« La Sociedad de las Naciones y la Seguridad Internacional: 1920 - 1939 » : différence entre les versions

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*[[Introduction au cours de diplomatie multilatérale et organisations internationales]]
*[[Introducción al Curso de Diplomacia Multilateral y Organizaciones Internacionales]]
*[[Les débuts de la gestion du système internationale : le concert européen et le nouvel internationalisme]]
*[[Los inicios de la gestión del sistema internacional: el concierto europeo y el nuevo internacionalismo]]
*[[Aux origines de la Société des Nations]]
*[[Los orígenes de la Sociedad de las Naciones]]
*[[La paix de Paris et la Société des Nations]]
*[[La Paz de París y la Sociedad de las Naciones]]
*[[La Société des Nations comme organisation pour la coopération technique, économique, sociale et humanitaire]]
*[[La Sociedad de las Naciones como organización de cooperación técnica, económica, social y humanitaria]]
*[[La Société des Nations et la sécurité internationales : 1920 1939]]
*[[La Sociedad de las Naciones y la Seguridad Internacional: 1920 - 1939]]
*[[La naissance de l’Organisation des Nations Unies]]
*[[El nacimiento de la Organización de las Naciones Unidas]]
*[[L’ONU et la Guerre froide de 1945 à 1973 : crises et coopérations]]
*[[La ONU y la Guerra Fría de 1945 a 1973: crisis y cooperación]]
*[[L’ONU et la sécurité internationale : 1945 2013]]
*[[La ONU y la seguridad internacional: 1945 - 2013]]
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= La « sécurité internationale » =
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Le concept de la « sécurité collective » est introduit et est utilisé pour la première fois par Edvard Beneš en 1924. Déjà, au moment des négociations de paix qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, Wilson et Smuts ont conçu un système pour promouvoir la paix et prévenir les facteurs de déstabilisation.
El concepto de "seguridad colectiva" fue introducido y utilizado por primera vez por Edvard Beneš en 1924. Ya durante las negociaciones de paz posteriores a la Segunda Guerra Mundial, Wilson y Smuts diseñaron un sistema para promover la paz y prevenir los factores desestabilizadores.
L’approche qui a été cherchée à construire à Paris se basait sur le fait d’éviter les phénomènes et les problèmes qui ont causé la Première Guerre mondiale. Aux questions du nationalisme, la Société des Nations a cherché à créer des systèmes de protection des minorités, contre les impérialismes et aux tensions sociales qui se constituent et deviennent explosives après la Révolution d’octobre. À la course des armements, la Société des Nations va répondre par un système de désarmement. La Société des Nations essaie également d’introduire le concept de diplomatie transparente.


Avec la création de la Société des Nations, le traité de paix mettait en place le principe de solidarité internationale et d’indivisibilité de la paix. Les articles principaux permettent de comprendre le mécanisme et les idées qui sont à la base de la construction de la Société de Nations. L’article 10 donne l’intégrité territoriale : « Les membres de la Société s’engagent à respecter et à maintenir contre toute agression extérieure l’intégrité territoriale et l’indépendance politique présente de tous les membres de la Société. En cas d’agression, de menace ou de danger d’agression, le Conseil avise aux moyens d’assurer l’exécution de cette obligation ». Le respect de l’intégrité territoriale est primordial dans la conception de la sécurité collective de la Société des Nations. Dans l’idée de Wilson, il y avait également le concept qu’il était difficile à Paris de faire la paix et de régler toutes les questions. En concevant la Société des Nations, il y a l’idée qu’il est possible un jour de faire la révision des décisions prises. Il y a la possibilité de faire une révision à l’article 19 « L’Assemblée peut, de temps à autre, inviter les membres de la Société à procéder à un nouvel examen des traités devenus inapplicables ainsi que des situations internationales, dont le maintien pourrait mettre en péril la paix du monde ». Ce principe va être appliqué avec le traité de Lausanne de 1923 qui révise le traité de Sèvres. Des accords tels que ceux de Munich en 1938 se font en dehors de la Société des Nations et donc selon le vieux système. L’article 8 dit « Les membres de la Société reconnaissent que le maintien de la paix exige la réduction des armements nationaux au minimum compatible avec la sécurité nationale et avec l’exécution des obligations internationales imposées pour une action commune. Le Conseil, tenant compte de la situation géographique et des conditions spéciales de chaque État, prépare les plans de cette réduction, en vue de l’examen et de la décision des divers gouvernements […] ». Les armements des membres qui font partie de la Société des Nations doivent être au minimum, mais cela laisse une marge d’interprétation qui est une question politique. Dans son mécanisme, l’article 8 stipule que cela devrait être le Conseil qui doit fixer des exceptions à l’armement minimum : « Après leur adoption par les divers gouvernements, la limite des armements ainsi fixée ne peut être dépassée sans le consentement du Conseil ». En théorie, les États-nations ne peuvent plus se lancer dans une course aux armements et doivent déclarer leurs armes et s’ils dépassent les limites, ils doivent obtenir le consentement de la Société des Nations. Cela est une limite à la souveraineté nationale. Il y a le désir d’éviter une future guerre, mais cela ne va pas fonctionner.
El enfoque que se pretendía construir en París se basaba en evitar los fenómenos y problemas que provocaron la Primera Guerra Mundial. En cuanto a las cuestiones del nacionalismo, la Sociedad de las Naciones ha tratado de crear sistemas para la protección de las minorías contra el imperialismo y las tensiones sociales que están surgiendo y se están volviendo explosivas después de la Revolución de Octubre. La Sociedad de las Naciones responderá a la carrera de armamentos con un sistema de desarme. La Sociedad de las Naciones también está tratando de introducir el concepto de diplomacia transparente.


L’article 9 établit une Commission permettent qui doit régler les questions de l’armement militaire naval et aérien. Le concept de la Société des Nations est très fort en ce qui concerne la limitation de l’armement. Une des manières afin d’éviter les conflits armés qui est la renonciation au recours à la guerre fixé dans l’article 12 du pacte « Tous les membres de la Société conviennent que, s’il s’élève entre eux un différend susceptible d’entraîner une rupture, ils le soumettront soit à la procédure de l’arbitrage, soit à l’examen du Conseil. Ils conviennent encore qu’en aucun cas ils ne doivent recourir à la guerre avant l’expiration d’un délai de trois mois après la sentence des arbitres ou le rapport du Conseil ». Avec l’établissement de procédures d’arbitrage, la Société des Nations essaie de trouver des solutions aux différends sans devoir recourir à la guerre. Le règlement pacifique des différends est réglé aux articles 12, 15 et 17 du Pacte. Dans la construction juridique, la Société des Nations avait des instruments forts et puissants, et le pacte est extrêmement clair en ce qui concerne ces points, l’échec était plutôt du point de vue politique.
Con la creación de la Sociedad de las Naciones, el tratado de paz estableció el principio de la solidaridad internacional y la indivisibilidad de la paz. Los artículos principales proporcionan una comprensión del mecanismo y de las ideas que subyacen a la construcción de la Sociedad de Naciones. El artículo 10 da integridad territorial: "Los miembros de la Corporación se comprometen a respetar y mantener contra cualquier agresión externa la integridad territorial y la independencia política actual de todos los miembros de la Corporación. En caso de agresión, amenaza o peligro de agresión, el Consejo notificará los medios para asegurar el cumplimiento de esta obligación. El respeto de la integridad territorial es esencial en la concepción de la seguridad colectiva de la Sociedad de las Naciones. En la idea de Wilson, también estaba el concepto de que en París era difícil hacer la paz y resolver todos los problemas. En el diseño de la Sociedad de Naciones existe la idea de que un día es posible revisar las decisiones tomadas. Existe la posibilidad de revisar el artículo 19 "La Asamblea puede, de vez en cuando, invitar a los miembros de la Sociedad a reconsiderar tratados que se han vuelto inaplicables, así como las situaciones internacionales, cuyo mantenimiento podría poner en peligro la paz mundial". Este principio se aplicó con el Tratado de Lausana de 1923, que revisó el Tratado de Sèvres. Los acuerdos como los de Munich en 1938 se hacen fuera de la Sociedad de Naciones y, por lo tanto, de acuerdo con el antiguo sistema. El artículo 8 establece: "Los miembros de la Sociedad reconocen que el mantenimiento de la paz requiere la reducción de los armamentos nacionales al mínimo compatible con la seguridad nacional y el cumplimiento de las obligaciones internacionales impuestas para la acción conjunta. El Consejo, teniendo en cuenta la situación geográfica y las condiciones especiales de cada Estado, preparará planes de esa reducción para que los examinen y adopten una decisión al respecto los diversos gobiernos....". Los armamentos de los miembros que forman parte de la Sociedad de Naciones deben serlo al menos, pero esto deja espacio para la interpretación, que es una cuestión política. En su mecanismo, el artículo 8 estipula que debe ser el Consejo el que establezca las excepciones al armamento mínimo: "Después de su adopción por los distintos gobiernos, el límite de armamento así establecido no podrá superarse sin el consentimiento del Consejo". En teoría, los Estados nacionales ya no pueden participar en una carrera armamentista y deben declarar sus armas y, si superan los límites, deben obtener el consentimiento de la Sociedad de las Naciones. Se trata de un límite a la soberanía nacional. Hay un deseo de evitar una guerra futura, pero no funcionará.


