit aussi être vu comme une forme de socialisation dans la perspective de l’apprentissage politique et celle de l’acteur.  
La segunda perspectiva es la del aprendizaje político. Pasamos de un sujeto pasivo al que se le inculcan normas en una fase de la vida a un sujeto activo que interactúa con varios agentes socializadores y aprende. Estamos en la perspectiva del actor con un enfoque no en el sistema, sino en lo que el actor puede aprender y hacer, lo que ha aprendido con esta socialización a nivel de comportamiento político. La cuestión es hasta qué punto este aprendizaje político permitirá o no a los individuos actuar políticamente. Por lo tanto, se supone que el comportamiento político es el resultado del aprendizaje. El compromiso político en sí mismo es también una fuente de socialización. Ya no existe la idea de un camino lineal, sino más bien de una circularidad en la que los individuos, a través de su participación política, aprenderán y reaprenderán constantemente. Se hace hincapié en la socialización secundaria, que comienza en la adolescencia y se caracteriza por la autodefinición del yo y la elección de la pertenencia social. El capital social también debe considerarse una forma de socialización desde la perspectiva del aprendizaje político y de los actores.  


=Caractéristiques du processus de socialisation politique=
=Características del proceso de socialización política=
Le concept de socialisation politique est situé historiquement dans les premières phases de l’étude du comportement politique notamment dans les phases de l’émergence du behaviorisme avec surtout la domination de l’approche systématique. C’est à partir de la fin des années 1970 que l’approche de l’apprentissage est petit à petit devenue dominante sur la base de critiques faites sur certaines études menées par certains chercheurs américains dans l’approche du système politique.
El concepto de socialización política se sitúa históricamente en las primeras fases del estudio del comportamiento político, en particular en las fases de la aparición del conductismo con el predominio del enfoque sistemático. A partir de finales del decenio de 1970, el enfoque de aprendizaje se fue imponiendo gradualmente sobre la base de las críticas formuladas a determinados estudios realizados por algunos investigadores estadounidenses sobre el enfoque del sistema político.


Jusqu’aux années 1970, traditionnellement, l’étude de la socialisation politique est restée au fond marquée par trois postulats fondamentaux, à savoir les approches du conditionnement et les approches du système. Ces postulats sont que :
Hasta el decenio de 1970, tradicionalmente, el estudio de la socialización política seguía estando marcado básicamente por tres postulados fundamentales, a saber, los enfoques condicionantes y los enfoques sistémicos. Estos postulados son que:


#les opinions et les comportements se fixent une fois pour toutes au cours de l’enfance ;
#las opiniones y los comportamientos se fijan de una vez por todas en la infancia;
#la socialisation politique est un processus unidirectionnel de transmission automatique d’attitudes et de comportements. La socialisation est un processus non intentionnel. L’acteur est au fond un objet et non pas un sujet actif ;
#la socialización política es un proceso unidireccional de transmisión automática de actitudes y comportamientos. La socialización es un proceso no intencional. El actor es básicamente un objeto y no un sujeto activo;
#la socialisation politique primaire se déroule selon un schéma universel. La socialisation se fait de manière différente, pas seulement d’un individu à l’autre, mais aussi d’un contexte à l’autre et peut être d’un cadre historique à un autre.
#la socialización política primaria sigue un patrón universal. La socialización tiene lugar de diferentes maneras, no sólo de un individuo a otro, sino también de un contexto a otro y puede ser de un entorno histórico a otro.


Pour résumer les caractéristiques du processus de socialisation politique, il est possible de dire que c’est un processus interactif à la fois inintentionnel et délibéré, c’est-à-dire qui fait référence au premier paradigme avec une part de la socialisation politique qui nous est donné par les agents de socialisation primaire, mais aussi une part liée à l’apprentissage politique voulu et recherché. Ce processus a deux finalités complémentaires. Il y a une finalité liée à l’existence de mécanismes de régulation des systèmes sociaux. La socialisation ou les socialisations permettent aussi au système politique de se renforcer. Il y a un aspect qui assure la permanence et la cohésion du système politique ou sociale, mais il y aussi la finalité liée à la théorie individuelle de l’apprentissage qui est l’idée de dire que le but de la socialisation est d’insérer des individus dans un système donné et de permettre ou d’expliquer la participation ou les comportements politiques.  
Para resumir las características del proceso de socialización política, se puede decir que se trata de un proceso interactivo, tanto involuntario como deliberado, es decir, que se refiere al primer paradigma con una parte de socialización política que nos dan los agentes de la socialización primaria, pero también una parte relacionada con el aprendizaje político deseado y buscado. Este proceso tiene dos propósitos complementarios. Existe un propósito vinculado a la existencia de mecanismos de regulación de los sistemas sociales. La socialización o las socializaciones también permiten fortalecer el sistema político. Hay un aspecto que asegura la permanencia y la cohesión del sistema político o social, pero también existe el propósito relacionado con la teoría del aprendizaje individual que es la idea de decir que el propósito de la socialización es insertar a los individuos en un sistema dado y permitir o explicar la participación o el comportamiento político.  


Il y a différentes phases de socialisation qui se fait par différents agents que l’on appelle des agents de socialisation qui sont des instances qui peuvent être des institutions ou des personnes transmettant des attitudes politiques. Cela peut aussi être les associations,les organisations politiques ou les partis. Aujourd’hui, on pourrait même avancer que les agents de socialisation secondaire sont peut être plus importants que les agents de socialisation primaire. Il faut aussi garder en tête le rôle et l’importance du contexte. Le processus de socialisation politique ne se produit pas de la même manière en fonction du contexte, on peut penser au pays, mais aussi à d’autres formes ou type de contexte.  
Hay diferentes fases de socialización que son llevadas a cabo por diferentes agentes que se denominan agentes de socialización, que son instancias que pueden ser instituciones o personas que transmiten actitudes políticas. También pueden ser asociaciones, organizaciones políticas o partidos. Hoy en día, incluso podría argumentarse que los agentes de socialización secundarios son quizás más importantes que los agentes de socialización primarios. También hay que tener en cuenta el papel y la importancia del contexto. El proceso de socialización política no se produce de la misma manera dependiendo del contexto, podemos pensar en el país, pero también en otras formas o tipos de contexto.


