« L'economia: un new deal mondiale? » : différence entre les versions

De Baripedia
Ligne 351 : Ligne 351 :
L’OMC a pour objectif d’organiser le commerce international avec pour objectif d’avoir un système multilatéral dans tous les domaines. La politique unilatéraliste est de plus en plus prononcée au Congrès dans les années 1990 qui s’oppose au multilatéralisme en général autant pour les opérations de maintenu de la paix de l’ONU que pour les accords commerciaux avec une volonté de retrait de l’OMC. La section 301 est maintenant malgré la création de l’OMC.
L’OMC a pour objectif d’organiser le commerce international avec pour objectif d’avoir un système multilatéral dans tous les domaines. La politique unilatéraliste est de plus en plus prononcée au Congrès dans les années 1990 qui s’oppose au multilatéralisme en général autant pour les opérations de maintenu de la paix de l’ONU que pour les accords commerciaux avec une volonté de retrait de l’OMC. La section 301 est maintenant malgré la création de l’OMC.


==Entre régionalisme et mondialisation==
==Tra regionalismo e globalizzazione==
Obtenir un cadre de négociations multilatérales est l‘objectif des États-Unis se caractérisant par le fait que les grands cycles de négociations multilatérales du GATT furent mis en place sous impulsion américaine en particulier le Kennedy round. Suivirent notamment le Tokyo Round et l’Uruguay Round. Le développement des négociations multilatérales est extrêmement important. Le rôle des États-Unis menant à la création de l’OMC en 1994 est tout à fait majeur. Il y a un lien entre l’OMC et l’OIC avec la charte de la Havane qui est claire. L’OIC avait avorté en 1948 suite à la logique de Guerre froide. Suite à l’effondrement du bloc soviétique, la création d’une nouvelle organisation économique internationale a été relancée menant à la création de l’OMC. Aujourd’hui, l’OMC représente 97% du commerce mondial, 159 pays et est indépendante de l’ONU alors que l’OIC en 1948 était censée faire partie de l’ONU. Cela montre l’évolution des choses. L’objectif des États-Unis en 1945 était d’avoir une organisation internationale connectée à l’ONU et la position des États-Unis vis-à-vis de l’ONU a changé. C’est le signe d’un unilatéralisme de plus en plus important, mais aussi le fait que l’ONU n’a pas de contrôle sur ce qui se passe à l’OMC.
Ottenere un quadro di riferimento per i negoziati multilaterali è l'obiettivo degli Stati Uniti, caratterizzato dal fatto che i principali cicli di negoziati multilaterali del GATT sono stati istituiti sotto l'impulso americano, in particolare il Kennedy round. Seguirono il Tokyo Round e l'Uruguay Round. Lo sviluppo di negoziati multilaterali è estremamente importante. Il ruolo degli Stati Uniti che ha portato alla creazione dell'OMC nel 1994 è piuttosto importante. Esiste un legame tra l'OMC e l'ICO con la Carta dell'Avana, il che è chiaro. L'ICO fu interrotta nel 1948 in seguito alla logica della guerra fredda. Dopo il crollo del blocco sovietico, è stata rilanciata la creazione di una nuova organizzazione economica internazionale che ha portato alla creazione del WTO. Oggi l'OMC rappresenta il 97% del commercio mondiale, 159 paesi ed è indipendente dall'ONU, mentre l'ICO nel 1948 doveva far parte dell'ONU. Questo dimostra come le cose si sono evolute. L'obiettivo degli Stati Uniti nel 1945 era quello di avere un'organizzazione internazionale collegata all'ONU e la posizione degli Stati Uniti nei confronti dell'ONU è cambiata. Questo è un segno di crescente unilateralismo, ma anche un segno che l'ONU non ha alcun controllo su ciò che accade nel WTO.


L’OMC s’inscrit dans la stratégie américaine d’élargir les pays concernés par les négociations commerciales, mais aussi d’étendre le champ concerné puisque le GATT concernait avant tous les productions industrielles. Désormais, le domaine agricole et concerné alors qu’il n’était pas prit en compte par le GATT avec pour idée de contourner la PAC qui est en place en Europe, mais aussi le domaine de l’industrie culturelle et celui de la propriété intellectuelle. Les oppositions à la stratégie américaine furent fortes à la fois du moins de vue des pays européens et des pays en voie de développement faisant que les domaines agricoles et culturels sont exclus avec la mise en place de l’exception culturelle qui a été mise en place au moment des discussions commerciales de l‘OMC.  
L'OMC fa parte della strategia americana per ampliare i paesi coinvolti nei negoziati commerciali, ma anche per estendere la portata dei negoziati, dato che il GATT riguardava principalmente tutta la produzione industriale. D'ora in poi, il settore agricolo è preoccupato, mentre non è stato preso in considerazione dal GATT con l'idea di aggirare la PAC che è in vigore in Europa, ma anche il settore dell'industria culturale e della proprietà intellettuale. L'opposizione alla strategia americana è stata forte sia dal punto di vista dei Paesi europei sia da quello dei Paesi in via di sviluppo, il che ha comportato l'esclusione del settore agricolo e culturale con l'introduzione dell'eccezione culturale che è stata posta in essere in occasione dei negoziati commerciali del WTO.  


[[Fichier:Photos NewYork1 032.jpg|thumb|Broad Street, avec le New York Stock Exchange.]]
[[Fichier:Photos NewYork1 032.jpg|thumb|Broad Street, con la Borsa di New York.]]


Lorsqu’on regarde les grandes conférences et négociations commerciales et surtout depuis la Conférence de Seattle en 1999, puis Doha en 2001, Cancún en 2003, Hong Kong en 2005, jusqu’à Bali en 2012, elles ont toutes abouti à des échecs. Du point de vue américain, ce qui devait être une instance de négociation multilatérale d’élargir le spectre des négociations multilatérales et de retrouver une situation de leadership a échoué. Les grandes séries de négociations ont pratiquement abouti toutes à des échecs. Ça ne s’est pas traduit par une réaffirmation du leadership américain sur l’économie mondiale. En d’autres termes, c’est une aire de négociations multilatérales que les États-Unis ne dominent pas.
Se si considerano le grandi conferenze e i negoziati commerciali, soprattutto da Seattle nel 1999, poi Doha nel 2001, poi Doha nel 2001, Cancún nel 2003, Hong Kong nel 2005, fino a Bali nel 2012, sono tutti finiti in un fallimento. Dal punto di vista americano, quello che doveva essere un forum di negoziazione multilaterale per ampliare lo spettro dei negoziati multilaterali e riconquistare la leadership è fallito. I principali cicli di negoziati sono praticamente tutti falliti. Non ha portato a una riaffermazione della leadership americana sull'economia globale. In altre parole, si tratta di un'area di negoziati multilaterali che gli Stati Uniti non dominano.


En même temps que l’unilatéralisme que le multilatéralisme, il y a des stratégies régionalistes, car le système multilatéral mondial et doublé par des ententes régionales que les États-Unis considérablement augmentés depuis la fin des années 1980 notamment avec l’accord de libre-échange qui est l’ALENA mis en place en 1993 en réponse à l’Acte unique européen. De nombreux accords de libres-échanges furent mis en place afin de doubler le système multilatéral par une série de zones de libres-échanges. Comme le projet avorté de la Zone de libre-échange des Amériques [ZLEA] en 2005, l’Asia pacific economic cooperation [APEC] ou encore les projets avortés avec l’Europe de l’AMI et du NPET en 1998.  
Accanto all'unilateralismo, oltre al multilateralismo, esistono strategie regionaliste, perché il sistema multilaterale globale e raddoppiato da accordi regionali che gli Stati Uniti hanno notevolmente aumentato dalla fine degli anni '80, in particolare con l'accordo di libero scambio che è il NAFTA, che è stato messo in atto nel 1993 in risposta all'Atto unico europeo. Numerosi accordi di libero scambio sono stati messi in atto per raddoppiare il sistema multilaterale attraverso una serie di zone di libero scambio. Come l'Area di Libero Scambio delle Americhe [ALCA] interrotta nel 2005, la cooperazione economica Asia-Pacifico [APEC] o i progetti interrotti con l'Europa del MAI e del NEPT nel 1998.  


L’idée est qu’aujourd’hui on a une stratégie qui vise à créer une stratégie multilatérale mondiale, mais avec des zones de libre-échange plus ou moins grandes avec la mise en place une grande zone de libre-échange nord-américaine comparable à l’Union européenne, la participation à de multiples zones de libre-échange et la promotion des interconnexions entre-elles dans le cadre d’une série d’ensembles régionaux interconnectés prônant une autre voie vers la mondialisation. L’idée est de pouvoir notamment contourner une OMC peu maniable.
L'idea è che oggi abbiamo una strategia che mira a creare una strategia globale multilaterale, ma con aree di libero scambio più o meno grandi, con la creazione di una grande area di libero scambio nordamericana paragonabile all'Unione Europea, la partecipazione a più aree di libero scambio e la promozione delle interconnessioni tra di esse come parte di una serie di raggruppamenti regionali interconnessi che sostengono un altro percorso verso la globalizzazione. L'idea è quella di poter aggirare, tra le altre cose, un WTO ingombrante.


=Allegati=
=Allegati=

Version du 18 janvier 2021 à 17:03


La questione economica è importante. La dimensione economica è un elemento assolutamente fondamentale della politica estera americana e della modalità di espansione americana dalla fine del XIX secolo ai giorni nostri. La questione economica è legata alla questione della politica estera e della democrazia perché nella politica estera americana c'è un legame intimo tra la dimensione economica e in particolare lo sviluppo economico e la prosperità, la stabilità della società e poi il sistema politico. Lo sviluppo economico porta alla stabilità sociale e quindi allo sviluppo della democrazia. Infine, che la promozione dei regimi politici e dello sviluppo economico è un elemento ricorrente della politica estera americana. Nel messianismo americano c'è la dimensione della diffusione della democrazia, ma anche, in modo inscindibile, quella della presa in carico della prosperità sociale, cioè della presa in carico dello sviluppo economico globale.

Il progetto americano si basa su un filo conduttore che si strutturerà nella politica estera americana, che è quello di promuovere un mercato mondiale aperto. Questa è un'idea guida che è stata presente dalla fine del XIX secolo ai giorni nostri. La promozione di un mercato mondiale aperto è un aspetto importante della politica estera americana.

Infine, dobbiamo chiederci come realizzare questo progetto, che si trova in campo economico ancor più che in quello politico, che è la sinergia tra attori pubblici e privati. Ciò avviene in una sinergia tra gli imprenditori americani e lo Stato americano, che interviene in modo continuo e permanente. È un liberalismo ingannevole perché dalla fine del XIX secolo l'espansionismo americano è stato sostenuto dallo Stato.

Dagli Stati Uniti al mercato mondiale

Il dinamismo industriale

La raffineria Standard Oil's No. 1 a Cleveland, Ohio, 1899.

La potenza industriale degli Stati Uniti è guidata dall'idea generale che la rivoluzione industriale americana, che la crescita economica americana è stata estremamente rapida dalla fine del XIX secolo in poi, ha portato gli Stati Uniti da un nuovo paese ad essere la prima potenza economica mondiale. Questa crescita estremamente rapida si basa su una serie di fattori:

  • ricchezza del territorio americano: le risorse naturali saranno il supporto dell'industrializzazione, l'arricchimento e il sostegno della crescita americana.
  • mercato interno: gli Stati Uniti sono un paese di migrazione e, in pochi decenni, si passa da 4 milioni a diverse centinaia di milioni di persone rendendo il mercato americano un mercato importante essendo il supporto della produzione di massa che porterà al rapido sviluppo di un'importante potenza industriale.
  • uso della tecnologia: nello spazio americano la forza lavoro non è sufficientemente grande. Per questo motivo si opta per uno sviluppo tecnologico che porti alla produzione di massa con meno manodopera.
  • sviluppo di metodi di marketing: si svilupperanno prima su scala americana e poi su scala internazionale.
  • sviluppo di una rete di trasporto: questo unificherà molto rapidamente il mercato americano. Molto rapidamente, attraverso lo sviluppo di una rete di trasporto fluviale, ma anche e soprattutto di una rete di trasporto ferroviario, questo unificherà il mercato interno e accelererà la circolazione dei prodotti. A partire dagli anni 1860 - 1870, una rete di porti è stata sviluppata e rapidamente internazionalizzata.