Les articles 10, 15 et 16 sont ceux qui règlent et donnent plus de poids à la sécurité collective dans le sens où un État ayant attaqué un autre État est considéré comme ayant attaqué tous les autres membres de la Société des Nations. L’article 16 dit : « Si un membre de la Société recourt à la guerre, contrairement aux engagements pris aux articles 12, 13 ou 15, il est ipso facto considéré comme ayant commis un acte de guerre contre tous les autres membres de la Société. Ceux-ci s’engagent à rompre immédiatement avec lui toutes relations commerciales ou financières, à interdire tous rapports entre leurs nationaux et ceux de l’État en rupture de pacte et à faire cesser toutes communications financières, commerciales ou personnelles entre les nationaux de cet État et ceux de tout autre État, membre ou non de la Société ». Si un membre recourt à la guerre, il est automatiquement considéré comme ayant attaqué tous les autres membres de la société. Ceux-ci s’engagent à rompre immédiatement avec lui toute relation commerciale, financière et personnelle. Cet article est extrêmement fort « En ce cas, le Conseil a le devoir de recommander aux divers gouvernements intéressés les effectifs militaires, navals ou aériens par lesquels les membres de la Société contribueront respectivement aux forces armées destinées à faire respecter les engagements de la Société ». Dans le cas où un membre de la Société des Nations attaque un autre, il est automatiquement considéré comme étant en guerre et il est recommandé aux gouvernements les forces militaires qu’ils devraient mettre à dispositions de la Société des Nations pour combattre cet État qui est allé contre le Pacte. Ce concept est fort étant l’ultima ratio. Il y a les moyens des sanctions économiques qui sont automatiques, les sanctions militaires et enfin la sanction morale par l’exclusion de la communauté des États du monde donc de la Société des Nations. À partir du moment où la Société des Nations n’arrive pas à être universelle, ce principe est faible et difficile à mettre en place.
El artículo 9 establece una Comisión que se ocupará de las cuestiones relativas a los armamentos militares, navales y aéreos. El concepto de la Sociedad de las Naciones es muy fuerte con respecto al control de armamentos. Una forma de evitar los conflictos armados es renunciar al uso de la guerra, como se establece en el artículo 12 del Pacto: "Todos los miembros de la Sociedad convienen en que, si surge una controversia entre ellos que pueda dar lugar a una violación, la someterán al procedimiento de arbitraje o al Consejo para su consideración. Convienen además en que en ningún caso podrán recurrir a la guerra antes de la expiración de un plazo de tres meses a partir del laudo arbitral o del informe del Consejo. Con el establecimiento de procedimientos de arbitraje, la Sociedad de Naciones trata de encontrar soluciones a las controversias sin tener que recurrir a la guerra. El arreglo pacífico de controversias está regulado en los artículos 12, 15 y 17 del Pacto. En la construcción jurídica, la Sociedad de Naciones tenía instrumentos fuertes y poderosos, y el pacto es extremadamente claro en estos puntos, el fracaso fue más bien desde el punto de vista político.


= Périodisation =
Los artículos 10, 15 y 16 son los que regulan y dan más peso a la seguridad colectiva en el sentido de que se considera que un Estado que ha atacado a otro Estado ha atacado a todos los demás miembros de la Sociedad de las Naciones. El artículo 16 establece: "Si un miembro de la Corporación recurre a la guerra, contrariamente a los compromisos contraídos en los artículos 12, 13 o 15, se considerará ipso facto que ha cometido un acto de guerra contra todos los demás miembros de la Corporación. Se comprometen a poner fin inmediatamente a todas las relaciones comerciales o financieras con la Sociedad, a prohibir todas las relaciones entre sus nacionales y los del Estado que incumplan el acuerdo y a poner fin a todas las comunicaciones financieras, comerciales o personales entre los nacionales de ese Estado y los de cualquier otro Estado, sean o no miembros de la Sociedad". Si un miembro recurre a la guerra, se considera automáticamente que ha atacado a todos los demás miembros de la sociedad. Se comprometen a poner fin inmediatamente a todas las relaciones comerciales, financieras y personales con él. Este artículo es extremadamente fuerte: "En este caso, el Consejo tiene el deber de recomendar a los distintos gobiernos interesados las fuerzas militares, navales o aéreas con las que los miembros de la Sociedad contribuirán respectivamente a las fuerzas armadas destinadas a hacer cumplir los compromisos de la Sociedad". En caso de que un miembro de la Sociedad de Naciones ataque a otro, se considera automáticamente que está en guerra y se recomienda a los gobiernos que pongan a disposición de la Sociedad de Naciones las fuerzas militares necesarias para luchar contra ese Estado que ha ido en contra del Pacto. Este concepto es fuerte siendo la relación final. Están los medios de las sanciones económicas, que son automáticas, las sanciones militares y, por último, las sanciones morales, al excluir a la comunidad de Estados del mundo y, por lo tanto, a la Sociedad de las Naciones. Una vez que la Sociedad de Naciones deja de ser universal, este principio es débil y difícil de aplicar.


Il est possible de périodiser en quatre parties :
= Periodización =
*1919 : tout une série de problèmes liés à la sécurité collective avec le problème de la guerre civile russe, la guerre des Jeunes Turcs pour obtenir la révision du traité de Sèvres, la guerre d’indépendance irlandaise, le conflit de la Ruhr et les troubles en Chine. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier qu’à partir d’octobre 1922, il y a en Italie la prise du pouvoir par les fascistes. En 1923, Hitler qui est encore un marginal et tente à Munich de faire un putsch sur la même modalité que Mussolini qui va échouer, mais va être constitutif pour la création du mythe du national-socialisme. Le fascisme et le national-socialisme sont deux nouvelles idéologies qui se présentent comme des alternatives au communisme et aux idées libérales du système capitaliste ;
*1925 : à partir du pacte de Locarno est l’entrée de l’Allemagne à la Société des Nations devenant membre permanent du Conseil de la Société des Nations. L’Allemagne n’a pas cédé la même garantie en ce qui concerne la frontière de l’est laissant ouverte une grande potentielle porte de conflit donnant de facto le début de la Deuxième Guerre mondiale. La phase entre les deux guerres est souvent vue comme un « trou noir » qui mène à la Deuxième Guerre mondiale, mais cela n’est pas correct. Entre 1924 et 1925, il y a une relative stabilité que certains appellent les « Golden twenties » ou les « Années folles ». C’est une phase où il y a de forts mouvements et une forte production culturelle qui marque fortement le XXème siècle. En 1928, le pacte Briand-Kellog met l’interdiction de la guerre comme norme. Ce pacte vise à condamner la guerre comme moyen de résolution des conflits et comme instrument d’une politique nationale<ref>Schmitt, Carl, Marie-Louise Steinhauser, and Julien Freund. La Notion De Politique ; Théorie Du Partisan. Paris : Flammarion, 2009. p.91 — 92</ref>. La guerre pour la première fois devient déclarée comme interdite étant un nouveau développement dans la conception du droit international. Ce pacte a une durée illimitée et les États signataires s’engagent à ne pas utiliser la guerre comme instrument politique. Avec le pacte, les États doivent se soumettre à l’arbitrage de la Société des Nations et doivent garantir de ne pas entrer en guerre durant une période de trois mois, mais après cette échéance, la guerre devient légitime. Dans la conception philosophique du pacte de la Société des Nations, il n’y a pas d’interdiction à la guerre, mais cela le devient en 1928.
*1931 – 1933 : c’est la déstabilisation qui commence de plus en plus avec une situation qui commence à se dégrader à partir de 1929 suite à la crise économique mondiale. Les États-nations commencent à se replier sur leurs propres intérêts nationaux. C’est en dehors de l’Europe que les crises internationales ont commencé. C’est l’attaque de la Mandchourie par le Japon qui a marqué le premier évènement grave marquant la direction vers la Deuxième guerre mondiale en Asie. En Amérique du Sud, il y a la guerre du Chaco et en Afrique l’attaque italienne contre l’Abyssinie. C’est en marge du monde que commence à être déstabilisé tout le système créé avec la Société des Nations.
*1933 – 1939 : le révisionnisme allemand sous domination national-socialiste va mettre fin à tout ce qui a été bâti à Versailles. L’Allemagne nationale-socialiste va sortir de la Société des Nations, une fois le retour de la Sarre effectué, le rétablissement du service militaire obligatoire, l’annexion de l’Autriche en 1938, l’occupation du territoire des Sudètes et enfin l’annexion de Dantzig. Il y a un rapide mouvement vers la Deuxième Guerre mondiale. En 1939, l’Italie a lancé un assaut contre l’Albanie déstabilisant le système. Il y a également le déroulement de la guerre civile en Espagne ou l’Italie et l’Allemagne soutiennent le général fasciste Franco qui mène une guerre contre la République espagnole.