=L’impact biographique des mouvements sociaux=
=El impacto biográfico de los movimientos sociales=
Les théories de la socialisation ont été importantes dans plusieurs types d’explications. La socialisation a été utilisée dans le domaine de l’étude des mouvements sociaux et plus précisément dans l’étude des conséquences de l’engagement dans des mouvements sociaux. C’est qu’on appelle l’impact biographique des mouvements sociaux étant un exemple de l’importance de la socialisation secondaire qui est un champ d’étude qui a montré que l’engagement politique a des conséquences importantes dans le sens de socialiser des individus à la politique.  
Las teorías de socialización han sido importantes en varios tipos de explicaciones. La socialización se ha utilizado en el estudio de los movimientos sociales y, más concretamente, en el estudio de las consecuencias de la participación en los movimientos sociales. El llamado impacto biográfico de los movimientos sociales es un ejemplo de la importancia de la socialización secundaria, que es un campo de estudio que ha demostrado que el compromiso político tiene importantes consecuencias en cuanto a la socialización de los individuos a la política.  


Dans le domaine des mouvements sociaux, il y a différents aspects traités. Les conséquences les plus étudiées sont les conséquences politiques. Il y a aussi des théories et des études sur l’impact culturel et social plus large. Il y a aussi l’impact que la participation à un mouvement social peut avoir sur les personnes qui s’engagent dans un mouvement par rapport à celle qui ne s’engagent pas et c’est ce qu’on appelle l’impact biographique des mouvements sociaux.  
En el campo de los movimientos sociales, se tratan diferentes aspectos. Las consecuencias más estudiadas son las políticas. También hay teorías y estudios sobre el impacto cultural y social más amplio. También está el impacto que la participación en un movimiento social puede tener en las personas que están involucradas en un movimiento en contraposición a las que no lo están, y esto se denomina el impacto biográfico de los movimientos sociales.


Tout un ensemble d’études ont été menées notamment aux États-Unis sur une population spécifique qui sont les activistes de la nouvelle gauche aux États-Unis à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Beaucoup d’études ont été menées sur cette population et surtout des études qualitatives à partir de données panels qui sont des données pour lesquelles on interroge des individus à différents moments dans le temps, pour lesquelles on retrace un parcours individuel à la différence des données transversales. Ce que les chercheurs ont trouvés et le rôle important de la phase de socialisation qui consiste dans le premier engagement politique. Cet impact fort et durable, est une expérience d’engagement.
Se ha llevado a cabo toda una serie de estudios, en particular en los Estados Unidos, sobre una población específica que son los activistas de la nueva izquierda en los Estados Unidos a finales del decenio de 1960 y principios del de 1970. Se han realizado muchos estudios sobre esta población y especialmente estudios cualitativos basados en datos de panel, que son datos sobre los que se interroga a los individuos en diferentes momentos, para los que se rastrean los antecedentes de un individuo, a diferencia de los datos transversales. Lo que los investigadores encontraron y el importante papel de la fase de socialización, que consiste en el primer compromiso político. Este impacto fuerte y duradero es una experiencia de compromiso.


Il y a eu des impacts au niveau des attitudes, à savoir sur la participation successive de ces personnes notamment ces personnes ont continuées toujours par rapport à ceux qui ne s’étaient pas engagés, à se définir d’une certaine manière. Ceux considérant comme left-libertarians, sont restés left-libertarians, alors que d'autre left-libertarians mais qui ne s’étaient pas engagés dans le mouvement ne l’étaient plus nécessairement ou beaucoup moins. Ces personnes engagées sont aussi restées plus actives en politique. Ce qui est également intéressant sont les effets sur la vie personnelle, à savoir les choix de vie et notamment sur ce que ces auteurs ont appelé des choix de vie « alternatif ». En l’occurrence, ces études ont montrées que ceux qui s’étaient engagés dans la new-left, avaient plus de chances de ne pas être mariés par rapport aux autres, avaient plus de chance de cohabiter plutôt que d’être marié et avaient aussi plus de chance de ne pas avoir d’enfant ou de les avoirs plus tard par rapport à ceux qui ne s’étaient pas engagés. Il y avait aussi un effet sur le type de profession dans lesquels ces individus étaient engagés. Ce qui est important c'est qu’un ensemble d’études a montré l’effet socialisateur de l’engagement politique au niveau des comportements politiques et des attitudes politiques. Il y a un engagement sur ses propres choix de vie qui sont fait plus tard.  
Hubo repercusiones a nivel de las actitudes, es decir, en la participación sucesiva de esas personas, especialmente las que siguieron definiéndose de cierta manera en comparación con las que no se habían comprometido. Quienes se consideraban liberales de izquierda seguían siendo liberales de izquierda, mientras que otros liberales de izquierda que no se habían comprometido con el movimiento no estaban necesariamente o mucho menos comprometidos. Estas personas comprometidas también se mantuvieron más activas en la política. Lo que también es interesante son los efectos sobre la vida personal, es decir, las elecciones de vida, y en particular sobre lo que estos autores han llamado elecciones de vida "alternativas". En este caso, estos estudios mostraron que los que se habían comprometido con la nueva izquierda tenían más probabilidades de ser solteros en comparación con los que no lo habían hecho, tenían más probabilidades de cohabitar en lugar de estar casados, y también tenían más probabilidades de no tener hijos o bienes más adelante en comparación con los que no se habían comprometido. También hubo un efecto en el tipo de ocupación en la que se ocupaban estos individuos. Lo importante es que un conjunto de investigaciones ha demostrado el efecto socializador del compromiso político en el comportamiento y las actitudes políticas. Hay un compromiso con las decisiones de la propia vida que se toman más tarde.


Cet exemple renforce l’idée que la paradigme de l’apprentissage politique et peut être celui qui est le mieux à même d’expliquer le rôle de la socialisation.  
Este ejemplo refuerza la idea de que el paradigma del aprendizaje político y puede ser el que mejor pueda explicar el papel de la socialización.


=Capital social=
=Capital social=
C’est un concept qui est devenu très à la mode depuis une quinzaine d’années en science politique, mais provenant à la base de la sociologie. C’est également un concept qui ne fait pas vraiment consensus, en particulier quant à sa définition, sa conceptualisation et à son utilisation pour l’étude du comportement politique. On retrouve au niveau des définitions et de la conceptualisation du capital social la distinction entre le niveau micro et macro.  
Es un concepto que se ha puesto muy de moda en los últimos quince años más o menos en la ciencia política, pero tiene sus raíces en la sociología. También es un concepto sobre el que hay poco consenso, en particular en lo que respecta a su definición, conceptualización y utilización en el estudio del comportamiento político. En las definiciones y la conceptualización del capital social se distingue entre los niveles micro y macro.  


