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== Verabschiedung der Verfassung von 1917 ==
== Verabschiedung der Verfassung von 1917 ==
La Constitution de 1917 est une réalisation emblématique de la révolution mexicaine et représente une tentative d'intégration des diverses revendications et aspirations des différentes factions révolutionnaires en un seul document. C'est dans ce texte que les idéaux et les aspirations de la révolution sont le mieux reflétés. À l'inverse de la Constitution de 1857, qui était essentiellement libérale et se concentrait sur les droits individuels et la séparation de l'Église et de l'État, la Constitution de 1917 intégrait des éléments plus radicaux, notamment dans les domaines de la réforme agraire, de l'éducation, et des droits du travail. Elle est le fruit d'un consensus parfois difficile entre les différents acteurs de la révolution. La Constitution de 1917 comportait des dispositions novatrices pour l'époque. Par exemple, l'article 27 autorisait la nationalisation des ressources naturelles et reconnaissait le droit à la terre pour les communautés paysannes. L'article 3 établissait la laïcité de l'éducation publique, ce qui était un changement majeur dans un pays profondément catholique. L'article 123, quant à lui, établissait les droits des travailleurs, incluant le droit de grève et la journée de travail de huit heures. La Constitution de 1917 était, à bien des égards, en avance sur son temps. Elle reconnaissait non seulement les droits individuels mais aussi les droits sociaux. Toutefois, malgré sa nature progressive, la mise en œuvre de ses dispositions a été inégale et a souvent dépendu de la volonté politique des dirigeants successifs. Cela dit, elle reste l'un des documents les plus importants dans l'histoire moderne du Mexique et a jeté les bases de l'État mexicain tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Die Verfassung von 1917 ist eine emblematische Errungenschaft der mexikanischen Revolution und stellt den Versuch dar, die verschiedenen Forderungen und Bestrebungen der unterschiedlichen revolutionären Fraktionen in einem einzigen Dokument zu vereinen. In diesem Text spiegeln sich die Ideale und Bestrebungen der Revolution am besten wider. Im Gegensatz zur Verfassung von 1857, die im Wesentlichen liberal war und sich auf individuelle Rechte und die Trennung von Kirche und Staat konzentrierte, enthielt die Verfassung von 1917 radikalere Elemente, insbesondere in den Bereichen Landreform, Bildung und Arbeitsrechte. Sie ist das Ergebnis eines manchmal schwierigen Konsenses zwischen den verschiedenen Akteuren der Revolution. Die Verfassung von 1917 enthielt einige für die damalige Zeit innovative Bestimmungen. Beispielsweise erlaubte Artikel 27 die Verstaatlichung natürlicher Ressourcen und erkannte das Recht auf Land für bäuerliche Gemeinschaften an. Artikel 3 legte den säkularen Charakter des öffentlichen Bildungswesens fest, was in einem tief katholischen Land eine große Veränderung darstellte. Artikel 123 wiederum legte die Rechte der Arbeitnehmer fest, darunter das Streikrecht und den Acht-Stunden-Arbeitstag. Die Verfassung von 1917 war in vielerlei Hinsicht ihrer Zeit voraus. Sie erkannte nicht nur individuelle, sondern auch soziale Rechte an. Trotz ihres progressiven Charakters war die Umsetzung ihrer Bestimmungen jedoch uneinheitlich und hing oftmals vom politischen Willen der aufeinanderfolgenden Machthaber ab. Dennoch bleibt sie eines der wichtigsten Dokumente in der modernen mexikanischen Geschichte und legte den Grundstein für den mexikanischen Staat, wie wir ihn heute kennen.


La Constitution de 1917 a été un document fondateur dans l'histoire du Mexique, abordant de nombreux problèmes qui avaient alimenté les tensions pendant des décennies :
Die Verfassung von 1917 war ein Gründungsdokument in der mexikanischen Geschichte, das viele Probleme ansprach, die jahrzehntelang für Spannungen gesorgt hatten:


* La réforme agraire : Au cœur de la révolution mexicaine se trouvait la question de la terre. Des millions de paysans avaient été privés de leurs terres ancestrales pendant le règne de Porfirio Díaz. La Constitution de 1917 a cherché à corriger ces injustices par le biais de la réforme agraire. Elle visait à redistribuer les terres des grands propriétaires fonciers aux petits agriculteurs, aux communautés indigènes et aux ejidos. Les ejidos, ou terres communales, étaient un concept traditionnel mexicain où la terre était possédée collectivement par des communautés.
* Landreform: Im Zentrum der mexikanischen Revolution stand die Landfrage. Millionen von Bauern waren während der Herrschaft von Porfirio Díaz ihres angestammten Landes beraubt worden. Die Verfassung von 1917 versuchte, diese Ungerechtigkeiten durch eine Landreform zu korrigieren. Sie zielte darauf ab, das Land von Großgrundbesitzern auf Kleinbauern, indigene Gemeinschaften und Ejidos umzuverteilen. Die Ejidos oder Gemeindeländereien waren ein traditionelles mexikanisches Konzept, bei dem das Land kollektiv von Gemeinden besessen wurde.
* Réforme du travail : La condition des travailleurs, notamment dans les industries naissantes du pays, était une préoccupation majeure. La Constitution a introduit des garanties pour les droits des travailleurs, notamment la journée de travail de huit heures, le droit de grève, et l'interdiction du travail des enfants. Ces mesures visaient à protéger la classe ouvrière des abus des employeurs et à promouvoir une répartition plus équitable de la richesse.
* Arbeitsreform: Die Lage der Arbeiter, insbesondere in den neu entstehenden Industrien des Landes, war ein wichtiges Anliegen. Die Verfassung führte Garantien für die Rechte der Arbeitnehmer ein, darunter den Acht-Stunden-Arbeitstag, das Streikrecht und das Verbot von Kinderarbeit. Diese Maßnahmen sollten die Arbeiterklasse vor dem Missbrauch durch die Arbeitgeber schützen und eine gerechtere Verteilung des Wohlstands fördern.
* Réforme de l'éducation : Reconnaissant l'éducation comme un moyen essentiel d'améliorer la condition du peuple mexicain, la Constitution a prévu la fourniture d'une éducation publique, gratuite et laïque. Cela a non seulement augmenté l'alphabétisation et l'accès à l'éducation, mais a également réduit l'influence de l'Église catholique dans les écoles.
* Bildungsreform: In Anerkennung der Bildung als wesentliches Mittel zur Verbesserung der Lage des mexikanischen Volkes sah die Verfassung die Bereitstellung einer öffentlichen, kostenlosen und säkularen Bildung vor. Dies erhöhte nicht nur die Alphabetisierung und den Zugang zu Bildung, sondern verringerte auch den Einfluss der katholischen Kirche in den Schulen.
* Réforme religieuse : La relation entre l'État et l'Église au Mexique avait toujours été complexe. La Constitution de 1917 a cherché à renforcer la séparation de l'Église et de l'État. En conséquence, le gouvernement a pris le contrôle du système éducatif, garantissant qu'il serait laïc. De plus, la Constitution a nationalisé les biens de l'Église catholique et a imposé des restrictions à l'Église en matière d'éducation et de propriété foncière.
* Religiöse Reform: Die Beziehung zwischen Staat und Kirche in Mexiko war schon immer komplex gewesen. Die Verfassung von 1917 versuchte, die Trennung von Kirche und Staat zu stärken. Infolgedessen übernahm die Regierung die Kontrolle über das Bildungssystem und garantierte, dass es säkular sein würde. Darüber hinaus verstaatlichte die Verfassung das Eigentum der katholischen Kirche und erlegte der Kirche Beschränkungen in Bezug auf Bildung und Landbesitz auf.


Ensemble, ces réformes ont marqué une rupture radicale avec le passé et ont cherché à créer un Mexique plus égalitaire et moderne. Bien que leur mise en œuvre ait varié au fil du temps, ces réformes ont façonné le Mexique pendant la majeure partie du XXe siècle.
Zusammengenommen stellten diese Reformen einen radikalen Bruch mit der Vergangenheit dar und versuchten, ein egalitäreres und moderneres Mexiko zu schaffen. Obwohl sie im Laufe der Zeit unterschiedlich umgesetzt wurden, haben diese Reformen Mexiko für den Großteil des 20. Jahrhunderts geprägt.


La Constitution de 1917 du Mexique a en effet été avant-gardiste, inscrivant dans son texte des droits qui étaient à l'époque novateurs, même si certains d'entre eux ont mis du temps à être pleinement mis en œuvre.
Die mexikanische Verfassung von 1917 war in der Tat fortschrittlich und verankerte Rechte, die damals bahnbrechend waren, auch wenn es bei einigen von ihnen lange dauerte, bis sie vollständig umgesetzt wurden.


* Droits des femmes: Bien que la Constitution de 1917 n'ait pas immédiatement accordé le droit de vote aux femmes, elle a posé les bases des droits civiques et a ouvert la porte à leur participation future dans la vie politique. Il faudra attendre 1953 pour que les femmes obtiennent le droit de vote aux élections nationales au Mexique, mais l'esprit progressiste de la Constitution a certainement pavé la voie à cette avancée.
* Frauenrechte: Obwohl die Verfassung von 1917 Frauen nicht sofort das Wahlrecht einräumte, legte sie den Grundstein für die Bürgerrechte und öffnete die Tür für ihre zukünftige Beteiligung am politischen Leben. Es dauerte zwar noch bis 1953, bis Frauen in Mexiko das Wahlrecht bei nationalen Wahlen erhielten, aber der fortschrittliche Geist der Verfassung ebnete sicherlich den Weg für diesen Fortschritt.
* Liberté d'expression et de la presse: La protection de la liberté d'expression et de la presse était essentielle pour éviter la censure et les abus du gouvernement. Cette disposition de la Constitution a joué un rôle vital pour garantir une société plus transparente et démocratique, bien que, comme dans de nombreux pays, sa mise en pratique ait parfois été mise à l'épreuve.
* Meinungs- und Pressefreiheit: Der Schutz der Meinungs- und Pressefreiheit war von entscheidender Bedeutung, um Zensur und Missbrauch durch die Regierung zu verhindern. Diese Bestimmung der Verfassung spielte eine entscheidende Rolle bei der Gewährleistung einer transparenteren und demokratischeren Gesellschaft, obwohl ihre praktische Umsetzung, wie in vielen anderen Ländern, manchmal auf die Probe gestellt wurde.
* Droit de former des syndicats: Cet élément était intrinsèquement lié à la réforme du travail. Il garantissait aux travailleurs le droit de s'organiser pour défendre leurs intérêts, ce qui était une étape essentielle pour équilibrer les relations entre travailleurs et employeurs et pour assurer la justice sociale.
* Das Recht, Gewerkschaften zu gründen: Dieses Element war untrennbar mit der Reform des Arbeitsrechts verbunden. Es garantierte den Arbeitnehmern das Recht, sich zu organisieren, um ihre Interessen zu vertreten, was ein wichtiger Schritt war, um die Beziehungen zwischen Arbeitnehmern und Arbeitgebern ins Gleichgewicht zu bringen und soziale Gerechtigkeit zu gewährleisten.
* Droits des peuples indigènes: Le Mexique, avec sa riche histoire et sa diversité culturelle, comprend de nombreuses communautés indigènes. La Constitution de 1917 a été pionnière en reconnaissant les droits des peuples indigènes. Bien que leur mise en œuvre ait été inégale, et qu'il y ait eu de nombreux défis à relever au fil des ans, cette reconnaissance était un pas important vers la justice et l'égalité pour ces communautés.
* Rechte der indigenen Völker: Mexiko mit seiner reichen Geschichte und seiner kulturellen Vielfalt umfasst viele indigene Gemeinschaften. Die Verfassung von 1917 war ein Pionier bei der Anerkennung der Rechte der indigenen Völker. Die Anerkennung war jedoch ein wichtiger Schritt in Richtung Gerechtigkeit und Gleichheit für diese Gemeinschaften.


La Constitution de 1917 du Mexique est, sans aucun doute, l'une des réalisations législatives les plus significatives de la période post-révolutionnaire. Elle est née de la nécessité d'apporter des réponses concrètes aux revendications populaires qui avaient alimenté les années tumultueuses de la révolution. Remplaçant la constitution de 1857, ce nouveau document était le reflet des aspirations d'un pays en quête d'équité et de justice sociale. La réforme agraire en était l'épine dorsale, cherchant à corriger les inégalités foncières historiques en faveur des petits agriculteurs et des communautés indigènes. La réforme du travail, quant à elle, visait à protéger les droits des travailleurs face à des conditions souvent précaires et injustes. Par ailleurs, l'éducation était considérée comme un pilier essentiel pour bâtir une nation moderne et informée, d'où l'accent mis sur une éducation laïque et accessible à tous. Le désir de séparer l'Église de l'État était également un élément central de cette constitution, reflétant une volonté de limiter l'influence du clergé dans les affaires de l'État. En plus de ces réformes structurelles, la Constitution de 1917 était révolutionnaire dans sa reconnaissance des droits civiques. Le fait qu'elle envisage le suffrage féminin, protège la liberté d'expression et reconnaisse le droit syndical montre à quel point elle était avant-gardiste. De plus, en tant que première constitution des Amériques à reconnaître explicitement les droits des peuples indigènes, elle a tracé la voie pour d'autres nations dans la reconnaissance et la protection des droits des populations autochtones. Ainsi, la Constitution de 1917 n'était pas simplement un document législatif ; elle était le symbole d'un Mexique renouvelé, reflétant les espoirs et les aspirations d'une nation qui avait traversé une période de bouleversements majeurs.[[file:Lázaro.Cárdenas.jpg|thumbnail|left|200px|General Lázaro Cárdenas.]]
Die mexikanische Verfassung von 1917 ist zweifellos eine der bedeutendsten legislativen Errungenschaften der nachrevolutionären Zeit. Sie entstand aus der Notwendigkeit heraus, konkrete Antworten auf die Forderungen des Volkes zu geben, die die turbulenten Jahre der Revolution angeheizt hatten. Das neue Dokument, das die Verfassung von 1857 ersetzte, spiegelte die Bestrebungen eines Landes wider, das nach Fairness und sozialer Gerechtigkeit strebte. Die Landreform war das Rückgrat der Verfassung und sollte die historischen Ungleichheiten in Bezug auf Landbesitz zugunsten von Kleinbauern und indigenen Gemeinschaften korrigieren. Die Arbeitsreform wiederum zielte darauf ab, die Rechte der Arbeitnehmer angesichts der oft prekären und ungerechten Bedingungen zu schützen. Darüber hinaus wurde Bildung als eine wesentliche Säule für den Aufbau einer modernen und informierten Nation angesehen, weshalb der Schwerpunkt auf einer säkularen und für alle zugänglichen Bildung lag. Der Wunsch, die Kirche vom Staat zu trennen, war ebenfalls ein zentrales Element dieser Verfassung und spiegelte den Wunsch wider, den Einfluss des Klerus auf die Staatsangelegenheiten zu begrenzen. Neben diesen strukturellen Reformen war die Verfassung von 1917 auch in Bezug auf die Anerkennung der Bürgerrechte revolutionär. Die Tatsache, dass sie das Frauenwahlrecht in Betracht zog, die Meinungsfreiheit schützte und das Recht auf Gewerkschaften anerkannte, zeigt, wie fortschrittlich sie war. Darüber hinaus war sie als erste Verfassung Amerikas, die die Rechte indigener Völker ausdrücklich anerkannte, wegweisend für andere Nationen bei der Anerkennung und dem Schutz der Rechte indigener Völker. So war die Verfassung von 1917 nicht einfach nur ein legislatives Dokument; sie war das Symbol eines erneuerten Mexikos, das die Hoffnungen und Sehnsüchte einer Nation widerspiegelte, die eine Zeit großer Umwälzungen durchlebt hatte.[[file:Lázaro.Cárdenas.jpg|thumbnail|left|200px|General Lázaro Cárdenas.]]
   
