« Auditoría de la administración pública: el Tribunal de Cuentas en el sistema de Ginebra » : différence entre les versions

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La question du contrôle de l’administration publique est importante et le cas genevois est particulièrement intéressant. Comment à Genève, contrôle-t-on le travail de l’administration publique ? On essaie de faire en sorte que les différents pouvoirs politiques de l’administration publique soient en attente avec les règles énoncées dans les lois. La Cour des comptes fait partie d’un dispositif de surveillance à Genève.
La cuestión del control de la administración pública es importante y el caso de Ginebra es particularmente interesante. ¿Cómo se controla el trabajo de la administración pública en Ginebra? Intentamos asegurarnos de que los distintos poderes políticos de la administración pública no cumplan las normas establecidas en las leyes. El Tribunal de Cuentas forma parte de un sistema de supervisión en Ginebra.


Dans la Déclaration des droits de l’Homme, le principe de la nécessité d’un contrôle de l’activité étatique était déjà évoqué au XVIIIème siècle :
En la Declaración de los Derechos Humanos, el principio de la necesidad de controlar la actividad estatal ya se mencionó en el siglo XVIII:{{citation bloc|1. Todos los ciudadanos tendrán derecho a determinar, por sí mismos o por sus representantes, la necesidad de la contribución pública, a su libre consentimiento, a controlar su utilización y a determinar su parte, evaluación, recuperación y duración.}}


{{citation bloc|Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.}}
{{citation bloc|La Sociedad tiene el derecho de hacer responsable a cualquier Agente Público por su administración.|Artículos XIV y XV de la Declaración de los Derechos Humanos y Ciudadanos de 26 de agosto de 1789.}}


{{citation bloc|La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.|Articles XIV et XV de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789.}}
En Francia, la creación del Tribunal de Cuentas se remonta a Napoleón. Promulgación de la ley del 16 de septiembre de 1807. En Suiza, sólo hay dos tribunales de cuentas en Ginebra y Vaud, ya que el Tribunal de Cuentas de Ginebra no se creó hasta 2007. A nivel federal, existe una auditoría federal de las finanzas que difiere del Tribunal de Cuentas francés.


En France, la création de la Cour des comptes remonte à Napoléon. Édictant la loi du 16 septembre 1807. En Suisse, il n’y a que deux Cours des comptes qui sont la Cour des comptes genevoise et vaudoise sachant que la Cour des comptes genevoise n’a été créée qu’en 2007. Au niveau fédéral, il y a le contrôle fédéral des finances différent de la Cour des comptes française.
Existe un reconocimiento internacional de la necesidad de supervisión como parte integrante de la gestión pública:{{citation bloc|Las entidades fiscalizadoras superiores desempeñan un papel importante para que la administración pública sea más eficiente, responsable, eficaz y transparente ".|ONU, Resolución 66/209 adoptada por la Asamblea General el 22 de diciembre de 2011}}


Il y a une reconnaissance internationale de la nécessité de contrôle qui fait désormais partie intégrante de la gestion publique :
Estos principios se consideran necesarios para la correcta gestión de la actividad estatal y de la administración política en general. El objetivo es lograr que la administración pública sea más eficiente, responsable, eficaz y transparente mediante el fortalecimiento de las entidades fiscalizadoras superiores.
 
{{citation bloc|Les institutions supérieures de contrôle des finances publiques jouent un rôle important pour ce qui est de rendre l’administration publique plus efficiente, plus respectueuse du principe de responsabilité, plus efficace et plus transparente »|. ONU, Résolution 66/209 adoptée par l’Assemblée générale le 22 décembre 2011}}
 
Ces principes sont considérés comme nécessaires pour une bonne gestion de l’activité étatique et de l’administration politique en général. L’objectif est de rendre l’administration publique plus efficiente, plus respectueuse du principe de responsabilité, plus efficace et plus transparente en renforçant les institutions supérieures de contrôle des finances publiques.


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= La Cour des comptes en bref =
= El Tribunal de Cuentas de un vistazo =


La Cour des comptes est l’une des quatre autorités constitutionnelles comme stipulé aux articles 128 à 131 et à l’article 222. Depuis la Constitution de 2012, la Cour des comptes y est mentionnée. Les trois autres autorités sont le Grand conseil, le Conseil d’État et le pouvoir judiciaire. Cela montre que la Cour des comptes est de rang constitutionnel égal aux autres autorités et il n’y a pas de hiérarchie. Ce sont des autorités autonomes et indépendantes. La Constitution est une sorte de « contrat-cadre » qui va fixer les principes de fonctionnement du Canton, mais il y a aussi les lois d’exécution pour mettre en œuvre les grands principes fixés dans la Constitution. La loi sur la surveillance de l’État au recueil officiel D.1.09. Cette loi régit tous les organes de surveillance cantonaux dont la Cour des comptes fait partie.
El Tribunal de Cuentas es una de las cuatro autoridades constitucionales previstas en los artículos 128 a 131 y en el artículo 222. Desde la Constitución de 2012, se ha mencionado allí al Tribunal de Cuentas. Las otras tres autoridades son el Gran Consejo, el Consejo de Estado y el poder judicial. Esto demuestra que el Tribunal de Cuentas goza de igual rango constitucional que las demás autoridades y no existe jerarquía. Son autoridades autónomas e independientes. La Constitución es una especie de "contrato marco" que establece los principios para el funcionamiento del cantón, pero también hay leyes de aplicación para aplicar los principios fundamentales establecidos en la Constitución. La Ley de Supervisión del Estado en el Boletín Oficial D. 1.09. Esta ley rige todos los órganos cantonales de supervisión de los que forma parte la Oficina de Auditoría.