Il y a cette distinction entre une approche microsociologique ou micro-politique avec le capital social comme une ressource individuelle qui est un type de capital social possédé par des individus. Il est possible de faire référence à Pierre Bourdieu qui distingue plusieurs capitaux notamment culturel, économique et le capital social également. Différents auteurs conceptualisent ce concept de manière différente.  
Existe esta distinción entre un enfoque microsociológico o micropolítico con el capital social como recurso individual que es un tipo de capital social propiedad de los individuos. Se puede hacer referencia a Pierre Bourdieu, quien distingue varios tipos de capital, incluyendo el capital cultural y económico, y también el capital social. Diferentes autores conceptualizan este concepto de diferentes maneras.


Une définition qui fait autorité dans la littérature est celle de Portes pour qui le capital social est l’habilité des acteurs à s’assurer des bénéfices en vertu de l’appartenance à des réseaux sociaux ou à d’autres structures sociales. Le capital social est vu comme quelque chose qui découle de l’insertion dans des réseaux sociaux. On peut penser que la socialisation est le fruit de l’insertion dans différents réseaux sociaux. Cette définition est une définition très générale qui circule dans la littérature du capital social.  
Una definición autorizada en la literatura es la de Portes, para quien el capital social es la capacidad de los actores de obtener beneficios en virtud de la pertenencia a redes sociales u otras estructuras sociales. El capital social es visto como algo que resulta de la pertenencia a redes sociales. La socialización puede pensarse como el resultado de la inserción en diferentes redes sociales. Esta es una definición muy general que circula en la literatura del capital social.


Une autre approche existe qui voit le capital social comme propriété du système. C’est une approche que l’on peut qualifier de systémique, mais au sens léger du terme. C’est une approche qui a été démocratisée par Putnam à partir des années 1990. Dans cette perspective, on peut définir le capital social comme étant les caractéristiques des organisations sociales, telles que les réseaux, les normes, et la confiance, qui facilitent l’action et la coopération pour le bénéfice mutuel. Pour certains, la notion de capital social et de réseau social se superposent, c’est-à-dire que le capital social est un ensemble de réseaux dans lequel on est inséré alors que pour d’autres, le capital social est le fruit de l’insertion dans ces réseaux.  
Existe otro enfoque que considera el capital social como una propiedad del sistema. Es un enfoque que puede describirse como sistémico, pero en el sentido más ligero del término. Es un enfoque que fue democratizado por Putnam en los años 90. En esta perspectiva, el capital social puede definirse como las características de las organizaciones sociales, como las redes, las normas y la confianza, que facilitan la acción y la cooperación en beneficio mutuo. Para algunos, la noción de capital social y de red social se superponen, es decir, el capital social es un conjunto de redes en las que uno se inserta, mientras que para otros, el capital social es el resultado de la inserción en esas redes.


La différence principale entre ces deux définitions est que pour quelqu’un comme Portes, Bourdieu ou encore Coleman, le capital social est une ressource individuelle. À côté de tout cela, il y a un autre type de capital qui est lié à l’insertion dans des réseaux sociaux. Par contre, pour d’autres comme Putnam, le capital social est plutôt quelque chose qui caractérise un ensemble, un système ou une unité. C’est dans ce sens que Putnam montrait que les régimes du nord de l’Italie étaient meilleurs que ceux dû sud de l’Italie du notamment à une meilleure culture civique relevant d’un capital social plus développé.  
La principal diferencia entre estas dos definiciones es que para alguien como Portes, Bourdieu o Coleman, el capital social es un recurso individual. Junto a todo eso, hay otro tipo de capital que está relacionado con la inserción en las redes sociales. Sin embargo, para otros como Putnam, el capital social es más bien algo que caracteriza a un todo, un sistema o una unidad. En este sentido, Putnam demostró que los regímenes del norte de Italia eran mejores que los del sur, en particular debido a una mejor cultura cívica basada en un capital social más desarrollado.


=Différentes conceptualisations du capital social : Stolle=
=Diferentes conceptualizaciones del capital social: Stolle=


[[Fichier:comportement politique conceptualisations du capital social  Stolle 1.png|vignette|Dalton, R.J. et H.-D. Klingemann, éds. (2007). The Oxford Handbook of Political Behavior. Oxford: Oxford University Press.]]
[[Fichier:comportement politique conceptualisations du capital social  Stolle 1.png|vignette|Dalton, R.J. et H.-D. Klingemann, éds. (2007). The Oxford Handbook of Political Behavior. Oxford: Oxford University Press.]]


Ce tableau fait référence à trois perspectives liées à trois auteurs clefs. Sont mises en avant par Stolle les trois similitudes et différences de ces visions du capital social. On distingue trois approches en fonction de la définition, quels aspects des interactions sociales sont importants, quels bénéfices le capital social peut apporter aux individus ou aux systèmes et quelle est la prise de conscience de bénéfices de la part de ces acteurs. Chez Putnam apparaît l’importance des normes de réciprocités. Coleman définit les différents aspects de la structure sociale qui donne différentes ressources aux acteurs afin de satisfaire ses intérêts. Pour Lin, le capital sociale est vu comme l’investissent dans des relations sociales avec un retour sur le marché.  
Este cuadro se refiere a tres perspectivas relacionadas con tres autores clave. Stolle destaca las tres similitudes y diferencias de estas visiones del capital social. Se pueden distinguir tres enfoques en función de la definición, los aspectos de las interacciones sociales que son importantes, los beneficios que el capital social puede aportar a las personas o los sistemas y la conciencia de los beneficios por parte de esos agentes. La importancia de las normas de reciprocidad es evidente en la obra de Putnam. Coleman define los diferentes aspectos de la estructura social que da a los actores diferentes recursos para satisfacer sus intereses. Para Lin, el capital social es visto como una inversión en relaciones sociales con un retorno en el mercado.  