Lorsqu’on traite la question de la résolution pacifique des différends par la Société des Nations, il faut voir la direction normative qui est une approche juridique qui donne des instruments très forts réglés par le Pacte qui dicte les conduites dans le cadre des conflits avec une réalité normative claire et bien pensée. Il y a la réalité historique qui est marquée par la situation est les contingences politiques qui ne suivent pas ce que le droit international, en théorie, avait prévu. Il y a la différence entre la conception normative du droit international et la réalité historique qu’il y a derrière.
Es posible periodizar en cuatro partes:
*1919: toda una serie de problemas relacionados con la seguridad colectiva con el problema de la guerra civil rusa, la guerra de los Jóvenes Turcos para conseguir la revisión del Tratado de Sèvres, la guerra de independencia irlandesa, el conflicto del Ruhr y los disturbios en China. En este contexto, no hay que olvidar que a partir de octubre de 1922, los fascistas se apoderaron de Italia. En 1923, Hitler, que todavía era un marginal y trató en Munich de hacer un golpe de estado en la misma modalidad que Mussolini que fracasaría, pero que sería constitutivo para la creación del mito del nacionalsocialismo. El fascismo y el nacionalsocialismo son dos nuevas ideologías que se presentan como alternativas al comunismo y a las ideas liberales del sistema capitalista;
*1925: del Pacto de Locarno es la entrada de Alemania en la Sociedad de Naciones como miembro permanente del Consejo de la Sociedad de Naciones. Alemania no ha renunciado a la misma garantía con respecto a la frontera oriental, lo que deja abierta una puerta de conflicto potencialmente grande que da de facto el comienzo de la Segunda Guerra Mundial. La fase entre las dos guerras se considera a menudo como un "agujero negro" que conduce a la Segunda Guerra Mundial, pero esto no es correcto. Entre 1924 y 1925, hubo una relativa estabilidad que algunos llamaron los "Golden Twenties" o los "Roaring Twenties". Se trata de una fase con fuertes movimientos y producción cultural que marca fuertemente el siglo XX. En 1928, el Pacto Briand-Kellog convirtió en norma la prohibición de la guerra. Este pacto tiene por objeto condenar la guerra como medio de resolución de conflictos y como instrumento de política nacional <ref>Schmitt, Carl, Marie-Louise Steinhauser y Julien Freund. La noción de política; teoría partidista. París: Flammarion, 2009. p.91 - 92</ref>. La guerra por primera vez es declarada prohibida como un nuevo desarrollo en la concepción del derecho internacional. Este pacto tiene una duración ilimitada y los Estados signatarios se comprometen a no utilizar la guerra como instrumento político. Con el pacto, los Estados deben someterse al arbitraje de la Sociedad de las Naciones y deben garantizar que no entrarán en guerra durante un período de tres meses, pero después de ese período, la guerra se vuelve legítima. En la concepción filosófica del pacto de la Sociedad de Naciones, no hay prohibición de la guerra, pero se convirtió en eso en 1928.
*1931 - 1933: es la desestabilización la que comienza cada vez más con una situación que comienza a deteriorarse a partir de 1929, después de la crisis económica mundial. Los estados-nación están comenzando a retroceder hacia sus propios intereses nacionales. Las crisis internacionales comenzaron fuera de Europa. Fue el ataque de Japón a Manchuria lo que marcó el primer acontecimiento grave que marcó la dirección hacia la Segunda Guerra Mundial en Asia. En América del Sur, está la Guerra del Chaco y en África el ataque italiano a Abisinia. Es en los márgenes del mundo donde todo el sistema creado con la Sociedad de Naciones está empezando a desestabilizarse.
*1933 - 1939: El revisionismo alemán bajo la dominación nacionalsocialista pondrá fin a todo lo que se construyó en Versalles. La Alemania nacionalsocialista abandonará la Sociedad de Naciones una vez que se haya completado el regreso del Sarre, el restablecimiento del servicio militar obligatorio, la anexión de Austria en 1938, la ocupación del territorio de los Sudetes y, por último, la anexión de Danzig. Hubo un rápido movimiento hacia la Segunda Guerra Mundial. En 1939, Italia lanzó un ataque contra Albania desestabilizando el sistema. También está la guerra civil en España, donde Italia y Alemania apoyan al general fascista Franco, que está librando una guerra contra la República Española.
 
Cuando nos ocupamos de la cuestión del arreglo pacífico de controversias por la Sociedad de las Naciones, debemos ver la dirección normativa, que es un enfoque jurídico que proporciona instrumentos muy sólidos regulados por el Pacto, que dicta la conducta en el contexto de los conflictos con una realidad normativa clara y bien pensada. Está la realidad histórica marcada por la situación y las contingencias políticas que no siguen lo que el derecho internacional, en teoría, había previsto. Existe una diferencia entre la concepción normativa del derecho internacional y la realidad histórica que lo sustenta.


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Conflits traités dans les années 1920
Conflictos tratados en la década de 1920
#Conflit suédo-finlandais 1920 (Iles d’Åland)
#Conflicto sueco-finlandés de 1920 (Islas Åland)
#Conflit polono-lituanien (Vilna, 1920 1923)
#Conflicto entre Polonia y Lituania (Vilna, 1920-1923)
#Conflit italo-grec (Corfou, 1923) [surtout traité par la Conférence desAmbassadeurs]
#Conflicto italo-griego (Corfú, 1923)[principalmente tratado por la Conferencia de Embajadores]
#Conflit de Mossoul, 1924 1925 (Grande-Bretagne, Turquie)
#Conflicto en Mosul, 1924 - 1925 (Gran Bretaña, Turquía)
#Conflit gréco-bulgare 1925 (Demir Kapou)
#Conflicto greco-búlgaro de 1925 (Demir Kapou)
#Guerre de Chaco 1928-1938 (Paraguay-Bolivie/Brésil)
#Guerra del Chaco 1928-1938 (Paraguay-Bolivia/Brasil)


Conflits traités dans les années 1930
Conflictos tratados en la década de 1930
#Conflit sino-japonais concernant la Mandchourie 1931 – 1932
#Conflicto sinojaponés por Manchuria 1931 - 1932
#Leticia-Colombie-Pérou, 1933 1934
#Leticia-Colombia-Perú, 1933 - 1934
#Guerre italo-éthiopienne 1936
#Guerra italo-etíope de 1936
#Guerre russo- finlandaise, 1939 1940
#Guerra ruso-finlandesa, 1939-1940


Conflits non-traités par la SdN
Conflictos no tratados por el SdN
#Annexion de Fiume par l’Italie (1919/1920)
#Anexo de Fiume por Italia (1919/1920)
#Conflit franco-allemand, 1923 (occupation de la Ruhr)
#Conflicto franco-alemán, 1923 (ocupación del Ruhr)
#Guerre de Rif 1925 (Maroc, décolonisation)
#Rif War 1925 (Marruecos, descolonización)
#Agression japonaise contre la Chine, 1937 1945
#Agresión japonesa contra China, 1937 - 1945
#Annexion de l’Autriche par l’Allemagne, 1938
#Anexo de Austria por Alemania, 1938
#Conflit tchéco-allemand (crise des Sudètes) 1938
#Conflicto checo-alemán (crisis de los Sudetes) 1938
#Annexion de Dantzig, mars 1939
#Anexo de Danzig, marzo de 1939
#Annexion de l’Albanie par l’Italie, avril 1939
#Anexión de Albania por Italia, abril de 1939
#Annexion du reste de la Tchécoslovaquie (avril 1939)
#Anexión del resto de Checoslovaquia (abril de 1939)
#Agression germano-soviétique contre la Pologne (1939)
#Agresión germano-soviética contra Polonia (1939)


Conflits traités, mais en dehors du cadre du Pacte :
Conflictos tratados, pero fuera del marco del Pacto:
*Haute Silésie 1923 : traité par la SdN, mais moins en tant que « conflit » qu’en interprétant le Traité de Versailles
*Alta Silesia 1923: tratada por el SdN, pero menos como un "conflicto" que interpretando el Tratado de Versalles.
*Guerre civile espagnole (1936 - 1939)
*Guerra Civil Española (1936 - 1939)
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Ce sont les conflits de la période de l’entre-deux-guerres. Il est frappant que les conflits des années 1930 provoqués par le national-socialisme ne soient pas traités par la Société des Nations. Cela est clair qu’à partir de 1933, l’Allemagne ne fait plus partie de la Société des Nations, mais il était tout de même possible de les régler dans le cadre de la Société des Nations. On distingue des conflits symétriques et des conflits asymétriques.
Estos son los conflictos del período de entreguerras. Es sorprendente que los conflictos de los años 30 causados por el nacionalsocialismo no sean tratados por la Sociedad de Naciones. Está claro que a partir de 1933, Alemania ya no forma parte de la Sociedad de Naciones, pero aún así fue posible establecerlas en el marco de la Sociedad de Naciones. Hay conflictos simétricos y asimétricos.
 
= ¿Paz a través de la ley? Conflictos "simétricos" manejados por la Sociedad de Naciones =
 
== El caso de las Islas Åland ==
 
Las Islas Åland son un grupo de islas en el Mar Báltico entre Suecia y Finlandia. Estas islas fueron administradas por Rusia antes de la independencia de Finlandia. Con la independencia de Finlandia se planteó la cuestión de la adhesión de la isla. La parte de habla finlandesa se dirigió al Gran Ducado de Finlandia y la parte de habla sueca de la población quería pertenecer a Suecia. Con la entrada de Finlandia en la Sociedad de Naciones, Gran Bretaña solicitó que la cuestión de las Islas Åland fuera resuelta por la Sociedad de Naciones. El Consejo que examinó esta cuestión falló a favor de Finlandia, pero exigió que la población de habla sueca tuviera amplios derechos de las minorías y, al mismo tiempo, la Sociedad de las Naciones decidió que esta isla debía ser desmilitarizada. Esta cuestión se ha establecido mediante un arreglo pacífico que permite llegar a un compromiso.
 
== Conflicto greco-búlgaro de 1925 (Demir Kapou) ==
 
Entre los dos estados, hubo una disputa fronteriza que continuó latente y en 1925, Grecia declaró la guerra a Bulgaria y las tropas griegas invadieron Bulgaria. El Consejo de la Sociedad de las Naciones convocó una reunión para resolver la cuestión y exigió una cesación del fuego inmediata y la retirada de las tropas. Este requisito se veía respaldado por la amenaza de una intervención militar. Esta es una fase en la que la Sociedad de Naciones en el contexto de los conflictos simétricos consigue hacer valer su peso. Es gracias a su peso y a la amenaza de intervención militar que el Consejo de la Sociedad de Naciones consigue imponerse y Grecia ha tenido que pagar una indemnización. Es un arreglo en el que el arreglo pacífico de controversias ha funcionado y ha fortalecido a la Sociedad de las Naciones.
 
== Conflicto del Chaco, 1928 - 1938 y dos guerras: 1928 - 1929, 1932 - 1935 (Paraguay, Brasil, Bolivia) ==


= La paix par le droit ? Conflits « symétriques » traités par la Société des Nations =
La región del Chaco es un territorio desértico ubicado entre Bolivia y Paraguay, el único elemento valioso era un puerto boliviano que daba acceso a parte de la selva amazónica y se pensaba que en esta región había reservas potenciales de gas y petróleo. Hubo escaramuzas desde 1928 y 1932 en adelante, también bajo la influencia de la crisis económica mundial, hay una creciente motivación entre los dos estados para iniciar una guerra por el control de estos territorios. Cabe señalar que la colonización europea de América Latina en regiones que no eran comercialmente interesantes no había establecido fronteras claras. Esta guerra es extremadamente sangrienta, es una guerra que matará a mucha gente. La Sociedad de Naciones consiguió finalmente imponer un compromiso que puso fin a la guerra y le confirió cierto prestigio. El Paraguay se retiró y no se impuso por la fuerza como lo había hecho de facto. La guerra terminó en 1939 con un acuerdo que dio a Paraguay una gran parte de los territorios y fue sólo en 2009 que los presidentes de Bolivia y Paraguay firmaron un acuerdo final para fijar la frontera.