Nel contesto del dinamismo industriale, l'economia fu presto sostenuta e operò sul gigantismo industriale. Dal 1860 al 1870, l'economia è estremamente concentrata con la costituzione di potenze industriali che raggruppano una serie di settori con situazioni di monopolio e oligopolio abbastanza rapidamente. I settori più interessati erano le industrie pesanti ed estrattive come quella petrolifera, ma anche le industrie di trasformazione come quella siderurgica con gruppi industriali che negli anni ottanta del XIX secolo erano quasi monopoli. La Standard Oil Company, che è la società di Rockefeller, strangolò tutti i concorrenti e nel 1880 deteneva tra l'80% e il 90% del mercato. Il contesto è quasi simile a quello del mercato dell'acciaio dominato dalla Carnegie's US Steel. Si estende anche al mercato che diventerà il mercato dei servizi, in particolare con la banca e JP Morgan. Per quanto riguarda le industrie culturali, lo stesso tipo di configurazione può essere visto con lo sviluppo e l'affermazione delle maggiori major americane che domineranno il mercato cinematografico americano e, a partire dal dopoguerra, il mercato cinematografico mondiale.

Questa economia concentrata nelle mani di un certo numero di grandi gruppi significava che questi grandi gruppi avrebbero operato su scala americana e senza interruzioni su scala mondiale. Per questi gruppi, il passaggio dal mercato americano al mercato mondiale è avvenuto in modo rapido e naturale, poiché, a partire dagli anni '90 e '900, alcuni gruppi si sono trovati in una situazione in cui il mercato americano non era più in grado di assorbire la loro produzione. C'è bisogno di mercati esterni per vendere la produzione. In breve tempo, queste società hanno creato filiali all'estero un po' ovunque. Il processo di espansione delle aziende americane è una realtà già negli anni novanta del XIX secolo e dal 1900 al 1914; gli IDE sono stati moltiplicati per 4, rendendo il processo di industrializzazione estremamente importante. Nel contesto del tempo, la creazione di una filiale all'estero ha un interesse importante per eludere i dazi doganali.

C'è un'acquisizione delle economie locali, in particolare nei paesi che si trovano in uno stato molto meno sviluppato degli Stati Uniti, come ad esempio in Sud America, dove intere fasce dell'economia locale vengono rilevate da aziende americane. Grace and company si occupa principalmente del mercato del guano in Perù e ne estenderà il controllo ad altri settori dell'economia, che, una volta controllati tali settori, si potrà controllare l'intera economia.

trusts.

La United Fruit Company era originariamente un contratto per la creazione di una linea ferroviaria in Costa Rica. Con la costruzione della ferrovia, l'azienda ha piantato alberi di banane lungo la linea per nutrire i suoi dipendenti e renderla parte integrante della crescita e del commercio. Quando la linea è completata, la società ha una concessione sulla ferrovia, ma prende anche il controllo dei terreni agricoli circostanti ed eventualmente dei porti. L'economia del Costa Rica cade nelle mani della United Fruit. Gli verrà dato il soprannome di "polpo".

Questo processo è iniziato alla fine del XIX secolo ed è continuato e si è intensificato dopo la prima guerra mondiale, interessando sempre più settori in cui gli Stati Uniti e le aziende americane hanno esteso la loro influenza, come il mercato del petrolio in Medio Oriente. Fino all'inizio del XX secolo, il Medio Oriente era una "riserva" della Gran Bretagna, ma in misura minore della Francia. Nell'accordo Sykes-Picot tra Francia e Gran Bretagna, il Medio Oriente fu diviso dopo la guerra, tranne che gli Stati Uniti entrarono in gioco con le compagnie americane e in particolare con la Standard Oil. Quello che inizialmente era un accordo franco-inglese è diventato un accordo franco-anglo-americano. Ne deriverà una divisione tra tre grandi attori, in particolare in Iraq e in Persia, che porterà alla creazione della società petrolifera Iraq Petroleum in Iraq e della società anglo-persiana in Iran. Il conglomerato che era franco-britannico diventa un conglomerato che è per il 50% inglese, per il 25% francese e per il 25% americano. L'ambizione americana è di estromettere gli inglesi dal mercato dello sfruttamento petrolifero in Medio Oriente.

Mappa del cavo telegrafico transatlantico del 1858.

Questo processo si sta verificando anche nel campo delle comunicazioni, e in particolare nel campo dei cavi sottomarini, che inizialmente era un monopolio britannico. Dall'inizio del XX secolo, le aziende americane cominciarono a competere e a condividere il mercato con le aziende inglesi, rendendo il monopolio delle trasmissioni sottomarine anglo-americane. Nel mercato delle trasmissioni, una società inglese chiamata Marconi aveva il monopolio fino a quando una società americana chiamata Radio Corporation of America [RCA] non è entrata in concorrenza. Nelle comunicazioni, c'è un cambiamento di contesto.

Questa foto di Juan Trippe che esamina il globo terrestre nel suo ufficio è l'immagine più famosa del fondatore della Pan Am.

Nel mondo del cinema, la svolta degli anni Dieci e Venti è fondamentale. Prima del 1914, l'industria dominante era francese e dopo la guerra l'industria dominante divenne americana, cacciando Pathé dal mercato mondiale. Il conglomerato cinematografico è diventato americano, costituendosi come un oligopolio all'interno, ma soprattutto all'esterno con la creazione nel 1922 della Motion Picture Producers and Distributors of America [MPPDA] con società americane che competono all'interno del mercato americano, ma che agiscono all'esterno come un conglomerato e un oligopolio.

L'aviazione è un settore completamente nuovo negli anni '20, ma è un mercato potenzialmente grande. Francia e Stati Uniti sono in concorrenza tra loro, in particolare nel trasporto della posta. L'aeropostale francese compete con la Pan-American Airways in particolare nel mercato sudamericano, dove la sfida è quella di aprire le linee postali.

Destino manifesto e conquista economica del mondo

Espansione economica, conquista economica del mondo, destino manifesto e messianismo americano sono concetti che vanno di pari passo. Il meccanismo e il processo sono stati messi a punto nell'ultimo decennio del XIX secolo.

All'inizio del XX secolo il dibattito sulla conquista dell'impero coloniale americano era misto, perché non era un buon affare dal punto di vista economico, ma era soprattutto una conquista costosa e difficile. Infine, la colonizzazione formale di un territorio è un modo costoso per stabilire il dominio. Il rapporto costi-benefici non è così ovvio. C'è l'idea che la colonizzazione non è necessariamente un buon affare e che forse dovremmo trovare un altro modo per sviluppare il nostro potere economico nel mondo.

Alla fine del XIX secolo si è sviluppato un intero discorso tra industriali, imprenditori, politici e pubblicitari, ovvero l'idea che esiste un mercato americano che non può più assorbire la produzione delle imprese e che dobbiamo cercare mercati esterni per assorbire il surplus e garantire l'espansione della produzione americana. Saranno create lobby con la National Association of Manufacturers e l'American Asiatic Association, che sono industriali che stanno facendo pressione sul Congresso per ottenere il sostegno del Congresso degli Stati Uniti per le loro aziende. Si sta mettendo in atto l'idea che gli Stati Uniti troveranno un modo originale per espandere l'economia americana senza passare attraverso la colonizzazione formale. L'espansione economica diventa una modalità dell'espansionismo statunitense, dell'imperialismo e dell'imperialismo morale.

Nel discorso degli industriali e dei politici, così come dei giornalisti, c'è l'idea che la produzione di massa è democratica in sostanza, perché produrre molto con prezzi più bassi dà il maggior numero di accesso ai materiali e la partecipazione al mercato ed è un elemento fondamentale della democrazia americana. Il mercato di massa, all'epoca, è ancora una specificità americana. Lo sviluppo di un mercato di massa con prezzi bassi è ancora in gran parte una specificità americana. C'è l'idea che il mercato di massa sia intrinsecamente democratico perché permette a più persone di consumare.

Non appena più persone possono accedere al mercato di massa, c'è l'idea che il benessere è più importante e quindi la popolazione è meno tentata di chiedere stabilità sociale. Il mercato di massa è la risposta americana alla lotta di classe. Quando si guarda al discorso dell'epoca, l'idea dello sviluppo del mercato di massa rende possibile, nella mente degli industriali e dei politici dell'epoca, risolvere il problema di Marx e Malthus. Malthus era ossessionato dalla scarsità delle risorse. Finché abbiamo accesso a una società di massa, la scarsità di risorse è risolta. Per quanto riguarda Marx, l'accesso alle risorse risponde al problema dell'accesso alla ricchezza e quindi alla questione della lotta di classe. Poiché lo sviluppo economico americano si basa sullo sviluppo dell'impresa, la sua idea si basa sullo sviluppo del valore individuale integrato nell'imperialismo morale americano. Ciò che è importante è il legame tra l'idea di imperialismo statunitense e lo sviluppo politico.

« The promotional State » [Emily Rosenberg]

Ci sarà una sinergia tra lo stato americano e gli imprenditori di quello che la storica americana Emily Rosenberg ha definito lo "stato promozionale". Questa è l'idea che l'espansione si realizza attraverso una forte sinergia con attori pubblici da un lato e privati dall'altro.

Dalla fine del XX secolo, attraverso le lobby, gli imprenditori americani sono entrambi feroci difensori della libertà imprenditoriale e fanno di tutto perché lo Stato americano non "metta gli occhi sulla loro attività". Allo stesso tempo, questi imprenditori si rivolgono allo Stato americano affinché li aiuti ad aprire i mercati esteri e a ridurre le tariffe doganali. Tra il 1910 e il 1920 si sviluppa una sinergia tra i due, che diventa sempre più importante nel periodo tra le due guerre.

1900 Manifesto della campagna del Partito Repubblicano che raffigura il dominio americano a Cuba.

A partire dal 1890, il governo degli Stati Uniti aprirà una serie di mercati. Nel 1890 gli Stati Uniti erano una grande potenza industriale, ma non ancora una grande potenza commerciale. A partire dal McKinley Tariff Act, gli Stati Uniti hanno attuato una politica tariffaria per ottenere una diminuzione delle tariffe dei paesi in cambio di una diminuzione delle tariffe dello stato americano. L'attuazione delle tariffe va di pari passo con l'estensione delle prerogative esecutive. Storicamente, la fissazione delle tariffe è stata una prerogativa del Congresso, che, con il procedere dell'espansione, cederà la prerogativa di fissare le tariffe all'amministrazione federale, il che ne farà una delle leve del suo potere. La politica commerciale statunitense e parallela all'ascesa del ramo esecutivo a spese del Congresso.

Lo "stato promozionale" si caratterizza anche con la creazione di unioni doganali. La politica americana degli anni '90 del 1890 è sia la promozione della politica delle porte aperte, ma si concentrerà sull'unione doganale con alcuni paesi per escludere i concorrenti europei dal mercato in particolare. Dal momento in cui gli Stati Uniti conquisteranno il loro primo Impero coloniale, firmeranno trattati con loro per avere relazioni privilegiate come con Cuba, Portorico e le Filippine nel 1902. Nel 1911 fu tentata un'unione doganale con il Canada, ma fallì. Le unioni doganali erano parte della strategia del governo degli Stati Uniti per espandere l'economia degli Stati Uniti.

Se guardiamo alla storia dello sviluppo dell'amministrazione federale, vediamo che il governo federale si è interessato sempre più all'economia con la creazione di agenzie come il Bureau of Foreign Commerce del Dipartimento di Stato nel 1879, che si occupava dell'economia prima della firma dei trattati, ma questo ufficio significava che il Dipartimento di Stato si occupava dell'economia, il che significava che l'economia diventava parte integrante della politica estera americana. Vi è anche la creazione del Dipartimento del Commercio e del Lavoro nel 1903 e dell'Ufficio dei consulenti commerciali collegato al Dipartimento di Stato nel 1912.

Durante la guerra, il War Trade Board fu creato per organizzare e coordinare il commercio con gli Alleati, segnando una prerogativa del ramo esecutivo americano in materia commerciale. Il periodo dal 1920 al 1929 sotto la presidenza repubblicana è stato il periodo in cui Hoover è stato Segretario del Commercio aiutando alcune aziende a conquistare i mercati esteri. C'è una forte assistenza del governo degli Stati Uniti a queste società che si tradurrà in discussioni dirette tra il governo degli Stati Uniti e i governi stranieri, utilizzando l'argomento del debito interdipendente per aprire i mercati esteri. Fino agli anni '20, il governo degli Stati Uniti è diventato un candidato all'espansionismo americano.