   
La Constitution de 1917 est le fruit d'une collaboration collective, mais l'influence de figures clés comme Francisco Mujica est indéniable. Mujica, un socialiste dévoué proche de Lazaro Cardenas, a apporté sa vision progressiste et nationaliste à la rédaction de ce document capital. Francisco Mujica était un fervent défenseur des droits des travailleurs, des paysans et des peuples indigènes. Son idéologie était profondément enracinée dans l'idée que le Mexique devait forger sa propre voie, libérée des influences étrangères et centrée sur l'équité sociale. Son attachement au progrès et à la justice sociale a été crucial dans la formulation des dispositions de la Constitution, en particulier celles qui se rapportaient à la réforme agraire, à la protection des droits des travailleurs et à la séparation de l'Église et de l'État. Il est également important de souligner son étroite relation avec Lazaro Cardenas, qui deviendra plus tard président du Mexique. Cardenas, lors de son mandat, mettra en œuvre certaines des réformes les plus radicales prévues par la Constitution, notamment la nationalisation de l'industrie pétrolière. La vision partagée par Mujica et Cardenas a grandement contribué à façonner le Mexique post-révolutionnaire et à redéfinir la relation entre le pays, ses citoyens et ses ressources. En somme, Francisco Mujica, avec sa passion pour la justice sociale et son engagement envers les idéaux de la révolution, a joué un rôle déterminant dans l'élaboration d'une Constitution qui cherchait à redresser les torts du passé et à guider le Mexique vers un avenir plus juste et plus équitable.
Die Verfassung von 1917 war das Ergebnis einer kollektiven Zusammenarbeit, doch der Einfluss von Schlüsselfiguren wie Francisco Mujica ist nicht zu leugnen. Mujica, ein engagierter Sozialist, der Lazaro Cardenas nahestand, brachte seine fortschrittliche und nationalistische Vision in die Ausarbeitung dieses kapitalen Dokuments ein. Francisco Mujica war ein leidenschaftlicher Verfechter der Rechte von Arbeitern, Bauern und indigenen Völkern. Seine Ideologie war tief in der Vorstellung verwurzelt, dass Mexiko seinen eigenen Weg schmieden sollte, der frei von ausländischen Einflüssen und auf soziale Gerechtigkeit ausgerichtet war. Sein Engagement für Fortschritt und soziale Gerechtigkeit war entscheidend für die Formulierung der Verfassungsbestimmungen, insbesondere derjenigen, die sich auf die Agrarreform, den Schutz der Arbeitnehmerrechte und die Trennung von Kirche und Staat bezogen. Wichtig ist auch seine enge Beziehung zu Lazaro Cardenas, der später Präsident von Mexiko wurde. Cardenas setzte während seiner Amtszeit einige der radikalsten Reformen um, die in der Verfassung vorgesehen waren, darunter die Verstaatlichung der Ölindustrie. Die von Mujica und Cardenas geteilte Vision trug wesentlich dazu bei, das postrevolutionäre Mexiko zu formen und die Beziehung zwischen dem Land, seinen Bürgern und seinen Ressourcen neu zu definieren. Alles in allem spielte Francisco Mujica mit seiner Leidenschaft für soziale Gerechtigkeit und seiner Verpflichtung gegenüber den Idealen der Revolution eine entscheidende Rolle bei der Ausarbeitung einer Verfassung, die versuchte, das Unrecht der Vergangenheit zu korrigieren und Mexiko in eine gerechtere und fairere Zukunft zu führen.


La Constitution de 1917 du Mexique est un mélange fascinant d'idées libérales et progressistes. En surface, elle a repris les principes libéraux classiques en instaurant un système de gouvernement présidentiel. Ce système, axé sur la séparation des pouvoirs, vise à équilibrer et à limiter le pouvoir du gouvernement tout en garantissant les libertés fondamentales des citoyens. Cependant, ce qui distingue vraiment cette constitution de ses contemporaines, c'est sa nature profondément progressiste. À une époque où de nombreux pays n'avaient pas encore pleinement reconnu les droits sociaux et économiques, le Mexique a pris des mesures audacieuses pour codifier ces droits dans sa constitution. Les réformes mises en avant étaient clairement destinées à corriger les inégalités historiques et à établir une société plus juste. La réforme agraire, par exemple, avait pour but de briser les structures de pouvoir traditionnelles en redistribuant les terres aux petits agriculteurs et aux communautés indigènes. C'était une tentative de corriger des siècles de concentration des terres entre les mains de quelques propriétaires terriens privilégiés. La réforme du travail, quant à elle, a placé les droits des travailleurs au centre des préoccupations, garantissant des conditions de travail décentes, le droit de grève et la protection contre l'exploitation. La réforme de l'éducation a promis une éducation publique, laïque et gratuite, mettant l'accent sur la formation de citoyens informés et engagés. La réforme religieuse, enfin, a représenté une rupture majeure avec le passé. En cherchant à séparer l'Église et l'État, la constitution a cherché à limiter l'influence traditionnelle de l'Église catholique sur la politique et l'éducation mexicaines. Ces mesures progressistes ont fait de la Constitution de 1917 l'une des plus avancées de son époque, reflétant les aspirations et les idéaux de la révolution mexicaine. Elle n'était pas simplement libérale; elle était radicalement tournée vers l'avenir, cherchant à transformer le Mexique en une nation où les droits et la dignité de tous seraient respectés et protégés.
Die mexikanische Verfassung von 1917 war eine faszinierende Mischung aus liberalen und progressiven Ideen. Oberflächlich betrachtet griff sie die klassischen liberalen Prinzipien auf, indem sie ein präsidiales Regierungssystem einführte. Dieses System, das sich auf die Gewaltenteilung konzentriert, soll die Macht der Regierung ausgleichen und begrenzen und gleichzeitig die Grundfreiheiten der Bürger gewährleisten. Was diese Verfassung jedoch wirklich von ihren Zeitgenossen unterscheidet, ist ihr zutiefst fortschrittlicher Charakter. Zu einer Zeit, als viele Länder die sozialen und wirtschaftlichen Rechte noch nicht vollständig anerkannt hatten, unternahm Mexiko mutige Schritte, um diese Rechte in seiner Verfassung zu kodifizieren. Die vorangetriebenen Reformen waren eindeutig darauf ausgerichtet, historische Ungleichheiten zu korrigieren und eine gerechtere Gesellschaft zu errichten. Die Agrarreform zum Beispiel sollte traditionelle Machtstrukturen aufbrechen, indem das Land an Kleinbauern und indigene Gemeinschaften neu verteilt wurde. Es war ein Versuch, die jahrhundertelange Konzentration von Land in den Händen einiger weniger privilegierter Grundbesitzer zu korrigieren. Die Arbeitsreform wiederum stellte die Rechte der Arbeitnehmer in den Mittelpunkt und garantierte menschenwürdige Arbeitsbedingungen, das Streikrecht und den Schutz vor Ausbeutung. Die Bildungsreform versprach eine öffentliche, säkulare und kostenlose Bildung und legte den Schwerpunkt auf die Ausbildung informierter und engagierter Bürger. Die religiöse Reform schließlich bedeutete einen großen Bruch mit der Vergangenheit. Indem die Verfassung eine Trennung von Kirche und Staat anstrebte, wollte sie den traditionellen Einfluss der katholischen Kirche auf die mexikanische Politik und das Bildungswesen einschränken. Diese fortschrittlichen Maßnahmen machten die Verfassung von 1917 zu einer der fortschrittlichsten ihrer Zeit und spiegelten die Bestrebungen und Ideale der mexikanischen Revolution wider. Sie war nicht einfach nur liberal, sondern radikal zukunftsorientiert und strebte danach, Mexiko in eine Nation zu verwandeln, in der die Rechte und die Würde aller Menschen geachtet und geschützt werden.


La Constitution de 1917 du Mexique a cherché à rectifier de nombreuses injustices héritées de l'époque coloniale et du règne prolongé de Porfirio Díaz. L'importance des réformes incluses dans ce document ne saurait être sous-estimée, car elles touchaient presque tous les aspects de la société mexicaine.
Die mexikanische Verfassung von 1917 versuchte, viele Ungerechtigkeiten zu korrigieren, die aus der Kolonialzeit und der langen Herrschaft von Porfirio Díaz herrührten. Die Bedeutung der in diesem Dokument enthaltenen Reformen kann nicht unterschätzt werden, da sie fast jeden Aspekt der mexikanischen Gesellschaft betrafen.


La réforme agraire était l'une des plus urgentes. Des millions de Mexicains, en particulier les communautés indigènes, avaient été privés de leurs terres traditionnelles par des siècles de politiques coloniales et post-coloniales. La redistribution des terres n'était pas seulement une question de justice sociale, mais elle visait également à équilibrer le pouvoir économique. Les ''ejidos'', ou terres communales, permettaient à des communautés entières de posséder et de cultiver la terre collectivement, renforçant ainsi la solidarité communautaire. La réforme du travail était également essentielle. Sous Díaz, les travailleurs étaient souvent exploités, avec peu ou pas de droits. La nouvelle constitution garantissait le droit de grève, de meilleures conditions de travail, et cherchait à mettre fin à l'exploitation flagrante des ouvriers et des paysans. L'éducation, traditionnellement sous le contrôle de l'Église catholique, était une autre préoccupation majeure. La constitution garantissait une éducation publique, laïque et gratuite pour tous les citoyens. Elle cherchait ainsi à créer une citoyenneté informée, capable de participer pleinement à la vie démocratique du pays. La séparation de l'Église et de l'État était également un changement radical. En réduisant l'influence de l'Église sur les affaires publiques, la constitution cherchait à créer un État laïc où les droits et libertés des citoyens n'étaient pas dictés par la doctrine religieuse. Enfin, en prévoyant une protection sociale pour ses citoyens, la constitution a reconnu l'importance de soutenir ses citoyens les plus vulnérables. C'était une avancée majeure pour l'époque et mettait le Mexique à l'avant-garde des réformes sociales en Amérique latine.
Die Landreform war eine der dringlichsten. Millionen von Mexikanern, insbesondere indigene Gemeinschaften, waren durch Jahrhunderte kolonialer und postkolonialer Politik ihres traditionellen Landes beraubt worden. Die Neuverteilung des Landes war nicht nur eine Frage der sozialen Gerechtigkeit, sondern zielte auch auf ein Gleichgewicht der wirtschaftlichen Macht ab. Die ''ejidos'' oder Gemeindeländereien ermöglichten es ganzen Gemeinden, das Land kollektiv zu besitzen und zu bewirtschaften, wodurch die Solidarität der Gemeinschaft gestärkt wurde. Auch die Reform des Arbeitsrechts war von zentraler Bedeutung. Unter Díaz wurden Arbeiter oft ausgebeutet und hatten nur wenige oder gar keine Rechte. Die neue Verfassung garantierte das Streikrecht, bessere Arbeitsbedingungen und versuchte, der eklatanten Ausbeutung von Arbeitern und Bauern ein Ende zu setzen. Ein weiteres wichtiges Anliegen war das Bildungswesen, das traditionell unter der Kontrolle der katholischen Kirche stand. Die Verfassung garantierte eine öffentliche, säkulare und kostenlose Bildung für alle Bürger. Auf diese Weise versuchte sie, eine informierte Bürgerschaft zu schaffen, die in der Lage war, sich voll und ganz am demokratischen Leben des Landes zu beteiligen. Die Trennung von Kirche und Staat war ebenfalls eine radikale Veränderung. Indem sie den Einfluss der Kirche auf die öffentlichen Angelegenheiten verringerte, versuchte die Verfassung, einen säkularen Staat zu schaffen, in dem die Rechte und Freiheiten der Bürger nicht von der religiösen Doktrin diktiert werden. Schließlich erkannte die Verfassung, indem sie einen Sozialschutz für ihre Bürger vorsieht, die Bedeutung der Unterstützung ihrer schwächsten Bürger an. Dies war für die damalige Zeit ein großer Fortschritt und brachte Mexiko an die Spitze der Sozialreformen in Lateinamerika.