La Cour des comtes a un périmètre d’action très étendue puisqu’on peut contrôler non seulement les départements de l’État, mais on peut également s’intéresser aux communes et à des entités qui peuvent recevoir des fonds publics. Cela est même valable pour toutes les petites associations qui bénéficient de fonds publics. Le spectre d’activité est très étendu. La Cour des comptes, depuis la nouvelle constitution, peut faire des audits, mais également de l’évaluation. Des audites se font sous l’angle de la légalité, des finances en regardant la comptabilité et la gestion d’une entreprise pour voir s’il n’y a pas d’irrégularités ou d’anomalies, mais aussi sous l’ange de la gestion pour regarder s’il y a une bonne gestion et proposer des règles de gestions. Enfin, il y a l’évaluation des politiques publiques. Avec ces deux compétences au sein de la Cour des comptes, dans chaque mission, on tire profit des compétences en interne, mais aussi de cette approche.
El tribunal de condado tiene un ámbito de actuación muy amplio, ya que es posible controlar no sólo los departamentos estatales, sino también las comunas y entidades que pueden recibir fondos públicos. Esto se aplica incluso a todas las pequeñas asociaciones que reciben fondos públicos. El espectro de actividad es muy amplio. Desde la nueva Constitución, el Tribunal de Cuentas ha podido llevar a cabo auditorías, pero también evaluaciones. Las auditorías se llevan a cabo desde el punto de vista de la legalidad y las finanzas, examinando la contabilidad y la gestión de una empresa para ver si no hay irregularidades o anomalías, pero también desde el punto de vista de la gestión para ver si existe una buena gestión y proponer normas de gestión. Finalmente, está la evaluación de las políticas públicas. Con estas dos competencias dentro del Tribunal de Cuentas, en cada misión, aprovechamos las competencias internas, pero también este enfoque.


À la Cour des comptes, il y a six magistrats élus pour une durée de six ans, parmi ces six magistrats, il y a trois magistrats titulaires dont c’est la seule activité professionnelle, tandis que les trois autres magistrats sont des suppléants venant en renfort soit lorsqu’on a besoin de personnes supplémentaires pour s’occuper de nouvelles missions ou alors si on a des problèmes de récusation. Le personnel de la Cour est rattaché hiérarchiquement et ce sont les magistrats qui choisissent les employés qui sont engagés selon des contrats de droit privé. Le personnel actuel est composé d’un secrétaire général à temps partiel, une secrétaire de direction et onze collaborateurs à l’audit. Les magistrats et tout le personnel de la Cour sont tenus au secret de fonction. Le métier d’auditeur est un métier très normé avec des règles et des certifications. La force de la Cour des comptes est que le secret permet d’inciter les gens à s’adresser spontanément à la Cour des comptes sans risquer de perdre son emploi. Cela concerne tous les citoyens.
En el Tribunal de Cuentas hay seis magistrados elegidos por un período de seis años, de estos seis magistrados, tres son magistrados titulares cuya única ocupación es profesional, mientras que los otros tres magistrados son sustitutos para reforzarlos, bien cuando se necesitan personas adicionales para asumir nuevas tareas, bien cuando hay problemas de recusación. El personal de la Corte está vinculado jerárquicamente y son los magistrados quienes eligen a los empleados contratados con arreglo a contratos de derecho privado. El personal actual consiste en un Secretario General a tiempo parcial, un Secretario Ejecutivo y once auditores. Los jueces y todo el personal de la Corte estarán sujetos al secreto oficial. La profesión de auditor es una profesión altamente estandarizada con normas y certificaciones. El punto fuerte del Tribunal de Cuentas es que el secreto permite animar a las personas a dirigirse espontáneamente al Tribunal de Cuentas sin correr el riesgo de perder sus puestos de trabajo. Esto afecta a todos los ciudadanos.