Nascita e affermazione della diplomazia economica

Diplomazia del dollaro

La diplomazia del dollaro è stato un capitolo importante della politica americana nella prima parte del XX secolo. Si tratta di concedere prestiti ad un certo numero di paesi considerati sia politicamente sottosviluppati che particolarmente instabili perché economicamente sottosviluppati, in cambio di una significativa voce in capitolo nell'organizzazione e nella supervisione di queste economie nazionali. Vediamo esperti americani, come gli economisti, viaggiare in particolare in America centrale e meridionale per consigliare i governi locali sulle loro economie. La diplomazia del dollaro è il lato economico della costruzione della nazione.

La diplomazia del dollaro si estende dalla fine degli anni Novanta del XIX secolo alla Grande Depressione, il periodo che ha visto la nascita dell'impero coloniale americano fino al crollo di Wall Street. Con la diplomazia del dollaro, siamo al centro della specificità del processo di dominazione americana. La diplomazia del dollaro ha portato alla firma di accordi con i paesi in questione e quindi all'istituzione di una diplomazia dei contratti. I paesi sono in difficoltà e gli Stati Uniti si offrono di aiutarli in cambio di una supervisione economica. C'è una presa di potere dell'economia locale, non con la politica delle cannoniere, ma con la diplomazia dei contratti. Tuttavia, la diplomazia a contratto non è necessariamente volontaria. La diplomazia dei contratti è un modo per controllare l'economia dei paesi senza controllarli territorialmente. È una caratteristica specifica del metodo di espansione americano.

Cartone animato del 1904 che mostra Roosevelt armato del suo "grosso bastone" (big stick) di pattuglia nel Mar dei Caraibi.

La diplomazia del dollaro è legata a una concezione globale dell'espansione americana perché da un lato c'è una diplomazia economica che mira a prendere il controllo, ma va di pari passo con un discorso messianico ed espansionistico. Gli accordi tra gli Stati Uniti e i paesi in questione sono l'idea che il dominio si basa su un contratto, la parvenza di consenso tra il dominante e il dominato. Il contratto come stabilito tra gli Stati Uniti e i paesi in questione legittima il dominio non da parte della cannoniera. Il vantaggio rispetto alla diplomazia delle cannoniere è che la diplomazia dei contratti legittima il dominio. In cambio del controllo dell'economia, i prestiti sono concessi dalle banche americane. Possiamo vedere come l'idea di basare un ordine internazionale non sulla forza militare ma sul contratto con l'idea internazionale di basare il dominio del mondo sulla democrazia sia una caratteristica specifica del modello di dominio americano. Tra la diplomazia del dollaro e l'idea di un contratto, c'è la specificità della politica estera americana e del dominio americano. Non appena questo Paese raggiunge uno status internazionale che gli permette di farlo, la diplomazia del dollaro apre questo processo.

Quando guardiamo alla diplomazia del dollaro, tutta una serie di attori sono coinvolti nel processo. C'è il governo degli Stati Uniti, ma ci sono anche le banche statunitensi che forniscono i prestiti e gli esperti statunitensi che verranno in vari paesi per prendere il controllo di alcune aree chiave come le dogane. Dalla fine del XIX secolo si è creata una sinergia tra il governo americano e alcuni attori privati, in particolare le banche.

La diplomazia del dollaro mira a creare nei Paesi in questione tutta una serie di strutture che sono strutture che li rendono "Americano-compatibili". Oltre a riportare il denaro negli Stati Uniti, la diplomazia del dollaro consiste nell'assumere il controllo dell'amministrazione doganale, che permette di controllare una parte importante dell'economia. Di solito sono i paesi indebitati che retrocedono il controllo dell'amministrazione doganale statunitense agli Stati Uniti, prendendo una parte delle entrate nel processo. D'altro canto, vengono create diverse strutture, come le banche centrali, con il monopolio dell'emissione di valuta. Il controllo dell'amministrazione doganale è accompagnato dall'introduzione del Gold standard in questi paesi che porta al fatto che il Gold standard entra nella zona di influenza americana. Vediamo che, a partire dalla fine del XIX secolo, la diplomazia del dollaro mira a creare una zona del dollaro per creare un mercato preferenziale tra questi paesi e gli Stati Uniti al fine di competere con la zona della sterlina su cui opera la Gran Bretagna. La diplomazia del dollaro mira anche a creare mercati preferenziali, ma non è accompagnata da un dominio territoriale come l'imperialismo europeo.

La diplomazia del dollaro si svolge in paesi dove gli Stati Uniti hanno stabilito il loro impero coloniale, come Portorico, Guam e le Filippine, ma si svolge anche in alcuni paesi dell'America centrale vicini agli Stati Uniti. La prima è la Repubblica Dominicana, dove dal 1904 al 1907 è stato istituito un protettorato fiscale. Il processo è che ci sono paesi che sono fortemente indebitati, in particolare nei confronti delle potenze europee. La Repubblica Dominicana si trova in uno stato di banca di strada finanziaria che si sta rivolgendo verso gli Stati Uniti perché c'è la possibilità di un intervento europeo. Infine, l'istituzione di questo protettorato fiscale è legata ad una situazione di forte dipendenza dai paesi europei, e permette agli Stati Uniti di sottrarre i paesi in cui è stabilita la diplomazia del dollaro all'influenza delle potenze europee. Viene firmato un accordo tra la Repubblica Dominicana e lo Stato americano al termine del quale le banche americane concedono prestiti in cambio del controllo doganale della Repubblica Dominicana. Dal momento in cui c'è il controllo del dipartimento doganale, c'è il controllo essenziale dell'economia del paese. Gli esperti in questione sono impiegati dal governo degli Stati Uniti sotto contratto dominicano. Inoltre, i prestiti al governo dominicano in cambio della supervisione dell'economia sono concessi da banche private. A volte le banche private rifiutano di concedere prestiti che dimostrano che il governo degli Stati Uniti non ha necessariamente il controllo sulle banche. Per la Repubblica Dominicana funziona e c'è un processo in cui gli Stati Uniti hanno il controllo dell'economia.

In Cina tra il 1909 e il 1913 e in Africa, in Liberia, nel 1911, c'è lo stesso tipo di tentativo. In Cina la posta in gioco è alta perché il mercato cinese è considerato importante per gli Stati Uniti. Gli Stati Uniti cercheranno di affermarsi in Cina attraverso la diplomazia del dollaro, ma questo fallirà rapidamente a causa della rivoluzione cinese. La diplomazia del dollaro è una parte importante dell'espansione dell'economia statunitense in questo periodo.

La Open Door Policy

La politica estera americana a livello economico in questo momento si esprime cercando di creare piccole aree protette, che è una logica regionalista e allo stesso tempo c'è una logica più ampia di cercare di aprire completamente il commercio internazionale per creare una grande zona del dollaro. La politica della diplomazia del dollaro e la politica della porta aperta vanno di pari passo. Si possono perseguire contemporaneamente due logiche di politica economica.

Con la politica della Open Door, c'è l'idea di aprire completamente il mercato mondiale e di attuare il libero scambio promosso dalla Gran Bretagna fin dal XIX secolo, ma limitato all'Impero Britannico. L'idea della porta aperta è una liberalizzazione mondiale. La politica della porta aperta è una politica che si oppone con forza alla politica di creazione di mercati protetti attuata dalle potenze mondiali. L'idea è quella di rompere la logica della chiusura dei mercati coloniali e di operare in modo diverso.

La giustificazione di questo discorso è che la logica dell'imperialismo coloniale è una logica di guerra mentre la politica della porta aperta è una logica di pace attraverso lo sviluppo del commercio.

Ritratto di John Hay, Segretario di Stato, 1897.

La logica della open door si concretizzerà nel 1899 e nel 1900 con due note di John Hay che invierà note diplomatiche alle grandi potenze sul mercato cinese. Il mercato cinese alla fine del XIX secolo è un sogno di tutte le grandi potenze e in particolare degli Stati Uniti, data la quantità di popolazione in Cina. Questo mercato è in realtà una falsa promessa ed è virtuale fino agli anni '80. Il mercato cinese è in linea con gli industriali americani degli anni Ottanta del XIX secolo. Tutta una serie di gruppi di pressione come l'American Asiatic Association ha spinto il governo americano ad aprire il mercato cinese alle aziende americane. All'epoca il mercato cinese era diviso tra le potenze europee, ma gli Stati Uniti non erano invitati. Gli appunti di John Hay riguarderanno l'apertura del mercato cinese. Manderà un messaggio alle cancellerie occidentali per far capire che i porti cinesi devono essere aperti senza discriminazioni e in particolare all'economia americana. L'idea più ampia è l'apertura del mercato mondiale. Gli appunti di Hay riguardano in ultima analisi l'apertura del mercato mondiale. Si tratta di una presa di posizione contro la logica del mercato coloniale nelle mani di alcune grandi potenze. Sono note che vengono accolte nelle cancellerie occidentali senza alcun effetto immediato in quanto gli Stati Uniti non sono in grado di imporre la logica della porta aperta in quanto gli Stati Uniti rappresentano una grande potenza industriale, ma sono percepiti militarmente come piuttosto deboli anche se gli Stati Uniti sono invitati a sfruttare il mercato cinese.

La politica della open door è stata gradualmente implementata a partire dagli anni 1890 e 1900. Con la presidenza Wilson, la diplomazia del dollaro e la politica della porta aperta si sono sviluppate, sistematizzando che il mondo dovrebbe essere un unico grande mercato aperto con il minor numero possibile di tariffe protettive. I due discorsi tra la creazione di aree protette da un lato e un mercato completamente aperto dall'altro si sviluppano allo stesso tempo. La logica della sistematizzazione della porta aperta è presente nel discorso dei Quattordici Punti del gennaio 1918.[4] Questo è un punto che è considerato uno dei punti fondamentali da mettere in atto all'indomani del primo conflitto mondiale. Possiamo vedere come l'idea di Wilson di una porta aperta sia al centro della politica estera americana e al centro del rapporto che gli Stati Uniti stanno costruendo con il resto del mondo.

Evoluzione negli anni dell'interguerra

C'è una forte pausa tra prima del 1914 e dopo il 1914. Una serie di principi sono stati affermati già nel 1890 e nel 1900, ma il peso degli Stati Uniti nel commercio mondiale è relativamente piccolo. È una potenza industriale, ma non ancora una potenza commerciale. Le cose sono cambiate completamente con la prima guerra mondiale. Per quanto riguarda il ruolo degli Stati Uniti nel panorama internazionale, la visione degli Stati Uniti cambia con un cambiamento fondamentale negli equilibri di potere, poiché gli Stati Uniti hanno prestato molto denaro alle potenze della Triplice Intesa, finendo nel 1918 con la metà delle riserve auree mondiali. Alla fine della prima guerra mondiale, gli Stati Uniti si trovarono in una posizione di creditore nei confronti dei paesi europei. Dopo il 1918, la politica della diplomazia del dollaro continuerà e si svilupperà, avvicinandosi gradualmente alla politica della porta aperta. All'indomani della prima guerra mondiale, tutta una serie di temi si incontreranno di nuovo fino alla seconda guerra mondiale e negli anni '60 e '70 con l'idea di sviluppo. C'è l'idea di uno sviluppo economico globale, dato che le industrie americane operano già su scala globale. Per gli industriali, il passaggio dal livello americano a quello mondiale avviene senza soluzione.

C'è troppo oro negli Stati Uniti, il che significa che i paesi non hanno abbastanza soldi per comprare prodotti dagli americani. Il problema della liquidità significa che gli Stati Uniti dovranno concedere prestiti agli europei per acquistare i loro prodotti. La politica di prestito continuerà in America Latina, ma anche nei paesi europei, anche se la politica di prestito ai paesi europei non è considerata una diplomazia del dollaro. La politica dei prestiti è accompagnata da una politica di nomina di esperti finanziari e di tentativi di riforma in diversi paesi. In un certo senso, la diplomazia del dollaro è la prefigurazione della politica di aggiustamento strutturale che doveva essere attuata negli anni '80 e '90. La logica è abbastanza simile.

La politica creditizia è stabilita dalle banche, ma il governo americano dà il suo parere e cerca di coordinare la politica creditizia. In particolare, il Dipartimento di Stato ha una politica:

  • I prestiti sono vietati per l'acquisto di armi;
  • I prestiti sono vietati ai paesi politicamente instabili;
  • I prestiti sono limitati ai paesi che non minacciano gli interessi degli Stati Uniti.