== Le cas des Iles Åland ==
== Leticia - Colombia - Perú: 1933 - 1934 ==
Les iles d’Åland sont un groupe d’iles qui se trouve dans la mer baltique située entre la Suède et la Finlande. Ces iles étaient administrées par la Russie avant l’indépendance de la Finlande. Avec l’indépendance de la Finlande, il se pose la question de l’appartenance de l’ile. La partie de langue finnoise se tournait vers le grand-duché de la Finlande et la partie de la population de langue suédoise voulait appartenir à la Suède. Avec l’entrée de la Finlande dans la Société des Nations, la Grande-Bretagne a demandé à ce que la question des iles d’Åland soit réglée par la Société des Nations. Le Conseil qui s’est penché sur cette question se prononça en faveur de la Finlande, mais a exigé que pour la population de langue suédoise, il y avait des droits de minorités étendus et en même temps, la Société des Nations a décidé que cette ile devait être démilitarisée. Cette question a été établie selon un règlement pacifique permettant de trouver un compromis.


== Conflit gréco-bulgare de 1925 (Demir Kapou) ==
Colombia y Perú lucharon por la región del trapecio de Leticia, que es un puerto concedido a Colombia en 1932. La Sociedad de las Naciones envió una delegación para resolver esta disputa. En 1933, más de diez años después, se declaró un armisticio y la región quedó bajo la administración de la Sociedad de Naciones durante un año. En 1934, la región fue desmilitarizada y Bolivia tuvo que dar acceso a Perú al territorio.
Entre les deux États, il y avait un conflit de frontière qui continue de manière latente et en 1925, la Grèce a déclaré la guerre à la Bulgarie et des troupes grecques ont envahi la Bulgarie. Le Conseil de la Société des Nations a convoqué une séance pour régler la question et a exigé un cessez-le-feu immédiat ainsi que le retrait des troupes. Cette exigence a été soutenue par la menace d’une intervention militaire. C’est une phase ou la Société des Nations dans le contexte des conflits symétrique arrive à faire valoir son poids. C’est grâce à son poids et à la menace d’une intervention militaire que le Conseil de la Société des Nations parvient à s’imposer et la Grèce a dû payer des dédommagements. C’est un règlement où le règlement pacifique des différends a marché donnant à renforcer la Société des Nations.


== Conflit de Chaco, 1928 – 1938 et deux guerres : 1928 – 1929, 1932 – 1935 (Paraguay, Brésil, Bolivie) ==
En este período de entreguerras, la Sociedad de las Naciones trata de encontrar compromisos con las zonas desmilitarizadas o a través de la administración de zonas por parte de la Sociedad de las Naciones. Existe el intento de la Sociedad de Naciones de encontrar soluciones para evitar conflictos que de otro modo se habrían resuelto mediante la fuerza bruta con la guerra.
La région du Chaco est un territoire désert situé entre la Bolivie et le Paraguay, le seul élément de valeur était un port bolivien qui donnait accès à une partie de la forêt amazonienne et on pensait que dans cette région il y avait de potentielles réserves de gaz et de pétrole. Il y a eu des escarmouches à partir de 1928 et à partir de 1932, aussi sous l’influence de la crise économique mondiale, il y a une motivation de plus en plus forte entre les deux États afin d’entreprendre guerre pour le contrôle de ces territoires. Il faut savoir que la colonisation européenne de l’Amérique latine dans les régions qui n’étaient pas intéressantes du point de vue commercial n’avait pas fixé de frontières claires. Cette guerre est extrêmement sanglante, c’est une guerre qui va faire beaucoup de morts. La Société des Nations arrive à la fin à imposer un compromis mettant fin à la guerre lui conférant un certain prestige. Le Paraguay se retire et n’arrive pas à s’imposer par la force comme de facto il l’avait fait. La guerre prend fin en 1939 avec un accord qui va donner au Paraguay une grande partie des territoires et ce n’est seulement qu’en 2009, que les présidents de la Bolivie et du Paraguay ont signé un accord définitif pour la fixation de la frontière.


== Leticia — Colombie — Pérou : 1933 – 1934 ==
= Conflictos asimétricos tratados por la Sociedad de Naciones =
La Colombie et le Pérou se sont disputé la région du trapèze de Leticia qui est un port accordé à la Colombie en 1932. La Société des Nations a envoyé une délégation pour résoudre ce contentieux. En 1933, plus de dix ans plus tard, un armistice a été déclaré et la région a été placée sous l’administration de la Société des Nations pour une année. En 1934, la région a été démilitarisée et la Bolivie a dû donner un accès au Pérou à ce territoire.
Dans cette période de l’entre-deux-guerres, la Société des Nations essaie de trouver des compromis avec des zones démilitarisées ou par l’administration de zones par la Société des Nations. Il y a la tentative de la part de la Société de Nations de trouver des solutions pour éviter des conflits qui auraient été réglés sinon à travers la force brute avec la guerre.


= Conflits asymétriques traités par la Société des Nations =
Se trata de conflictos entre las grandes potencias y los pequeños Estados. A diferencia de los conflictos simétricos, la Sociedad de las Naciones tiene poca influencia en los conflictos entre las grandes potencias y los Estados pequeños. Es aquí donde la situación política se hace visible tras el hecho de que los Estados Unidos no son miembros de la Liga de las Naciones y cuentan con el apoyo de las potencias europeas. Siempre hay un retorno a la política clásica hegemónica entre Francia y Gran Bretaña. Había un requisito de unanimidad, que a menudo impedía encontrar una solución. Las grandes potencias utilizaron la retirada de la Sociedad de Naciones más bien como medio político para transmitir su interés. Cada retirada de poder debilita a la Sociedad de Naciones, lo que ha llevado a Francia y Gran Bretaña a volver a la vieja lógica de las grandes potencias y, por tanto, a la política del concierto. A excepción de la guerra ruso-finlandesa, nos encontramos en una lógica de apaciguamiento que buscamos obtener con las potencias fascistas.
Ce sont les conflits entre grandes puissances et des petits États. Contrairement aux conflits symétriques, la Société des Nations n’avait que peu d’influence dans les conflits entre grandes puissances et petits États. C’est ici que devient visible la situation politique suite au fait que les États-Unis ne sont pas membres de la Société des Nations et qui est portée par les puissances européennes. Il y a toujours un retour à la politique classique hégémonique entre la France et la Grande-Bretagne. Il y avait une unanimité requise ce qui a souvent empêché qu’une solution soit trouvée. Les grandes puissances utilisaient plus le retrait de la Société des Nations comme moyen politique pour faire passer leur intérêt. Chaque retrait de puissance affaiblie la Société des Nations ce qui a fait pencher la France et la Grande-Bretagne à retourner vers la vieille logique des grandes puissances donc à la politique du concert. Sauf pour la guerre russo-finlandaise, on se trouve dans une logique de l’apaisement que l’on cherche à obtenir avec les puissances fascistes.


== Conflit polono-lituanien : la question de Vilna : 1920 1923 ==
== Conflicto polaco-lituano: la cuestión de Vilna: 1920 - 1923 ==
Dans le cadre de la construction d’États-nations dans l’Europe centrale, la Pologne et la Lituanie se disputaient la région et la ville de Vilnius. La reconnaissance de la Lituanie a eu lieu suite à la paix avec l’Union soviétique en 1920. La même année, la Pologne a renoncé par contrat à ses territoires bien que de nombreux locuteurs polonais habitaient la région. Il y a une stratification ethnique très complexe. Cette situation excite les nationalistes et des légions tentent d’annexer ces territoires de langue et de stratification ethnique mélangée. La Société des Nations a fixé une ligne de démarcation qui devait être surveillée par un comité mis en place par la Société des Nations. Malgré le rôle de la Société des Nations, des troupes polonaises ont pris la ville de force deux jours plus tard. Le gouvernement polonais a refusé être fautif sous prétexte que ce n’était pas des troupes régulières. Suite à cela, le conseil de la Société des Nations a proposé une votation populaire en vue de protéger le droit à l’autodétermination. Ce droit à la votation n’a pas été respecté par les Polonais qui l’ont ignoré faisant que Vilna est resté du côté polonais et annexé. C’est un conflit asymétrique et un échec clair pour la Société des Nations.


== Conflit italo-grec : Corfou, 1923 ==
En el contexto de la construcción del Estado-nación en Europa Central, Polonia y Lituania competían por la región y la ciudad de Vilnius. El reconocimiento de Lituania siguió a la paz con la Unión Soviética en 1920. En el mismo año, Polonia renunció a sus territorios por contrato, aunque muchos polacos hablantes vivían en la región. Hay una estratificación étnica muy compleja. Esta situación excita a los nacionalistas y las legiones intentan anexionar estos territorios de lengua mixta y estratificación étnica. La Sociedad de las Naciones estableció una línea de demarcación que debía ser supervisada por un comité establecido por la Sociedad de las Naciones. A pesar del papel de la Sociedad de Naciones, las tropas polacas tomaron la ciudad por la fuerza dos días después. El gobierno polaco se negó a culpar aduciendo que no eran tropas regulares. A continuación, el Consejo de la Sociedad de las Naciones propuso una votación popular para proteger el derecho a la libre determinación. Este derecho de voto no fue respetado por los polacos, que lo ignoraron y Vilna permaneció del lado polaco y se anexionó. Se trata de un conflicto asimétrico y de un claro fracaso para la Sociedad de Naciones.
Du côté italien, il ne s’agit plus d’un État libéral, mais c’est un État fasciste qui commence à défier la Société des Nations. En 1922, Mussolini est nommé de manière légale chef du gouvernement italien commençant à remanier l’Italie selon les idées fascistes. La constitution du régime fasciste va prendre beaucoup plus tôt que cela sera le cas en Allemagne après 1933. En Italie la phase de prise du pouvoir est plus lente qu’en Allemagne. À partir de 1929, le régime fasciste est soutenu par la plupart de la population. L’Italie est neutre en 1914, bien qu’elle fasse partie de la Triple alliance, mais considère le déclenchement de la Première Guerre mondiale comme un acte d’attaque qui n’entre pas dans la logique de la Triple alliance. Avec le traité de Londres de 1915, l’Italie est assurée par les puissances de l’Entente qu’en cas d’entrée en guerre du côté de l’Entente, elle va obtenir des avantages territoriaux. Dans le conflit italo-grec, l’enjeu est l’hégémonie sur la méditerranée que le fascisme va désigner comme le concept du mare nostrum. L’Italie va obtenir des territoires en Istrie, mais aussi la Dalmatie.