= « Sphère » publique contrôlable par la Cour des comptes =
= Ámbito público "auditable por el Tribunal de Cuentas =


[[Fichier:App1 Sphère publique contrôlable par la Cour des comptes 1.png|vignette]]
[[Fichier:App1 Sphère publique contrôlable par la Cour des comptes 1.png|vignette]]


La Cour des comptes fait partie d’un dispositif de surveillance qui couvre toute la sphère publique. La surveillance que pourrait exercer la Cour des comptes pourrait potentiellement couvrir un budget de plus de 13 milliards de francs et toucher plus de 40000 personnes employées dans des structures pouvant faire l’objet de contrôles. Il est possible d’intervenir auprès de l’État de Genève où il y a des départements, la Chancellerie, un département présidentiel et six autres départements. Cela peut aller de 200 à 2000 personnes.
El Tribunal de Cuentas forma parte de un sistema de supervisión que abarca toda la esfera pública. La supervisión del Tribunal de Cuentas podría cubrir un presupuesto de más de 13 000 millones de francos franceses y afectar a más de 40 000 personas empleadas en estructuras auditables. Es posible intervenir con el Estado de Ginebra donde hay departamentos, la Cancillería, un departamento presidencial y otros seis departamentos. Esto puede variar de 200 a 2000 personas.


Il est possible aussi de se soucier de l’administration du pouvoir judiciaire et du secrétariat du Grand conseil. L’intervention peut se faire dans plus de 40 communes genevoises et il y a toutes les institutions privées dans lesquelles l’État détient une participation ou une représentation majoritaire. Il y a aussi les institutions cantonales de droit public comme les grandes régies et tous les organismes privés subventionnés par l’État avec une préférence pour les organismes privés liés par un contrat de prestation avec l’État.
También es posible ocuparse de la administración del poder judicial y de la Secretaría del Gran Consejo. La intervención puede llevarse a cabo en más de 40 municipios de Ginebra y todas las instituciones privadas en las que el Estado tiene una participación mayoritaria o una representación mayoritaria. También existen instituciones cantonales de derecho público, como las grandes corporaciones y todos los organismos privados subvencionados por el Estado, con preferencia por los privados vinculados por un contrato de servicios con el Estado.


= Rôle, mission, activités =
= Papel, misión y actividades =


== Déroulement d’un audit/ d’une évaluation ==
== Realización de una auditoría/evaluación ==


La durée des missions est de 3 mois (légalité) à 12 mois (gestion multientités ou processus transversaux), voire 18 mois pour les évaluations.
Las misiones duran de 3 meses (legalidad) a 12 meses (gestión multientidad o procesos transversales) o incluso 18 meses para las evaluaciones.
*idée de mission : cela peut être par l’autosaisine, c’est-à-dire que la Cour peut choisir d’elle- même de traiter une sujet, par une communication citoyenne ou encore une demande d’autorités ;
*idea de misión: puede ser por auto-referencia, es decir, la Corte puede optar por sí misma para tratar un tema, por una comunicación ciudadana o por una petición de las autoridades;
*ouverture de la mission : recherche d’information et récolte de document. Ce sont des sujets qui n’ont rien à voir les uns avec les autres ;
*apertura de la misión: recuperación de información y recopilación de documentos. Son temas que no tienen nada que ver entre sí;
*récolte des documents nécessaires compte tenu des objectifs de l’audit et de l’évaluation, conduite d’entretiens, extractions informatiques, etc. ;
*Recopilación de los documentos necesarios, teniendo en cuenta los objetivos de la auditoría y evaluación, realización de entrevistas, extracciones informáticas, etc;
*vérification et analyse de l’information ;
*verificación y análisis de la información;
*constats et recommandations ;
*conclusiones y recomendaciones;
*rédaction du rapport ;
*escribiendo el informe;
*validation du rapport : toutes décisions sont prises par trois magistrats. C’est un processus lourd puisque tout le travail doit être fourni à des magistrats délibérants qui doivent s’approprier le dossier, mais qui permet un travail assez consensuel. ;
*validación del informe: todas las decisiones son tomadas por tres magistrados. Es un proceso engorroso ya que todo el trabajo debe ser realizado por magistrados deliberantes que deben hacerse cargo del caso, pero que permite un trabajo bastante consensuado. ;
*publication / diffusion du rapport : par rapport à d’autres organes de surveillance, les rapports sont publiés. Même si la Cour n’a pas de pouvoir contraignant, la publication des rapports permet d’induire une pression ;
*publicación/difusión del informe: en comparación con otros órganos de control, los informes se publican. Aunque el Tribunal no tenga poder vinculante, la publicación de los informes puede ejercer presión;
*suivi des recommandations : comme la Cour n’a pas de pouvoir contraignant, la phase de discussion est importante qui est tout le travail fait en amont. Le suivi des rapports dure jusqu’à trois ans. On demande à l’entité concernée d’évaluer le temps nécessaire à la mise en œuvre d’une recommandation. Après trois ans, si les recommandations émises ne sont pas misent en place, il faut mieux ouvrir une nouvelle mission que de poursuivre tout le temps la mise en place de ces recommandions.
*Seguimiento de las recomendaciones: dado que la Corte no tiene poder vinculante, la fase de debate es importante y todo el trabajo realizado en la fase inicial es importante. El seguimiento de los informes dura hasta tres años. Se pide a la entidad interesada que evalúe el tiempo necesario para aplicar una recomendación. Transcurridos tres años, si no se aplican las recomendaciones formuladas, es mejor abrir una nueva misión que seguir aplicando esas recomendaciones todo el tiempo.