C'è un cambiamento nella diplomazia del dollaro. Perù e Colombia sono interessati da questa politica, la Cina anche senza più successo rispetto al 1909 e al 1913, ma anche l'Europa. La ricostruzione economica e finanziaria di tutta una serie di paesi non è generalmente interessata dal termine "diplomazia del dollaro", ma la logica è più o meno la stessa perché in alcuni paesi come l'Europa dell'Est, la Cecoslovacchia e l'Ungheria vengono concessi una serie di pacchetti di aiuti umanitari come primi passi nei prestiti per la ricostruzione. Possiamo vedere come si stanno creando reti americane in questi Paesi tra la Croce Rossa americana, l'amministrazione e le banche private. Questo si può notare anche nei Paesi la cui situazione finanziaria era assolutamente catastrofica dopo la prima guerra mondiale, in particolare in Austria e in Ungheria, che hanno dovuto ripensare completamente la loro intera struttura bancaria e finanziaria e che all'inizio degli anni Venti si trovavano in uno stato di completo road banking, trovandosi sotto l'influsso della Società delle Nazioni e degli Stati Uniti. Questi casi mostrano come attori privati come le banche, Carnegie, lo Stato americano e la Società delle Nazioni siano intervenuti in particolare attraverso i piani Dawes e Young elaborati da esperti americani, i cui principali finanziatori erano banche americane.

In Persia, una serie di tentativi non vanno molto lontano, ma potenzialmente, questa diplomazia del dollaro riguarda aree geografiche molto più ampie rispetto a prima della prima guerra mondiale e in particolare l'Europa, che prima del 1914 non aveva bisogno degli Stati Uniti e che dopo la guerra si è trovata in una situazione di dipendenza finanziaria.

La missione di assistenza economica e finanziaria si trova in Perù, Colombia, ma anche in Ecuador e Persia. Le banche private non sono su richiesta del governo americano e si rifiutano di garantire una serie di prestiti, in particolare in Perù e in Persia. Inoltre, quando gli esperti americani sono coinvolti nelle autorità fiscali, non riescono necessariamente a imporre il loro punto di vista e, in generale, promuovono misure che non sono popolari e che comportano gravi tagli finanziari. Ogni volta che c'è impopolarità, ci sono rivolte contro i governi e, per estensione, contro gli Stati Uniti. La diplomazia del dollaro ha un impatto incerto sugli Stati Uniti e, anche se si traduce in espansionismo americano, non si traduce necessariamente in un'acquisizione dei paesi interessati. I Krak del 1929 ridussero drasticamente le risorse finanziarie delle economie americane.

La diplomazia del dollaro e la diplomazia economica americana fino al periodo tra le due guerre si sono scontrate con la contraddizione che gli Stati Uniti hanno concesso una serie di prestiti internazionali affinché i paesi potessero acquistare prodotti da loro e venderli a loro, ma questa politica di prestiti prima di andarsene con una politica di alte tariffe protezionistiche con tariffe estremamente elevate messe in atto come la tariffa Fordney-McCumber nel 1922 e la tariffa Hawley-Smoot nel 1930 potrebbe sembrare in contraddizione con la dottrina della diplomazia del dollaro e la porta aperta. Questa contraddizione non fu risolta fino all'arrivo di Roosevelt negli anni '30, che avrebbe perseguito una politica di riduzione delle tariffe per rilanciare l'economia americana. È solo a partire dal 1930, con la firma del Reciprocal Trade Agreement Act nel 1934, che gli Stati Uniti si sono convertiti ad una sorta di libero scambio generalizzato. La diplomazia del dollaro nel periodo tra le due guerre ha continuato a svilupparsi, ma in un quadro relativamente protezionistico, ma è stata la crisi a farla scoppiare relativamente. Il processo di riorganizzazione internazionale post-1945 su base multilaterale e liberale è in realtà iniziato all'indomani della crisi e con l'inizio del New Deal nel 1931 e nel 1934.

Seconda Guerra Mondiale

Il periodo dal 1939 al 1971 è la continuazione è l'accentuazione dell'uso dell'economia come mezzo da parte degli Stati Uniti per marcare il proprio potere. La seconda guerra mondiale è un importante punto di svolta perché dalla seconda guerra mondiale in poi accelererà notevolmente. Gli Stati Uniti avranno una presenza senza precedenti nell'economia mondiale e nella sua riorganizzazione, perché dopo il 1945 il sistema economico internazionale è in gran parte riconfigurato su iniziativa americana. Non solo gli Stati Uniti sono estremamente presenti nell'economia mondiale, ma per molti aspetti il sistema economico mondiale dopo il 1945 è stato concepito come un'estensione e una proiezione del modello economico americano. Fino alla fine degli anni '60, il posto centrale degli Stati Uniti nell'economia mondiale era indiscusso.

Una guerra economica

La dimensione economica della seconda guerra mondiale e della seconda guerra mondiale è anche, in un certo senso, prima di tutto una guerra economica. È una guerra economica soprattutto dal punto di vista americano, poiché gli Stati Uniti, ancor prima di entrare militarmente in guerra, sono entrati economicamente in guerra producendo per le potenze europee. C'è una mobilitazione economica americana prima ancora di una mobilitazione militare. È l'ingresso nella mobilitazione economica che completa l'uscita degli Stati Uniti dalla Grande Depressione. Le varie fasi del New Deal non sono riuscite a far uscire gli Stati Uniti dalla Grande Depressione.

Fabbrica di Downe in California, che produce i bombardieri ad immersione Vultee A-31 Vengeance per la Royal Air Force.

Dal 1940 in poi, gli Stati Uniti sono diventati l'arsenale delle democrazie producendo 300.000 aerei, 100 portaerei, 2.600 incrociatori, ma anche 900 petroliere e 3.500 cargo. È un'industria americana che si mobilita al 100% per la produzione bellica. La dimensione economica è estremamente importante e tanto più perché la svolta della guerra è il 1942 dal punto di vista militare, ma anche dal punto di vista economico perché la svolta sono le vittorie militari, ma anche perché gli alleati e gli Stati Uniti producono più materiale di quanto le potenze dell'Asse siano in grado di distruggere. È macchina economica contro macchina economica. C'è anche la dimensione tecnologica, poiché le guerre sono sempre momenti di grande progresso tecnologico con tutta una serie di innovazioni come il radar o la bomba atomica. Questo dà un enorme impulso alla macchina economica americana.

Con il Lend-Lease Act, all'inizio della guerra, la maggior parte della produzione americana fu acquistata dai francesi e soprattutto dagli inglesi. Alla fine, le potenze europee spendono un sacco di soldi in materiale bellico. Nel dicembre del 1940, l'Inghilterra si trovava in uno stato di cessazione dei pagamenti e si trovava nella posizione di banca finanziaria stradale, potendo acquistare attrezzature dagli Stati Uniti. Il Lend-Lease Act è stato approvato dagli Stati Uniti, sostituendo il Cash and Carry Act, con l'idea che gli Stati Uniti avrebbero fornito all'Inghilterra le attrezzature su base inversa, con il pagamento effettuato quando l'Inghilterra poteva permetterselo. Questo è stato un momento decisivo per l'ingresso degli Stati Uniti nella logica della guerra. È una logica di prestito di attrezzature a un paese considerato alleato senza sapere quando arriveranno i pagamenti.

La guerra è un ottimo affare per l'economia statunitense, dato che il PIL è raddoppiato tra il 1939 e il 1945. Il surplus commerciale è positivo, e c'è anche il debito, che rappresenta un potenziale surplus commerciale. Alla fine della prima guerra mondiale gli Stati Uniti si ritrovarono con la metà delle riserve auree internazionali, nel 1945 avevano quasi i 2/3 delle riserve auree. Nel 1919 gli americani avevano contribuito alla vittoria contro gli imperi centrali, ma lo squilibrio militare non era evidente, mentre nel 1945 gli Stati Uniti detenevano i 2/3 della flotta mondiale. La marina britannica è stata completamente superata. Si trovò anche con metà della flotta mercantile, poiché molte navi da guerra e navi da carico furono prodotte per il trasporto di materiale, comprese le famose navi liberty.

L'Amministrazione delle Nazioni Unite per il soccorso e la riabilitazione [UNRRA]: il precursore del Piano Marshall

Un episodio è troppo raramente discusso, ma di fondamentale importanza è l'episodio dell'UNRRA, che è il prototipo delle Nazioni Unite, il banco di prova per l'organizzazione del sistema internazionale che riunisce i principali Paesi che si saranno recati alle Nazioni Unite. Non solo è il prototipo dell'ONU e del sistema multilaterale, ma è anche il precursore del Piano Marshall e dell'intero sistema di aiuti allo sviluppo. L'UNRRA è stata creata alla fine del 1943 e ha cessato di operare nel 1946. Riunisce quasi tutti i Paesi che combattono contro l'Asse, ma è principalmente finanziato e guidato dagli Stati Uniti, ma le altre potenze sono rappresentate.

Tra il 1943 - 1946 e il 1947, l'UNRRA mette in atto tutta una serie di azioni che diventeranno aiuti allo sviluppo e, in particolare, combinerà azioni di aiuto d'urgenza e aiuti alla ricostruzione a lungo termine. Ci sono state operazioni di emergenza come il trattamento dei feriti e la distribuzione di attrezzature, ci sono state anche operazioni di ricostruzione a più lungo termine come la rimessa in piedi di paesi come la Francia in termini di infrastrutture e di tessuto industriale, e c'è stata anche la necessità di bonificare i campi per sfamare la popolazione fornendo attrezzature agricole e trasporti. C'è tutta la dimensione logistica da tenere in considerazione. È qui che la combinazione di "soccorso" e "riabilitazione" è importante, poiché la logica dell'UNRRA, che sarà poi la stessa logica dell'aiuto allo sviluppo, non è quella di fornire aiuti alle popolazioni, ma di fornire loro i mezzi per soddisfare i propri bisogni. L'obiettivo è quello di consentire la ripresa dell'economia. L'UNRR cercherà di fornire alle industrie molto di più che ridistribuire. La logica è quella di coniugare l'aiuto umanitario con la dimensione della ripresa economica per evitare di avere risparmi in infusione. Dobbiamo riavviare gli scambi commerciali tra i paesi europei, ma anche tra i paesi europei e gli Stati Uniti. Troviamo la logica degli Stati Uniti, che mira a far ripartire la macchina economica mondiale, soprattutto perché è nell'interesse degli Stati Uniti.

Il sistema di Bretton Woods: un New deal globale?

Harry Dexter White (a sinistra) e John Maynard Keynes nel 1946. Sono stati i due principali protagonisti della conferenza di Bretton Woods.

Il sistema di Bretton Woods è importante per comprendere la concezione della diplomazia economica americana. Il sistema di Bretton Woods è concepito come il veicolo per la diffusione internazionale del New Deal americano. Questo progetto di esportazione avviene proprio nel momento in cui il New Deal ha perso la partita negli stessi Stati Uniti.

Il sistema di Bretton Woods non nasce così. La conferenza di Bretton Woods è il risultato delle circostanze, ma è anche il risultato di un processo a più lungo termine, poiché ci sarà la realizzazione di una serie di progetti di lavoro da parte dell'amministrazione americana. Il sistema organizzato a Bretton Woods è un sistema basato sulla liberalizzazione del commercio mondiale, che è il logico risultato della politica della porta aperta sostenuta dagli Stati Uniti sin dalla fine del XVIII secolo. È una logica di attuazione della politica estera dal momento in cui gli Stati Uniti sono arrivati sulla scena internazionale. È un aspetto piuttosto "a lungo termine".

Il sistema di Bretton Woods è anche fatto per rispondere allo stato dell'economia come è stato dall'inizio degli anni '30 quando il sistema economico mondiale è crollato con le strade delle banche e i protezionismi che partecipano alla contrazione del commercio. La depressione economica è stata uno dei terreni di coltura del totalitarismo e della guerra. Per ricostruire il sistema internazionale e prevenire l'emergere di nuovo del totalitarismo, abbiamo bisogno di un sistema economico internazionale funzionante. Questa è la dimensione "a medio termine".

Nel "breve termine", il sistema di Bretton Woods è il risultato del nuovo equilibrio di potere che si è instaurato dal 1939 e 1941 con una potenza britannica che non è più in grado di gestire l'economia mondiale come ha fatto dalla prima guerra mondiale. Tra il 1939 e il 1945, l'equilibrio economico del potere fu completamente invertito. Le due figure dominanti alla conferenza di Bretton Woods sono state White e Keynes. Gli americani imporranno la liberalizzazione del commercio internazionale. È una conferenza economica, ma ha una risonanza politica. Il dollaro diventa una valuta di riferimento a livello internazionale, il che significa che la zona del dollaro si estende potenzialmente a tutto il mondo. A partire dalla guerra fredda, sarà escluso dalla zona del rublo sovietico. La sterlina inglese perderà il suo status di valuta di riferimento internazionale.