Dans un cas comme dans l’autre, l’idée de base est que le capital social est le fruit d’un ensemble de relations qu’on peut avoir avec différents groupes, personnes ou encore institutions.
En cualquier caso, la idea básica es que el capital social es el resultado de un conjunto de relaciones que se pueden tener con diferentes grupos, individuos o instituciones.


=Sources du capital social=
=Fuentes de capital social=
Le schéma suivant concerne les sources et les conséquences du capital social. Il faut d’abord s’intéresser aux sources, à savoir d’où vient le capital social. C’est la perspective dominante aujourd’hui. L’idée est que le capital social ne vient pas seulement de la société civile, mais aussi de manière beaucoup plus verticale, venant aussi de l’État. L’État peut aussi produire du capital social.  
El siguiente diagrama se refiere a las fuentes y consecuencias del capital social. Primero, tenemos que mirar las fuentes, es decir, de dónde viene el capital social. Esta es la perspectiva dominante hoy en día. La idea es que el capital social no sólo proviene de la sociedad civil, sino también de una manera mucho más vertical, también proviene del Estado. El Estado también puede producir capital social.  


[[Fichier:comportement politique sources du capital social 1.png|vignette|Portes, A. (1998). “Social Capital: Its Origins and Applications in Modern Sociology”. Annual Review of Sociology 22: 1-24.]]
[[Fichier:comportement politique sources du capital social 1.png|vignette|Portes, A. (1998). “Social Capital: Its Origins and Applications in Modern Sociology”. Annual Review of Sociology 22: 1-24.]]


Ce qui est important dans ce schéma, issue de l’article ''Social Capital: its origins and applications in modern sociology'' publié en 1998 de Portes est qu’il distingue la définition, à savoir ce qu’est le capital social, de ses sources, ses origines et de ses effets, mais de façon un peu mélangée.<ref>Portes, A. (1998). Social Capital: Its Origins and Applications in Modern Sociology. Annual Review of Sociology, 24(1), 1–24. https://doi.org/10.1146/annurev.soc.24.1.1</ref> Le résultat est que sur le plan empirique, cela devient difficile à étudier.
Lo que es importante en este esquema, del artículo ''Social Capital: its origins and applications in modern sociology'' publicado en 1998 por Portes es que distingue la definición, es decir, lo que es el capital social, de sus fuentes, orígenes y efectos, pero de una manera un tanto mixta.<ref>Portes, A. (1998). Social Capital: Its Origins and Applications in Modern Sociology. Annual Review of Sociology, 24(1), 1–24. https://doi.org/10.1146/annurev.soc.24.1.1</ref> El resultado es que empíricamente, esto se vuelve difícil de estudiar.


Pour Portes, il faut distinguer la définition de ces sources. Le capital social peut venir de différentes choses et il faut distinguer la définition et les sources de ses conséquences. Il y a également une distinction entre les sources de type expressif et les sources de type instrumental, à savoir le capital social comme une fin en soi ou comme découlant d’un échange basé sur les intérêts réciproques. Il faut également regarder ce que sont les conséquences comme le fait Portes. Selon Portes, la littérature s’est intéressée seulement aux sources positives.  
Para Portes, hay que distinguir entre la definición de estas fuentes. El capital social puede provenir de diferentes cosas, y tenemos que distinguir entre la definición y las fuentes de sus consecuencias. También se distingue entre las fuentes de tipo expresivo y las fuentes de tipo instrumental, es decir, el capital social como fin en sí mismo o como resultado de un intercambio basado en intereses recíprocos. También hay que mirar qué consecuencias hay, como hace Portes. Según Portes, la literatura se ha centrado sólo en fuentes positivas.


Il faut distinguer la définition du capital social par ses origines et par ses conséquences. Parmi ses origines, il y en a plusieurs comme l’État, la société civile, des sources de type instrumentales, à savoir les motivations qu’on les acteurs pour s’engager dans des relations sociales qui vont ensuite produire du capital social. Ces raisons peuvent être de type expressive, identitaire, ou alors instrumental et d’échange. Il faut également rendre compte des conséquences positives, mais aussi négatives du capital social.
La definición de capital social debe distinguirse por sus orígenes y sus consecuencias. Entre sus orígenes, hay varios, como el Estado, la sociedad civil y las fuentes instrumentales, es decir, las motivaciones de los actores para entablar relaciones sociales que luego producirán capital social. Estas razones pueden ser expresivas, relacionadas con la identidad o instrumentales y relacionadas con el intercambio. También hay que tener en cuenta las consecuencias positivas y negativas del capital social.


=Types de capital social=
=Types de capital social=
Le capital social a été étudié dans plusieurs contextes afin d’étudier le comportement politique, mais il y a un sous-domaine ou un domaine d’étude qui s’intéresse en particulier en Suisse à l’étude de l’engagement des étrangers ou des immigrés. De nombreux travaux sont fait dans ce contexte, en particulier et pas seulement, on utilise une distinction proposée par Putnam lui-même. Cette distinction se fait entre trois types différents de capital social :
El capital social se ha estudiado en varios contextos para estudiar el comportamiento político, pero hay un subcampo o campo de estudio que se interesa particularmente en Suiza en el estudio de la participación de extranjeros o inmigrantes. Se trabaja mucho en este contexto, en particular y no sólo, se utiliza una distinción propuesta por el propio Putnam. Esta distinción se hace entre tres tipos diferentes de capital social:


*bonding : ce type de capital est constitué par la valeur attribuée aux réseaux sociaux qui relient des groupes socialement homogènes.
*bonding : este tipo de capital está constituido por el valor atribuido a las redes sociales que vinculan a grupos socialmente homogéneos.
*bridging : valeur attribuée aux réseaux sociaux qui relient des groupes socialement hétérogènes. Pour Putnam, c’est ce capital qui permet de faire le pont entre des groupes différents.
*bridging : valor atribuido a las redes sociales que vinculan a grupos socialmente heterogéneos. Para Putnam, es esta capital la que une a los diferentes grupos.
*linking : c’est le capital social qui relie de manière verticale les institutions à la société civile. C’est la valeur attribuée aux réseaux sociaux qui relient des groupes sociaux aux institutions politiques.
*linking : es el capital social que vincula verticalmente a las instituciones con la sociedad civil. Es el valor que se atribuye a las redes sociales que vinculan a los grupos sociales con las instituciones políticas.