== Examen sommaire ==
== Revisión ==


Pour chaque sujet communiqué par un tiers, la Cour des comptes procède à une analyse préliminaire afin de déterminer la pertinence d’ouvrir une procédure de contrôle. Dans le cas où une procédure de contrôle n’est pas ouverte (problèmes de compétence formelle de la Cour des comptes, de seuil de matérialité, de thématique déjà traitée, etc.), il est néanmoins procédé à un examen sommaire dont le résultat est transmis à l’auteur de la communication. L’ensemble des examens sommaires font l’objet d’un bref descriptif dans le rapport annuel de la Cour des comptes. La Cour des comptes publie les examens sommaires, rendus anonymes, qui présentent un intérêt public.
El Tribunal de Cuentas efectuará un análisis preliminar de cada asunto comunicado por un tercero para determinar la pertinencia de la apertura de un procedimiento de control. No obstante, si no se abre un procedimiento de control (problemas de competencia formal del Tribunal de Cuentas, umbral de importancia relativa, asunto ya tratado, etc.), se llevará a cabo un examen sumario cuyos resultados se transmitirán al solicitante. Todos los exámenes resumidos se describen brevemente en el informe anual del Tribunal de Cuentas. El Tribunal de Cuentas publicará exámenes sumarios anónimos de interés público.


== Origine des rapports de la Cour des comptes : 2009 2014 ==
== Origen de los informes del Tribunal de Cuentas: 2009-2014 ==


La moitié des rapports résultent d’autosaisine. Les communications citoyennes correpsodent à 19% des rapports. L’origine des autres rapports vient de l’autorité exécutive et législative.
La mitad de los informes son autoinformados. Comunicación ciudadana correpsodente al 19% de los informes. Los demás informes proceden del poder ejecutivo y legislativo.


[[Fichier:App1 origine des rapports de la cour des comptes 1.png|vignette|centré]]
[[Fichier:App1 origine des rapports de la cour des comptes 1.png|vignette|centré]]


== 2013 2014 : les rapports de la Cour des comptes ==
== 2013-2014: los informes del Tribunal de Cuentas ==


Il y a une diversité des sujets traités allant de la ville de Genève, à des entités de droit public ou encore subventionné :
Hay una diversidad de temas que van desde la ciudad de Ginebra hasta entidades de derecho público y entidades subvencionadas:
{{colonnes|taille= 18|
{{colonnes|taille= 18|
N° 66 - État de Genève : audit de légalité et de gestion relatif à la centrale commune d’achat (CCA)
N° 66 - État de Genève : audit de légalité et de gestion relatif à la centrale commune d’achat (CCA)
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= Quelques chiffres après 7 ans d’activité : 30 juin 2014 =
= Cifras después de 7 años de actividad: 30 de junio de 2014 =


Au 30 juin 2014, la Cour des comptes avait 7 ans d’activité. Le nombre d’objets traités est de 230 dont 94 ayant abouti à la publication de 80 rapports distincts et 136 examens sommaires («non- entrée en matière»). L’origine des 80 rapports est à 49% l’autosaisine, 21% sont des communications citoyennes et 30% proviennent des autorités. Les 80 rapports contiennent 1248 recommandations avec en taux d’acceptation à 99%. 70% des recommandations sont mises en œuvre dans les 2 1⁄2 ans après l’émission du rapport. La Cour des comptes à notamment pour objectif de proposer des économies. En sept ans d’activité a été proposée une somme de 64 millions d’économies, dont 16 uniques et 48 récurrentes. La valeur potentielle de 2007à 2014 est de 223 millions. Les économies proposées couvrent largement son coût de fonctionnement. 317258 rapports ont été téléchargés. En décembre 2002 un « Peer review » (ISSAI 5600) à rendu un rapport positif du travail de la Cour des comptes soulignant l’indépendance des audits, la pertinence de la documentation et des communications qui sont « supérieures aux attentes ».
Al 30 de junio de 2014, el Tribunal de Cuentas llevaba funcionando siete años. El número de objetos procesados asciende a 230.94, de los cuales se publicaron 80 informes separados y 136 reseñas resumidas ("no inscritos"). El origen de los 80 informes es el 49% autoinformado, el 21% son comunicaciones ciudadanas y el 30% provienen de las autoridades. Los 80 informes contienen 1248 recomendaciones con una tasa de aceptación del 99%. El 70% de las recomendaciones se aplican en un plazo de 2 a 2 años a partir de la publicación del informe. El objetivo principal del Tribunal de Cuentas es proponer ahorros. En siete años de actividad, se han propuesto un total de 64 millones de ahorros, de los cuales 16 son únicos y 48 son recurrentes. El valor potencial de 2007 a 2014 es de 223 millones de dólares. Las economías propuestas cubren en gran medida sus gastos de funcionamiento. Se han descargado 317258 informes. En diciembre de 2002, una revisión inter pares (ISSAI 5600) elaboró un informe positivo sobre el trabajo del Tribunal de Cuentas en diciembre de 2002, destacando la independencia de las auditorías, la pertinencia de la documentación y las comunicaciones, que están "por encima de las expectativas".