Il FMI e la IBRD sono due pilastri del progetto americano di combinare la dimensione della ricostruzione e quella dell'economia di mercato. Con il FMI si tratta di stabilizzare i tassi di cambio per consentire il commercio e la Banca Mondiale deve permettere di prestare denaro ai Paesi che stanno ricostruendo per rilanciare la macchina economica. L'obiettivo è quello di rimettere in piedi le economie locali fornendo risparmi. Si tratta di due organizzazioni con sede a Washington che suggeriscono di trovarsi nell'orbita di Washington piuttosto che nell'orbita dell'ONU a New York. Questo progetto opera secondo la logica della liberalizzazione del commercio internazionale e della garanzia dei mercati coloniali. Gli accordi di Bretton Woods e la riorganizzazione dell'economia mondiale si basano sull'idea che i mercati coloniali non sono più mercati riservati. Fin dall'inizio, Bretton Woods ha operato sull'idea che non ci debbano più essere aree riservate.

I principi stabiliti a Bretton Woods sono principi del New Deal americano che sono a loro volta una traduzione del keynesianesimo negli Stati Uniti prima che le teorie di Keynes fossero formalizzate. Il filo conduttore della riorganizzazione economica internazionale promossa a Bretton Woods e delle istituzioni ad essa collegate è quello di riorganizzare l'economia mondiale secondo l'economia di mercato con un intervento di potere economico che moderi l'economia senza intervenire troppo. È un liberalismo rinnovato con l'intervento dello Stato, ma non è nemmeno collettivista. È l'intervento delle istituzioni internazionali per la gestione dell'economia internazionale. I progettisti del sistema Bretton Woods sono tutti progettisti del New Deal, che irrigherà il progetto dell'Organizzazione Internazionale del Commercio per diffonderlo su scala globale. La logica di questo progetto e di questo sistema è quella di considerare che i problemi sociali possono essere risolti non solo con la ridistribuzione della ricchezza, ma anche con la produzione che permetterà di nutrire tutti e di garantire un'economia dell'abbondanza. L'idea è che la concezione che sta emergendo è una concezione espansionistica dell'economia con l'idea di produrre di più che permetta di ridurre le disuguaglianze.

La riorganizzazione dell'economia internazionale è guidata da imperativi politici. Con la fine della guerra, il rilancio dell'economia mondiale e del commercio internazionale sono fondamentalmente legati agli interessi economici americani. Dopo il 1945, l'economia americana prodotta durante la guerra dovette essere convertita in un'economia di pace. Per convertirsi ad un'economia di pace, deve convertire la sua economia di guerra, ma anche, e soprattutto, vendere i prodotti che produce. Se non riesce a venderli, si troverà rapidamente in uno stato di depressione economica. Gli Stati Uniti hanno un bisogno vitale di far ripartire l'economia mondiale in modo che i paesi possano acquistare i loro prodotti. Ciò vale in particolare per l'Europa, che rappresenta i principali mercati dell'economia mondiale. La liberalizzazione è vitale per l'economia statunitense.

Ricostruzione e sviluppo

Il Piano Marshall e l'integrazione europea

Uno dei numerosi manifesti creati per promuovere il Piano Marshall in Europa. Da notare la posizione centrale della bandiera americana. La bandiera blu e bianca tra quelle della Germania e dell'Italia è una versione della bandiera triestina con il blu dell'ONU piuttosto che il tradizionale rosso.

Dopo l'UNRRA, uno degli aspetti fondamentali dell'impresa di ricostruzione e sviluppo è il Piano Marshall. Non è solo una logica di distribuzione nazionale ad alcuni Paesi, un progetto intimamente legato alla ripresa economica dell'Europa, ma anche all'integrazione europea. C'è un aspetto economico e uno politico:

  • l'aspetto politico è quello di assicurare e permettere il riavvio della macchina economica europea. Nel 1945 e nel 1947 la situazione economica europea era sull'orlo del baratro e peggiore di quella del 1945. Ci sono tutta una serie di problemi legati alla conversione dell'economia di guerra in un'economia di pace, problemi di produzione, insufficiente produzione agricola. L'Europa è sull'orlo del soffocamento economico nel 1947.
  • L'aspetto politico è il Piano Marshall, che è chiaramente in linea con la logica della Guerra Fredda che comincia ad entrare in vigore all'inizio del 1947. La dimensione politica è quella di integrare nell'orbita americana il maggior numero possibile di paesi per ricostruirsi nell'orbita americana.

Nel Piano Marshall, come nell'ordine economico messo in atto a Bretton Woods, troviamo l'impatto del New Deal e i progettisti del New Deal. Quando guardiamo ai principi del piano Marshall, troviamo i principi del New Deal, che è un liberalismo temperato dall'intervento delle autorità pubbliche e una logica operativa basata su una logica di produttività. Dopo il 1945, l'economia mondiale ha funzionato sull'idea di produttività e di aumento indefinito della produzione. All'epoca, la questione della distribuzione delle risorse era completamente fuori dal radar dei leader politici e dei leader economici. L'urgenza del momento è di rimettere a posto la macchina economica e la produzione. Era anche il periodo del baby-boom, con la logica dell'espansione demografica del 1943 e del 1944 che poneva una serie di problemi economici come l'approvvigionamento alimentare.

Il Piano Marshall: aiuti per paese e per settore.

Gli obiettivi vengono fissati abbastanza rapidamente con l'idea di rimettere in piedi l'economia europea. Per ogni settore, per un certo numero di paesi e su scala europea l'idea è quella di fissare obiettivi per aumentare la produzione in diverse aree. Lo scopo del Piano Marshall è quello di fissare obiettivi individualmente, ma anche collettivamente, per rimettere in piedi l'economia europea in una logica di pianificazione. C'è anche la volontà di cercare di impostare un massimo di negoziati tra governi, datori di lavoro e sindacati con una logica diversa da quella del sistema sovietico.

Il Piano Marshall non è incondizionato. Troviamo chiaramente un certo numero di punti e di idee già presenti nella diplomazia del dollaro che troviamo in America Latina alla fine del XIX secolo e all'inizio del XX secolo. Troviamo che il principio secondo cui gli aiuti americani sono condizionati da una serie di cose. Una serie di esperti americani vengono a monitorare come viene utilizzato il denaro americano e come viene utilizzato nei diversi settori, per vedere come sono organizzati i bilanci.

La condizione è che gli europei coordinino la ricostruzione economica in modo che sia più rapida e che gli aiuti americani possano essere resi redditizi per evitare duplicazioni. L'aiuto ai Marshal non viene dato individualmente a ciascuno dei paesi europei, ma viene dato come blocco ai paesi europei che devono condividerlo.

L'altra condizione è che l'Europa progredisca in un'area economica liberalizzata dove le barriere doganali sono sempre più abbassate. Gli esperti americani operano con l'idea di stabilire una divisione internazionale del lavoro secondo la teoria del vantaggio comparativo di Riccardo. Il progetto viene realizzato su scala europea, ma fa parte di un progetto globale di liberalizzazione del commercio mondiale in cui ogni paese può affermare il proprio vantaggio comparativo nei settori in cui si è maggiormente impegnato.

Ciò ha portato alla creazione dell'OEEC nel 1948. Questa è l'organizzazione che è stata creata per amministrare il Piano Marshall. E' stato il primo nucleo di coordinamento della politica economica e politica europea, che è stata la condizione posta dagli americani per l'applicazione degli aiuti Marshall. L'OEEC riceve una somma forfettaria e il suo ruolo è quello di ripartirla tra i beneficiari in proporzione alle loro esigenze. D'altro canto, deve attuare la politica di abbattimento delle barriere doganali e di riduzione delle barriere tecniche al commercio, come le politiche restrittive come le quote e i dazi doganali. L'OEEC esamina la legislazione di tutti i paesi per ridurre i dazi doganali. Questa è una logica precedente alla creazione del mercato comune per la riduzione dei dazi doganali, che è un orientamento macroeconomico per l'orientamento della politica economica europea. Il Piano Marshall ha una logica di aiuto d'emergenza immediata e una logica a più lungo termine che riguarda la riorganizzazione dell'economia europea e la ripresa del commercio internazionale.

Assegnazioni di produttività

Le missioni di produttività sono uno degli elementi del Piano Marshall è dove troviamo l'intimo mix tra la dimensione economica e quella politica. Nella logica del Piano Marshall, si tratta di un programma di grande portata, destinato a rendere possibili importanti cambiamenti strutturali nell'organizzazione del lavoro delle imprese europee. Si tratta di un programma di consulenza che mira a cambiare l'organizzazione di gran parte delle aziende europee, a cambiare il loro modo di produrre. Un certo numero di consulenti americani si rivolgono alle aziende, ma ciò significa anche inviare negli Stati Uniti ingegneri e manager di aziende europee. Tra il 1948 e il 1955, 25 000 ingegneri e dirigenti furono inviati negli Stati Uniti. L'idea è di guardare come operano le aziende americane nel loro settore, come funziona l'organizzazione, il processo di produzione, la gestione, ecc. L'idea rappresentata è la professionalizzazione del processo produttivo e in particolare la professionalizzazione della gestione dell'azienda, cioè considerare che la gestione di un'azienda non è innata ai partons, ma è una formazione che si acquisisce.

Negli Stati Uniti, gran parte dei manager sono formati nelle università, a differenza degli europei. L'obiettivo è quello di osservare sul campo se si tratta di gestione, di organizzazione del personale, della questione della circolazione delle informazioni, dove le aziende europee sono viste come aziende che operano in modo molto verticale dove l'autorità è detenuta dal capo delegandola poco e ha il monopolio dell'informazione nell'organizzazione del processo produttivo. Ad esempio, fino ai livelli più bassi dell'azienda, i dipendenti hanno accesso a tutta una serie di statistiche, mentre in Europa questo tipo di dati è riservato al team amministrativo. Gli incarichi di produttività sono visti come un processo attraverso il quale i manager europei impareranno a produrre in modo più razionale, più produttivo e di migliore qualità.

In questo quadro, le strutture europee sono state create a partire dalla parola d'ordine della fine degli anni '40 e durante gli anni '50 è stata la produttività per aumentare la produzione al fine di rilanciare l'economia e il commercio internazionale. L'Agenzia europea per la produttività [EPA] è stata creata nel 1953 e sviluppata negli anni '50, mettendo in atto metodi per cercare di aumentare la produttività delle aziende europee. Nel 1958 viene creato il primo Istituto Europeo di Economia Aziendale, chiamato INSEAD sul modello americano. È una scuola su scala europea sul modello della Harvard business school con crediti in particolare della Ford Foundation. Per i primi 6 e 7 anni di attività, sarà finanziato da grandi aziende europee sul modello di Harvard. Questo gioca un ruolo nei nuovi metodi di lavoro delle aziende europee.

La liberalizzazione del commercio internazionale

La questione del commercio internazionale e della sua riorganizzazione, soprattutto su base liberale, è il sistema di organizzazione previsto a Bretton Woods. Ci sono due direzioni di lavoro nella strategia americana fin dall'inizio e lo sono ancora. Dal punto di vista della strategia economica, gli Stati Uniti stanno navigando tra una strategia regionalista e una strategia di globalizzazione. Queste strategie possono sembrare contraddittorie, ma la teoria è spesso contraddetta dalla pratica. C'è a priori una contraddizione intellettuale tra regionalismo e internazionalismo, ma non è questo il caso.

Alla fine del XIX secolo, c'è stata la strategia di formare zone del dollaro a livello regionale e di sostenere la Porta Aperta su scala globale. Nel 1944 prevaleva la logica della globalizzazione, ma per un breve periodo, perché a Bretton Woods c'era il sistema che considerava il mondo come zona dollaro e il progetto dell'Organizzazione mondiale del commercio che fu formalizzato nel 1944 e nel 1945, ma fu definitivamente formalizzato alla conferenza dell'Avana del 1948. Il progetto iniziale era quello di creare un'organizzazione che riunisse tutti i paesi del mondo in un'unica organizzazione. Dal 1945 al 1946, la logica della guerra fredda è operativa, questa riorganizzazione economica è messa in discussione. Il progetto americano divenne presto politicamente impossibile con l'URSS; d'altra parte, non piacque agli Stati Uniti, che sarebbero stati costretti da un quadro che non li soddisfaceva. La dimensione multilaterale immaginata in modo piuttosto effimero nel 1944 e nel 1945 viene messa da parte piuttosto rapidamente.