Il y a toujours un prétexte dans ce cas qui est l’assassinat sur le territoire grec d’un général italien qui faisait partie d’une commission de la Société des Nations pour délimiter la frontière entre la Grèce et l’Albanie. L’Italie pose un ultimatum et va occuper l’ile de Corfou. La Société des Nations va envoyer une commission d’enquête et le rapport déchargea le gouvernement grec de toute responsabilité. L’Italie insiste pour que le rapport ne soit pas publié et refuse de se retirer de l’ile de Corfou si elle n’obtient pas des réparations. On trouve des éléments nouveaux qui sont prévus par le pacte et à la fin on retourne toujours à l’ancienne logique hégémonique.
== Conflicto italo-griego: Corfú, 1923 ==


== Occupation de la Ruhr, 1923 : la résistance passive ==
Por parte italiana, ya no es un Estado liberal, sino un Estado fascista que empieza a desafiar a la Sociedad de Naciones. En 1922, Mussolini fue nombrado legalmente jefe del gobierno italiano, comenzando a reformar Italia según las ideas fascistas. La constitución del régimen fascista se llevará a cabo mucho antes de lo que será en Alemania después de 1933. En Italia, la fase de adquisición es más lenta que en Alemania. A partir de 1929, el régimen fascista fue apoyado por la mayoría de la población. Italia era neutral en 1914, aunque formaba parte de la Triple Alianza, pero consideraba el estallido de la Primera Guerra Mundial como un acto de ataque que no encajaba en la lógica de la Triple Alianza. Con el Tratado de Londres de 1915, Italia se aseguró por los poderes del Acuerdo que si el Acuerdo entraba en guerra, obtendría ventajas territoriales. En el conflicto italo-griego, la cuestión era la hegemonía sobre el Mediterráneo, que el fascismo designaría como el concepto del mare nostrum. Italia obtendrá territorios en Istria, pero también en Dalmacia.
Les traités des paix avaient défini des réparations de la part de l’Allemagne qui aurait du donner un certain type de réparation et ce qu’elle ne va pas faire menant la France à occuper la Ruhr afin de garantir l’exploitation des biens afin de garantir les réparations telles que fixées dans le pacte. C’est un conflit qui n’est pas traité par la Société des Nations. C’est un conflit que la France arrive à faire passer comme conséquence du Traité de Versailles. Cette annexion du territoire allemand va amener à cette situation avec toute une série de conséquences. L’occupation de la Ruhr va affaiblir les intérêts de la France. Dans ce contexte, même un État qui fait partie permanent du Conseil peut annexer un territoire d’un autre État et cela ne donne pas automatiquement les mesures prévues dans le pacte de la Société des Nations.


== Conflit de Mossoul ==
Siempre hay un pretexto en este caso, que es el asesinato en territorio griego de un general italiano que formaba parte de una comisión de la Sociedad de las Naciones para demarcar la frontera entre Grecia y Albania. Italia da un ultimátum y ocupará la isla de Corfú. La Sociedad de Naciones enviará una comisión de investigación y el informe liberó al Gobierno griego de toda responsabilidad. Italia insiste en que no se publique el informe y se niega a retirarse de la isla de Corfú si no obtiene reparaciones. Encontramos nuevos elementos que están previstos en el pacto y al final siempre volvemos a la vieja lógica hegemónica.
C’est un conflit d’ordre territorial avec pour enjeu le contrôle des ressources dans le sol à savoir le pétrole. Il y a un État qui est l’État turc qui a perdu la guerre et qui n’est plus une grande puissance. Les intérêts commerciaux sont importants et la décision prise n’est pas une décision qui se réfère à des logiques ethniques ou historiques, mais il y a une décision en faveur d’une grande puissance et notamment dans le cas de la Grande-Bretagne. C’est un exemple très clair d’un conflit qui n’est pas asymétrique et qui va être résolu en direction des grandes puissances.


[[fichier:TurquieLausanneGF.gif|center|thumb|350px|La Turquie et le Traité de Lausanne (1923) - [http://www.atlas-historique.net/1914-1945/cartes_popups/TurquieLausanneGF.html atlas-historique.net]]]
== Ocupación del Ruhr, 1923: resistencia pasiva ==
 
Los tratados de paz habían definido las reparaciones por parte de Alemania, que debería haber dado un cierto tipo de reparación y lo que no hará, llevando a Francia a ocupar el Ruhr para garantizar la explotación de la propiedad y garantizar las reparaciones previstas en el pacto. Se trata de un conflicto del que no se ocupa la Sociedad de Naciones. Es un conflicto que Francia consigue provocar como consecuencia del Tratado de Versalles. Esta anexión del territorio alemán conducirá a esta situación con toda una serie de consecuencias. La ocupación del Ruhr debilitará los intereses de Francia. En este contexto, incluso un Estado que sea miembro permanente del Consejo puede anexionar el territorio de otro Estado, lo que no da automáticamente las medidas previstas en el Pacto de la Sociedad de las Naciones.
 
== El conflicto de Mosul ==
 
Es un conflicto territorial con el reto de controlar los recursos del suelo, es decir, el petróleo. Hay un Estado que es el Estado turco que ha perdido la guerra y ya no es una gran potencia. Los intereses comerciales son importantes y la decisión tomada no es una decisión que se refiere a la lógica étnica o histórica, sino que hay una decisión a favor de una gran potencia, especialmente en el caso de Gran Bretaña. Este es un ejemplo muy claro de un conflicto que no es asimétrico y que se resolverá en la dirección de las grandes potencias.
 
[[fichier:TurquieLausanneGF.gif|center|thumb|350px|Turquía y el Tratado de Lausana (1923) - [http://www.atlas-historique.net/1914-1945/cartes_popups/TurquieLausanneGF.html atlas-historique.net]]]
 
== Conflicto de Manchuria: 1931 - 1933 ==


== Conflit de Mandchourie : 1931 – 1933 ==
[[Fichier:Manchuria.png|vignette]]
[[Fichier:Manchuria.png|vignette]]
Avec ce conflit, on est en route vers la Deuxième Guerre mondiale tout au moins dans la partie asiatique du monde. L’expansion territoriale et économique que le Japon met en place est vaste. Le Japon occupe la Mandchourie et crée l’État fantoche de Mandchoukouo. Le Conseil de la Société des Nations agit de manière lente faisant ce qui est prévu dans le pacte avec une commission d’enquête qui est envoyée sur place préparant le rapport Lytton qui recommande de ne pas reconnaitre le nouvel État fantoche du Mandchoukouo créé par le Japon qui se fait de plus en plus un régime autoritaire sous conduite militaire. Cette intervention de la Société des Nations ne va pas changer la réalité devenant un des points de départ pour l’agression japonaise pendant la Deuxième Guerre mondiale.


== Agression italienne contre l’Éthiopie ==
Con este conflicto, estamos en camino a la Segunda Guerra Mundial, al menos en la parte asiática del mundo. La expansión territorial y económica que está llevando a cabo el Japón es enorme. Japón ocupa Manchuria y crea el estado títere de Manchukuo. El Consejo de la Sociedad de las Naciones actúa con lentitud haciendo lo previsto en el pacto con una comisión de investigación que se envía al país que prepara el informe Lytton, que recomienda no reconocer el nuevo estado títere de Manchuku creado por el Japón, que se está convirtiendo cada vez más en un régimen autoritario bajo liderazgo militar. Esta intervención de la Sociedad de Naciones no cambiará la realidad convirtiéndose en uno de los puntos de partida de la agresión japonesa durante la Segunda Guerra Mundial.
C’est un retour à la logique ancienne impériale. Un télégramme français envoyé à Rome dit que la France et l’Angleterre sont d’accord afin de donner l’Éthiopie à l’Italie. C’est un retour à la logique du concert des puissances dans une logique d’apaisement et pour garder l’Italie du côté de la France et de la Grande-Bretagne contre l’Allemagne. On permet à l’Italie d’aller contre le pacte et la Société des Nations ne va rien faire contre cette agression flagrante contre un État de la Société des Nations. C’est un retour à l’ancienne logique du Concert européen. Cela enlève le peu de crédibilité qu’il reste à la Société des Nations.
 
== Agresión italiana contra Etiopía ==
 
Es un regreso a la vieja lógica imperial. Un telegrama francés enviado a Roma dice que Francia e Inglaterra están de acuerdo en entregar Etiopía a Italia. Es una vuelta a la lógica del concierto de poderes en una lógica de apaciguamiento y mantener a Italia del lado de Francia y Gran Bretaña contra Alemania. A Italia se le permite ir en contra del pacto y la Sociedad de Naciones no hará nada contra esta flagrante agresión contra un Estado de la Sociedad de Naciones. Es una vuelta a la vieja lógica del Concierto Europeo. Esto quita la poca credibilidad que le queda a la Sociedad de Naciones.
 