= Étude de cas : évaluation de la politique publique en matière de prostitution =
= Étude de cas : évaluation de la politique publique en matière de prostitution =
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= Références =
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[[Category:science-politique]]  
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Version du 8 mars 2018 à 12:16


La cuestión del control de la administración pública es importante y el caso de Ginebra es particularmente interesante. ¿Cómo se controla el trabajo de la administración pública en Ginebra? Intentamos asegurarnos de que los distintos poderes políticos de la administración pública no cumplan las normas establecidas en las leyes. El Tribunal de Cuentas forma parte de un sistema de supervisión en Ginebra.

En la Declaración de los Derechos Humanos, el principio de la necesidad de controlar la actividad estatal ya se mencionó en el siglo XVIII:

« 1. Todos los ciudadanos tendrán derecho a determinar, por sí mismos o por sus representantes, la necesidad de la contribución pública, a su libre consentimiento, a controlar su utilización y a determinar su parte, evaluación, recuperación y duración. »

« La Sociedad tiene el derecho de hacer responsable a cualquier Agente Público por su administración. »

— Artículos XIV y XV de la Declaración de los Derechos Humanos y Ciudadanos de 26 de agosto de 1789.

En Francia, la creación del Tribunal de Cuentas se remonta a Napoleón. Promulgación de la ley del 16 de septiembre de 1807. En Suiza, sólo hay dos tribunales de cuentas en Ginebra y Vaud, ya que el Tribunal de Cuentas de Ginebra no se creó hasta 2007. A nivel federal, existe una auditoría federal de las finanzas que difiere del Tribunal de Cuentas francés.

Existe un reconocimiento internacional de la necesidad de supervisión como parte integrante de la gestión pública:

« Las entidades fiscalizadoras superiores desempeñan un papel importante para que la administración pública sea más eficiente, responsable, eficaz y transparente ". »

— ONU, Resolución 66/209 adoptada por la Asamblea General el 22 de diciembre de 2011

Estos principios se consideran necesarios para la correcta gestión de la actividad estatal y de la administración política en general. El objetivo es lograr que la administración pública sea más eficiente, responsable, eficaz y transparente mediante el fortalecimiento de las entidades fiscalizadoras superiores.

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El Tribunal de Cuentas de un vistazo

El Tribunal de Cuentas es una de las cuatro autoridades constitucionales previstas en los artículos 128 a 131 y en el artículo 222. Desde la Constitución de 2012, se ha mencionado allí al Tribunal de Cuentas. Las otras tres autoridades son el Gran Consejo, el Consejo de Estado y el poder judicial. Esto demuestra que el Tribunal de Cuentas goza de igual rango constitucional que las demás autoridades y no existe jerarquía. Son autoridades autónomas e independientes. La Constitución es una especie de "contrato marco" que establece los principios para el funcionamiento del cantón, pero también hay leyes de aplicación para aplicar los principios fundamentales establecidos en la Constitución. La Ley de Supervisión del Estado en el Boletín Oficial D. 1.09. Esta ley rige todos los órganos cantonales de supervisión de los que forma parte la Oficina de Auditoría.

El tribunal de condado tiene un ámbito de actuación muy amplio, ya que es posible controlar no sólo los departamentos estatales, sino también las comunas y entidades que pueden recibir fondos públicos. Esto se aplica incluso a todas las pequeñas asociaciones que reciben fondos públicos. El espectro de actividad es muy amplio. Desde la nueva Constitución, el Tribunal de Cuentas ha podido llevar a cabo auditorías, pero también evaluaciones. Las auditorías se llevan a cabo desde el punto de vista de la legalidad y las finanzas, examinando la contabilidad y la gestión de una empresa para ver si no hay irregularidades o anomalías, pero también desde el punto de vista de la gestión para ver si existe una buena gestión y proponer normas de gestión. Finalmente, está la evaluación de las políticas públicas. Con estas dos competencias dentro del Tribunal de Cuentas, en cada misión, aprovechamos las competencias internas, pero también este enfoque.