Anche se la conferenza dell'Avana, tenutasi dall'ottobre 1947 al marzo 1948, avrebbe dato vita all'Organizzazione Internazionale del Commercio, gli Stati Uniti firmarono il GATT con alcuni dei paesi che ricevettero l'aiuto di Marshall nell'ottobre 1947. La firma del GATT ha permesso agli Stati Uniti di ritirarsi nell'orbita americana, in particolare in Europa occidentale, in una logica regionalista più ristretta. È facile vedere come, negli anni 1944 e 1947, siamo passati da una logica di globalizzazione a una logica regionale con 23 paesi. Il GATT è stato firmato nel 1947 per liberalizzare il commercio tra i paesi firmatari.

L'Organizzazione internazionale del commercio è stata creata nello stesso periodo, ma il governo americano sapeva allora che non l'avrebbe ratificata. Il trattato è stato firmato ma non è mai stato presentato da Truman al Congresso. Tra il 1944 e il 1947, il processo di riorganizzazione internazionale passa da una logica globale a una logica più regionale. La rottura geopolitica della guerra fredda gioca un ruolo molto importante in questo cambiamento di strategia.

Teorie di modernizzazione

Le teorie della modernizzazione sono un insieme di opere, discorsi e produzione di conoscenza delle scienze sociali americane e in particolare delle scienze politiche per legittimare e accompagnare la strategia americana volta a riorganizzare l'economia internazionale secondo i padroni liberali temprati dal potere pubblico.

Le teorie hanno in comune il presentare un modello di evoluzione delle società dalla società tradizionale a quella moderna con una serie di tappe che si suppone siano quelle che devono essere seguite dai paesi in via di sviluppo per passare dalla fase dei paesi sottosviluppati a quella del potere americano. Tutta una serie di principi deve essere attuata per realizzare una società moderna che sia al centro del modello politico ed economico americano con la libera impresa, la libertà individuale e la democratizzazione. Questo dovrebbe permettere un'organizzazione dell'economia che porti ad un decollo economico e ad un'industrializzazione più o meno rapida a seconda del paese o del settore, ma che a lungo termine dovrebbe permettere ai paesi di diventare potenze industriali. Si tratta di un modello di sviluppo economico e politico proposto ai paesi che sono stati decolonizzati o sono in via di decolonizzazione. Le teorie della modernizzazione arrivano in un momento in cui stiamo entrando nel processo di decolonizzazione e in cui sono "disponibili" tutta una serie di paesi che possono passare sia dalla parte sovietica che da quella americana. È una teoria che propone un modello di sviluppo al paese in via di decolonizzazione.

Questo viene prodotto in una serie di istituzioni che sono università, fondazioni e think tank americani. Uno degli autori più noti è Walt Whitman Rostow, che nel 1960 pubblicò Le fasi della crescita economica. Un Manifesto anticomunista. Quello che è diventato un classico della letteratura economica è stato prodotto nel contesto della guerra fredda, della lotta ideologica e di un modello di sviluppo per alcuni paesi. D'altra parte, questo libro propone uno sviluppo internazionale secondo uno schema globale. Rostow non è solo un economista, ma ha importanti relè in politica, diventando uno dei più influenti consiglieri economici dei presidenti americani degli anni Sessanta e Settanta, tra cui Johnson e Kennedy. Esiste una connessione diretta tra la produzione di conoscenza e l'attuazione di una particolare politica. Rostow, all'apice della sua influenza durante gli anni '60, ha subito un forte calo negli anni '70, soprattutto perché gli Stati Uniti si sono ritirati dall'assistenza allo sviluppo, ma la sua eredità si ritrova nelle politiche di adeguamento strutturale del FMI e della Banca Mondiale negli anni '80, che si basavano in parte su questo quadro. Altri teorici della modernizzazione sono Seymour Lipset, Samuel Huntington e Talcott Parsons. Queste sono le teorie che in questo periodo sono il fiore all'occhiello con importanti relè all'interno del governo americano e attraverso di esso all'interno delle istituzioni internazionali che mostrano il legame tra la produzione teorica del sapere, la sua attuazione in politica, ma che ha anche implicazioni politiche più ampie.

Assistenza allo sviluppo=

La politica di sviluppo è solo una continuazione del Piano Marshall. L'UNRRA è il prototipo del Piano Marshall, e il Piano Marshall è il prototipo degli aiuti allo sviluppo. Questa è la stessa politica. La logica di funzionamento è la stessa. L'aiuto allo sviluppo non è né più né meno di un "Piano Marshall" per i paesi sottosviluppati. Questa politica è l'applicazione diretta delle teorie della modernizzazione che si sono cristallizzate negli anni Cinquanta, ma che sono state messe in atto negli anni Quaranta.

La firma del Tennessee Valley Authority Act da parte di Roosevelt e dei suoi consulenti nel 1933.

Gli aiuti allo sviluppo attingono da molto tempo prima in ordine cronologico. Se si guarda alla politica di assistenza allo sviluppo, ci si rende conto che il suo laboratorio di attuazione ancor prima che il mondo d'oltremare è il sud degli Stati Uniti, che lo considera il loro "Terzo Mondo". Se c'è un divario Nord-Sud, non è solo dovuto alla schiavitù, ma anche al sistema economico tra agricoltura e industria. Un capitolo importante della storia americana è lo sviluppo della parte meridionale degli Stati Uniti, dove le origini degli aiuti allo sviluppo risalgono agli anni Venti e Trenta. In questo processo, il New Deal è un momento cruciale. Il simbolo del New Deal è la Tennessee Valley Authority [TVA], responsabile dell'intero sviluppo del Tennessee, compresa la costruzione di grandi dighe e l'elettrificazione delle campagne. Il New Deal è in parte un'impresa di modernizzazione e sviluppo degli Stati Uniti meridionali.

Johnson disse negli anni '60 che se gli americani sono in grado di capire cosa sta succedendo nello sviluppo in altri paesi è perché l'hanno sperimentato in patria. Il sud è un laboratorio per la politica di sviluppo americana. Alla fine, tutto ciò che viene attuato nei paesi in via di sviluppo dagli anni '50 e '60 in poi si basa su questo modello. Dalla fine degli anni '40 in poi, la politica di sviluppo americana ha intrapreso la guerra fredda e tutta una serie di modernizzazioni. In altre parole, l'internazionalizzazione della pianificazione economica è una strategia della guerra fredda volta alla modernizzazione e all'integrazione nell'economia liberale.

Il Programma "Point Four" fondato nel gennaio 1949 da Truman, che ha portato alla creazione della Technical Cooperation Administration [TCA] nel 1950, è la realizzazione di un programma di sviluppo e assistenza tecnica per una serie di paesi extraeuropei. A partire dalla fine degli anni '40, gli Stati Uniti hanno lanciato programmi di sviluppo in cui hanno speso cifre colossali. L'aiuto allo sviluppo aveva una componente economica per contribuire allo sviluppo dei mercati interni dei paesi in questione, ma anche per il commercio con gli Stati Uniti. La logica politica è quella della guerra fredda con l'idea di ancorare questi paesi all'orbita occidentale e di sottrarli all'influenza sovietica. Tra il 1946 e il 1960, gli aiuti americani sono stati pari a 84 miliardi di dollari, di cui 43 miliardi per l'Europa, 19 miliardi per l'Estremo Oriente, 13,4 miliardi per il Medio Oriente, 4,4 miliardi per l'America Latina e 882 milioni per l'Africa.

Dopo l'ATT, la seconda fase della politica di sviluppo è il discorso dell'Alliance for Progress pronunciato da Kennedy nel gennaio 1961 e la creazione dell'USAID, che è l'estensione dell'ATT ad altri settori in particolare all'America Latina e allo stesso tempo l'aumento degli aiuti allo sviluppo in diverse parti del mondo con aree privilegiate come l'America Latina. È difficile valutare l'impatto economico, ma l'impatto politico è relativamente inesistente, poiché uno degli elementi della politica di sviluppo, così come presentato nella teoria della modernizzazione, è quello di sviluppare l'economia per sviluppare la democrazia e la politica statunitense in America Latina non è stata quella di sostenere lo sviluppo della democrazia. La dimensione politica e quella economica sono completamente collegate.

Uno striscione del MRC di Vientiane.

Un'altra area importante è il sud-est asiatico con la Corea e in particolare il Vietnam, dove possiamo vedere come gli Stati Uniti si stanno innestando su un'iniziativa creata dalle Nazioni Unite nel 1957: la Commissione del fiume Mekong che mira a costruire grandi infrastrutture e in particolare tutta una serie di dighe sul Mekong per controllarne il flusso ed elettrificare la campagna. Dalla fine degli anni '50 e negli anni '60, gli Stati Uniti investiranno nella Mekong River Commission con l'obiettivo di replicare l'IVA in Vietnam con l'idea di contribuire alla modernizzazione economica del Vietnam è al suo ancoraggio nel campo occidentale e americano in particolare. Il problema è che l'aumento della politica di aiuto allo sviluppo arriva nello stesso momento in cui gli Stati Uniti scatenano la guerra a tutto campo in Vietnam. Le due logiche si perdono e si scontrano l'una contro l'altra, evidenziando la difficoltà di attuazione in un paese in guerra. Gran parte degli aiuti allo sviluppo viene utilizzata per curare i feriti e seppellire i morti dei bombardamenti americani, ma anche per ricostruire le dighe finanziate dagli aiuti allo sviluppo. Gli Stati Uniti si ritireranno dalla Commissione del fiume Mekong quando si ritireranno dal Vietnam nel 1975. Negli anni '70 gli aiuti allo sviluppo diminuiranno notevolmente, soprattutto a causa dell'impatto politico estremamente limitato.

Energia: una questione economica e strategica

Il caso del petrolio mostra come la politica estera statunitense sia legata alla dimensione economica.

Il petrolio nell'economia e nella società americana

Il petrolio è una merce che è diventata fondamentale nell'economia mondiale a partire dal XX secolo, ma in particolare negli Stati Uniti, che alla fine del XIX secolo erano sia il primo produttore mondiale che il primo consumatore. La Standard Oil Company deteneva circa il 90% del commercio di petrolio fino al 1910.

Il petrolio è al centro dell'economia e della cultura americana come parte dello stile di vita americano basato sulla libertà dell'individuo, la mobilità e l'automobile per viaggiare attraverso gli Stati Uniti. Fa parte della cultura individualistica americana. L'aspetto importante è quello degli anni '40 perché da quel momento in poi gli Stati Uniti non producono più petrolio a sufficienza per soddisfare la domanda interna che esplode.

Una questione strategica

Il contesto geopolitico del periodo tra le due guerre e la seconda guerra mondiale fu importante e divenne una questione strategica. Infine, buona parte delle operazioni militari che si svolsero tra il 1941 e il 1943 avevano come obiettivo principale il controllo delle rotte petrolifere. Questo vale per l'invasione tedesca dell'URSS. È essenziale controllare le rotte petrolifere come l'Iraq e l'Iran per far funzionare l'impresa militare. Uno dei motivi per cui la Germania fu soffocata alla fine della guerra e perché Hitler non riuscì a controllare le fonti di petrolio. Questa questione strategica continuerà durante la guerra fredda. Come c'è una logica della corsa agli armamenti, c'è una dimensione tecnologica, ma anche una logica del carburante.

Assicurare le forniture

Fichier:Desert Venture 1.ogv

Fichier:Desert Venture 2.ogv

La sicurezza delle forniture di petrolio è stato un elemento estremamente importante della diplomazia economica americana fin dal periodo tra le due guerre e soprattutto dalla seconda guerra mondiale. Durante gli anni Venti e Trenta, gli Stati Uniti sono stati coinvolti in negoziati petroliferi in Medio Oriente con l'ingresso nella capitale della Iraq Petroleum Company e della Anglo-Persian Company nel 1928.

Gli Stati Uniti stabilirebbero partenariati preferenziali con paesi che cercano di sfuggire agli inglesi, come l'Arabia Saudita con la compagnia petrolifera Standard Oil. Nel 1945, un accordo è stato raggiunto tra Roosevelt e Ibn Saud per creare ARAMCO al fine di avere un accesso preferenziale dagli Stati Uniti alle risorse petrolifere dell'Arabia Saudita contro la protezione militare. Questa alleanza avrebbe dovuto funzionare quasi senza problemi fino alla fine degli anni '90 con l'aumento degli attacchi contro gli Stati Uniti. Questa alleanza continua, ma è meno naturale di quanto non fosse negli anni '40 e '60. Dall'indomani della seconda guerra mondiale, la fornitura di petrolio nella regione mediorientale subisce una forte pressione americana, tanto che l'Iran cerca di emanciparsi da questa tutela con l'arrivo di Mossadegh, che cerca di nazionalizzare il petrolio iraniano nel 1951, ma viene rovesciato da un colpo di stato che mette in atto lo scià. È un contesto in cui gli Stati Uniti si stanno assicurando l'approvvigionamento di petrolio in Medio Oriente, evidenziando le dimensioni economiche, geopolitiche e strategiche che sono fondamentalmente legate.