== Las tentativas francesas de mejorar el sistema de seguridad ==


== Tentatives françaises d’amélioration du système de sécurité ==
En la década de 1930, especialmente en el lado francés, hubo intentos de mejorar la seguridad en algunos aspectos. Todo lo que Francia pretende conseguir para mejorar su situación conduce automáticamente a una gran debilidad de la Sociedad de Naciones. Del mismo modo, el Tratado de Locarno, que se considera un elemento de estabilización, también puede considerarse un primer paso en una política que trata de resolver conflictos fuera de la Sociedad de las Naciones. Es un tratado firmado por las potencias, pero no reconocido internamente por la Sociedad de Naciones, aunque uno de los puntos cardinales es que Alemania entrará como una gran potencia como miembro permanente en el Consejo de la Sociedad de Naciones. El período entre las dos guerras mundiales fue un retorno gradual a la lógica que existía entre los Estados.
Il y a dans les années 1930, surtout du côté de la France, des tentatives d’améliorer dans un sens la sécurité. Tout ce que la France cherche à obtenir afin d’améliorer sa situation amène automatiquement à une énorme faiblesse de la Société des Nations. De même, le traité de Locarno qui est vue comme un élément de stabilisation peut aussi être vu comme un premier pas d’une politique qui cherche à résoudre les conflits en dehors de la Société des Nations. C’est un traité signé par les puissances, mais pas reconnu à l’interne de la Société des Nations même si un des points cardinaux est que l’Allemagne va entrer comme grande puissance comme membre permanent dans le Conseil de la Société des Nations. La période de l’entre-deux— guerres est un retour progressif à la logique qu’il y avait entre les États.


= Annexes =
= Anexos =
*Foreign Policy,. (2015). Forget Sykes-Picot. It’s the Treaty of Sèvres That Explains the Modern Middle East.. Retrieved 11 August 2015, from https://foreignpolicy.com/2015/08/10/sykes-picot-treaty-of-sevres-modern-turkey-middle-east-borders-turkey/ ({{Wayback|url=https://foreignpolicy.com/2015/08/10/sykes-picot-treaty-of-sevres-modern-turkey-middle-east-borders-turkey/}})
*Foreign Policy,. (2015). Forget Sykes-Picot. It’s the Treaty of Sèvres That Explains the Modern Middle East.. Retrieved 11 August 2015, from https://foreignpolicy.com/2015/08/10/sykes-picot-treaty-of-sevres-modern-turkey-middle-east-borders-turkey/ ({{Wayback|url=https://foreignpolicy.com/2015/08/10/sykes-picot-treaty-of-sevres-modern-turkey-middle-east-borders-turkey/}})
*Foreign Affairs,. (2015). Europe without the League. Retrieved 19 September 2015, from https://www.foreignaffairs.com/articles/western-europe/1939-10-01/europe-without-league ({{Wayback|url=https://www.foreignaffairs.com/articles/western-europe/1939-10-01/europe-without-league}})
*Foreign Affairs,. (2015). Europe without the League. Retrieved 19 September 2015, from https://www.foreignaffairs.com/articles/western-europe/1939-10-01/europe-without-league ({{Wayback|url=https://www.foreignaffairs.com/articles/western-europe/1939-10-01/europe-without-league}})
*The Editors of Encyclopaedia Britannica. “[http://www.britannica.com/topic/League-of-Nations League of Nations].” Encyclopædia Britannica.
*UNOG Library, Registry, Records and Archives Unit. [https://www.unog.ch/80256EDD006B8954/(httpAssets)/36BC4F83BD9E4443C1257AF3004FC0AE/%24file/Historical_overview_of_the_League_of_Nations.pdf History of the League of Nations (1919-1946)]
*“The League of Nations.” International Organization, vol. 1, no. 1, 1947, pp. 141–142. JSTOR, https://www.jstor.org/stable/2703534.


= Références =
= Referencias =
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Version actuelle datée du 11 mars 2020 à 10:28


Hasta ahora nos hemos centrado en los aspectos técnicos y sociales del arreglo pacífico y del sistema de la Sociedad de las Naciones. Trataremos de analizar y ver si la Sociedad de las Naciones ha sido capaz de cumplir su primera vocación, a saber, el mantenimiento de la paz. Para ello, analizaremos las crisis que marcaron el período entre las dos guerras mundiales.

En 1919, nadie podía prever el ascenso del nacionalsocialismo. En efecto, y las investigaciones históricas hablan de la "Guerra de los Treinta Años" del siglo XX, es posible ver la Segunda Guerra Mundial como consecuencia de la Primera Guerra Mundial. Examinaremos la seguridad colectiva tal como se prevé en la Conferencia de Paz. La introducción de un mecanismo para hacer frente a la guerra de agresión y buscar así una solución pacífica es un elemento nuevo. Está la introducción de instrumentos para el arreglo pacífico de las controversias, mientras que el antiguo sistema era el de las alianzas.

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La seguridad internacional[modifier | modifier le wikicode]

El concepto de "seguridad colectiva" fue introducido y utilizado por primera vez por Edvard Beneš en 1924. Ya durante las negociaciones de paz posteriores a la Segunda Guerra Mundial, Wilson y Smuts diseñaron un sistema para promover la paz y prevenir los factores desestabilizadores.

El enfoque que se pretendía construir en París se basaba en evitar los fenómenos y problemas que provocaron la Primera Guerra Mundial. En cuanto a las cuestiones del nacionalismo, la Sociedad de las Naciones ha tratado de crear sistemas para la protección de las minorías contra el imperialismo y las tensiones sociales que están surgiendo y se están volviendo explosivas después de la Revolución de Octubre. La Sociedad de las Naciones responderá a la carrera de armamentos con un sistema de desarme. La Sociedad de las Naciones también está tratando de introducir el concepto de diplomacia transparente.

Con la creación de la Sociedad de las Naciones, el tratado de paz estableció el principio de la solidaridad internacional y la indivisibilidad de la paz. Los artículos principales proporcionan una comprensión del mecanismo y de las ideas que subyacen a la construcción de la Sociedad de Naciones. El artículo 10 da integridad territorial: "Los miembros de la Corporación se comprometen a respetar y mantener contra cualquier agresión externa la integridad territorial y la independencia política actual de todos los miembros de la Corporación. En caso de agresión, amenaza o peligro de agresión, el Consejo notificará los medios para asegurar el cumplimiento de esta obligación. El respeto de la integridad territorial es esencial en la concepción de la seguridad colectiva de la Sociedad de las Naciones. En la idea de Wilson, también estaba el concepto de que en París era difícil hacer la paz y resolver todos los problemas. En el diseño de la Sociedad de Naciones existe la idea de que un día es posible revisar las decisiones tomadas. Existe la posibilidad de revisar el artículo 19 "La Asamblea puede, de vez en cuando, invitar a los miembros de la Sociedad a reconsiderar tratados que se han vuelto inaplicables, así como las situaciones internacionales, cuyo mantenimiento podría poner en peligro la paz mundial". Este principio se aplicó con el Tratado de Lausana de 1923, que revisó el Tratado de Sèvres. Los acuerdos como los de Munich en 1938 se hacen fuera de la Sociedad de Naciones y, por lo tanto, de acuerdo con el antiguo sistema. El artículo 8 establece: "Los miembros de la Sociedad reconocen que el mantenimiento de la paz requiere la reducción de los armamentos nacionales al mínimo compatible con la seguridad nacional y el cumplimiento de las obligaciones internacionales impuestas para la acción conjunta. El Consejo, teniendo en cuenta la situación geográfica y las condiciones especiales de cada Estado, preparará planes de esa reducción para que los examinen y adopten una decisión al respecto los diversos gobiernos....". Los armamentos de los miembros que forman parte de la Sociedad de Naciones deben serlo al menos, pero esto deja espacio para la interpretación, que es una cuestión política. En su mecanismo, el artículo 8 estipula que debe ser el Consejo el que establezca las excepciones al armamento mínimo: "Después de su adopción por los distintos gobiernos, el límite de armamento así establecido no podrá superarse sin el consentimiento del Consejo". En teoría, los Estados nacionales ya no pueden participar en una carrera armamentista y deben declarar sus armas y, si superan los límites, deben obtener el consentimiento de la Sociedad de las Naciones. Se trata de un límite a la soberanía nacional. Hay un deseo de evitar una guerra futura, pero no funcionará.

El artículo 9 establece una Comisión que se ocupará de las cuestiones relativas a los armamentos militares, navales y aéreos. El concepto de la Sociedad de las Naciones es muy fuerte con respecto al control de armamentos. Una forma de evitar los conflictos armados es renunciar al uso de la guerra, como se establece en el artículo 12 del Pacto: "Todos los miembros de la Sociedad convienen en que, si surge una controversia entre ellos que pueda dar lugar a una violación, la someterán al procedimiento de arbitraje o al Consejo para su consideración. Convienen además en que en ningún caso podrán recurrir a la guerra antes de la expiración de un plazo de tres meses a partir del laudo arbitral o del informe del Consejo. Con el establecimiento de procedimientos de arbitraje, la Sociedad de Naciones trata de encontrar soluciones a las controversias sin tener que recurrir a la guerra. El arreglo pacífico de controversias está regulado en los artículos 12, 15 y 17 del Pacto. En la construcción jurídica, la Sociedad de Naciones tenía instrumentos fuertes y poderosos, y el pacto es extremadamente claro en estos puntos, el fracaso fue más bien desde el punto de vista político.