En el Tribunal de Cuentas hay seis magistrados elegidos por un período de seis años, de estos seis magistrados, tres son magistrados titulares cuya única ocupación es profesional, mientras que los otros tres magistrados son sustitutos para reforzarlos, bien cuando se necesitan personas adicionales para asumir nuevas tareas, bien cuando hay problemas de recusación. El personal de la Corte está vinculado jerárquicamente y son los magistrados quienes eligen a los empleados contratados con arreglo a contratos de derecho privado. El personal actual consiste en un Secretario General a tiempo parcial, un Secretario Ejecutivo y once auditores. Los jueces y todo el personal de la Corte estarán sujetos al secreto oficial. La profesión de auditor es una profesión altamente estandarizada con normas y certificaciones. El punto fuerte del Tribunal de Cuentas es que el secreto permite animar a las personas a dirigirse espontáneamente al Tribunal de Cuentas sin correr el riesgo de perder sus puestos de trabajo. Esto afecta a todos los ciudadanos.

Ámbito público "auditable por el Tribunal de Cuentas

App1 Sphère publique contrôlable par la Cour des comptes 1.png

El Tribunal de Cuentas forma parte de un sistema de supervisión que abarca toda la esfera pública. La supervisión del Tribunal de Cuentas podría cubrir un presupuesto de más de 13 000 millones de francos franceses y afectar a más de 40 000 personas empleadas en estructuras auditables. Es posible intervenir con el Estado de Ginebra donde hay departamentos, la Cancillería, un departamento presidencial y otros seis departamentos. Esto puede variar de 200 a 2000 personas.

También es posible ocuparse de la administración del poder judicial y de la Secretaría del Gran Consejo. La intervención puede llevarse a cabo en más de 40 municipios de Ginebra y todas las instituciones privadas en las que el Estado tiene una participación mayoritaria o una representación mayoritaria. También existen instituciones cantonales de derecho público, como las grandes corporaciones y todos los organismos privados subvencionados por el Estado, con preferencia por los privados vinculados por un contrato de servicios con el Estado.

Papel, misión y actividades

Realización de una auditoría/evaluación

Las misiones duran de 3 meses (legalidad) a 12 meses (gestión multientidad o procesos transversales) o incluso 18 meses para las evaluaciones.

  • idea de misión: puede ser por auto-referencia, es decir, la Corte puede optar por sí misma para tratar un tema, por una comunicación ciudadana o por una petición de las autoridades;
  • apertura de la misión: recuperación de información y recopilación de documentos. Son temas que no tienen nada que ver entre sí;
  • Recopilación de los documentos necesarios, teniendo en cuenta los objetivos de la auditoría y evaluación, realización de entrevistas, extracciones informáticas, etc;
  • verificación y análisis de la información;
  • conclusiones y recomendaciones;
  • escribiendo el informe;
  • validación del informe: todas las decisiones son tomadas por tres magistrados. Es un proceso engorroso ya que todo el trabajo debe ser realizado por magistrados deliberantes que deben hacerse cargo del caso, pero que permite un trabajo bastante consensuado. ;
  • publicación/difusión del informe: en comparación con otros órganos de control, los informes se publican. Aunque el Tribunal no tenga poder vinculante, la publicación de los informes puede ejercer presión;
  • Seguimiento de las recomendaciones: dado que la Corte no tiene poder vinculante, la fase de debate es importante y todo el trabajo realizado en la fase inicial es importante. El seguimiento de los informes dura hasta tres años. Se pide a la entidad interesada que evalúe el tiempo necesario para aplicar una recomendación. Transcurridos tres años, si no se aplican las recomendaciones formuladas, es mejor abrir una nueva misión que seguir aplicando esas recomendaciones todo el tiempo.

Revisión

El Tribunal de Cuentas efectuará un análisis preliminar de cada asunto comunicado por un tercero para determinar la pertinencia de la apertura de un procedimiento de control. No obstante, si no se abre un procedimiento de control (problemas de competencia formal del Tribunal de Cuentas, umbral de importancia relativa, asunto ya tratado, etc.), se llevará a cabo un examen sumario cuyos resultados se transmitirán al solicitante. Todos los exámenes resumidos se describen brevemente en el informe anual del Tribunal de Cuentas. El Tribunal de Cuentas publicará exámenes sumarios anónimos de interés público.

Origen de los informes del Tribunal de Cuentas: 2009-2014

La mitad de los informes son autoinformados. Comunicación ciudadana correpsodente al 19% de los informes. Los demás informes proceden del poder ejecutivo y legislativo.