La fin du système de Bretton Woods

Les États-Unis ne sont plus un pôle de stabilité économique comme avant 1945 changeant fondamentalement les rôles internationaux des États-Unis. Il n’y a plus la domination écrasante des États-Unis sur l’économie mondiale comme dans le cas de la période post Deuxième guerre mondiale. De plus, avec l’effondrement du bloc soviétique, le système concurrent s’effondre et reste le modèle libéral faisant consensus relatif. Alors que suite aux années 1945, il y avait une connexion entre les intérêts américains et les zones géographiques sous leur influence, à partir des années 1970, il y a une déconnexion de plus en plus importante qui s’opère. De ce fait, depuis ces quarante dernières années, les États-Unis ont mis en place une série de stratégies, concomitantes et concurrentes la fois pour revenir au cœur de l’économie mondiale. Parfois, elles ont l’apparence d’être contradictoires, mais sont mises en place en même temps.

Des changes fixes aux changes flottants

La fin du système de Bretton Woods fait qu’on passe du système des changes fixes au système des changes flottants. Le système de Bretton Woods est un système qui équilibre l’économie mondiale, mais qui est un équilibre précaire et fragile parce que ce système de Bretton Woods repose intégralement sur la domination et la force de l’économie américaine et sa stabilité qui est extrêmement importante à l‘issue de Deuxième guerre mondiale, mais aussi sur la monnaie américaine qui est un facteur de croissance économique internationale. Ce système dépend de l’équilibre des prêts importants accordés aux pays étrangers entre la quantité de prêts qui est l’argent qui sort des États-Unis et les exportations américaines qui font rentrer des devises aux États-Unis. Ce flux « in-end » s’équilibre, mais va commencer à se déséquilibrer.

La dimension politique de ce système est une réorganisation économique du monde liée aussi et en particulier à partir de 1947 qui est un système fait pour faire triompher l’idéologie libérale, mais à partir du moment ou la Guerre froide se met en place, deux modèles sont concurrents. Au centre de la stratégie américaine, il y a l’idée de défendre l’économie libérale face au système soviétique qui a un coût économique en terme militaire. Jusqu’à la fin des années 1960, il équilibre le bénéfice qu’en font les États-Unis. C’est un système en équilibre instable et fragile fondé sur la stabilité économique des États-Unis.

Cela se déséquilibre à partir des années 1960 qui est une charnière caractérisée par la montée de la logique de guerre en partie au Vietnam, l’approfondissement de l’engagement militaire au Vietnam et l’augmentation considérable des dépenses militaires. L’entretien du système coûte très cher. Il y a un énorme système d’alliance qui se caractérise par l’implantation de 2300 bases à l’étranger qui coûte très cher à entretenir. Pour ce qui concerne la stricte guerre du Vietnam, elle coûte 30 milliards de dollars par an. Il y a une hausse considérable des dépenses militaires qui coûte de plus en plus cher aux États-Unis pour défendre le modèle économique libérale et la démocratie libérale.

Les investissements américains vont croissant en Europe. À partir du moment où la CEE se créée, les États-Unis créés des filiales en Europe afin de ne pas payer de droit de douane à l’entrée en Europe. Si on regarde les IDE américains, ils augmentent de 471% à partir de 1958 jusqu’en 1968 alors qu’en même temps aux États-Unis les investissements augmentent de 52%. La mondialisation de l’entreprise étasunienne est importante rapportant en devises, mais pas beaucoup en travail ne fournissant pas de travail aux employés américains. Il y a un déséquilibre entre l‘argent qui sort et l’argent qui entre.

D’un côté, il y a des dépenses militaires et des investissements directs à l’étranger qui font que de l’argent sort des États-Unis et les exportations deviennent insuffisants pour compenser la sortie d’argent des États-Unis. À partir des années 1950 et plus précisément de 1959, les États-Unis sont en déficit de la balance des paiements et sont face à des pays européens qui se sont reconstruits et qui sont devenus des concurrents.

{{#ev:youtube|vNAvsrY9vR4|250|right|On 08/15/1971, under pressure from the Federal Reserve, Nixon suspended the convertibility of the US dollar into gold.}}

Les États-Unis vont commencer à emprunter beaucoup d’autant plus que les États-Unis détiennent le dollar et empruntent des dollars à des taux bas obtenant de plus des facilités auprès des banques européennes et en particulier auprès des banques allemandes. À partir du moment où il y a un afflux d’argent aux États-Unis à travers les emprunts, va commencer à fonctionner la « planche à billets », car les États-Unis ne vont plus avoir assez d’or afin de couvrir les emprunts à l’étranger. À la fois, il y a le coût de l’engagement militaire qui aboutit à affaiblir la puissance économique américaine et la stabilité du système de Bretton Woods qui est construit autour du dollar. À partir du moment où le dollar n’est plus une monnaie crédible, la monnaie n’est plus une garantie de stabilité du système économique international. Les alliés des États-Unis vont financer les États-Unis, mais vont ne plus vouloir continuer à le faire, car à partir des années 1960, les États-Unis financent leur déficit par leurs alliés. Les banques centrales européennes et en particulier la Bundesbank renâclent à prêter aux États-Unis. Comme le dollar est déstabilisé, il suscite des attaques spéculatives affaiblissement le dollar. Tous ces phénomènes se coalisent au printemps 1971 avec la Bundesbank qui cesse d’acheter des dollars sur le marché afin de soutenir le dollar. L’effondrement du système est en partie dû à la Bundesbank qui par son acte symbolique montre que le système ne fonctionne plus.

En 1971, la balance commerciale des États-Unis est déficitaire pour la première fois depuis 1893. Les États-Unis achètent plus qu’ils ne vendent voulant dire non pas que l’économie n’est plus crédible pais qu’elle n’est plus aussi dominante qu’elle n’était. Le 15 août 1971 est la fin du système de Bretton Woods, mais ce n’est pas une action unilatérale de Nixon, mais une réaction du fait que les pays européens refusent de continuer à soutenir une monnaie américaine de facto surévaluée. Suspendre la convertibilité en or permet de faire baisser le dollar pour doper les exportations. Le système de change fixe cesse d’exister à l’été 1971. La mesure sera entérinée à la suite d’une conférence en décembre 1971 débouchant sur les accords de la Smithsonian où le dollar est dévalué de 10% et en 1973, le taux de change fixe cesse de jure d’exister. Un système qui a duré depuis 1945 est démantelé rapidement.

La dépendance de l’économie américaine

L’économie américaine qui conduisait l’économie mondiale depuis 1945 devient de plus en plus dépendante des autres pays qui se sont relevés économiquement depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le relèvement économique de l’Europe prend une dizaine d’années jusqu’au milieu des années 1950 et les européens sont relevés à partir des années 1960.

L’économie américaine vit à crédit des autres ne pouvant plus jouer de facto le rôle de pivot de l’économie mondiale d’après 1945. L’économie est d’autant plus dépendante des économies européennes. Jusqu’aux années 1930, la part du commerce extérieur de l’économie américaine est relativement peu importante. À partir des années 1960, elle devient de plus en plus importante et l’économie extérieure devient en déficit, cela a des conséquences importantes sur l’économie américaine. Le commerce extérieur des États-Unis représente atteint 30% du PNB en 2000.

La question de la dépense énergétique est un aspect stratégique. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, les dépenses en énergie de l’économie américaine n’ont pas cessé de monter alors que les États-Unis étaient presque en autosuffisance avant la Deuxième Guerre mondiale. Après le conflit, leur dépendance aux sources extérieures augmente. 15% sont importés en 1960, 25% en 1972, 50% en 1978. Cela joue considérablement dans la dépendance américaine vis-à-vis du reste du monde.

Durant la Guerre froide, les économies des États-Unis et celle de l'Europe de l'Ouest n'ont jamais pu être surpassées.

À partir du moment où le déficit commercial s’installe en 1971, il devient permanent jusqu’à aujourd’hui ne cessant de croitre. À partir de 1971, l’économie devient structurellement déficitaire avec des sommes de plus en plus colossales à 100 milliards en 1988, 340 milliards en 1999 atteignant 550 milliards de dollars en 2011. Cela engendre une explosion des emprunts à l’étranger augmentant la charge de la dette et de la dette publique. Plus on emprunte, plus la dette devient importante et aujourd’hui elle est à un niveau colossal.

Depuis la fin 2013, le président et le Congrès renégocie le « mur budgétaire » afin de relever le plafond maximum de la dette consacré par la constitution. La dette a commencé à être rachetée dans les années 1960 jusque dans les années 1970 par l’Allemagne, puis par le Japon, l’Arabie Saoudite et la Chine. S’il y a un effondrement de l’économie américaine, la Chine s’effondre aussi faisant que les économies sont interdépendantes. En 1945, les États-Unis sont en position de domination économie avec une faible dépendance, alors qu’à la fin des années 1960, leur économie est de plus en plus connectée, dépendante du reste du monde, interdépendante notamment avec la dette américaine qui est financée par des pays étrangers. On a changé de contexte à partir des années 1970 faisant que la puissance américaine est très forte, mais ne ressemble plus du tout à celle qu’elle pouvait être dans les vingt années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale.

Les États-Unis sont tout de même la première économie de la planète. À partir du moment où le système économique est mondialisé, l’effondrement économique des États-Unis amènerait à l’effondrement du reste des puissances industrielles. Le soutien à l’économie américaine s’explique aussi par cela, mais la situation de domination n’est plus celle qu’elle était d’avant les années 1960. Les termes de la relation entre les États-Unis et le monde ont fondamentalement changé par rapport à la période 1945-1971.

Les États-Unis face à la multipolarisation du monde

La montée de l’Europe et du Japon

La multipolarisation du monde est d’abord la reconstruction d’un certain nombre de pays notamment les pays d’Europe occidentale et du Japon. Entre 1945 et 1960, les économies européennes et japonaises sont sous perfusion américaine notamment étant alimenté par les crédits du plan Marshall permettant à ces économies d’acheter du matériel, à commencer à vendre, commercer entre elles et avec les États-Unis. Cette reconstruction se fait en fait extrêmement rapidement. Passé les quelques années de reconstruction du potentiel industriel, dès les années 1954 et 1954, le dynamisme économique est important étant dopé par la mise en place de la Communauté économique européenne en 1957. Les taux de croissance sont parfois de 7%, de 8%, de 9% ou encore de 10%. La reconstruction est rapide et ces pays deviennent assez rapidement des concurrents des États-Unis dès le début des années 1960.

Les chocs pétroliers

The real oil price was low during the post-war decades, with this ending in the 1973 oil crisis.

Les chocs pétroliers signifient l’arrivée sur la scène géoéconomique de pays qui n’étaient pas là précédemment. Il y a des causes lointaines structurelles étant le fait qu’en 1945, les États-Unis lorsqu’ils ont mis en place le « parapluie militaire » sur les pays arabes et l’Arabie saoudite en particulier, cela était fondé notamment sur un prix du pétrole relativement bas. Régulièrement, les pays arabes essaient d’obtenir une augmentation des prix du pétrole et cette demande se heurte à chaque fois à un refus des États-Unis. Comme les pays arabes sont divisés, ils sont incapables de peser face aux États-Unis dans ce type de négociation. Même suite à la création de l’OPEP dans les années 1960, avec l’ambition de se regrouper pour peser face aux pays occidentaux, les pays de l’OPEP n’arrivent pas à se mettre d’accord. Toute une exaspération se met en place face aux prix du pétrole bas et qui rapportent peu. La cause directe est la guerre du Kippour de 1973 avec le soutien militaire des États-Unis à Israël engendrant une mesure de rétorsion des pays arabes et l’augmentation des prix du pétrole.

La fin du système de Bretton Woods et l’exemple allemand est symbolique, car cela signifie que les États-Unis ne font plus la loi sur le système économique international donnant des idées et montrant qu’il est possible de s’opposer au système économique des États-Unis. Les pays exportateurs de pétroles vont décider de relever les prix du pétrole. En 1973, les prix sont multipliés par 4 et entre 1973 et 1979 les prix sont multipliés par 12 accentuant le déficit commercial américain. Cela manifeste la rébellion d’un groupe de pays qui était sous tutelle des États-Unis notamment faisant partie du pacte de Bagdad.

Ces chocs pétroliers viennent après la fin du système de Bretton Woods montrant que le système économique international mis en place après 1945 n’est plus contrôlé par les États-Unis. Symboliquement, le choc pétrolier signifie une nouvelle étape dans la perte de contrôle des États-Unis sur le système économique international.