La dimension nationaliste de la Constitution de 1917 est un élément crucial pour comprendre les motivations et les aspirations qui ont guidé sa rédaction. Le Mexique, comme de nombreux pays d'Amérique latine, a eu une histoire de relations complexes avec les puissances étrangères, en particulier en ce qui concerne l'exploitation de ses ressources naturelles. À l'époque, le pétrole était devenu une ressource stratégique et sa présence au Mexique attirait de nombreux investisseurs étrangers, principalement britanniques et américains. Ces entreprises étrangères, avec le soutien tacite de leurs gouvernements respectifs, exerçaient une influence considérable sur la politique et l'économie du Mexique. Pour de nombreux révolutionnaires, cette situation était inacceptable. Elle symbolisait l'impérialisme étranger et la perte de souveraineté nationale. La décision d'inclure dans la constitution une clause stipulant que les ressources du sous-sol, notamment le pétrole, appartenaient à la nation était donc profondément symbolique. Elle reflétait une volonté de reprendre le contrôle des richesses nationales et de garantir que les bénéfices de leur exploitation profiteraient à l'ensemble de la population mexicaine, plutôt qu'à une poignée d'investisseurs étrangers. De plus, la limitation de la propriété étrangère était une manière d'affirmer la souveraineté mexicaine. Elle envoyait un message clair : si les étrangers souhaitaient investir au Mexique, ils devraient le faire selon les termes définis par les Mexicains eux-mêmes. Enfin, cette dimension nationaliste de la constitution s'inscrivait dans un mouvement plus large en Amérique latine à cette époque. De nombreux pays ont cherché à affirmer leur indépendance et leur souveraineté face à l'ingérence étrangère, que ce soit par la nationalisation des ressources ou par d'autres moyens. La Constitution de 1917 était donc à la fois un produit de son époque et une expression audacieuse des aspirations du peuple mexicain.
Die nationalistische Dimension der Verfassung von 1917 ist ein entscheidendes Element, um die Motive und Bestrebungen zu verstehen, die ihre Ausarbeitung geleitet haben. Mexiko hatte wie viele lateinamerikanische Länder eine Geschichte komplexer Beziehungen zu ausländischen Mächten, insbesondere im Hinblick auf die Ausbeutung seiner natürlichen Ressourcen. Damals war Öl zu einer strategischen Ressource geworden und seine Präsenz in Mexiko zog viele ausländische Investoren, vor allem aus Großbritannien und den USA, an. Diese ausländischen Unternehmen übten mit der stillschweigenden Unterstützung ihrer jeweiligen Regierungen einen erheblichen Einfluss auf die Politik und die Wirtschaft Mexikos aus. Für viele Revolutionäre war diese Situation inakzeptabel. Sie war ein Symbol für ausländischen Imperialismus und den Verlust der nationalen Souveränität. Die Entscheidung, eine Klausel in die Verfassung aufzunehmen, die besagte, dass die Bodenschätze, insbesondere das Erdöl, der Nation gehörten, war daher zutiefst symbolisch. Sie spiegelte den Willen wider, die Kontrolle über die nationalen Reichtümer zurückzugewinnen und sicherzustellen, dass die Gewinne aus ihrer Ausbeutung der gesamten mexikanischen Bevölkerung und nicht nur einer Handvoll ausländischer Investoren zugute kommen würden. Darüber hinaus war die Beschränkung des ausländischen Eigentums eine Möglichkeit, die mexikanische Souveränität zu bekräftigen. Sie sendete eine klare Botschaft: Wenn Ausländer in Mexiko investieren wollten, sollten sie dies unter den Bedingungen tun, die von den Mexikanern selbst festgelegt wurden. Schließlich war diese nationalistische Dimension der Verfassung Teil einer breiteren Bewegung in Lateinamerika zu dieser Zeit. Viele Länder versuchten, ihre Unabhängigkeit und Souveränität gegenüber ausländischer Einmischung zu behaupten, sei es durch die Verstaatlichung von Ressourcen oder durch andere Mittel. Die Verfassung von 1917 war daher sowohl ein Produkt ihrer Zeit als auch ein kühner Ausdruck der Bestrebungen des mexikanischen Volkes.


La Constitution de 1917, dans sa quête de souveraineté et d'autodétermination, a pris des mesures spécifiques pour garantir que les intérêts nationaux prévalent sur les intérêts étrangers. L'incorporation d'une disposition autorisant l'expropriation de biens appartenant à des étrangers pour des raisons d'intérêt national était un outil puissant. Cette mesure n'était pas uniquement symbolique, elle offrait au gouvernement mexicain un moyen concret de contrôler et de réguler les investissements et l'influence étrangère dans le pays. Les limitations concernant la propriété étrangère près de la frontière et de la côte étaient également des mesures stratégiques. Les frontières et les zones côtières sont souvent considérées comme des régions sensibles sur le plan stratégique et sécuritaire. En limitant la propriété étrangère dans ces zones, la constitution cherchait à garantir que ces régions cruciales restent sous contrôle mexicain et soient à l'abri de tout potentiel influence ou contrôle étranger. Ces mesures reflètent une profonde méfiance à l'égard de l'intervention étrangère, enracinée dans l'histoire du Mexique. Le pays avait déjà subi des occupations, des invasions et des interventions étrangères. Le 19e siècle avait été marqué par des interventions américaines et françaises, ainsi que par de courtes périodes d'occupation étrangère. Ainsi, ces dispositions constitutionnelles peuvent être vues comme une réponse directe à ces expériences, cherchant à prévenir toute future domination ou influence étrangère indue. Il est important de souligner que ces mesures n'étaient pas uniquement dirigées contre les investisseurs ou les propriétaires fonciers étrangers en tant qu'individus, mais visaient plutôt à protéger la souveraineté nationale et à garantir que le développement économique du Mexique profite à ses citoyens. Ces dispositions montrent à quel point la révolution mexicaine était déterminée à rompre avec le passé et à tracer une nouvelle voie pour l'avenir du pays.
In ihrem Streben nach Souveränität und Selbstbestimmung ergriff die Verfassung von 1917 spezifische Maßnahmen, um sicherzustellen, dass die nationalen Interessen Vorrang vor ausländischen Interessen haben. Ein mächtiges Instrument war die Aufnahme einer Bestimmung, die die Enteignung von Eigentum, das sich in ausländischem Besitz befand, aus Gründen des nationalen Interesses erlaubte. Diese Maßnahme war nicht nur symbolisch, sondern bot der mexikanischen Regierung ein konkretes Mittel, um ausländische Investitionen und ausländischen Einfluss im Land zu kontrollieren und zu regulieren. Die Beschränkungen bezüglich des ausländischen Eigentums in der Nähe der Grenze und der Küste waren ebenfalls strategische Maßnahmen. Grenzen und Küstengebiete werden häufig als strategisch und sicherheitstechnisch sensible Regionen betrachtet. Durch die Beschränkung des ausländischen Eigentums in diesen Gebieten wollte die Verfassung sicherstellen, dass diese entscheidenden Regionen unter mexikanischer Kontrolle bleiben und vor potenzieller ausländischer Einflussnahme oder Kontrolle geschützt sind. Diese Maßnahmen spiegeln ein tiefes Misstrauen gegenüber ausländischen Interventionen wider, das in der mexikanischen Geschichte verwurzelt ist. Das Land hatte bereits unter ausländischen Besatzungen, Invasionen und Interventionen gelitten. Das 19. Jahrhundert war von amerikanischen und französischen Interventionen sowie von kurzen Phasen ausländischer Besatzung geprägt gewesen. So können diese Verfassungsbestimmungen als eine direkte Reaktion auf diese Erfahrungen gesehen werden, mit der versucht wird, eine zukünftige unzulässige Fremdherrschaft oder Einflussnahme zu verhindern. Es ist wichtig zu betonen, dass sich diese Maßnahmen nicht nur gegen ausländische Investoren oder Landbesitzer als Einzelpersonen richteten, sondern vielmehr darauf abzielten, die nationale Souveränität zu schützen und sicherzustellen, dass die wirtschaftliche Entwicklung Mexikos seinen Bürgern zugute kommt. Diese Bestimmungen zeigen, wie sehr die mexikanische Revolution entschlossen war, mit der Vergangenheit zu brechen und einen neuen Weg für die Zukunft des Landes aufzuzeigen.


L'anticléricalisme inscrit dans la Constitution de 1917 était l'une des ruptures les plus significatives avec le passé du Mexique. Depuis l'époque coloniale, l'Église catholique avait été une force dominante, non seulement en termes religieux, mais aussi en tant que puissance économique et sociale. Elle détenait d'immenses étendues de terres et exercçait une influence considérable sur la vie quotidienne des Mexicains. La volonté de limiter le pouvoir de l'Église était liée à plusieurs facteurs. Tout d'abord, il y avait une reconnaissance du rôle de l'Église en tant que gardienne du statu quo et de son alliance fréquente avec les élites conservatrices. Deuxièmement, les leaders révolutionnaires étaient influencés par les idées libérales qui circulaient en Europe et en Amérique latine, où la séparation de l'Église et de l'État était considérée comme essentielle à la formation d'un État-nation moderne. La prise de contrôle des biens de l'Église était autant une question d'économie que d'idéologie. En expropriant les vastes terres de l'Église, le gouvernement pourrait redistribuer cette terre aux paysans, répondant ainsi à l'une des principales revendications de la révolution. La nationalisation du système éducatif avait également un double objectif : elle permettait au gouvernement de mettre en place un programme éducatif national, tout en mettant fin à l'influence de l'Église sur l'éducation. La position anticléricale de la Constitution a, bien entendu, rencontré une résistance significative, notamment de la part de secteurs conservateurs et de l'Église elle-même. Cette tension a culminé lors de la Guerre des Cristeros dans les années 1920, une insurrection armée contre les politiques anticléricales du gouvernement. Cependant, malgré ces défis, la sécularisation inscrite dans la Constitution de 1917 a jeté les bases d'un Mexique moderne où l'Église et l'État demeurent séparés.
Der in der Verfassung von 1917 verankerte Antiklerikalismus war einer der bedeutendsten Brüche mit der Vergangenheit Mexikos. Seit der Kolonialzeit war die katholische Kirche eine dominante Kraft gewesen, nicht nur in religiöser Hinsicht, sondern auch als wirtschaftliche und soziale Macht. Sie verfügte über riesige Landflächen und übte einen erheblichen Einfluss auf das Alltagsleben der Mexikaner aus. Der Wunsch, die Macht der Kirche zu beschränken, hing mit mehreren Faktoren zusammen. Erstens gab es eine Anerkennung der Rolle der Kirche als Hüterin des Status quo und ihres häufigen Bündnisses mit den konservativen Eliten. Zweitens wurden die Revolutionsführer von den liberalen Ideen beeinflusst, die in Europa und Lateinamerika kursierten, wo die Trennung von Kirche und Staat als wesentlich für die Bildung eines modernen Nationalstaats angesehen wurde. Die Übernahme des Kirchenbesitzes war ebenso sehr eine Frage der Ökonomie wie der Ideologie. Durch die Enteignung der riesigen Kirchengüter könnte die Regierung dieses Land an die Bauern umverteilen und damit eine der Hauptforderungen der Revolution erfüllen. Die Verstaatlichung des Bildungssystems hatte ebenfalls einen doppelten Zweck: Sie ermöglichte es der Regierung, ein nationales Bildungsprogramm einzuführen und gleichzeitig dem Einfluss der Kirche auf das Bildungswesen ein Ende zu setzen. Die antiklerikale Position der Verfassung stieß natürlich auf erheblichen Widerstand, insbesondere von konservativen Sektoren und der Kirche selbst. Diese Spannungen gipfelten im Cristero-Krieg in den 1920er Jahren, einem bewaffneten Aufstand gegen die antiklerikale Politik der Regierung. Doch trotz dieser Herausforderungen legte die in der Verfassung von 1917 verankerte Säkularisierung den Grundstein für ein modernes Mexiko, in dem Kirche und Staat weiterhin getrennt bleiben.


== Mise en œuvre de la Constitution ==
== Mise en œuvre de la Constitution ==

Version du 24 octobre 2023 à 14:59

Nach einem Kurs von Aline Helg[1][2][3][4][5][6][7]

Die Mexikanische Revolution, die zwischen 1910 und 1940 stattfand, ist eine der wichtigsten Episoden in der Geschichte Mexikos und Amerikas im Allgemeinen. Unter dem Schatten der langen Herrschaft von Porfirio Díaz, die als Porfiriato bekannt ist, hatte Mexiko einen beachtlichen wirtschaftlichen Aufschwung erlebt, der jedoch von tiefgreifenden sozialen und wirtschaftlichen Ungleichheiten begleitet wurde. Indigene Gemeinschaften, Landwirte und andere Randgruppen befanden sich in einer prekären Lage, die von Díaz' Modernisierungsbestrebungen in den Schatten gestellt wurde.

In diesem turbulenten Umfeld brach die von Francisco Madero initiierte Rebellion gegen die Díaz-Diktatur aus. Im Laufe dieser drei Jahrzehnte des Umbruchs traten Symbolfiguren wie Emiliano Zapata, Pancho Villa und Venustiano Carranza hervor, die jeweils unterschiedliche Interessen und Visionen für das Land verkörperten. Diese Anführer, insbesondere Zapata und Villa, trugen oft die Stimme der Unterprivilegierten und forderten eine gerechte Verteilung von Land und Ressourcen.

Die Mexikanische Revolution war mehr als nur ein Kampf um die Macht oder wirtschaftliche Veränderungen. Sie symbolisiert eine tiefe Suche nach nationaler Identität und Inklusion. Während dieser Zeit wurden die Rechte der indigenen Völker, der Afro-Mexikaner, der Nachkommen von Sklaven, aber auch der Frauen und Arbeiter in den Vordergrund gerückt und die Bedeutung einer vielfältigen und geeinten Nation gestärkt.

Schließlich ebnete die Revolution trotz der erschreckenden menschlichen Kosten, die auf 1,5 Millionen Menschenleben geschätzt wurden, den Weg für die Bildung einer konstitutionellen Republik in Mexiko und definierte damit die soziale, wirtschaftliche und politische Struktur des Landes für künftige Generationen neu.

Die Diktatur von Porfirio Díaz: 1876 - 1910

Die Herrschaft von Porfirio Díaz, der oft als "Porfiriato" bezeichnet wird, stellt eine ambivalente Periode in der mexikanischen Geschichte dar. Obwohl er eine bedeutende Modernisierung des Landes vorantrieb, führte sein Regime auch zu eklatanten sozioökonomischen Unterschieden, die die Spannungen, die zur Mexikanischen Revolution führten, weiter anheizten. Díaz, für manche ein Visionär, für andere ein Diktator, war von der Idee eines modernen, industrialisierten und mit dem Rest der Welt verbundenen Mexikos beseelt. Um dies zu erreichen, förderte er ausländische Investitionen und nahm Infrastrukturprojekte wie Eisenbahnen, Häfen und Telegrafen in Angriff. Diese Initiativen haben die mexikanische Wirtschaft angekurbelt, das Land stärker in den Welthandel integriert und Investoren vor allem aus den USA und Europa angezogen. Allerdings hatte dieser Fortschritt auch soziale Kosten. Die Modernisierung begünstigte oftmals die städtischen Eliten und ausländische Investoren auf Kosten der ländlichen und indigenen Bevölkerung. Unter Díaz wurden große Teile des Gemeindelandes, die sogenannten Ejidos, verkauft oder beschlagnahmt, um sie großen Plantagen oder ausländischen Unternehmen zur Verfügung zu stellen. Dies hat viele ländliche Gemeinden vertrieben, sie ihrer traditionellen Lebensgrundlagen beraubt und Armut und Ungleichheit verschärft. Darüber hinaus war der Porfiriato von starker politischer Repression geprägt. Díaz propagierte zwar Frieden und Ordnung (ein berühmter Slogan seines Regimes war "Ordnung und Fortschritt"), setzte aber häufig Gewalt ein, um die Opposition zu unterdrücken oder auszuschalten. Die Wahlen unter seiner Herrschaft galten weithin als gefälscht und abweichende Stimmen wurden häufig durch Zensur, Gefängnis oder Gewalt zum Schweigen gebracht. Diese tiefgreifenden wirtschaftlichen Ungleichheiten und der Mangel an politischen Freiheiten schufen einen fruchtbaren Nährboden für Unzufriedenheit und Revolten. Die große Mehrheit der Mexikaner, insbesondere die ländlichen und indigenen Schichten, sahen sich marginalisiert und unterdrückt und schürten so die revolutionären Bestrebungen, die schließlich 1910 ausbrechen sollten.