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2013-2014: los informes del Tribunal de Cuentas

Hay una diversidad de temas que van desde la ciudad de Ginebra hasta entidades de derecho público y entidades subvencionadas:

N° 66 - État de Genève : audit de légalité et de gestion relatif à la centrale commune d’achat (CCA)

N° 67 - Ville de Carouge : audit de légalité et de gestion relatif à la gestion des ressources humaines

N° 68 - Ville de Chêne-Bougeries : audit de légalité et de gestion relatif à la gestion des ressources humaines

N° 69 - Commune de Corsier : audit de gestion financière

N° 70 - Commune d’Hermance : audit de gestion financière

N° 71 - Association Genève Futur Hockey : audit de légalité, financier et de gestion

N° 72 - Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) : audit de gestion des files d’attente

N° 73 - État de Genève : audit de gestion relatif aux coûts informatiques des votations et élections

N° 74 - Chancellerie : audit de légalité et de gestion relatif au dépouillement centralisé

N° 75 - Groupement Intercommunal pour l’Animation Parascolaire (GIAP) : audit des processus de paiement

N° 76 - Transports publics genevois (TPG) : audit de légalité relatif à l’application du statut du personnel aux jours de congé des membres du Collège de direction

N° 77 - Ville de Genève : audit de gestion relatif à la gestion du parc des véhicules (COGEVE)

N° 78 - État de Genève : audit de gestion relatif à la gestion du parc des véhicules (MOVE)

N° 79 - SIG : audit de gestion relatif à la gouvernance du processus d’investissement

N° 80 - Audit financier et de gestion relatif à l’entretien des routes, Convention de 1936 et décomptes routiers

Cifras después de 7 años de actividad: 30 de junio de 2014

Al 30 de junio de 2014, el Tribunal de Cuentas llevaba funcionando siete años. El número de objetos procesados asciende a 230.94, de los cuales se publicaron 80 informes separados y 136 reseñas resumidas ("no inscritos"). El origen de los 80 informes es el 49% autoinformado, el 21% son comunicaciones ciudadanas y el 30% provienen de las autoridades. Los 80 informes contienen 1248 recomendaciones con una tasa de aceptación del 99%. El 70% de las recomendaciones se aplican en un plazo de 2 a 2 años a partir de la publicación del informe. El objetivo principal del Tribunal de Cuentas es proponer ahorros. En siete años de actividad, se han propuesto un total de 64 millones de ahorros, de los cuales 16 son únicos y 48 son recurrentes. El valor potencial de 2007 a 2014 es de 223 millones de dólares. Las economías propuestas cubren en gran medida sus gastos de funcionamiento. Se han descargado 317258 informes. En diciembre de 2002, una revisión inter pares (ISSAI 5600) elaboró un informe positivo sobre el trabajo del Tribunal de Cuentas en diciembre de 2002, destacando la independencia de las auditorías, la pertinencia de la documentación y las comunicaciones, que están "por encima de las expectativas".

Étude de cas : évaluation de la politique publique en matière de prostitution

Définition

Pour Lemieux dans L’étude des politiques publiques publié en 1995, une politique publique est faite d’activités orientées vers la solution de problèmes publics dans l’environnement, et ce par des acteurs politiques dont les relations sont structurées, le tout évoluant dans le temps. À un moment donné, dans une société, des problèmes apparaissent et les politiques s’intéressent au problème par la mise à l’agenda politique. La politique publique décide d’intervenir. L’évaluation de politique publique vise à mesurer et expliquer les résultats de l’action publique ainsi que ses effets sur la société. L’appréciation des effets s’effectue en fonction des objectifs poursuivis par la politique publique et/ ou en termes d’effets indirects ou indésirables.

Politique publique sur la prostitution à Genève

Les différents instruments de la politique publique pour encadrer ce « problème sociétal » sont :

  • un enregistrement des TdS auprès de la BMOE, chaque personne qui veut se prostituer doit s’annoncer auprès des autorités afin de recueillir des informations sur les personnes ;
  • une responsabilisation des tenanciers d’établissements dédiés à la prostitution avec un enregistrement auprès de la BMOE, l’assurance de garanties de solvabilité et d’honorabilité et la tenue à jour d’un registre tout comme la fourniture de quittances retraçant les transactions entre le tenancier et les TdS.
  • des possibilités de restriction d’exercice dans les zones sensibles notamment pour protéger la population ;
  • le subventionnement d’associations privées fournissant un soutien aux TdS (messages de prévention et de promotion de la santé, distribution de matériel de prévention, encadrement en faveur de la reconversion professionnelle)

Questions d’évaluation

Ce sont des questions analytiques à savoir trois questions d’évaluation qui ont été posées :

  1. Les objectifs fixés par la LProst sont-ils en adéquation avec les problèmes liés à la prostitution genevoise ? Cette question relève du critère de la pertinence pour savoir si les objectifs fixés lors de la création de la loi sont les bons.
  2. La politique publique en matière de prostitution permet-elle d’assurer de bonnes conditions de travail aux TdS ? Cette question comme la suivante sont plus générales sur l’efficacité de la politique publique.
  3. La politique publique en matière de prostitution permet-elle de renforcer la prévention, la promotion de la santé et la réorientation professionnelle des TdS ? Cette question prote sur l’efficacité des campagnes.