Ces différents types de capital social ont des impacts différents sur l’explication de la participation politique.  
Estos diferentes tipos de capital social tienen diferentes impactos en la explicación de la participación política.  


=Capital social et participation politique des immigrés : modèle=
=Capital social y participación política de los inmigrantes: un modelo=


[[Fichier:comportement politique capital social et participation politique des immigrés 1.png|vignette|Jacobs, D. et J. Tillie (2004). “Introduction: Social Capital and Political Integration of Migrants”. Journal of Ethnic and Migration Studies 30: 419-427.<ref name=":0">Jacobs, D., & Tillie, J. (2004). Introduction: social capital and political integration of migrants. Journal of Ethnic and Migration Studies, 30(3), 419–427. https://doi.org/10.1080/13691830410001682016</ref>]]
[[Fichier:comportement politique capital social et participation politique des immigrés 1.png|vignette|Jacobs, D. et J. Tillie (2004). “Introduction: Social Capital and Political Integration of Migrants”. Journal of Ethnic and Migration Studies 30: 419-427.<ref name=":0">Jacobs, D., & Tillie, J. (2004). Introduction: social capital and political integration of migrants. Journal of Ethnic and Migration Studies, 30(3), 419–427. https://doi.org/10.1080/13691830410001682016</ref>]]


Un ensemble de chercheurs s’est intéressé à tenter d’expliquer la participation politique des immigrés. C’est un modèle de path analysis dit aussi de choix causaux où on veut expliquer une ou des variables indépendantes. Ce sont des chercheurs qui sont partis d’une critique de Putnam disant que le capital est essentiellement une propriété du système donc que c’est la densité des associations qui donne un indicateur de la qualité ou de la quantité du capital social qui existe dans une société donnée. Pour ces chercheurs, ce n’est pas seulement cela. Ce qui importe, surtout pour expliquer les comportements politiques, est justement, dans quelle mesure ce capital social au niveau systémique se traduit dans une ressource individuelle qui est possédée ou pas possédée par les acteurs. Apparaissent les variables de contrôle et les variables de capital social mesurées à travers le membership dans des associations de volontariat. Il y a quand même l’idée putnamienne que le capital social est constitué par l’appartenance à des associations. Il y a une distinction entre « ethnic-membership » et « cross-ethnic-membership », ce que Putnam a appelé « bonding » et « bridging ». C’est une application de cette distinction à l’étude de l’impact de l’insertion dans des associations de la part des immigrés sur leur participation politique.
Una serie de investigadores se han interesado en tratar de explicar la participación política de los inmigrantes. Es un modelo de análisis de trayectoria, también conocido como modelo de elección causal, en el que se quiere explicar una o más variables independientes. Se trata de investigadores que partieron de la crítica de Putnam de que el capital es esencialmente una propiedad del sistema y que es la densidad de las asociaciones lo que da un indicador de la calidad o cantidad de capital social que existe en una sociedad determinada. Para estos investigadores, no es sólo eso. Lo que es importante, especialmente para explicar el comportamiento político, es precisamente la medida en que este capital social a nivel sistémico se traduce en un recurso individual que puede o no ser propiedad de los actores. Aparecen variables de control y variables de capital social medidas a través de la pertenencia a asociaciones voluntarias. Sin embargo, existe la idea putnamita de que el capital social está constituido por la pertenencia a asociaciones. Hay una distinción entre "pertenencia étnica" y "pertenencia interétnica", que Putnam denominó "vinculación" y "puente". Es una aplicación de esta distinción al estudio del impacto de la inclusión de los inmigrantes en las asociaciones en su participación política.


=Capital social et participation politique des immigrés : résultats=
=Capital social y participación política de los inmigrantes: resultados=


[[Fichier:comportement politique capital social et participation politique des immigrés 2.png|vignette|Jacobs, D. et J. Tillie (2004). “Introduction: Social Capital and Political Integration of Migrants”. Journal of Ethnic and Migration Studies 30: 419-427.<ref name=":0" />]]
[[Fichier:comportement politique capital social et participation politique des immigrés 2.png|vignette|Jacobs, D. et J. Tillie (2004). “Introduction: Social Capital and Political Integration of Migrants”. Journal of Ethnic and Migration Studies 30: 419-427.<ref name=":0" />]]


Ce tableau résume le schéma précédent. Pour les quatre pays, il y a différentes variables. On voit que dans chaque pays, le ethnic-membership est quelque chose qui explique la participation. Les immigrés qui sont membres d’associations qui fournissent un bounding social capital ont plus de chance de participer que ceux qui ne sont pas membres.  
Esta tabla resume el diagrama anterior. Para los cuatro países, hay diferentes variables. Podemos ver que en cada país la pertenencia étnica es algo que explica la participación. Los inmigrantes que son miembros de asociaciones que proporcionan un capital social delimitado tienen más probabilidades de participar que los que no lo son.  


En ce qui concerne la participation politique des immigrés, le capital social, en tout cas mesuré à travers l’appartenance à des associations et important voire crucial, mais ce n’est pas tellement le type de capital social qui explique la participation, mais c’est le fait d’être membre d’une association et de tirer de cette appartenance associative un capital social qui favorise la participation. Le modèle du civic voluntarism, avec Verba, dit que l’appartenance à des associations ne donne pas le capital social, mais donne des capacités civiques qu’on peut mettre à l’œuvre ensuite dans notre participation.
En lo que respecta a la participación política de los inmigrantes, el capital social, medido en cualquier caso a través de la pertenencia a asociaciones, es importante e incluso crucial, pero no es tanto el tipo de capital social lo que explica la participación, sino que es el hecho de ser miembro de una asociación y obtener capital social de esta pertenencia asociativa lo que promueve la participación. El modelo de voluntarismo cívico, con Verba, dice que la pertenencia a asociaciones no da capital social, sino que da capacidades cívicas que luego podemos poner a trabajar en nuestra participación.


=Anexos=
=Anexos=

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Hay dos perspectivas teóricas principales sobre la socialización en la política. El primero se basa en el concepto de la sociología política. La segunda perspectiva es la de la elección racional.

Socialización: definición[modifier | modifier le wikicode]

Hay un gran número de definiciones, pero todas ellas se superponen en cierta medida.