Der Porfiriato ist ein kontrastreiches Kapitel in der mexikanischen Geschichte. Einerseits überwachte er eine Periode rascher Modernisierung und wirtschaftlicher Expansion, andererseits stützte er sich aber auf eine Reihe repressiver Maßnahmen, um seine Macht zu festigen. Diese Maßnahmen stabilisierten zwar kurzfristig sein Regime, säten aber die Saat der Unzufriedenheit, die schließlich zur Mexikanischen Revolution führte. Die Pressezensur war ein grundlegender Bestandteil von Díaz' Strategie, den öffentlichen Diskurs zu kontrollieren. Medien, die es wagten, die Regierung zu kritisieren oder ihre Politik in Frage zu stellen, wurden häufig mundtot gemacht. Journalisten, die sich weigerten, sich an diese Leitlinie zu halten, drohte Gefängnis und in extremeren Fällen sogar Exil. Parallel dazu ging Díaz hart mit den aufkommenden Arbeiterbewegungen um. Als Mexiko sich industrialisierte und die arbeitenden Klassen sich ihrer Rechte bewusst wurden, wurden Streiks und Demonstrationen zur Normalität. Diese Bewegungen wurden jedoch oft gewaltsam unterdrückt, und ihre Anführer wurden regelmäßig inhaftiert oder sogar ermordet, weil sie es wagten, Díaz' Autorität herauszufordern. Auch die indigenen Gemeinschaften, die oft am verletzlichsten waren und am meisten ausgebeutet wurden, bekamen Díaz' Repressionen zu spüren. Wenn sie versuchten, ihr traditionelles Land oder ihre Rechte zu verteidigen, waren sie mit brutalem Widerstand seitens der Regierung konfrontiert. Das vielleicht am meisten gefürchtete Werkzeug in Díaz' Arsenal war jedoch seine Polizeitruppe, die "Rurales". Ursprünglich geschaffen, um die Ordnung in den ländlichen Gebieten Mexikos aufrechtzuerhalten, wurden sie schnell zu Díaz' bevorzugtem Instrument des Terrors. Sie waren für ihre Brutalität bekannt und hatten die Aufgabe, jede Opposition gegen Díaz auszuschalten und so ein Klima der Angst zu schaffen. Díaz' Strategie der Unterdrückung hatte jedoch unvorhergesehene Folgen. Obwohl sie seine Macht über viele Jahre hinweg festigte, schürte sie auch Unzufriedenheit und Unlust unter dem mexikanischen Volk, das sich schließlich gegen ihn erhob und in der Mexikanischen Revolution versuchte, die Kontrolle über sein Schicksal zurückzugewinnen.

Das Jahr 1910 war für Mexiko eine kritische Zeit, ein Wendepunkt, an dem die angesammelte Frustration über das autokratische Regime von Díaz schließlich in eine nationale Protestbewegung ausbrach. Francisco Maderos Kandidatur bei den Präsidentschaftswahlen in jenem Jahr stellte eine kühne Herausforderung an Díaz' langjährige Herrschaft dar. Madero war mit seinem Stammbaum als wohlhabender Landbesitzer und seinen Bestrebungen als politischer Reformer eine ideale Figur, um die wachsende Unzufriedenheit mit dem Díaz-Regime zu kanalisieren. Als Díaz trotz offensichtlicher Betrugsvorwürfe seinen Wahlsieg verkündete, wuchs die Empörung. Die Situation wurde durch die Verhaftung Maderos noch verschärft, die von vielen als eklatanter Versuch angesehen wurde, die Opposition mundtot zu machen. Die Verhaftung empörte nicht nur Maderos Anhänger, sondern wurde zu einem Symbol für die Ungerechtigkeit und Korruption des Díaz-Regimes. Als Reaktion darauf brachen im ganzen Land Aufstände aus. Was als lokal begrenzte Proteste begann, entwickelte sich schnell zu einer vollwertigen Revolution, bei der verschiedene Fraktionen und Revolutionsführer in verschiedenen Teilen Mexikos auftauchten, jeder mit seiner eigenen Vision für die Zukunft des Landes. Der darauf folgende Konflikt war stürmisch und komplex und beinhaltete eine Reihe von Schlachten, Verrat und Neukonfigurationen der Macht. Doch schließlich stürzte diese Bewegung das Díaz-Regime und ebnete den Weg für die Schaffung einer neuen Verfassung im Jahr 1917. Diese Verfassung versuchte, viele der Forderungen der Revolutionäre zu erfüllen, darunter eine Landreform, den Schutz der Arbeitnehmerrechte und die Einführung ziviler Garantien. So war die Mexikanische Revolution, die durch eine umstrittene Wahl im Jahr 1910 ausgelöst wurde, nicht nur eine Rebellion gegen einen Diktator. Es war ein Kampf, um Mexiko neu zu definieren und eine gerechtere, inklusivere und demokratischere Nation aufzubauen. Und obwohl der Weg dorthin kurvenreich und oft blutig war, führte er zu tiefgreifenden und dauerhaften Veränderungen der mexikanischen Gesellschaft.

Das Porfiriato, die Regierungszeit von Porfirio Díaz, war zwar von einer beeindruckenden Modernisierung und wirtschaftlichen Entwicklung geprägt, säte jedoch die Saat für seinen eigenen Umsturz. Eine Reihe von Schlüsselfaktoren kamen zusammen, um den Aufstand zu katalysieren, der in der Mexikanischen Revolution gipfelte. Zunächst und vor allem die ungebremste Zunahme der Armut unter den Massen. Zwar erlebte Mexiko unter Díaz ein Wirtschaftswachstum, doch wurde dieses nicht gerecht verteilt. Der Reichtum konzentrierte sich in den Händen einer privilegierten Minderheit, während die Mehrheit der Bürger in Armut schmachtete. Da die riesigen landwirtschaftlichen Flächen von einigen wenigen Großgrundbesitzern monopolisiert wurden, wurden viele Kleinbauern enteignet, was ihre Armut noch verschlimmerte. Das Ungleichgewicht zwischen dem Export von Agrarprodukten und der Versorgung des lokalen Bedarfs führte zu einer Situation, in der trotz des landwirtschaftlichen Reichtums Mexikos die eigene Bevölkerung unter Nahrungsmittelknappheit litt. Diese exportorientierte Politik machte Nahrungsmittel für viele einfache Mexikaner unerreichbar und ließ sie inmitten des Überflusses verhungern. In den Städten verschlechterten sich derweil die Arbeitsbedingungen. Die Industrialisierung brachte eine Fülle von Problemen für die Arbeiter mit sich: endlose Arbeitstage, miserable Löhne und gefährliche Arbeitsbedingungen. Obwohl Díaz die Gewerkschaften unterdrückte, wuchs die Unzufriedenheit unter den städtischen Arbeitern weiter und schürte die Gewerkschaftsbewegung trotz der drohenden Verfolgung. Die ausländische Kontrolle über wichtige Wirtschaftssektoren war ein weiterer Dorn in der Seite des mexikanischen Volkes. Wichtige Industriezweige wie Öl und Bergbau wurden von ausländischen Interessen beherrscht, was antiimperialistische Gefühle hervorrief und den Aufstieg des Nationalismus nährte. Die Inflation wurde zu einem weiteren Ärgernis. Während die Wirtschaft wuchs, nagte die Inflation an den Ersparnissen der einfachen Leute und machte das tägliche Leben noch schwieriger. Schließlich spielte der wachsende Nationalismus eine entscheidende Rolle. Die aufstrebenden, gebildeten und politisch bewussten Mittelschichten waren zunehmend verärgert über die ausländische Kontrolle und die eklatanten wirtschaftlichen Ungleichheiten. Diese Kombination aus wirtschaftlichen, sozialen und politischen Faktoren führte schließlich zu einem perfekten Sturm, der den Sturz von Díaz und den Ausbruch der Mexikanischen Revolution bewirkte.

Ursachen der Revolution

Die mexikanische Revolution, die 1910 begann und fast dreißig Jahre lang andauerte, ist ein komplexer und vielschichtiger Untersuchungsgegenstand, der im Laufe der Jahre aus vielen verschiedenen Blickwinkeln interpretiert und neu betrachtet wurde. Die divergierenden Perspektiven auf diese revolutionäre Bewegung spiegeln nicht nur die Komplexität der Ereignisse selbst wider, sondern auch die unterschiedlichen ideologischen und methodologischen Ausrichtungen der Wissenschaftler, die sich mit dieser Zeit beschäftigen. Marxistische Autoren beispielsweise bewerten die Revolutionen häufig danach, wie sie sich an den marxistischen Theorien des Klassenkampfes und der sozialen Transformation orientieren. Aus klassisch marxistischer Sicht sollte eine "echte" Revolution zur Errichtung des Sozialismus führen, d. h. zur Machtübernahme durch die Arbeiterklasse und zum Ende des kapitalistischen Privateigentums. Auf dieser Grundlage behaupten einige marxistische Kritiker, dass die mexikanische Revolution keine echte Revolution war, da sie zwar bedeutende politische Veränderungen mit sich brachte, aber nicht zu einer vollständigen sozialistischen Umgestaltung der Gesellschaft führte. Tatsächlich führte die mexikanische Revolution zum Ende des Porfiriato und leitete bedeutende Landreformen sowie die Verstaatlichung einiger Schlüsselindustrien wie der Ölindustrie ein. Diese Veränderungen schafften jedoch weder das Privateigentum ab noch führten sie ein sozialistisches System ein. Darüber hinaus waren zwar einige der Forderungen der Bevölkerung, wie die der zapatistischen Bewegung nach einer radikalen Landreform, sozialistischer Natur, doch wurden diese Forderungen nicht vollständig umgesetzt. Dennoch ist es eine Vereinfachung, die mexikanische Revolution auf einen bloßen Kampf um politische Macht zu reduzieren. Auch wenn die wirtschaftlichen und sozialen Veränderungen vielleicht nicht so radikal waren, wie manche es sich gewünscht hätten, führte die Revolution dennoch zu einer bedeutenden Umgestaltung der mexikanischen Gesellschaft. Sie veränderte die Beziehungen zwischen Staat und Gesellschaft, führte 1917 eine neue Verfassung ein, die bis heute in Kraft ist, und führte neben anderen Reformen zu Veränderungen in der Agrarstruktur und bei den Arbeitnehmerrechten.

Die mexikanische Revolution ist zweifellos eine komplexe und nuancierte Episode der Geschichte, und ihre Interpretation war Gegenstand intensiver Debatten unter Historikern und Wissenschaftlern. Die marxistische Perspektive, die sich auf die Klassenstrukturen und den wirtschaftlichen Wandel konzentriert, bietet eine besondere Lesart dieses wichtigen Ereignisses. Es stimmt, dass der Ausgang der Revolution die kapitalistische Wirtschaftsstruktur Mexikos nicht radikal umgestaltet hat. Nach dem Chaos und den Machtkämpfen der Revolution trat die Nation schließlich mit der Verabschiedung der Verfassung von 1917 als konstitutionelle Republik hervor. Obwohl dieses Dokument progressive soziale und politische Reformen wie die Landreform und Arbeitnehmerrechte einführte, blieb Mexiko im Grunde eine kapitalistische Wirtschaft. Denn trotz der Versuche, das Land neu zu verteilen, kehrten im Laufe der Zeit große Landflächen zurück oder blieben in den Händen einflussreicher Grundbesitzer und Unternehmen. Marxistische Kritiker weisen auch darauf hin, dass viele der zentralen Figuren der Revolution, wie Venustiano Carranza oder Alvaro Obregón, aus der Mittel- und Oberschicht der Gesellschaft stammten. Diese Führer waren zwar gegen die Diktatur von Porfirio Díaz, hatten aber nicht unbedingt die Interessen der untersten Klassen im Sinn. Sie waren vielmehr bestrebt, ein stabiles politisches System zu errichten, das auch ihren eigenen Interessen gerecht werden würde. Es ist auch zu beachten, dass, obwohl Figuren wie Emiliano Zapata und Pancho Villa eine viel radikalere Agenda verfolgten, die sich auf die Rechte der Bauern und die Neuverteilung des Landes konzentrierte, ihre Visionen in der postrevolutionären Landschaft nicht dauerhaft triumphierten. Vor allem Zapata war zutiefst besorgt über die Rechte der ländlichen Gemeinschaften und wollte eine radikale Landreform, doch seine Vision wurde trotz seines tiefen Einflusses nicht vollständig verwirklicht. Doch auch wenn die Revolution weder zu einem vollständigen Sturz des Kapitalismus noch zu einer radikalen Veränderung der Sozialstruktur führte, bewirkte sie dennoch bedeutende Veränderungen in der politischen und sozialen Landschaft Mexikos. Sie beendete Jahrzehnte der Diktatur, führte wichtige Rechtsreformen ein und war der Inkubator für intensive Debatten über soziale Gerechtigkeit, Nation und Demokratie. Insofern erkennen selbst die kritischsten Perspektiven ihre historische Bedeutung und ihre nachhaltigen Auswirkungen auf Mexiko an.

Die mexikanische Revolution führte zu einer Reihe tiefgreifender Veränderungen, die die mexikanische Gesellschaft neu gestalteten. Eines der symbolträchtigsten Elemente dieser Periode war die Landreform. Die Verfassung von 1917 erleichterte die Umverteilung von Land und beendete damit die Herrschaft der Großgrundbesitzer, die das Land seit Jahrhunderten beherrscht hatten. Diese Umverteilung war eine Antwort auf Emiliano Zapatas leidenschaftlichen Ruf nach "Tierra y Libertad" (Land und Freiheit). Obwohl es bei der Umsetzung der Reform zu Ungleichheiten kam, symbolisiert sie dennoch einen Bruch mit dem vorherigen Landsystem. Darüber hinaus war die Verstaatlichung der Ressourcen ein weiterer wichtiger Wendepunkt in dieser Zeit. Artikel 27 der Verfassung von 1917 legte fest, dass alles Land und alle unterirdischen Ressourcen der Nation gehörten. Dies bereitete den Boden für die Verstaatlichung der Ölindustrie im Jahr 1938 durch Präsident Lázaro Cárdenas, wodurch die wirtschaftliche Souveränität Mexikos gestärkt wurde. Auch die Frage der Rechte der indigenen Völker wurde während der Revolution in den Vordergrund gerückt. Dieses Ereignis stellte das System der Haciendas in Frage, das die indigenen Gemeinschaften eklatant ausbeutete. Darüber hinaus erkannte die neue Verfassung einige der kommunalen Traditionen dieser Gemeinschaften an, wodurch ihre Rechte und ihre Kultur stärker in die nationale Struktur integriert wurden. Auf politischer Ebene ebnete das Ende der Diktatur von Porfirio Díaz den Weg zu einem demokratischeren Regime. Obwohl die folgenden Jahre von Zeiten der Unterdrückung geprägt waren, führte die Revolution eine partizipativere Demokratie ein und legte damit den Grundstein für eine neue politische Dynamik. Schließlich war auch die soziale Entwicklung, die Mexiko während und nach der Revolution durchlief, bemerkenswert. Es entstand eine neue mexikanische nationale Identität, die versuchte, die indigenen und hispanischen Traditionen zu verschmelzen. Dies führte zu einer kulturellen Renaissance, die vor allem im künstlerischen und musikalischen Bereich sichtbar wurde. Obwohl einige Kritiker darauf hinweisen mögen, dass die Revolution nicht alle Machtstrukturen vollständig umgestaltet hat, führte sie dennoch bedeutende Veränderungen ein, die das Land noch immer beeinflussen.