Dans tout jugement, il y a un aspect subjectif. L’une des questions à se poser est comment garantir une certaine scientificité par rapport au constat et à la recommandation. En utilisant la même méthodologie, les agents doivent arriver au même résultat. Il y a quatre critères vont être utilisés dans l’évaluation des politiques publiques ?

Pertinence de la politique publique

Le critère de la pertinence analyse du lien qui existe entre les objectifs de la politique publique et la nature du problème sociétal à résoudre.

La démarche méthodologique se passe en deux étapes :

  1. Comprendre la nature du problème :
    1. Tour de la littérature sur le sujet ;
    2. Interroger différents experts ; ce sont, par exemple, des professeurs d’université ;
    3. Interroger les acteurs de terrain comme, par exemple, les associations de défense des TdS, la BMOE, etc. ;
    4. Interroger les TdS.
  2. Mettre en relation la nature du problème et les objectifs définis dans la politique publique.

Effectivité de la politique publique

Le critère de l'effectivité est vérifier que les instruments de la politique publique sont correctement mis en œuvre par les autorités administratives.

La démarche méthodologique vise à identifier et mesurer les réalisations administratives, c’est-à- dire aller sur le terrain afin de voir si et sous quelle forme la politique publique se matérialise :

  • interroger les différents acteurs chargés de la mise en œuvre des instruments ;
  • effectuer des observations participantes ;
  • identifier des indicateurs/ données statistiques qui attestent de la mise en œuvre de la politique publique comme, par exemple, le nombre d’amendes dressées par la BMOE pour preuve que la BMOE effectue des contrôles et sanctionne les contrevenants.

Efficacité de la politique publique

Le critère de l’efficacité vise à mesurer l’influence qu’a la politique publique sur le problème que l’on cherche à résoudre.

La démarche méthodologique a pour objectif de mesurer l’évolution du problème sociétal suite à la mise en œuvre de la politique publique. Cela va se faire en interrogeant les personnes qui subissent les conséquences négatives du problème pour savoir s’il y a une amélioration ou péjoration de leur situation comme, par exemple, en élaborant des analyses qualitatives ou quantitatives ou encore identifier des indicateurs permettant de mesurer l’impact que la politique publique a sur le critère de l’effectivité est vérifier que les instruments de la politique publique sont problème, c’est par exemple l’évolution du nombre d’IST chez les TdS ou évolution du niveau de compréhension des risques liés à la prostitution et des moyens de s’en protéger.

Efficience de la politique publique

Le critère de l’efficience est la mise en rapport des réalisations (output) et des ressources consommées dans le contexte d’une rationalité managériale.

La démarche méthodologique se passe en deux étapes :

  1. analyser les procédures/ processus de production pour identifier des ressources utilisées comme le budget, le nombre de personnes mobilisées, les timesheet, etc. ;
  2. revoir les procédures/ processus de production afin de les rendre moins consommatrices en ressources ET/OU favoriser l’utilisation des instruments les plus efficients.

Publication du rapport et suivi des recommandations

Les principaux résultats sont que dans le cadre de l’évaluation sur la politique publique encadrant la prostitution, la Cour formule des recommandations qui visent à renforcer les contrôles portant sur les conditions de travail et l’indépendance réelle des TdS. Une sensibilisation rapide des TdS ainsi que de leurs clients est également préconisée.

Il va y avoir une validation des résultats au sein de la Cour. Les magistrats sont garants de la qualité du rapport et valident les constats et les recommandations. Va avoir lieu une prise de position des entités évaluées. Les entités évaluées peuvent se prononcer sur les recommandations qui leur sont adressées. Le suivi des recommandations est dénué de pouvoir de contrainte, la Cour suit (durant 3 ans) l’effectivité de la mise en œuvre des recommandations acceptées par les entités évaluées.

Apports spécifiques de la Cour des comptes

La Cour des comptes est caractérisée par une indépendance des dirigeants (élection), une indépendance organisationnelle (autonomie de gestion, budget), une indépendance juridique et factuelle (base constitutionnelle, autosaisine, etc.) et donc l’indépendance des activités et des rapports. Elle remplace à moindre coût et avec des normes qualité élevés la plupart des mandats d’audits externes confiés aux fiduciaires ou sociétés de conseil.

La Cour des comptes est d’accès direct pour le citoyen ou les autorités. Les rapports publics permettant aux citoyens de se rendre compte de l’usage des deniers publics, aux parlementaires d’informer leurs partis dans le cadre de leurs priorités politiques, aux enseignants et étudiants d’obtenir de la matière pour leurs activités académiques, etc. Elle offre aussi une vision globale de la sphère publique au niveau cantonal, communal, privés subventionnés, etc.


Références