La socialización ha sido definida por Bélanger y Lemieux como un proceso por el cual los valores culturales son transmitidos e internalizados por una población determinada. Existe la idea de transmisión e internalización que es el concepto clave. La socialización es como la internalización de ciertos valores para una determinada población.

Para Berger y Luckman, la socialización es la instalación consistente y extensa de un individuo dentro del mundo objetivo de una sociedad o sector de ella. Existe una idea de la socialización como un proceso de inserción del individuo en la sociedad.

Boudon y Bourricaud definen la socialización como los diferentes tipos de aprendizaje a los que se somete al individuo, en particular a una edad temprana, ya sea un aprendizaje lingüístico, cognitivo, simbólico o normativo.

Socialización: paradigma[modifier | modifier le wikicode]

Detrás de estas definiciones, hay una doble perspectiva con una especie de dicotomización del campo. Hay dos enfoques principales en las teorías de la socialización, a saber:

  • paradigma de condicionamiento: la socialización como "entrenamiento" a través del cual se lleva al joven a interiorizar normas, valores, actitudes, roles, conocimientos y habilidades. Desde esta perspectiva, la socialización es algo unidireccional siendo alguien que condiciona a otra persona, que simplemente, de manera pasiva, ha interiorizado ciertos valores que se transmiten.
  • paradigma de interacción: la socialización es vista como adaptación y aprendizaje. La socialización aquí es bidireccional, en todo caso cuando el sujeto tiene un papel más activo de aprendizaje y adaptación. Los sujetos se adaptan, no están simplemente condicionados. Los individuos aprenden a lo largo de sus vidas. A esto se le llama socialización secundaria más que socialización primaria, como se enfatiza con el paradigma del condicionamiento.

Socialización política: Definiciones[modifier | modifier le wikicode]

Esta distinción también se encuentra en las teorías de socialización en la política.

Rush define la socialización política como el proceso por el cual los individuos de una sociedad se adhieren al sistema político. Para Lacam, es el conjunto de mecanismos y procesos de formación y transformación de sistemas individuales de representaciones políticas, opiniones y actitudes. Johnston Conover lo define como un reflejo del paradigma de interacción que es la socialización política, como el aprendizaje de valores, actitudes y modos de comportamiento que ayudan a las personas a "encajar" en sus sistemas políticos, convirtiéndolos en "buenos" ciudadanos.

Socialización política: Tradiciones de investigación[modifier | modifier le wikicode]

También es posible distinguir dos tradiciones de investigación que se refieren a la distinción entre sistema y actor, es decir, entre el nivel macropolítico y el nivel micropolítico.

La teoría de sistemas se inscribe en la perspectiva del sistema (macro). En esta perspectiva, la socialización proporciona la base para la estabilidad política y el mantenimiento del sistema. Almond y Verba encajan en esta perspectiva. Lo importante aquí es que la socialización en la política es vista como algo que permite el mantenimiento de los sistemas políticos. Se hace hincapié en la socialización primaria (en la infancia), por parte de los padres o durante la primera fase de la escolarización. Esto da lugar a la idea de que lo que es crucial para la socialización política de las personas es lo que sucede en los primeros años de vida.

La segunda perspectiva es la del aprendizaje político. Pasamos de un sujeto pasivo al que se le inculcan normas en una fase de la vida a un sujeto activo que interactúa con varios agentes socializadores y aprende. Estamos en la perspectiva del actor con un enfoque no en el sistema, sino en lo que el actor puede aprender y hacer, lo que ha aprendido con esta socialización a nivel de comportamiento político. La cuestión es hasta qué punto este aprendizaje político permitirá o no a los individuos actuar políticamente. Por lo tanto, se supone que el comportamiento político es el resultado del aprendizaje. El compromiso político en sí mismo es también una fuente de socialización. Ya no existe la idea de un camino lineal, sino más bien de una circularidad en la que los individuos, a través de su participación política, aprenderán y reaprenderán constantemente. Se hace hincapié en la socialización secundaria, que comienza en la adolescencia y se caracteriza por la autodefinición del yo y la elección de la pertenencia social. El capital social también debe considerarse una forma de socialización desde la perspectiva del aprendizaje político y de los actores.

Características del proceso de socialización política[modifier | modifier le wikicode]

El concepto de socialización política se sitúa históricamente en las primeras fases del estudio del comportamiento político, en particular en las fases de la aparición del conductismo con el predominio del enfoque sistemático. A partir de finales del decenio de 1970, el enfoque de aprendizaje se fue imponiendo gradualmente sobre la base de las críticas formuladas a determinados estudios realizados por algunos investigadores estadounidenses sobre el enfoque del sistema político.

Hasta el decenio de 1970, tradicionalmente, el estudio de la socialización política seguía estando marcado básicamente por tres postulados fundamentales, a saber, los enfoques condicionantes y los enfoques sistémicos. Estos postulados son que:

  1. las opiniones y los comportamientos se fijan de una vez por todas en la infancia;
  2. la socialización política es un proceso unidireccional de transmisión automática de actitudes y comportamientos. La socialización es un proceso no intencional. El actor es básicamente un objeto y no un sujeto activo;
  3. la socialización política primaria sigue un patrón universal. La socialización tiene lugar de diferentes maneras, no sólo de un individuo a otro, sino también de un contexto a otro y puede ser de un entorno histórico a otro.

Para resumir las características del proceso de socialización política, se puede decir que se trata de un proceso interactivo, tanto involuntario como deliberado, es decir, que se refiere al primer paradigma con una parte de socialización política que nos dan los agentes de la socialización primaria, pero también una parte relacionada con el aprendizaje político deseado y buscado. Este proceso tiene dos propósitos complementarios. Existe un propósito vinculado a la existencia de mecanismos de regulación de los sistemas sociales. La socialización o las socializaciones también permiten fortalecer el sistema político. Hay un aspecto que asegura la permanencia y la cohesión del sistema político o social, pero también existe el propósito relacionado con la teoría del aprendizaje individual que es la idea de decir que el propósito de la socialización es insertar a los individuos en un sistema dado y permitir o explicar la participación o el comportamiento político.

Hay diferentes fases de socialización que son llevadas a cabo por diferentes agentes que se denominan agentes de socialización, que son instancias que pueden ser instituciones o personas que transmiten actitudes políticas. También pueden ser asociaciones, organizaciones políticas o partidos. Hoy en día, incluso podría argumentarse que los agentes de socialización secundarios son quizás más importantes que los agentes de socialización primarios. También hay que tener en cuenta el papel y la importancia del contexto. El proceso de socialización política no se produce de la misma manera dependiendo del contexto, podemos pensar en el país, pero también en otras formas o tipos de contexto.