Die mexikanische Revolution sticht in der historischen Landschaft aufgrund ihres Ausmaßes, ihrer Auswirkungen und der Tiefe ihrer Veränderungen deutlich hervor. Sie war nicht einfach nur eine Änderung des bestehenden Systems, sondern vielmehr eine radikale Umgestaltung der politischen, wirtschaftlichen und sozialen Strukturen Mexikos. Die große Beteiligung der Bevölkerung an der Revolution ist ein Schlüsselelement, das ihren revolutionären Charakter unterstreicht. Mit Wurzeln, die sich vom Norden bis ins Zentrum des Landes erstreckten, erhoben sich Millionen Mexikaner, um Veränderungen zu fordern. Diese Aufstände waren nicht nur das Ergebnis von Unzufriedenheit, sondern spiegelten auch die divergierenden Bestrebungen der verschiedenen Regionen des Landes wider. Während die Menschen im Norden beispielsweise versuchten, sich von den Fesseln der Zentralmacht zu befreien, waren die Menschen im Zentrum von der Sehnsucht nach Landgerechtigkeit getrieben und hofften, das Land zurückzuerhalten, das ihnen unter dem Díaz-Regime geraubt worden war. Doch der Kampf ging über bloße Forderungen hinaus und entwickelte sich zu einem regelrechten Krieg um die Kontrolle über die Nation. Die erbitterten Kämpfe und Konfrontationen stürzten nicht nur das Díaz-Regime, sondern brachten auch die Grundfesten seiner Macht zum Einsturz. Diese Konflikte ebneten den Weg für die Entstehung neuer Machthaber, die zwar ihre Macht konsolidieren wollten, aber auch versuchten, eine neue Vision für das Land zu entwerfen. Das Ende des Porfiriato markierte den Beginn einer neuen Ära. Die neuen Machteliten führten eine grundlegend andere Ideologie ein, die sich auf den Nationalismus konzentrierte. Diese neue Vision legte den Schwerpunkt auf Souveränität, wirtschaftliche Unabhängigkeit und die Aufwertung der mexikanischen Identität. Sie versuchte, Mexiko nicht nur politisch, sondern auch wirtschaftlich neu zu definieren, indem sie einen in der Nation verankerten Kapitalismus zu schaffen suchte.

Die mexikanische Revolution ist sowohl hinsichtlich ihrer Tragweite als auch ihrer Auswirkungen ein bedeutender Wendepunkt in der Geschichte des Landes. Das beispiellose Ausmaß der Beteiligung der Bevölkerung an dieser Revolution zeigt die soziale und politische Aufbruchstimmung, die damals herrschte. Männer und Frauen aus allen Schichten, ob Bauern, Arbeiter oder Intellektuelle, schlossen sich der Sache an und brachten ihre Frustration, ihre Hoffnungen und ihre Sehnsucht nach einem besseren Mexiko zum Ausdruck. Diese Zeit war auch von einer Vielzahl von Visionen über die Zukunft des Landes geprägt. Während die einen von sozialer Gerechtigkeit und einer Neuverteilung des Landes träumten, sahen andere eine liberale Demokratie und ein Industrieland vor sich. Diese unterschiedlichen Perspektiven führten oft zu Spannungen und Konflikten, bereicherten aber auch den revolutionären Diskurs und boten eine Vielzahl von Wegen für die Zukunft der Nation. Der Kampf um die Macht war nicht nur symbolisch, sondern tief in der Realität vor Ort verwurzelt. Der Sturz von Díaz war nur der Beginn einer Reihe von Kämpfen, sowohl militärischer als auch politischer Art, in denen es darum ging, wer Mexiko wie führen würde. Diese Auseinandersetzungen führten zur Auflösung früherer Machtstrukturen und öffneten die Tür für neue Formen der Staatsführung. Die Ablösung von Díaz' Kontrollsystem war für die Transformation des Landes von entscheidender Bedeutung. Unter der neuen Regierung wurden alte Machtmechanismen abgebaut und durch repräsentativere und demokratischere Institutionen ersetzt. Diese institutionelle Umgestaltung wurde auch von der Entstehung einer neuen Elite begleitet, die zwar ihre Macht konsolidieren will, sich aber auch für die Umsetzung der notwendigen Reformen einsetzt. Schließlich hat auch die vorherrschende Ideologie der Nation einen radikalen Wandel erfahren. Die Betonung von Nationalismus, sozialer Gerechtigkeit und wirtschaftlicher Unabhängigkeit hat die Art und Weise, wie Mexiko sich selbst und seine Rolle in der Welt wahrnimmt, geprägt. Diese neue Vision bot eine solide Grundlage für die Konsolidierung und das Wachstum des Landes im 20. Jahrhundert. So war die mexikanische Revolution nicht einfach nur ein Regimewechsel, sondern eine tiefgreifende Umgestaltung der mexikanischen Gesellschaft, die ihre Identität, ihre Werte und ihren Weg für künftige Generationen neu definierte.

Die mexikanische Revolution, die 1910 begann, zeichnet sich tatsächlich als eine der ersten großen Revolutionen des 20. Jahrhunderts aus. Ihre Implikationen und Auswirkungen reichten weit über die Grenzen Mexikos hinaus und beeinflussten den Verlauf revolutionärer Bewegungen auf der ganzen Welt. Als sie ausbrach, war die mexikanische Revolution nicht nur eine Reaktion auf die langjährige Diktatur von Porfirio Díaz, sondern auch eine Antwort auf die tiefgreifenden sozioökonomischen Ungleichheiten, die Ausbeutung der Arbeiter- und Bauernklasse und die nationalen Bestrebungen nach erneuter Autonomie und Souveränität. Ihr besonderes Augenmerk galt den Landrechten, der Agrarreform, der Bildung und der Verringerung des ausländischen, insbesondere des US-amerikanischen Einflusses auf die mexikanische Wirtschaft. Auch der internationale Kontext spielte eine Rolle. Zu dieser Zeit trat die Welt in eine Phase politischer und sozialer Unruhe ein. Die rasche Industrialisierung, der Kapitalismus und die wachsende wirtschaftliche Ungleichheit sowie das Zerbröckeln der Imperien und die Entkolonialisierungsbewegung schufen einen fruchtbaren Nährboden für Revolutionen. Im Vergleich zu anderen revolutionären Bewegungen zeichnete sich die mexikanische Revolution durch ihre Konzentration auf Agrar- und Landfragen aus und stand damit im Gegensatz zu den eher industriellen und proletarischen Ansätzen der russischen und chinesischen Revolutionen. Darüber hinaus strebte die mexikanische Revolution, obwohl sie radikale Elemente und sozialistische Persönlichkeiten enthielt, nicht nach der Errichtung eines kommunistischen Systems wie in Russland oder China. Die kubanische Revolution, die fast ein halbes Jahrhundert später stattfand, wurde von den Kontexten des Kalten Krieges und der Entkolonialisierung beeinflusst und stützte sich stark auf marxistisch-leninistische Ideologien.

Die mexikanische Revolution ist insofern einzigartig, als sie im Kontext von Nord- und Südamerika stattfindet, einer Region, die damals weitgehend unter dem Einfluss der Expansionspolitik der USA stand. Dieser Einfluss bedeutete zusammen mit dem Roosevelt-Korollar zur Monroe-Doktrin und der Big-Stick-Politik, dass jede bedeutende politische Bewegung in der Region unweigerlich mit der Intervention oder dem Einfluss der USA konfrontiert sein würde. Mexiko versuchte durch seine Revolution, seine nationale Identität neu zu definieren, indem es sich vom kolonialen Erbe und ausländischen Interessen entfernte und gleichzeitig eine demokratischere und inklusivere Regierungsform anstrebte. Symbolfiguren der Revolution wie Emiliano Zapata und Pancho Villa waren Vorkämpfer für die Rechte der bäuerlichen und indigenen Klassen, und ihre Anliegen finden in den revolutionären und sozialen Bewegungen in anderen lateinamerikanischen Ländern Widerhall. Die Hauptforderungen der Revolution - Landreform, Anerkennung der Rechte der Indigenen und eine gerechtere Verteilung der Ressourcen - spiegelten die tiefen Ungleichheiten und sozialen Spannungen wider, die nicht nur in Mexiko, sondern auch in anderen Ländern der Region herrschten. Diese Herausforderungen waren die treibende Kraft hinter vielen anderen sozialen und revolutionären Bewegungen in Lateinamerika im Laufe des 20. Jahrhunderts. Darüber hinaus hat die mexikanische Revolution gezeigt, dass Veränderungen auch von nichtstaatlichen Akteuren initiiert und vorangetrieben werden können und dass Volksbewegungen die etablierte Ordnung tatsächlich in Frage stellen und umgestalten können. Dies hatte unbestreitbare Auswirkungen auf die Art und Weise, wie andere Widerstands- und Revolutionsbewegungen in Lateinamerika ihren eigenen Kampf betrachteten.

Die mexikanische Revolution setzte einen starken Präzedenzfall für den Rest Lateinamerikas und zeigte, dass eine Volksbewegung ein etabliertes autoritäres Regime destabilisieren und eine neue Ordnung auf der Grundlage von sozialer Gerechtigkeit und Demokratie errichten konnte. Einer der wichtigsten Beiträge der mexikanischen Revolution war ihre Betonung der Landreform. Zapatas Ruf "¡Tierra y libertad!" (Land und Freiheit) fand weit über die Grenzen Mexikos hinaus Anklang. In Ländern wie Bolivien, Peru und Chile wurde die Idee einer Neuverteilung des Landes zugunsten derer, die es bewirtschaften, vorangetrieben, was Mitte des 20. Jahrhunderts zu Landreformen führte. Gleichzeitig unterstrich die Revolution auch die Bedeutung der Rechte der indigenen Bevölkerung. Seit der Kolonialzeit waren diese Gruppen weitgehend marginalisiert worden. Der mexikanische Aufstand inspirierte die indigenen Bewegungen in Bolivien, Ecuador und Guatemala, die seither um Anerkennung und Rechte kämpfen. Die mutige Entscheidung von Präsident Lázaro Cárdenas, in den 1930er Jahren das mexikanische Öl zu verstaatlichen, demonstrierte eine starke wirtschaftliche Souveränität. Dies führte zu einem Gefühl des wirtschaftlichen Nationalismus und veranlasste andere lateinamerikanische Nationen, die Verstaatlichung ihrer Ressourcen in Erwägung zu ziehen, insbesondere während der Verstaatlichungswelle in den 1960er und 1970er Jahren. Die Basisbewegungen, die die treibende Kraft hinter der mexikanischen Revolution waren, veranschaulichten, dass die Macht nicht nur von den Eliten, sondern auch von den einfachen Bürgern herausgefordert werden konnte. Ob es sich um Gewerkschaften, Bauerngemeinschaften oder indigene Bewegungen handelte, die Macht lag in der Solidarität des Volkes. Schließlich gab es in der mexikanischen Revolution zwar autoritäre Phasen, doch sie förderte eine Form der Demokratie, die integrativer und repräsentativer war als die der Diaz-Ära. Lateinamerikanische Führer und Aktivisten, die die mexikanische Revolution studiert hatten, ließen sich von ihren Lehren inspirieren, um die Volksbewegungen in ihren eigenen Nationen zu gestalten, und zeigten, wie der Protest gegen bestehende Machtstrukturen die Geschichte beeinflussen konnte.

Die mexikanische Revolution

Die mexikanische Revolution, die die politische, wirtschaftliche und soziale Landschaft Mexikos im 20. Jahrhundert grundlegend geprägt hat, kann in drei verschiedenen Phasen gesehen werden, die jeweils ihre eigenen Besonderheiten und Herausforderungen mit sich brachten.

Von 1910 bis 1920 befand sich Mexiko in einem intensiven Bürgerkrieg, der durch den Sturz der langjährigen Diktatur von Porfirio Díaz gekennzeichnet war. Dieses Chaos brachte verschiedene revolutionäre Führer und Bewegungen wie Emiliano Zapata und Francisco Villa hervor, die für das Ideal der sozialen Gerechtigkeit und die Kontrolle über das Land kämpften. Dieser Tumult gipfelte schließlich in der Verkündung der Verfassung von 1917, einem fortschrittlichen Dokument, das versuchte, die tief verwurzelten Ungleichheiten in der mexikanischen Gesellschaft zu korrigieren, indem es Grundrechte wie die Umverteilung von Land, Arbeitnehmerrechte und eine öffentliche Bildung garantierte.

In der zweiten Phase von 1920 bis 1934, die als die "Sonora-Jahre" bekannt wurde, traten dominante Figuren wie Alvaro Obregon und Plutarco Elías Calles auf. Trotz der relativen Rückkehr zur Stabilität waren diese Jahre auch von einer zunehmenden Zentralisierung der Macht und der Unterdrückung abweichender Meinungen geprägt. Die Regierung förderte eine robuste wirtschaftliche Entwicklung, während sie gleichzeitig ihre Kontrolle über die Nation festigte und damit die Grundlage für die später dominierende Institutionelle Revolutionäre Partei (PRI) schuf.

Die Zeit von 1934 bis 1940 unter der Präsidentschaft von Lazaro Cardenas war vielleicht die transformativste von allen. Mit einer zutiefst sozialen und nationalen Vision leitete Cardenas kühne Reformen ein, die das moderne Mexiko definierten. Seine Entscheidung, die Ölindustrie 1938 zu verstaatlichen, war besonders emblematisch und spiegelte den Willen wider, die Ressourcen des Landes in den Dienst des Volkes zu stellen. Darüber hinaus verteilte seine Politik der Agrarreform riesige Landflächen neu und versuchte, die aus der porfirianischen Ära übernommenen Ungleichheiten zu korrigieren. Diese Initiativen sahen sich zwar weiterhin mit Herausforderungen und Kritik konfrontiert, festigten jedoch das Erbe der mexikanischen Revolution als Wendepunkt in der Geschichte des Landes.