Un nouvel ordre économique international [NOEI] ?

Au début des années 1970, le nouvel ordre économique international fut en vogue. C’est l’un des signes de la multipolarisation et de la contestation du leadership américain. Le centre du nouvel ordre économique international et la question du GATT qui est un accord de libre-échange d’abord signé entre les États-Unis et un certain nombre de pays européens auquel s’ajoute un certain nombre de pays du tiers-monde. Le principe de la non-discrimination commerciale et le principe de l’abaissement du droit de douane fonctionnent moins bien pour les économies fragiles des pays en développement et moins industrialisées avec peu de gammes de produits. À partir de la fin des années 1960 et au début des années 1970, le principe du GATT est de plus en plus contesté par les pays du tiers-monde. C’est à ce moment-là qu’on parle de néocolonialisme avec un système qui remplace la domination politique par une domination économique.

La création de la CNUCED en 1964 est le début de la contestation dans le cadre de l’ONU qui est une réorganisation liée à l’arrivée à l’ONU de la plupart des pays nouvellement décolonisés faisant changer le rapport de force à l’ONU. C’est le signe de la volonté des pays du tiers-monde de mettre en place une organisation du commerce différente du GATT. À l’intérieur de la CNUCED, il s’agit de négocier des accès préférentiels aux marchés des pays industrialisés afin de placer plus facilement leurs produits et d’être en situation de compétitivité. À partir du début des années 1970, il y a l’exemple de la Bundesbank et des pays arabes qui font que les contestations se nourrissent les unes des autres aboutissant à deux résolutions de l’ONU en mai 1974 et en septembre 1975 affirmant vouloir mettre en place un nouvel ordre économique international. Ces résolutions sont en soi et explicitement une critique frontale de l’ordre économique post-1945 tel que dessiné par les États-Unis. C’est aussi le signe que les États-Unis ne maitrisent plus l’ONU. Ces résolutions rappellent la nécessitée de fonder l’ordre économique international en fonction des pays.

La question de la souveraineté économique est l’idée du droit de pouvoir fixer des droits de douane afin de favoriser l’industrie nationale. C’est du protectionnisme éducateur avec l’idée de souveraineté économique qui est une revendication forte à travers la question du nouvel ordre économique international. La question du transfert des technologies est l’idée de pouvoir permettre aux pays du tiers-monde de rattraper les pays industrialisés pour commercer avec eux sur des bases équitables dans le cadre d’un rattrapage technologique. Le nouvel ordre économique international ne va pas changer les règles internationales, mais corrobore à une période où il y a une contestation croissante du leadership économique américain.

Quel leadership dans une économie mondiale multipolaire ?

La question est de savoir comment évolue le leadership américain dans le cadre d’une multipolarisation et dans les années qui suivent la fin de la Guerre froide. À partir du moment où le système concurrent du système libéral qui est l’économie planifiée s’effondre, le modèle qui reste est celui du capitalisme libéral. L’objectif ultime de la politique américain qui est d’universaliser le système libéral est atteint. À partir du moment où l’objectif est atteint est soulevée la question de comment conserver le leadership avec l’émergence d’économies concurrentes. Toute l’Europe de l’Est se convertit au capitalisme libéral avec l’élargissement de l’Union européenne accouchant d’un marché colossal. C’est la manifestation d’une concurrence forte au modèle économique européen. La question est de savoir se positionner par rapport à un marché européen de plus en plus important.

Il s’agit aussi de savoir comment se positionner vis-à-vis de la Russie en croissance dans les années 2000 surtout lorsque les prix du gaz et du pétrole augmentent. Il y a aussi le questionnement du positionnement par rapport à la Chine. La Chine s’est convertie à l’économie libérale dans les années 1980 tout en conservant le système de parti unique permettant à la Chine de survivre en tant que système politique. La Chine est devenue un marché économique gigantesque qui n’en est encore qu’à ses débuts. C’est un pays qui est à la fois un marché énorme et un concurrent important. Les États-Unis ont une difficulté à se positionner au sortir de la Guerre froide.

C’est un paradoxe puisqu’en même temps que l’économie de marché triomphe et le leadership américain et de plus en plus remis en cause. Cette question est de plus en plus complexe dans le sens où le système de 1945 était finalement assez simple par rapport à celui qui s’est développé à partir des années 1970 dans le cadre d’une économie internationale de plus en plus interconnectée. Même si le système de Bretton Woods a cessé d’exister, les institutions de Bretton Woods continuent toujours à exister. Le pilotage de l’économie mondiale est difficile en témoigne les crises de 1997 et 2008 que les États-Unis ne maîtrisent pas.

Les nouvelles voies de l’open door

De nouvelles stratégies vont être mises en place par les États-Unis afin de répondre à cette remise en cause de l’ordre économie international qui remet en cause leur statut d’après 1945. À la fois, il y a un fil conducteur dans la politique économique américaine qui est de mondialiser un marché sans droits de douane et en même temps c’est loin d’être une stratégie univoque se caractérisant par des actions unilatérales, bilatérales, régionales. La période où la stratégie américaine économique est cohérente est les années 1945 à 1960.

La remise en cause du multilatéralisme

Une critique de plus en plus importante de la part des États-Unis se fait sur le GATT qui est considéré comme étant une organisation trop restreinte et trop lente pour mettre en place une libéralisation des marchés mondiaux dans la plupart des domaines. Il y a une remise en cause du multilatéralisme du côté américain et une promotion de l’unilatéralisme par la critique du multilatéralisme. Cette remise en cause de manifeste par rapport à l’émergence de concurrents qui concurrencent les États-Unis de façon de plus en plus agressive. La fin du système de Bretton Woods et le passage du système des changes flottants sont un signe de la perte de contrôle des États-Unis sur le système international ; c’est une rupture majeure. La dévaluation du dollar vise à doper les exportations américaines ne visant pas à stabiliser le système économique mondial, mais à préserver les intérêts économiques américains. Le passage au système de change flottant est le signe d’une réorientation unilatérale de la politique américaine à partir des années 1970. Une déconnexion se fait entre les intérêts des États-Unis et de l’économie mondiale.

La politique commerciale américaine produit un certain nombre de mesures et de législations qui vont de plus en plus dans un sens unilatéral pour restaurer la puissance économique américaine et forcer l’ouverture des marchés. À partir des années 1970, la politique commerciale américaine est régie par deux grandes lois qui font les relations commerciales des États-Unis avec le reste du monde sont le Trade Act de 1974 et le Omnibus Trade and Competitiveness Act de 1988 et en particulier la section 301 de 1974 et la super-section 301 de 1988 qui va permettre aux États-Unis de prendre des sanctions commerciales contre les pays qui font obstacle aux exportations américaines. Les États-Unis se réservent le droit d’élaborer une politique unilatérale en dehors des accords du GATT. Entre les années 1960 et 2000, on compte environ 150 utilisations. C’est le signe d’une tendance de l’économie américaine et la politique commerciale américaine vers l’unilatéralisme.

Les accords bilatéraux avaient disparu après 1945, car l’enjeu d’après-guerre était de savoir s’il fallait un ensemble d’accords bilatéraux ou des accords multilatéraux. Le bilatéralisme refait surface dans les années 1970 avec les États-Unis qui recommencent à signer un certain nombre d’accords bilatéraux afin d’obtenir des accords préférentiels et d’augmenter leurs exportations.

L’OMC a pour objectif d’organiser le commerce international avec pour objectif d’avoir un système multilatéral dans tous les domaines. La politique unilatéraliste est de plus en plus prononcée au Congrès dans les années 1990 qui s’oppose au multilatéralisme en général autant pour les opérations de maintenu de la paix de l’ONU que pour les accords commerciaux avec une volonté de retrait de l’OMC. La section 301 est maintenant malgré la création de l’OMC.

Tra regionalismo e globalizzazione

Ottenere un quadro di riferimento per i negoziati multilaterali è l'obiettivo degli Stati Uniti, caratterizzato dal fatto che i principali cicli di negoziati multilaterali del GATT sono stati istituiti sotto l'impulso americano, in particolare il Kennedy round. Seguirono il Tokyo Round e l'Uruguay Round. Lo sviluppo di negoziati multilaterali è estremamente importante. Il ruolo degli Stati Uniti che ha portato alla creazione dell'OMC nel 1994 è piuttosto importante. Esiste un legame tra l'OMC e l'ICO con la Carta dell'Avana, il che è chiaro. L'ICO fu interrotta nel 1948 in seguito alla logica della guerra fredda. Dopo il crollo del blocco sovietico, è stata rilanciata la creazione di una nuova organizzazione economica internazionale che ha portato alla creazione del WTO. Oggi l'OMC rappresenta il 97% del commercio mondiale, 159 paesi ed è indipendente dall'ONU, mentre l'ICO nel 1948 doveva far parte dell'ONU. Questo dimostra come le cose si sono evolute. L'obiettivo degli Stati Uniti nel 1945 era quello di avere un'organizzazione internazionale collegata all'ONU e la posizione degli Stati Uniti nei confronti dell'ONU è cambiata. Questo è un segno di crescente unilateralismo, ma anche un segno che l'ONU non ha alcun controllo su ciò che accade nel WTO.

L'OMC fa parte della strategia americana per ampliare i paesi coinvolti nei negoziati commerciali, ma anche per estendere la portata dei negoziati, dato che il GATT riguardava principalmente tutta la produzione industriale. D'ora in poi, il settore agricolo è preoccupato, mentre non è stato preso in considerazione dal GATT con l'idea di aggirare la PAC che è in vigore in Europa, ma anche il settore dell'industria culturale e della proprietà intellettuale. L'opposizione alla strategia americana è stata forte sia dal punto di vista dei Paesi europei sia da quello dei Paesi in via di sviluppo, il che ha comportato l'esclusione del settore agricolo e culturale con l'introduzione dell'eccezione culturale che è stata posta in essere in occasione dei negoziati commerciali del WTO.

Broad Street, con la Borsa di New York.

Se si considerano le grandi conferenze e i negoziati commerciali, soprattutto da Seattle nel 1999, poi Doha nel 2001, poi Doha nel 2001, Cancún nel 2003, Hong Kong nel 2005, fino a Bali nel 2012, sono tutti finiti in un fallimento. Dal punto di vista americano, quello che doveva essere un forum di negoziazione multilaterale per ampliare lo spettro dei negoziati multilaterali e riconquistare la leadership è fallito. I principali cicli di negoziati sono praticamente tutti falliti. Non ha portato a una riaffermazione della leadership americana sull'economia globale. In altre parole, si tratta di un'area di negoziati multilaterali che gli Stati Uniti non dominano.

Accanto all'unilateralismo, oltre al multilateralismo, esistono strategie regionaliste, perché il sistema multilaterale globale e raddoppiato da accordi regionali che gli Stati Uniti hanno notevolmente aumentato dalla fine degli anni '80, in particolare con l'accordo di libero scambio che è il NAFTA, che è stato messo in atto nel 1993 in risposta all'Atto unico europeo. Numerosi accordi di libero scambio sono stati messi in atto per raddoppiare il sistema multilaterale attraverso una serie di zone di libero scambio. Come l'Area di Libero Scambio delle Americhe [ALCA] interrotta nel 2005, la cooperazione economica Asia-Pacifico [APEC] o i progetti interrotti con l'Europa del MAI e del NEPT nel 1998.

L'idea è che oggi abbiamo una strategia che mira a creare una strategia globale multilaterale, ma con aree di libero scambio più o meno grandi, con la creazione di una grande area di libero scambio nordamericana paragonabile all'Unione Europea, la partecipazione a più aree di libero scambio e la promozione delle interconnessioni tra di esse come parte di una serie di raggruppamenti regionali interconnessi che sostengono un altro percorso verso la globalizzazione. L'idea è quella di poter aggirare, tra le altre cose, un WTO ingombrante.

Allegati

  • Cristofalo, Paula. "Les Missions De Productivité Dans Les Années 1950 : Une Tentative Pour Importer En France Une Fonction D’expertise Syndicale." Travail Et Emploi 116 (2011): 69-81.
  • Morsel Henri. La mission de productivité aux États-Unis de l'industrie française de l'aluminium. In: Histoire, économie et société. 1999, 18e année, n°2. La reconstruction économique de l'Europe (1945-1953) pp. 413-417.
  • Kuisel Richard F. L'american way of life et les missions françaises de productivité. In: Vingtième Siècle. Revue d'histoire. N°17, janvier-mars 1988. pp. 21-38.
  • Cours :

Riferimenti