El impacto biográfico de los movimientos sociales[modifier | modifier le wikicode]

Las teorías de socialización han sido importantes en varios tipos de explicaciones. La socialización se ha utilizado en el estudio de los movimientos sociales y, más concretamente, en el estudio de las consecuencias de la participación en los movimientos sociales. El llamado impacto biográfico de los movimientos sociales es un ejemplo de la importancia de la socialización secundaria, que es un campo de estudio que ha demostrado que el compromiso político tiene importantes consecuencias en cuanto a la socialización de los individuos a la política.

En el campo de los movimientos sociales, se tratan diferentes aspectos. Las consecuencias más estudiadas son las políticas. También hay teorías y estudios sobre el impacto cultural y social más amplio. También está el impacto que la participación en un movimiento social puede tener en las personas que están involucradas en un movimiento en contraposición a las que no lo están, y esto se denomina el impacto biográfico de los movimientos sociales.

Se ha llevado a cabo toda una serie de estudios, en particular en los Estados Unidos, sobre una población específica que son los activistas de la nueva izquierda en los Estados Unidos a finales del decenio de 1960 y principios del de 1970. Se han realizado muchos estudios sobre esta población y especialmente estudios cualitativos basados en datos de panel, que son datos sobre los que se interroga a los individuos en diferentes momentos, para los que se rastrean los antecedentes de un individuo, a diferencia de los datos transversales. Lo que los investigadores encontraron y el importante papel de la fase de socialización, que consiste en el primer compromiso político. Este impacto fuerte y duradero es una experiencia de compromiso.

Hubo repercusiones a nivel de las actitudes, es decir, en la participación sucesiva de esas personas, especialmente las que siguieron definiéndose de cierta manera en comparación con las que no se habían comprometido. Quienes se consideraban liberales de izquierda seguían siendo liberales de izquierda, mientras que otros liberales de izquierda que no se habían comprometido con el movimiento no estaban necesariamente o mucho menos comprometidos. Estas personas comprometidas también se mantuvieron más activas en la política. Lo que también es interesante son los efectos sobre la vida personal, es decir, las elecciones de vida, y en particular sobre lo que estos autores han llamado elecciones de vida "alternativas". En este caso, estos estudios mostraron que los que se habían comprometido con la nueva izquierda tenían más probabilidades de ser solteros en comparación con los que no lo habían hecho, tenían más probabilidades de cohabitar en lugar de estar casados, y también tenían más probabilidades de no tener hijos o bienes más adelante en comparación con los que no se habían comprometido. También hubo un efecto en el tipo de ocupación en la que se ocupaban estos individuos. Lo importante es que un conjunto de investigaciones ha demostrado el efecto socializador del compromiso político en el comportamiento y las actitudes políticas. Hay un compromiso con las decisiones de la propia vida que se toman más tarde.

Este ejemplo refuerza la idea de que el paradigma del aprendizaje político y puede ser el que mejor pueda explicar el papel de la socialización.

Capital social[modifier | modifier le wikicode]

Es un concepto que se ha puesto muy de moda en los últimos quince años más o menos en la ciencia política, pero tiene sus raíces en la sociología. También es un concepto sobre el que hay poco consenso, en particular en lo que respecta a su definición, conceptualización y utilización en el estudio del comportamiento político. En las definiciones y la conceptualización del capital social se distingue entre los niveles micro y macro.

Existe esta distinción entre un enfoque microsociológico o micropolítico con el capital social como recurso individual que es un tipo de capital social propiedad de los individuos. Se puede hacer referencia a Pierre Bourdieu, quien distingue varios tipos de capital, incluyendo el capital cultural y económico, y también el capital social. Diferentes autores conceptualizan este concepto de diferentes maneras.

Una definición autorizada en la literatura es la de Portes, para quien el capital social es la capacidad de los actores de obtener beneficios en virtud de la pertenencia a redes sociales u otras estructuras sociales. El capital social es visto como algo que resulta de la pertenencia a redes sociales. La socialización puede pensarse como el resultado de la inserción en diferentes redes sociales. Esta es una definición muy general que circula en la literatura del capital social.

Existe otro enfoque que considera el capital social como una propiedad del sistema. Es un enfoque que puede describirse como sistémico, pero en el sentido más ligero del término. Es un enfoque que fue democratizado por Putnam en los años 90. En esta perspectiva, el capital social puede definirse como las características de las organizaciones sociales, como las redes, las normas y la confianza, que facilitan la acción y la cooperación en beneficio mutuo. Para algunos, la noción de capital social y de red social se superponen, es decir, el capital social es un conjunto de redes en las que uno se inserta, mientras que para otros, el capital social es el resultado de la inserción en esas redes.

La principal diferencia entre estas dos definiciones es que para alguien como Portes, Bourdieu o Coleman, el capital social es un recurso individual. Junto a todo eso, hay otro tipo de capital que está relacionado con la inserción en las redes sociales. Sin embargo, para otros como Putnam, el capital social es más bien algo que caracteriza a un todo, un sistema o una unidad. En este sentido, Putnam demostró que los regímenes del norte de Italia eran mejores que los del sur, en particular debido a una mejor cultura cívica basada en un capital social más desarrollado.

Diferentes conceptualizaciones del capital social: Stolle[modifier | modifier le wikicode]

Dalton, R.J. et H.-D. Klingemann, éds. (2007). The Oxford Handbook of Political Behavior. Oxford: Oxford University Press.

Este cuadro se refiere a tres perspectivas relacionadas con tres autores clave. Stolle destaca las tres similitudes y diferencias de estas visiones del capital social. Se pueden distinguir tres enfoques en función de la definición, los aspectos de las interacciones sociales que son importantes, los beneficios que el capital social puede aportar a las personas o los sistemas y la conciencia de los beneficios por parte de esos agentes. La importancia de las normas de reciprocidad es evidente en la obra de Putnam. Coleman define los diferentes aspectos de la estructura social que da a los actores diferentes recursos para satisfacer sus intereses. Para Lin, el capital social es visto como una inversión en relaciones sociales con un retorno en el mercado.