1910 - 1920: Ein Jahrzehnt der Kämpfe

Die wichtigsten Protagonisten

Während der ersten Phase der mexikanischen Revolution (1910-1920) erlebte Mexiko intensive politische und soziale Umwälzungen. Diese Zeit war in der Tat chaotisch und blutig, mit unaufhörlichen Kämpfen und Machtumstürzen. Francisco Madero, der oft als Pionier der Revolution bezeichnet wird, gelang es 1911, dem langen autoritären Regime von Porfirio Díaz ein Ende zu setzen. Seine demokratischen Bestrebungen waren jedoch nur von kurzer Dauer. Nach nur knapp zwei Jahren an der Macht wurde Madero 1913 in den berüchtigten "Decena Trágica" (Zehn tragische Tage) verraten und gestürzt. Kurz darauf wurde er ermordet und leitete damit eine noch instabilere Zeit ein. Eine der symbolträchtigsten Figuren dieser Periode war Emiliano Zapata, der aus dem Bundesstaat Morelos stammte und sich entschieden für die Sache der Bauern einsetzte. Sein Plan von Ayala, in dem er eine radikale Landreform forderte, wurde zu einem Symbol für den Kampf um die Landrechte der ländlichen Gemeinden. Zapata blieb trotz seiner Führungsstärke und Popularität nicht von der Gewalt der damaligen Zeit verschont. Im Jahr 1919 wurde er auf Befehl von Jesús Guajardo heimtückisch ermordet, eine Tat, die seine Anhänger zutiefst demoralisierte und einen Wendepunkt in der Revolution darstellte. In diesem Jahrzehnt kam es zum Aufstieg und Fall vieler anderer Anführer wie Pascual Orozco, Venustiano Carranza und Francisco "Pancho" Villa. Ihre tragischen Schicksale zeugen von der unberechenbaren und brutalen Natur der Revolution, in der Allianzen häufig wechselten und Loyalität von einem Tag auf den anderen in Verrat umschlagen konnte. Doch trotz der individuellen Tragödien legte diese Zeit den Grundstein für dauerhafte und bedeutende Veränderungen in Mexiko.

Die Phase der mexikanischen Revolution von 1910 bis 1920 wird oft mit einem Karussell von Konflikten zwischen verschiedenen Fraktionen verglichen, die die Zukunft Mexikos nach ihren Vorstellungen zu gestalten versuchten. Francisco "Pancho" Villa, der aus dem Norden Mexikos stammte, stand an der Spitze der Norddivision. Er war ein charismatischer Mann mit einer starken Persönlichkeit und wurde von vielen für seine Leistungen auf dem Schlachtfeld und seine Bereitschaft, für die Rechte der Unterprivilegierten zu kämpfen, bewundert. Villa wurde sowohl in der Geschichtsschreibung als auch in der Populärkultur oft als gutherziger Bandit oder mexikanischer Robin Hood dargestellt, der von den Reichen stahl, um den Armen zu geben. Emiliano Zapata hingegen kam aus dem Süden Mexikos und war ein Vorkämpfer für die Rechte der Bauern und indigenen Gemeinschaften. Sein Ayala-Plan, der eine radikale Landreform forderte, spiegelte sein Engagement für die Rückgabe des Landes an diejenigen wider, die es bearbeiteten. Zapata wird oft mit seiner berühmten Aussage "La tierra es para quien la trabaja" (Das Land gehört dem, der es bearbeitet) zitiert. Álvaro Obregón war zwar anfangs weniger bekannt als Villa oder Zapata, erwies sich aber als einer der geschicktesten militärischen und politischen Strategen dieser Zeit. Er schaffte es schließlich, die Macht zu seinen Gunsten zu konsolidieren und trat nach der Niederlage der anderen wichtigen Fraktionen als Hauptführer hervor. Trotz ihrer ideologischen und geografischen Unterschiede hatten diese Anführer ein gemeinsames Ziel: das oligarchische System zu stürzen, das jahrzehntelang unter Porfirio Díaz geherrscht hatte. Ihre Visionen vom zukünftigen Mexiko standen jedoch häufig im Widerspruch zueinander, was zu zahlreichen Konfrontationen zwischen ihnen führte. Das Land war von dieser turbulenten Zeit tief gezeichnet. Die Schlachten waren erbittert und die Zivilbevölkerung geriet oft zwischen die Fronten. Die Städte waren zerstört und viele Mexikaner wurden vertrieben oder flohen vor der Gewalt in die USA. Trotz der Turbulenzen und der hohen Kosten an Menschenleben war dieses Jahrzehnt grundlegend für die Gestaltung des modernen Mexikos und legte den Grundstein für einen dauerhaften sozialen und politischen Wandel.

Die Verfassung von 1917 ist zweifellos eines der dauerhaftesten Vermächtnisse der mexikanischen Revolution. Trotz der allgegenwärtigen bewaffneten Konflikte und der ideologischen Differenzen zwischen den verschiedenen Fraktionen gab es einen sich abzeichnenden Konsens über die Notwendigkeit eines rechtlichen Rahmens, der die grundlegenden Rechte der Bürger garantieren und die wichtigsten Missstände ansprechen sollte, die die Revolution angeheizt hatten. Vor dem Hintergrund dieser turbulenten Zeiten war die Ausarbeitung der Verfassung eine Demonstration von Vision und Entschlossenheit. Sie war nicht nur eine Antwort auf die Diktatur von Porfirio Díaz; sie stellte eine komplette Neugestaltung der Leitprinzipien der Nation dar. Artikel 3 garantierte beispielsweise eine säkulare, kostenlose und obligatorische Bildung für alle Mexikaner. Damit sollte nicht nur die Bildung im Land verbessert, sondern auch der Einfluss der katholischen Kirche auf Bildungsangelegenheiten eingeschränkt werden. Artikel 27, einer der radikalsten und umstrittensten Artikel, befasste sich mit der Neuverteilung von Land. Er legte fest, dass alles Land und alle Gewässer ursprünglich Eigentum der Nation waren, und ermöglichte so eine Landreform zugunsten der Bauern, die ihr Land während der Jahre der Herrschaft von Díaz verloren hatten. Artikel 123 behandelte die Rechte der Arbeitnehmer, indem er das Streikrecht garantierte, einen Acht-Stunden-Arbeitstag einführte und die Rechte von Frauen und Kindern am Arbeitsplatz schützte. Diese Bestimmung sollte den eklatanten Missbräuchen entgegenwirken, denen die Arbeiter unter dem vorherigen Regime ausgesetzt waren. Die Verfassung von 1917 wurde somit zu einem Symbol für den Willen Mexikos, sich zu modernisieren und die Forderungen nach sozialer Gerechtigkeit zu erfüllen, die im Mittelpunkt der Revolution gestanden hatten. Trotz der Herausforderungen bei ihrer Umsetzung und der unterschiedlichen Auslegungen ihrer Bestimmungen in den folgenden Jahren bleibt sie ein wesentlicher Meilenstein in der mexikanischen Geschichte und zeugt von dem Bestreben des Landes, eine gerechtere und egalitäre Gesellschaft zu schaffen.

Victoriano Huerta ist eine umstrittene Figur der mexikanischen Revolution. Als Berufsmilitär war er anfangs loyal gegenüber Porfirio Díaz, dem langjährigen Diktator Mexikos. Nach dem Sturz von Díaz fand sich Huerta jedoch während der Präsidentschaft von Francisco Madero in einer Machtposition innerhalb der Armee wieder. Madero, der ein Idealist war, unterschätzte die Komplexität der mexikanischen Politik und machte den Fehler, Huerta zu vertrauen und ihn als Armeegeneral zu behalten. Durch einen Staatsstreich, der als "Decena Trágica" (das "Tragische Jahrzehnt") bekannt wurde, verriet Huerta 1913 Madero, ließ ihn verhaften und kurz darauf wurde Madero ermordet, obwohl die genauen Umstände seines Todes noch immer Gegenstand von Debatten sind. Mit der Unterstützung verschiedener Interessengruppen, darunter auch einige in den USA, übernahm Huerta die Macht. Er erwies sich jedoch bald als unpopulär, da er versuchte, die autoritäre Ordnung, die mit dem Díaz-Regime verbunden war, wiederherzustellen. Seine Regierung wurde von vielen Revolutionsführern, darunter Venustiano Carranza, Pancho Villa und Emiliano Zapata, angefochten, die eine Koalition gegen ihn bildeten. Angesichts der wachsenden Opposition, des diplomatischen Drucks und interner Aufstände brach Huertas Regime 1914 zusammen und er war gezwungen, aus dem Land zu fliehen. Er flüchtete zunächst nach Spanien und zog dann in die USA, wo er erfolglos versuchte, Unterstützung für die Wiedererlangung der Macht in Mexiko zu mobilisieren. 1916 wurde er in den USA verhaftet, weil er sich gegen die US-Regierung verschworen hatte. Er starb 1916 in El Paso, Texas, offiziell an Zirrhose, obwohl es Gerüchte gab, dass er vergiftet worden sein könnte.

Die Zeit von 1910 bis 1920 in Mexiko, die als erste Phase der mexikanischen Revolution bekannt ist, war eine turbulente Zeit, in der es zu einem großen Umbruch in der politischen und sozialen Struktur des Landes kam. Sie wird oft als eine der gewalttätigsten Perioden in der mexikanischen Geschichte beschrieben, und diese Aussage ist ein klares Zeugnis dafür. Francisco Madero, der aus einer reichen Familie von Landbesitzern stammte, hatte Ideale wie soziale Gerechtigkeit und Demokratie. Seine Ermordung im Jahr 1913, kurz nachdem er die Macht übernommen hatte, machte deutlich, wie fragil und instabil die damalige politische Situation war. Pancho Villa und Emiliano Zapata sind wohl die symbolträchtigsten Figuren der Revolution. Villa wurde zwar oft als Bandit beschrieben, war aber ein begnadeter Taktiker mit einer schlagkräftigen Armee. Zapata hingegen war ein leidenschaftlicher Verfechter der Landreform und des Rechts der Bauern auf Land. Beide erlitten tragische Schicksale, da sie wegen ihrer Ideale und ihres Einflusses ermordet wurden. Pascual Orozco, obwohl international weniger bekannt als Villa oder Zapata, spielte eine Schlüsselrolle in den frühen Phasen der Revolution, bevor er mehrmals seine Allianz wechselte, was schließlich zu seinem Sturz führte. Alvaro Obregón und Venustiano Carranza waren zentrale Figuren bei der Konsolidierung der Revolution. Vor allem Obregón ist dafür bekannt, dass er Mexiko nach einem Jahrzehnt der Gewalt eine gewisse Stabilität gebracht hat. Wie viele andere vor ihm wurde er jedoch auf tragische Weise ermordet. Dieser Abschnitt der mexikanischen Geschichte verdeutlicht die Gefahren und Herausforderungen der revolutionären Transformation, bei der selbst Siege vergänglich sein können und Macht das Leben kosten kann. Die Gewalt und der Verrat dieser Zeit haben das kollektive Gedächtnis Mexikos geprägt und beeinflussen auch heute noch seine Politik und Kultur.

Die Schlüsselfiguren der mexikanischen Revolution haben nicht nur den Verlauf der Revolution selbst geprägt, sondern ihr tragisches Schicksal spielte auch eine große Rolle für die Richtung, die das Land nach ihrem Ableben einschlug. Francisco Madero, der die langjährige Diktatur von Porfirio Díaz stürzte, machte die tiefe Unzufriedenheit des mexikanischen Volkes mit dem herrschenden Regime deutlich. Seine Ermordung führte zu einem Machtvakuum, das die Spannungen zwischen den verschiedenen revolutionären Fraktionen verschärfte und die Lage noch unbeständiger machte. Emiliano Zapata und Pancho Villa waren zwar in verschiedenen Teilen des Landes tätig, symbolisierten aber die Hoffnung der untersten Klassen. Zapata verkörperte mit seinem Slogan "Tierra y Libertad" die Bestrebungen der Bauern nach einer gerechten Neuverteilung des Landes. Zapatas Tod war ein schwerer Schlag für die agraristische Bewegung. Ebenso stellte Villa mit seiner Division des Nordens eine große Herausforderung für die Zentralregierung dar, und mit seinem Tod wurde ein wichtiger Gegner für das politische Establishment ausgeschaltet. Der Tod von Alvaro Obregón, dem es gelungen war, das Land nach einem Jahrzehnt der Revolution zu stabilisieren, bedeutete ebenfalls das Ende einer Ära. Sein politischer Pragmatismus und seine Fähigkeit, zwischen verschiedenen Fraktionen zu navigieren, waren für die Konsolidierung der Revolution von entscheidender Bedeutung. Mit seinem Tod verlor das Land einen Führer, der die Vision und die Fähigkeit besaß, Mexiko in eine stabilere Zukunft zu führen. Venustiano Carranza hatte zwar weniger radikale Ideale als einige seiner Zeitgenossen, spielte aber eine entscheidende Rolle bei der Einführung der Verfassung von 1917. Seine Ermordung machte die Gefahren und die anhaltenden Rivalitäten innerhalb der revolutionären Eliten deutlich. All diese Todesfälle spiegelten nicht nur die unbeständige und brutale Natur der Revolution wider, sondern schufen auch Machtlücken und Möglichkeiten für andere Anführer, sich zu behaupten. Ihr Vermächtnis beeinflusste die folgenden Jahrzehnte, und ihre Geschichten wurden immanent für die nationale Identität Mexikos.

Die mexikanische Revolution war eine turbulente, blutige und unentschlossene Zeit, in der die Loyalitäten häufig wechselten und Allianzen oft kurzlebig waren. Die Revolutionsführer teilten trotz ihrer ideologischen und regionalen Unterschiede das gemeinsame Ziel, die alte Ordnung zu stürzen und ein Regime zu errichten, das ihre Ideale und Sehnsüchte für Mexiko widerspiegelte. Ihre Visionen von der Zukunft des Landes standen jedoch häufig im Widerspruch zueinander, was zu zahlreichen Zusammenstößen und Verrat führte. Die Tatsache, dass sechs der sieben wichtigsten Anführer ermordet wurden, spricht Bände über die brutale und rücksichtslose Natur dieser Zeit. Die Morde waren nicht nur das Ergebnis von Zusammenstößen auf dem Schlachtfeld, sondern waren oft das Resultat von politischem Verrat, Hinterhalten und Intrigen. Victoriano Huerta ist ein Sonderfall. Zwar wurde er nicht direkt wegen der Revolution getötet, doch sein Sturz von der Macht und sein Exil in den USA stehen in direktem Zusammenhang mit seiner Rolle während der Revolution. Huerta wurde mit seiner Verbindung zum alten Díaz-Regime und seiner Machtübernahme nach dem Sturz von Madero von vielen als Verrat an den revolutionären Idealen gesehen. Sein Versagen, eine stabile Kontrolle über das Land zu etablieren und die verschiedenen revolutionären Fraktionen zu befrieden, führte schließlich zu seinem Sturz. Der tragische Ausgang der meisten dieser Anführer zeigt, wie komplex und unberechenbar die mexikanische Revolution war. Jeder dieser Männer hinterließ einen bleibenden Eindruck in der mexikanischen Geschichte, und ihr tragisches Schicksal zeugt von den Gefahren und Opfern, die dem Kampf für radikale Veränderungen innewohnen.