Los artículos 10, 15 y 16 son los que regulan y dan más peso a la seguridad colectiva en el sentido de que se considera que un Estado que ha atacado a otro Estado ha atacado a todos los demás miembros de la Sociedad de las Naciones. El artículo 16 establece: "Si un miembro de la Corporación recurre a la guerra, contrariamente a los compromisos contraídos en los artículos 12, 13 o 15, se considerará ipso facto que ha cometido un acto de guerra contra todos los demás miembros de la Corporación. Se comprometen a poner fin inmediatamente a todas las relaciones comerciales o financieras con la Sociedad, a prohibir todas las relaciones entre sus nacionales y los del Estado que incumplan el acuerdo y a poner fin a todas las comunicaciones financieras, comerciales o personales entre los nacionales de ese Estado y los de cualquier otro Estado, sean o no miembros de la Sociedad". Si un miembro recurre a la guerra, se considera automáticamente que ha atacado a todos los demás miembros de la sociedad. Se comprometen a poner fin inmediatamente a todas las relaciones comerciales, financieras y personales con él. Este artículo es extremadamente fuerte: "En este caso, el Consejo tiene el deber de recomendar a los distintos gobiernos interesados las fuerzas militares, navales o aéreas con las que los miembros de la Sociedad contribuirán respectivamente a las fuerzas armadas destinadas a hacer cumplir los compromisos de la Sociedad". En caso de que un miembro de la Sociedad de Naciones ataque a otro, se considera automáticamente que está en guerra y se recomienda a los gobiernos que pongan a disposición de la Sociedad de Naciones las fuerzas militares necesarias para luchar contra ese Estado que ha ido en contra del Pacto. Este concepto es fuerte siendo la relación final. Están los medios de las sanciones económicas, que son automáticas, las sanciones militares y, por último, las sanciones morales, al excluir a la comunidad de Estados del mundo y, por lo tanto, a la Sociedad de las Naciones. Una vez que la Sociedad de Naciones deja de ser universal, este principio es débil y difícil de aplicar.

Periodización[modifier | modifier le wikicode]

Es posible periodizar en cuatro partes:

  • 1919: toda una serie de problemas relacionados con la seguridad colectiva con el problema de la guerra civil rusa, la guerra de los Jóvenes Turcos para conseguir la revisión del Tratado de Sèvres, la guerra de independencia irlandesa, el conflicto del Ruhr y los disturbios en China. En este contexto, no hay que olvidar que a partir de octubre de 1922, los fascistas se apoderaron de Italia. En 1923, Hitler, que todavía era un marginal y trató en Munich de hacer un golpe de estado en la misma modalidad que Mussolini que fracasaría, pero que sería constitutivo para la creación del mito del nacionalsocialismo. El fascismo y el nacionalsocialismo son dos nuevas ideologías que se presentan como alternativas al comunismo y a las ideas liberales del sistema capitalista;
  • 1925: del Pacto de Locarno es la entrada de Alemania en la Sociedad de Naciones como miembro permanente del Consejo de la Sociedad de Naciones. Alemania no ha renunciado a la misma garantía con respecto a la frontera oriental, lo que deja abierta una puerta de conflicto potencialmente grande que da de facto el comienzo de la Segunda Guerra Mundial. La fase entre las dos guerras se considera a menudo como un "agujero negro" que conduce a la Segunda Guerra Mundial, pero esto no es correcto. Entre 1924 y 1925, hubo una relativa estabilidad que algunos llamaron los "Golden Twenties" o los "Roaring Twenties". Se trata de una fase con fuertes movimientos y producción cultural que marca fuertemente el siglo XX. En 1928, el Pacto Briand-Kellog convirtió en norma la prohibición de la guerra. Este pacto tiene por objeto condenar la guerra como medio de resolución de conflictos y como instrumento de política nacional [6]. La guerra por primera vez es declarada prohibida como un nuevo desarrollo en la concepción del derecho internacional. Este pacto tiene una duración ilimitada y los Estados signatarios se comprometen a no utilizar la guerra como instrumento político. Con el pacto, los Estados deben someterse al arbitraje de la Sociedad de las Naciones y deben garantizar que no entrarán en guerra durante un período de tres meses, pero después de ese período, la guerra se vuelve legítima. En la concepción filosófica del pacto de la Sociedad de Naciones, no hay prohibición de la guerra, pero se convirtió en eso en 1928.
  • 1931 - 1933: es la desestabilización la que comienza cada vez más con una situación que comienza a deteriorarse a partir de 1929, después de la crisis económica mundial. Los estados-nación están comenzando a retroceder hacia sus propios intereses nacionales. Las crisis internacionales comenzaron fuera de Europa. Fue el ataque de Japón a Manchuria lo que marcó el primer acontecimiento grave que marcó la dirección hacia la Segunda Guerra Mundial en Asia. En América del Sur, está la Guerra del Chaco y en África el ataque italiano a Abisinia. Es en los márgenes del mundo donde todo el sistema creado con la Sociedad de Naciones está empezando a desestabilizarse.
  • 1933 - 1939: El revisionismo alemán bajo la dominación nacionalsocialista pondrá fin a todo lo que se construyó en Versalles. La Alemania nacionalsocialista abandonará la Sociedad de Naciones una vez que se haya completado el regreso del Sarre, el restablecimiento del servicio militar obligatorio, la anexión de Austria en 1938, la ocupación del territorio de los Sudetes y, por último, la anexión de Danzig. Hubo un rápido movimiento hacia la Segunda Guerra Mundial. En 1939, Italia lanzó un ataque contra Albania desestabilizando el sistema. También está la guerra civil en España, donde Italia y Alemania apoyan al general fascista Franco, que está librando una guerra contra la República Española.

Cuando nos ocupamos de la cuestión del arreglo pacífico de controversias por la Sociedad de las Naciones, debemos ver la dirección normativa, que es un enfoque jurídico que proporciona instrumentos muy sólidos regulados por el Pacto, que dicta la conducta en el contexto de los conflictos con una realidad normativa clara y bien pensada. Está la realidad histórica marcada por la situación y las contingencias políticas que no siguen lo que el derecho internacional, en teoría, había previsto. Existe una diferencia entre la concepción normativa del derecho internacional y la realidad histórica que lo sustenta.

Conflictos tratados en la década de 1920

  1. Conflicto sueco-finlandés de 1920 (Islas Åland)
  2. Conflicto entre Polonia y Lituania (Vilna, 1920-1923)
  3. Conflicto italo-griego (Corfú, 1923)[principalmente tratado por la Conferencia de Embajadores]
  4. Conflicto en Mosul, 1924 - 1925 (Gran Bretaña, Turquía)
  5. Conflicto greco-búlgaro de 1925 (Demir Kapou)
  6. Guerra del Chaco 1928-1938 (Paraguay-Bolivia/Brasil)

Conflictos tratados en la década de 1930

  1. Conflicto sinojaponés por Manchuria 1931 - 1932
  2. Leticia-Colombia-Perú, 1933 - 1934
  3. Guerra italo-etíope de 1936
  4. Guerra ruso-finlandesa, 1939-1940

Conflictos no tratados por el SdN

  1. Anexo de Fiume por Italia (1919/1920)
  2. Conflicto franco-alemán, 1923 (ocupación del Ruhr)
  3. Rif War 1925 (Marruecos, descolonización)
  4. Agresión japonesa contra China, 1937 - 1945
  5. Anexo de Austria por Alemania, 1938
  6. Conflicto checo-alemán (crisis de los Sudetes) 1938
  7. Anexo de Danzig, marzo de 1939
  8. Anexión de Albania por Italia, abril de 1939
  9. Anexión del resto de Checoslovaquia (abril de 1939)
  10. Agresión germano-soviética contra Polonia (1939)

Conflictos tratados, pero fuera del marco del Pacto:

  • Alta Silesia 1923: tratada por el SdN, pero menos como un "conflicto" que interpretando el Tratado de Versalles.
  • Guerra Civil Española (1936 - 1939)

Estos son los conflictos del período de entreguerras. Es sorprendente que los conflictos de los años 30 causados por el nacionalsocialismo no sean tratados por la Sociedad de Naciones. Está claro que a partir de 1933, Alemania ya no forma parte de la Sociedad de Naciones, pero aún así fue posible establecerlas en el marco de la Sociedad de Naciones. Hay conflictos simétricos y asimétricos.

¿Paz a través de la ley? Conflictos "simétricos" manejados por la Sociedad de Naciones[modifier | modifier le wikicode]

El caso de las Islas Åland[modifier | modifier le wikicode]

Las Islas Åland son un grupo de islas en el Mar Báltico entre Suecia y Finlandia. Estas islas fueron administradas por Rusia antes de la independencia de Finlandia. Con la independencia de Finlandia se planteó la cuestión de la adhesión de la isla. La parte de habla finlandesa se dirigió al Gran Ducado de Finlandia y la parte de habla sueca de la población quería pertenecer a Suecia. Con la entrada de Finlandia en la Sociedad de Naciones, Gran Bretaña solicitó que la cuestión de las Islas Åland fuera resuelta por la Sociedad de Naciones. El Consejo que examinó esta cuestión falló a favor de Finlandia, pero exigió que la población de habla sueca tuviera amplios derechos de las minorías y, al mismo tiempo, la Sociedad de las Naciones decidió que esta isla debía ser desmilitarizada. Esta cuestión se ha establecido mediante un arreglo pacífico que permite llegar a un compromiso.

Conflicto greco-búlgaro de 1925 (Demir Kapou)[modifier | modifier le wikicode]

Entre los dos estados, hubo una disputa fronteriza que continuó latente y en 1925, Grecia declaró la guerra a Bulgaria y las tropas griegas invadieron Bulgaria. El Consejo de la Sociedad de las Naciones convocó una reunión para resolver la cuestión y exigió una cesación del fuego inmediata y la retirada de las tropas. Este requisito se veía respaldado por la amenaza de una intervención militar. Esta es una fase en la que la Sociedad de Naciones en el contexto de los conflictos simétricos consigue hacer valer su peso. Es gracias a su peso y a la amenaza de intervención militar que el Consejo de la Sociedad de Naciones consigue imponerse y Grecia ha tenido que pagar una indemnización. Es un arreglo en el que el arreglo pacífico de controversias ha funcionado y ha fortalecido a la Sociedad de las Naciones.