En cualquier caso, la idea básica es que el capital social es el resultado de un conjunto de relaciones que se pueden tener con diferentes grupos, individuos o instituciones.

Fuentes de capital social[modifier | modifier le wikicode]

El siguiente diagrama se refiere a las fuentes y consecuencias del capital social. Primero, tenemos que mirar las fuentes, es decir, de dónde viene el capital social. Esta es la perspectiva dominante hoy en día. La idea es que el capital social no sólo proviene de la sociedad civil, sino también de una manera mucho más vertical, también proviene del Estado. El Estado también puede producir capital social.

Portes, A. (1998). “Social Capital: Its Origins and Applications in Modern Sociology”. Annual Review of Sociology 22: 1-24.

Lo que es importante en este esquema, del artículo Social Capital: its origins and applications in modern sociology publicado en 1998 por Portes es que distingue la definición, es decir, lo que es el capital social, de sus fuentes, orígenes y efectos, pero de una manera un tanto mixta.[8] El resultado es que empíricamente, esto se vuelve difícil de estudiar.

Para Portes, hay que distinguir entre la definición de estas fuentes. El capital social puede provenir de diferentes cosas, y tenemos que distinguir entre la definición y las fuentes de sus consecuencias. También se distingue entre las fuentes de tipo expresivo y las fuentes de tipo instrumental, es decir, el capital social como fin en sí mismo o como resultado de un intercambio basado en intereses recíprocos. También hay que mirar qué consecuencias hay, como hace Portes. Según Portes, la literatura se ha centrado sólo en fuentes positivas.

La definición de capital social debe distinguirse por sus orígenes y sus consecuencias. Entre sus orígenes, hay varios, como el Estado, la sociedad civil y las fuentes instrumentales, es decir, las motivaciones de los actores para entablar relaciones sociales que luego producirán capital social. Estas razones pueden ser expresivas, relacionadas con la identidad o instrumentales y relacionadas con el intercambio. También hay que tener en cuenta las consecuencias positivas y negativas del capital social.

Types de capital social[modifier | modifier le wikicode]

El capital social se ha estudiado en varios contextos para estudiar el comportamiento político, pero hay un subcampo o campo de estudio que se interesa particularmente en Suiza en el estudio de la participación de extranjeros o inmigrantes. Se trabaja mucho en este contexto, en particular y no sólo, se utiliza una distinción propuesta por el propio Putnam. Esta distinción se hace entre tres tipos diferentes de capital social:

  • bonding : este tipo de capital está constituido por el valor atribuido a las redes sociales que vinculan a grupos socialmente homogéneos.
  • bridging : valor atribuido a las redes sociales que vinculan a grupos socialmente heterogéneos. Para Putnam, es esta capital la que une a los diferentes grupos.
  • linking : es el capital social que vincula verticalmente a las instituciones con la sociedad civil. Es el valor que se atribuye a las redes sociales que vinculan a los grupos sociales con las instituciones políticas.

Estos diferentes tipos de capital social tienen diferentes impactos en la explicación de la participación política.

Capital social y participación política de los inmigrantes: un modelo[modifier | modifier le wikicode]

Jacobs, D. et J. Tillie (2004). “Introduction: Social Capital and Political Integration of Migrants”. Journal of Ethnic and Migration Studies 30: 419-427.[9]

Una serie de investigadores se han interesado en tratar de explicar la participación política de los inmigrantes. Es un modelo de análisis de trayectoria, también conocido como modelo de elección causal, en el que se quiere explicar una o más variables independientes. Se trata de investigadores que partieron de la crítica de Putnam de que el capital es esencialmente una propiedad del sistema y que es la densidad de las asociaciones lo que da un indicador de la calidad o cantidad de capital social que existe en una sociedad determinada. Para estos investigadores, no es sólo eso. Lo que es importante, especialmente para explicar el comportamiento político, es precisamente la medida en que este capital social a nivel sistémico se traduce en un recurso individual que puede o no ser propiedad de los actores. Aparecen variables de control y variables de capital social medidas a través de la pertenencia a asociaciones voluntarias. Sin embargo, existe la idea putnamita de que el capital social está constituido por la pertenencia a asociaciones. Hay una distinción entre "pertenencia étnica" y "pertenencia interétnica", que Putnam denominó "vinculación" y "puente". Es una aplicación de esta distinción al estudio del impacto de la inclusión de los inmigrantes en las asociaciones en su participación política.

Capital social y participación política de los inmigrantes: resultados[modifier | modifier le wikicode]

Jacobs, D. et J. Tillie (2004). “Introduction: Social Capital and Political Integration of Migrants”. Journal of Ethnic and Migration Studies 30: 419-427.[9]

Esta tabla resume el diagrama anterior. Para los cuatro países, hay diferentes variables. Podemos ver que en cada país la pertenencia étnica es algo que explica la participación. Los inmigrantes que son miembros de asociaciones que proporcionan un capital social delimitado tienen más probabilidades de participar que los que no lo son.

En lo que respecta a la participación política de los inmigrantes, el capital social, medido en cualquier caso a través de la pertenencia a asociaciones, es importante e incluso crucial, pero no es tanto el tipo de capital social lo que explica la participación, sino que es el hecho de ser miembro de una asociación y obtener capital social de esta pertenencia asociativa lo que promueve la participación. El modelo de voluntarismo cívico, con Verba, dice que la pertenencia a asociaciones no da capital social, sino que da capacidades cívicas que luego podemos poner a trabajar en nuestra participación.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]

  1. [Marco Giugni - UNIGE
  2. Marco Giugni - Google Scholar
  3. Marco Giugni - Researchgate.net
  4. Marco Giugni - Cairn.info
  5. Marco Giugni - Protest Survey
  6. Marco Giugni - EPFL Press
  7. Marco Giugni - Bibliothèque Nationale de France
  8. Portes, A. (1998). Social Capital: Its Origins and Applications in Modern Sociology. Annual Review of Sociology, 24(1), 1–24. https://doi.org/10.1146/annurev.soc.24.1.1
  9. 9,0 et 9,1 Jacobs, D., & Tillie, J. (2004). Introduction: social capital and political integration of migrants. Journal of Ethnic and Migration Studies, 30(3), 419–427. https://doi.org/10.1080/13691830410001682016