Die mexikanische Revolution war ein Wirbelwind aus Veränderungen und unerwarteten Ereignissen. Das plötzliche Verschwinden charismatischer und einflussreicher Figuren hinterließ Machtlücken, die oft von neuen Fraktionen oder Einzelpersonen gefüllt wurden, die ihre eigenen Agenden vorantreiben wollten. Jedes Mal, wenn ein Anführer eliminiert wurde, schuf dies eine Gelegenheit für andere, an Macht zu gewinnen, aber es fügte der ohnehin chaotischen politischen Landschaft auch eine weitere Schicht der Unsicherheit hinzu. Die aufeinanderfolgenden Morde an wichtigen Führungspersönlichkeiten verstärkten auch die Vorstellung, dass kein Führer wirklich sicher war, unabhängig von seiner Macht oder seinem Einfluss. Dies könnte einige davon abgehalten haben, radikale Initiativen zu verfolgen oder sich in den Vordergrund zu drängen, aus Angst, das nächste Ziel zu werden. Andererseits könnte es andere ermutigt haben, brutalere Taktiken anzuwenden oder schnell zu handeln, da sie wussten, dass ihre Zeit an der Macht begrenzt sein könnte. Darüber hinaus war Mexiko ein Land mit tiefen regionalen, sozialen und wirtschaftlichen Spaltungen. Diese Spaltungen spiegelten sich häufig in den revolutionären Fraktionen selbst wider. Ohne eine starke und einheitliche Führung, die das Land lenkte, wurden diese Spaltungen noch ausgeprägter. Ganze Regionen, wie der Norden mit Pancho Villa und der Süden mit Emiliano Zapata, hatten ihre eigenen Agenden und Visionen für die Zukunft Mexikos, was die Bemühungen, eine einheitliche Führung zu etablieren, zusätzlich erschwerte. Letztendlich war die mexikanische Revolution nicht nur ein Kampf gegen das alte Díaz-Regime, sondern auch ein Kampf um die Definition der Identität und der Zukunft Mexikos. Interne Konflikte, die durch den Tod wichtiger Führungspersönlichkeiten noch verschärft wurden, verlängerten diese turbulente Zeit und machten den Übergang zu einer neuen Ordnung umso komplizierter.

Plan von San Luis Potosí

Der Norden Mexikos, insbesondere die Bundesstaaten Chihuahua, Coahuila und Sonora, war zu dieser Zeit das wirtschaftliche Herz des Landes, das durch Landwirtschaft, Viehzucht, Bergbau und Industrie geprägt war. Diese Bundesstaaten lagen auch in der Nähe der USA, was den Handel und die Investitionen erleichterte. So war in der Region eine einflussreiche lokale Bürgerklasse entstanden, die sich mit der Zeit von der zentralistischen und nepotistischen Politik von Díaz entfremdet fühlte. Francisco Madero, der aus einer reichen Landbesitzerfamilie aus Coahuila stammte, war ein Spiegelbild dieser Bourgeoisie des Nordens. Obwohl er persönlich von der porfirianischen Periode profitierte, war Madero auch von liberalen und demokratischen Ideen beeinflusst und lehnte die autokratische Kontinuität von Díaz entschieden ab. Als Madero verhaftet wurde, weil er es gewagt hatte, bei den Wahlen von 1910 gegen Díaz zu kandidieren, schürte dies Wut und Unzufriedenheit unter seinen Anhängern. Als der Plan von San Luis Potosí verkündet wurde, gewann er schnell die Unterstützung verschiedener Gruppen, die etwas gegen das Díaz-Regime hatten, und zwar nicht nur im Norden. Es war jedoch der Norden, in dem die Revolte dank Anführern wie Pascual Orozco und Pancho Villa schnell an Fahrt gewann. Diese beiden Anführer unterstützten zwar anfänglich Madero, hatten aber auch ihre eigenen Visionen für Mexiko.

Francisco Madero stieß angesichts der langen Diktatur von Porfirio Díaz auf erhebliche Unterstützung. Als Reaktion auf den Aufruf zum Aufstand im Plan von San Luis Potosí griffen zahlreiche Gruppen im ganzen Land zu den Waffen gegen das Díaz-Regime. Zwei der bemerkenswertesten Figuren, die sich Madero in diesem Kampf anschlossen, waren Pascual Orozco und Pancho Villa, zwei charismatische Anführer aus dem Norden des Landes. Pascual Orozco, der zunächst loyal zu Madero stand, spielte eine Schlüsselrolle bei den anfänglichen Siegen gegen die Truppen von Díaz. Pancho Villa hingegen wurde sowohl während als auch nach der Revolution zur Legende und befehligte die berühmte "Division des Nordens", die eine der stärksten und am besten organisierten Kräfte der Revolution war. Im Mai 1911 gelang es den revolutionären Kräften nach mehreren entscheidenden Schlachten, darunter die Eroberung von Ciudad Juárez, die Herrschaft von Díaz zu beenden. Als Ergebnis der Verhandlungen über das Abkommen von Ciudad Juárez trat Díaz als Präsident zurück und ging ins Exil nach Frankreich, wo er den Rest seines Lebens bis zu seinem Tod im Jahr 1915 verbrachte.

Die Entfernung von Porfirio Díaz aus dem Präsidentenamt führte zu einem Machtvakuum, auf das mehrere revolutionäre Führer zu reagieren versuchten. Jeder dieser Anführer - wie Francisco Madero, Emiliano Zapata, Pancho Villa, Alvaro Obregón und Venustiano Carranza - hatte seine eigene Vision für die Zukunft Mexikos. Diese divergierenden Visionen führten zu zahlreichen Zusammenstößen zwischen diesen Fraktionen. Emiliano Zapata zum Beispiel verkündete 1911 den Plan von Ayala und forderte eine radikale Landreform. Er wollte, dass das Land an die Dorfgemeinschaften zurückgegeben und jeglicher Landbesitz, der von Hacendados (Grundbesitzern) und Ausländern unrechtmäßig erworben worden war, zurückgenommen wurde. Pancho Villa wiederum ging es weniger um spezifische Reformen als vielmehr um die Opposition gegen die Eliten, die die Revolution verraten hatten, darunter Führer wie Carranza und Obregón. Die Notwendigkeit, einen Konsens zwischen diesen divergierenden Gruppen zu schaffen, gipfelte in der Verfassung von 1917. Der von Venustiano Carranza einberufene Verfassungskongress versuchte, einen Kompromiss zwischen den unterschiedlichen Forderungen und Ideologien der revolutionären Gruppen zu schmieden. In die Verfassung wurden unter anderem Agrarreformen, Garantien für die Rechte der Arbeitnehmer und eine nationalistische Haltung in Bezug auf die natürlichen Ressourcen des Landes aufgenommen. Trotz ihrer Verabschiedung hörten die Kämpfe nicht sofort auf, aber die Verfassung von 1917 blieb mit einigen Änderungen das Grundgesetz Mexikos und unterstrich damit die Bedeutung und Nachhaltigkeit dieser Bemühungen, die Nation neu zu definieren.

Obwohl Francisco Madero eine zentrale Figur beim Sturz der langjährigen Diktatur von Porfirio Díaz war, war seine Amtszeit als Präsident turbulent und von inneren Spannungen geprägt. Einer der Hauptvorwürfe gegen Madero war, dass er nicht die radikalen Veränderungen herbeigeführt hatte, die viele Revolutionäre erwartet hatten. Vielen von ihnen reichte der bloße Sturz von Díaz nicht aus: Sie wollten auch eine tiefgreifende Veränderung der sozioökonomischen Strukturen Mexikos, insbesondere in Bezug auf die Landreform und die Rechte der Arbeitnehmer. Madero, der aus einer wohlhabenden Familie von Großgrundbesitzern stammte, war im Wesentlichen ein liberaler Demokrat, der freie Wahlen und eine verfassungsmäßige Regierung anstrebte, aber nicht unbedingt eine radikale soziale Revolution befürwortete. Obwohl er also einige Schritte unternahm, um Reformen herbeizuführen, wurde er von vielen als zu moderat oder zu langsam bei der Umsetzung dieser Reformen wahrgenommen. Figuren wie Emiliano Zapata waren besonders unzufrieden mit dem Tempo der Landreform. Der von Zapata verkündete Plan von Ayala kritisierte Madero offen dafür, dass er das Land nicht an die bäuerlichen Gemeinschaften zurückgegeben hatte. Darüber hinaus sah sich Madero gleich zu Beginn seiner Amtszeit mit einer Reihe von Rebellionen und Verschwörungen konfrontiert. Figuren aus dem alten Regime, unzufriedene Militäroffiziere und sogar einige seiner früheren Verbündeten stellten seine Legitimität und Führung in Frage. Schließlich gipfelte dies in dem von General Victoriano Huerta inszenierten Staatsstreich im Jahr 1913, der zur Verhaftung und Ermordung Maderos führte. Huertas Verrat und Maderos Tod entfachten die Flamme der Revolution erneut, da sich viele Mexikaner gegen Huertas autoritäres Regime und für die Ideale, für die Madero ursprünglich gekämpft hatte, erhoben.

Die Dynamik zwischen Francisco Madero und anderen Revolutionsführern verdeutlicht die Spannungen und ideologischen Differenzen im Herzen der mexikanischen Revolution. Pancho Villa, der aus dem nördlichen Bundesstaat Chihuahua stammte, hatte eine der wichtigsten revolutionären Kräfte gebildet, die berühmte "Division des Nordens". Obwohl er anfangs ein wichtiger Verbündeter Maderos im Kampf gegen Díaz war, waren die Beziehungen zwischen den beiden Männern nach Maderos Machtübernahme angespannt. Villa war der Ansicht, dass Madero mit seinen Reformen nicht schnell genug vorankam, und diese Spannungen wurden noch verschärft, als Madero 1912 die Verhaftung Villas anordnete. Pascual Orozco, ein weiterer anfänglicher Verbündeter Maderos beim Sturz von Díaz, wurde schnell unzufrieden mit dem Mangel an tiefgreifenden Reformen unter Madero. Insbesondere war er frustriert über das langsame Tempo der Landreform. Infolgedessen griff Orozco 1912 gegen die Regierung Madero zu den Waffen und löste damit eine neue Phase der Revolution aus. Emiliano Zapata aus dem südlichen Bundesstaat Morelos zeichnete sich als starker Verfechter der Landreform aus. Er war eine der kritischsten Stimmen gegenüber Madero und warf dem Präsidenten vor, nicht genügend Nachdruck auf die Rückgabe von Land an die Bauern zu legen. Sein "Plan von Ayala" aus dem Jahr 1911 war ein leidenschaftlicher Aufruf zu einer radikalen Umgestaltung der Landstruktur des Landes. Diese Differenzen verdeutlichen die grundlegende Herausforderung der mexikanischen Revolution: die unterschiedlichen Bestrebungen und Forderungen der verschiedenen revolutionären Gruppen unter einen Hut zu bringen. Während Madero das Land demokratisieren wollte, strebten andere, wie Zapata, einen tiefgreifenden sozialen Wandel an. Die Vielzahl der Agenden und Ideologien machte die Zeit außergewöhnlich instabil und konfliktreich.

Nach der Ermordung Maderos übernahm General Victoriano Huerta die Macht und leitete damit eine Periode der Militärtyrannei ein. Huertas Machtübernahme wurde jedoch weitgehend angefochten, insbesondere von Anführern wie Pancho Villa und Emiliano Zapata, die ein Bündnis gegen ihn bildeten. Zu diesem Bündnis gegen Huerta gehörte auch Venustiano Carranza, ein weiterer einflussreicher Revolutionsführer. Die Anti-Huerta-Koalition war zwar heterogen in ihren Zielen und Motivationen, aber in ihrer Entschlossenheit, Huerta zu stürzen, vereint. Im darauffolgenden Bürgerkrieg kam es in ganz Mexiko zu größeren Schlachten und Zusammenstößen. Nach mehreren militärischen Niederlagen und angesichts des wachsenden innenpolitischen und internationalen Drucks trat Huerta im Juli 1914 zurück und ging ins Exil. Doch auch nach Huertas Sturz wurde der Frieden nicht wiederhergestellt. Die tiefen Spaltungen zwischen den Revolutionsführern, insbesondere zwischen Carranza, Villa und Zapata, blieben bestehen. Die Rivalität zwischen diesen Fraktionen führte zu einer neuen Runde von Konflikten, wobei jeder versuchte, seine Vision für das postrevolutionäre Mexiko durchzusetzen. Die Instabilität hielt bis 1920 an, als Alvaro Obregón gegen Carranza putschte, was schließlich zu einer Periode relativer Stabilisierung führte. Wie die Ereignisse der folgenden Jahre zeigten, wurden die zugrunde liegenden Spannungen und Interessenkonflikte zwischen den verschiedenen Gruppen jedoch nie vollständig gelöst, was die mexikanische Revolution zu einer komplexen und facettenreichen Periode in der Geschichte des Landes machte.

Die Unzufriedenheit im Bundesstaat Morelos steht sinnbildlich für die umfassenderen Spannungen, die sich in Mexiko während dieser Zeit entwickelten. Die von Emiliano Zapata angeführte Bewegung, die als Zapatisten bekannt ist, war tief in den bäuerlichen Gemeinden verwurzelt. Sie verkörperte deren Bestrebungen, ihr Land zurückzuerhalten, das häufig beschlagnahmt worden war, um den Interessen der großen Zuckerhaciendas und ausländischer Unternehmen zu dienen. Die Unzufriedenheit mit Maderos Handlungen kristallisierte sich um den Plan von Ayala aus dem Jahr 1911, ein revolutionäres Dokument, das von Zapata verkündet wurde und eine radikale Landreform forderte. Zapatas Vision stand in deutlichem Kontrast zu der Maderos. Während Madero einen gemäßigten Ansatz befürwortete und versuchte, die Interessen der verschiedenen Fraktionen im Land auszugleichen, sah Zapata die Landreform als den eigentlichen Kern der Revolution. Für die Zapatisten war das Land nicht nur eine wirtschaftliche Ressource, sondern auch ein grundlegender Bestandteil ihrer Identität und ihres Lebensstils. Die Spannungen zwischen Madero und den Zapatisten verschärften sich, als die Bundesregierung versuchte, Zapatas Bewegung mit Gewalt zu unterdrücken. Maderos Unfähigkeit, auf die Bestrebungen der Bauern in Morelos und anderen Regionen einzugehen, trug zu seinem späteren Sturz bei. Obwohl die zapatistische Bewegung während der Revolution Höhen und Tiefen erlebte, wurde sie zu einem dauerhaften Symbol für den Widerstand der Bauern und das Streben nach sozialer Gerechtigkeit in Mexiko.