Conflicto del Chaco, 1928 - 1938 y dos guerras: 1928 - 1929, 1932 - 1935 (Paraguay, Brasil, Bolivia)[modifier | modifier le wikicode]

La región del Chaco es un territorio desértico ubicado entre Bolivia y Paraguay, el único elemento valioso era un puerto boliviano que daba acceso a parte de la selva amazónica y se pensaba que en esta región había reservas potenciales de gas y petróleo. Hubo escaramuzas desde 1928 y 1932 en adelante, también bajo la influencia de la crisis económica mundial, hay una creciente motivación entre los dos estados para iniciar una guerra por el control de estos territorios. Cabe señalar que la colonización europea de América Latina en regiones que no eran comercialmente interesantes no había establecido fronteras claras. Esta guerra es extremadamente sangrienta, es una guerra que matará a mucha gente. La Sociedad de Naciones consiguió finalmente imponer un compromiso que puso fin a la guerra y le confirió cierto prestigio. El Paraguay se retiró y no se impuso por la fuerza como lo había hecho de facto. La guerra terminó en 1939 con un acuerdo que dio a Paraguay una gran parte de los territorios y fue sólo en 2009 que los presidentes de Bolivia y Paraguay firmaron un acuerdo final para fijar la frontera.

Leticia - Colombia - Perú: 1933 - 1934[modifier | modifier le wikicode]

Colombia y Perú lucharon por la región del trapecio de Leticia, que es un puerto concedido a Colombia en 1932. La Sociedad de las Naciones envió una delegación para resolver esta disputa. En 1933, más de diez años después, se declaró un armisticio y la región quedó bajo la administración de la Sociedad de Naciones durante un año. En 1934, la región fue desmilitarizada y Bolivia tuvo que dar acceso a Perú al territorio.

En este período de entreguerras, la Sociedad de las Naciones trata de encontrar compromisos con las zonas desmilitarizadas o a través de la administración de zonas por parte de la Sociedad de las Naciones. Existe el intento de la Sociedad de Naciones de encontrar soluciones para evitar conflictos que de otro modo se habrían resuelto mediante la fuerza bruta con la guerra.

Conflictos asimétricos tratados por la Sociedad de Naciones[modifier | modifier le wikicode]

Se trata de conflictos entre las grandes potencias y los pequeños Estados. A diferencia de los conflictos simétricos, la Sociedad de las Naciones tiene poca influencia en los conflictos entre las grandes potencias y los Estados pequeños. Es aquí donde la situación política se hace visible tras el hecho de que los Estados Unidos no son miembros de la Liga de las Naciones y cuentan con el apoyo de las potencias europeas. Siempre hay un retorno a la política clásica hegemónica entre Francia y Gran Bretaña. Había un requisito de unanimidad, que a menudo impedía encontrar una solución. Las grandes potencias utilizaron la retirada de la Sociedad de Naciones más bien como medio político para transmitir su interés. Cada retirada de poder debilita a la Sociedad de Naciones, lo que ha llevado a Francia y Gran Bretaña a volver a la vieja lógica de las grandes potencias y, por tanto, a la política del concierto. A excepción de la guerra ruso-finlandesa, nos encontramos en una lógica de apaciguamiento que buscamos obtener con las potencias fascistas.

Conflicto polaco-lituano: la cuestión de Vilna: 1920 - 1923[modifier | modifier le wikicode]

En el contexto de la construcción del Estado-nación en Europa Central, Polonia y Lituania competían por la región y la ciudad de Vilnius. El reconocimiento de Lituania siguió a la paz con la Unión Soviética en 1920. En el mismo año, Polonia renunció a sus territorios por contrato, aunque muchos polacos hablantes vivían en la región. Hay una estratificación étnica muy compleja. Esta situación excita a los nacionalistas y las legiones intentan anexionar estos territorios de lengua mixta y estratificación étnica. La Sociedad de las Naciones estableció una línea de demarcación que debía ser supervisada por un comité establecido por la Sociedad de las Naciones. A pesar del papel de la Sociedad de Naciones, las tropas polacas tomaron la ciudad por la fuerza dos días después. El gobierno polaco se negó a culpar aduciendo que no eran tropas regulares. A continuación, el Consejo de la Sociedad de las Naciones propuso una votación popular para proteger el derecho a la libre determinación. Este derecho de voto no fue respetado por los polacos, que lo ignoraron y Vilna permaneció del lado polaco y se anexionó. Se trata de un conflicto asimétrico y de un claro fracaso para la Sociedad de Naciones.

Conflicto italo-griego: Corfú, 1923[modifier | modifier le wikicode]

Por parte italiana, ya no es un Estado liberal, sino un Estado fascista que empieza a desafiar a la Sociedad de Naciones. En 1922, Mussolini fue nombrado legalmente jefe del gobierno italiano, comenzando a reformar Italia según las ideas fascistas. La constitución del régimen fascista se llevará a cabo mucho antes de lo que será en Alemania después de 1933. En Italia, la fase de adquisición es más lenta que en Alemania. A partir de 1929, el régimen fascista fue apoyado por la mayoría de la población. Italia era neutral en 1914, aunque formaba parte de la Triple Alianza, pero consideraba el estallido de la Primera Guerra Mundial como un acto de ataque que no encajaba en la lógica de la Triple Alianza. Con el Tratado de Londres de 1915, Italia se aseguró por los poderes del Acuerdo que si el Acuerdo entraba en guerra, obtendría ventajas territoriales. En el conflicto italo-griego, la cuestión era la hegemonía sobre el Mediterráneo, que el fascismo designaría como el concepto del mare nostrum. Italia obtendrá territorios en Istria, pero también en Dalmacia.

Siempre hay un pretexto en este caso, que es el asesinato en territorio griego de un general italiano que formaba parte de una comisión de la Sociedad de las Naciones para demarcar la frontera entre Grecia y Albania. Italia da un ultimátum y ocupará la isla de Corfú. La Sociedad de Naciones enviará una comisión de investigación y el informe liberó al Gobierno griego de toda responsabilidad. Italia insiste en que no se publique el informe y se niega a retirarse de la isla de Corfú si no obtiene reparaciones. Encontramos nuevos elementos que están previstos en el pacto y al final siempre volvemos a la vieja lógica hegemónica.

Ocupación del Ruhr, 1923: resistencia pasiva[modifier | modifier le wikicode]

Los tratados de paz habían definido las reparaciones por parte de Alemania, que debería haber dado un cierto tipo de reparación y lo que no hará, llevando a Francia a ocupar el Ruhr para garantizar la explotación de la propiedad y garantizar las reparaciones previstas en el pacto. Se trata de un conflicto del que no se ocupa la Sociedad de Naciones. Es un conflicto que Francia consigue provocar como consecuencia del Tratado de Versalles. Esta anexión del territorio alemán conducirá a esta situación con toda una serie de consecuencias. La ocupación del Ruhr debilitará los intereses de Francia. En este contexto, incluso un Estado que sea miembro permanente del Consejo puede anexionar el territorio de otro Estado, lo que no da automáticamente las medidas previstas en el Pacto de la Sociedad de las Naciones.

El conflicto de Mosul[modifier | modifier le wikicode]

Es un conflicto territorial con el reto de controlar los recursos del suelo, es decir, el petróleo. Hay un Estado que es el Estado turco que ha perdido la guerra y ya no es una gran potencia. Los intereses comerciales son importantes y la decisión tomada no es una decisión que se refiere a la lógica étnica o histórica, sino que hay una decisión a favor de una gran potencia, especialmente en el caso de Gran Bretaña. Este es un ejemplo muy claro de un conflicto que no es asimétrico y que se resolverá en la dirección de las grandes potencias.

Turquía y el Tratado de Lausana (1923) - atlas-historique.net

Conflicto de Manchuria: 1931 - 1933[modifier | modifier le wikicode]

Manchuria.png

Con este conflicto, estamos en camino a la Segunda Guerra Mundial, al menos en la parte asiática del mundo. La expansión territorial y económica que está llevando a cabo el Japón es enorme. Japón ocupa Manchuria y crea el estado títere de Manchukuo. El Consejo de la Sociedad de las Naciones actúa con lentitud haciendo lo previsto en el pacto con una comisión de investigación que se envía al país que prepara el informe Lytton, que recomienda no reconocer el nuevo estado títere de Manchuku creado por el Japón, que se está convirtiendo cada vez más en un régimen autoritario bajo liderazgo militar. Esta intervención de la Sociedad de Naciones no cambiará la realidad convirtiéndose en uno de los puntos de partida de la agresión japonesa durante la Segunda Guerra Mundial.

Agresión italiana contra Etiopía[modifier | modifier le wikicode]

Es un regreso a la vieja lógica imperial. Un telegrama francés enviado a Roma dice que Francia e Inglaterra están de acuerdo en entregar Etiopía a Italia. Es una vuelta a la lógica del concierto de poderes en una lógica de apaciguamiento y mantener a Italia del lado de Francia y Gran Bretaña contra Alemania. A Italia se le permite ir en contra del pacto y la Sociedad de Naciones no hará nada contra esta flagrante agresión contra un Estado de la Sociedad de Naciones. Es una vuelta a la vieja lógica del Concierto Europeo. Esto quita la poca credibilidad que le queda a la Sociedad de Naciones.

Las tentativas francesas de mejorar el sistema de seguridad[modifier | modifier le wikicode]

En la década de 1930, especialmente en el lado francés, hubo intentos de mejorar la seguridad en algunos aspectos. Todo lo que Francia pretende conseguir para mejorar su situación conduce automáticamente a una gran debilidad de la Sociedad de Naciones. Del mismo modo, el Tratado de Locarno, que se considera un elemento de estabilización, también puede considerarse un primer paso en una política que trata de resolver conflictos fuera de la Sociedad de las Naciones. Es un tratado firmado por las potencias, pero no reconocido internamente por la Sociedad de Naciones, aunque uno de los puntos cardinales es que Alemania entrará como una gran potencia como miembro permanente en el Consejo de la Sociedad de Naciones. El período entre las dos guerras mundiales fue un retorno gradual a la lógica que existía entre los Estados.

Anexos[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]

  1. Profil de Sacha Zala sur Documents Diplomatiques Suisses
  2. CV de Sacha Zala
  3. Profil wikipedia de Sacha Zala
  4. Profil de Sacha Zala sur le site de l’Université de Berne
  5. Site personnel de Sacha Zala
  6. Schmitt, Carl, Marie-Louise Steinhauser y Julien Freund. La noción de política; teoría partidista. París: Flammarion, 2009. p.91 - 92