Der Plan von Ayala, der im November 1911 verkündet wurde, stellt eine der kritischsten Phasen der mexikanischen Revolution dar. Er spiegelte das tiefe Gefühl der Bauern wider, von der Madero-Verwaltung betrogen worden zu sein. Emiliano Zapata, der Madero ursprünglich in der Hoffnung auf tiefgreifende Landreformen unterstützt hatte, verlor angesichts seines scheinbaren Widerwillens, entschiedene Maßnahmen gegen die Großgrundbesitzer zu ergreifen, schnell das Vertrauen in ihn. Der Inhalt des Plans von Ayala geht weit über die bloße Anprangerung Maderos hinaus. Er stellt die Notwendigkeit einer radikalen Landrückgabe in den Vordergrund. Zapata befürwortete darin eine Agrarreform, bei der ein Drittel des Landes der Haciendas enteignet und an die Bauern verteilt werden sollte. Die Zapatisten waren besonders besorgt um den Erhalt des Gemeindelandes, der Ejidos, das unter den vorherigen Regimen von privaten Interessen vereinnahmt worden war. Der Plan war nicht nur eine Absichtserklärung: Er stellte ein konkretes und radikales Programm zur Umgestaltung der mexikanischen Gesellschaft dar. Er richtete sich direkt gegen die landbesitzenden und wirtschaftlichen Eliten des Landes und versuchte, die Bauern wieder in den Mittelpunkt des mexikanischen Nationalprojekts zu stellen. Zapatas Beharren auf einer radikalen Landreform und seine Weigerung, die Rechte der Bauern zu kompromittieren, machten die zapatistische Bewegung zu einer der radikalsten und einflussreichsten Strömungen der Revolution. Obwohl der Plan von Ayala zu Zapatas Lebzeiten nicht vollständig umgesetzt wurde, legte er den Grundstein für spätere Landreformen in Mexiko und wurde zu einem Symbol für den Kampf um soziale Gerechtigkeit und die Rechte der Bauern.

Emiliano Zapata wurde mit seinen tief verwurzelten Idealen von sozialer Gerechtigkeit und der Wiederherstellung der Landrechte der Bauern schnell zu einer Symbolfigur für den Widerstand und das Streben nach Gerechtigkeit. Die Zapatisten, die sich häufig aus Bauern und Indigenen zusammensetzten, waren von dem brennenden Wunsch beseelt, das Land zurückzugewinnen, das ihnen von Haciendas und anderen privaten Interessen ungerechtfertigterweise entrissen worden war. Der Satz "Tierra y Libertad" (Land und Freiheit), der oft mit Zapata in Verbindung gebracht wird, fasst das Wesen der zapatistischen Bewegung weitgehend zusammen. Es ging nicht nur um den Kampf um Land als Ressource, sondern auch um das Streben nach Würde, Respekt und Anerkennung der Rechte der am stärksten Marginalisierten. Zapata und seine Bewegung waren zwar hauptsächlich in Zentral- und Südmexiko aktiv, hatten aber einen bedeutenden Einfluss auf die gesamte Revolution. Sie forderten die aufeinanderfolgenden Regierungen ständig heraus und betonten, wie wichtig es sei, die revolutionären Versprechen einzulösen, anstatt sich mit kosmetischen Reformen zu begnügen. Zapatas beharrliches Eintreten für die Rechte der Bauern trug dazu bei, das Erbe der mexikanischen Revolution zu prägen. Selbst nach seinem Tod beeinflussten sein Geist und seine Ideale weiterhin die sozialen Bewegungen und Landreformen in Mexiko und machten ihn zu einer ewigen Figur des Widerstands und des Wandels.

Der Plan von Ayala, der im November 1911 verkündet wurde, ist eines der bedeutendsten Dokumente der mexikanischen Revolution. Er war sowohl eine direkte Antwort auf die Enttäuschung, die man über Francisco Madero empfand, als auch eine breitere Sicht auf die Bestrebungen und Forderungen der indigenen Bauern. Zapatas Hauptbeschwerden betrafen den mangelnden Fortschritt bei der Umsetzung von Landreformen und die nicht eingehaltenen Versprechen der Revolution. Emiliano Zapata, ein leidenschaftlicher Verfechter der Bauernrechte, sah den Ayala-Plan als Möglichkeit, die Forderung nach einer gerechten Landverteilung offiziell zu kodifizieren. Indem Zapata Madero für unfähig erklärte, die wirklich notwendigen Reformen für Mexiko durchzuführen, stellte er im Wesentlichen die Legitimität der Regierung Madero in Frage. Die Betonung der Rückgabe von Land, Wäldern und Gewässern an die indigenen Bauerngemeinschaften war nicht nur eine Frage der wirtschaftlichen Gerechtigkeit, sondern auch der kulturellen und sozialen Gerechtigkeit. Für viele dieser Gemeinschaften war das Land untrennbar mit ihrer Identität, Kultur und Spiritualität verbunden. Zapata glaubte fest daran, dass das Land denjenigen gehörte, die es bearbeiteten. Für ihn und seine Anhänger war der Plan von Ayala nicht einfach nur ein Aufruf zu Reformen, sondern eine Forderung nach einer vollständigen Neugestaltung der Land- und Sozialstruktur Mexikos, wobei der Schwerpunkt auf den Rechten und Bedürfnissen der am stärksten marginalisierten Bevölkerungsgruppen lag. Diese radikale Vision von Gerechtigkeit und Reform hatte einen nachhaltigen Einfluss auf die Richtung und die Ergebnisse der mexikanischen Revolution.

Victoriano Huerta übernahm, nachdem er 1913 einen Staatsstreich gegen Francisco Madero inszeniert hatte, die Macht mit dem Ziel, in dem von jahrelangen Revolutionen erschütterten Land wieder einen Anschein von Ordnung und Stabilität herzustellen. Sein Regime wird oft als Versuch gesehen, zum "porfirianischen Frieden" zurückzukehren, einer Periode relativer Stabilität während der langen Präsidentschaft von Porfirio Díaz, die jedoch um den Preis politischer Unterdrückung und autoritärer Kontrolle erreicht wurde. Huerta wurde von den privilegierten Schichten Mexikos unterstützt - den Großgrundbesitzern, der katholischen Kirche und den städtischen Eliten. Diese Gruppen waren vor allem am Schutz ihrer eigenen Interessen und Privilegien interessiert und fürchteten die radikalen Reformen, die von den verschiedenen revolutionären Bewegungen versprochen wurden. Ausländische Investoren, insbesondere US-amerikanische Unternehmen, unterstützten Huerta ebenfalls, da sie sich ein stabiles Mexiko wünschten, in dem ihre Investitionen sicher waren. Dies brachte Huerta jedoch in Konflikt mit US-Präsident Woodrow Wilson, der sein autoritäres Regime ablehnte und versuchte, andere, demokratischere revolutionäre Fraktionen zu unterstützen. Trotz seiner Machtübernahme war Huerta nicht in der Lage, das Land zu stabilisieren und eine breite Unterstützung zu gewinnen. Sein Versuch, den Status quo aufrechtzuerhalten und Reformaufrufen zu widerstehen, führte zu einer breiten Koalition von Anti-Huerta-Kräften, darunter Anführer wie Venustiano Carranza, Alvaro Obregón, Pancho Villa und Emiliano Zapata. Dieser Koalition gelang es schließlich, Huerta 1914 von der Macht zu vertreiben. Die Huerta-Episode verdeutlicht die unterschwelligen Spannungen der mexikanischen Revolution und die Komplexität der politischen Allianzen und Ambitionen, die diese turbulente Zeit in der mexikanischen Geschichte prägten.

Victoriano Huerta stellte trotz seines Wunsches, die Ordnung wiederherzustellen und den Status quo aufrechtzuerhalten, schnell fest, dass seine Ambitionen leichter zu entwerfen als zu verwirklichen waren. Die Opposition gegen sein Regime verschmolz rasch an mehreren Fronten und machte seine Position zunehmend unhaltbar. Im Norden erwies sich der starke militärische Widerstand, der von Revolutionsführern wie Alvaro Obregón und Venustiano Carranza organisiert wurde, als ein gefährlicher Gegner für Huerta. Diese Kräfte, die sich hauptsächlich aus ehemaligen Gegnern von Porfirio Díaz zusammensetzten, waren unzufrieden damit, dass ein anderer Diktator, der als ähnlich wie Díaz wahrgenommen wurde, an die Macht kam. Währenddessen setzte Emiliano Zapata in Zentralmexiko seinen Kampf für eine Landreform und die Rechte der Bauern fort. Obwohl sich seine Bewegung, der Zapatismus, hauptsächlich auf Agrarfragen konzentrierte, wurde Zapatas Widerstand gegen Huerta auch durch seine Opposition gegen die Art von autoritärer Herrschaft, die Huerta repräsentierte, gestärkt. Neben den militärischen Bedrohungen sah sich Huerta auch mit einer wachsenden zivilen Opposition konfrontiert. In den städtischen Gebieten begann die Arbeiterklasse, die die Unterdrückung und Ausbeutung bereits unter dem Díaz-Regime zu spüren bekommen hatte, sich in Gewerkschaften zu organisieren und für Arbeits- und Sozialreformen zu demonstrieren. Diese Bewegungen von Arbeitern und Handwerkern beschäftigten sich nicht nur mit Fragen der Löhne oder Arbeitsbedingungen, sondern auch mit weitergehenden Anliegen in Bezug auf Demokratie, Bildung und Bürgerrechte. Die Konvergenz dieser verschiedenen Formen der Opposition - Militär, Bauern und Stadtbewohner - schuf eine vereinte Front der Opposition gegen Huerta, die schließlich zu seinem Sturz führte. Dies ist eine illustrative Periode in der mexikanischen Geschichte, die die Komplexität der politischen, sozialen und wirtschaftlichen Dynamiken zeigt, die die Revolution und ihre zahlreichen Phasen beeinflusst haben.

Die Entstehung dieser neuen Intelligenzia, die von einer Vielzahl von Denkströmungen genährt wurde, markierte einen entscheidenden ideologischen Wendepunkt im Verlauf der mexikanischen Revolution. Das Scheitern des Positivismus, einer Philosophie, die Díaz und seine Administration umarmt hatten, wurde während des Porfiriato besonders deutlich. Der Positivismus propagierte Fortschritt durch Wissenschaft, Industrialisierung und Modernisierung, was oft auf Kosten der Rechte und Traditionen der indigenen Gemeinschaften ging. Diese neue Generation von Intellektuellen, die oft sowohl in Mexiko als auch im Ausland ausgebildet wurde, begann, aus sozialistischen, nationalistischen und indigenen Ideologien zu schöpfen. Sie sahen in diesen Ideologien eine Antwort auf die Misserfolge des Porfiriato und einen Weg zu einer egalitäreren und inklusiveren Nation. Die Ablehnung des Positivismus wurde durch eine romantische Neubewertung der präkolumbianischen Vergangenheit Mexikos, seiner indigenen Kulturen und Traditionen ergänzt. Diese Intellektuellen versuchten, die nationale Identität neu zu definieren, indem sie die indigenen Wurzeln des Landes betonten und einen radikalen sozialen und politischen Wandel forderten. Victoriano Huerta war trotz seiner Bemühungen, die Macht zu konsolidieren, nicht in der Lage, diese widersprüchlichen Kräfte einzudämmen oder in Einklang zu bringen. Sein Versuch, ein autoritäres Regime ähnlich dem von Díaz wiederherzustellen, führte nur dazu, dass die Opposition verzinkt wurde. Darüber hinaus hat seine Unterdrückung von Dissidenten die Spannungen und die Unzufriedenheit mit ihm nur noch weiter verschärft. Mit einem zunehmend unpopulären Regime an der Spitze, das sich mit dem Aufstieg rivalisierender Fraktionen konfrontiert sah, die von dieser neuen Intelligenz und anderen sozialen Gruppen unterstützt wurden, war Huertas Schicksal also besiegelt. Seine Unfähigkeit, in diesem komplexen und sich verändernden Umfeld zu navigieren, führte zu seinem Sturz und ebnete den Weg für eine neue Phase der Revolution, die von einer stärkeren Einbeziehung sozialistischer und nationalistischer Ideale in den politischen Diskurs und die nationale Politik gekennzeichnet war.

1913 inszenierte Victoriano Huerta einen Staatsstreich gegen Francisco Madero und errichtete ein Regime, das in vielerlei Hinsicht an den Autoritarismus von Porfirio Díaz erinnerte. Die Stimmung in Mexiko hatte sich jedoch verändert, und Huerta konnte die relative Ruhe in Porfiriato nicht wiederherstellen. Im Norden mobilisierten Alvaro Obregón und Venustiano Carranza große Streitkräfte gegen ihn, während im Zentrum der einflussreiche Emiliano Zapata und seine zapatistischen Truppen Landgerechtigkeit forderten. Doch nicht nur auf den Schlachtfeldern war Huerta umstritten. In den städtischen Zentren entstand eine wachsende soziale Unruhe. Arbeiter und Handwerker, die oft in Gewerkschaften organisiert sind, gehen auf die Straße, um ihrer Frustration über die soziale Ungerechtigkeit Ausdruck zu verleihen und Reformen zu fordern. Unterstützt und oft auch beeinflusst werden sie von einer aufstrebenden Intelligenzia, einer Klasse gebildeter Intellektueller, die mehr als nur eine wirtschaftliche Modernisierung anstreben. Diese neue Denkerklasse lehnte den Positivismus, die vorherrschende Ideologie des Porfiriato, entschieden ab, da dieser Wissenschaft und Fortschritt auf Kosten der Rechte und Traditionen der Massen hochhielt. Stattdessen befürworteten diese Intellektuellen eine Mischung aus sozialistischen, nationalistischen und indigenistischen Ideen und riefen nicht nur zu einer politischen, sondern auch zu einer kulturellen Revolution auf. In dieser sozial und ideologisch brodelnden Atmosphäre erschien das Huerta-Regime mit seinen Versuchen, die alte Ordnung wiederherzustellen, phasenverschoben und schließlich unhaltbar. Das Zusammenwirken dieser unterschiedlichen Kräfte wird schließlich seinen Sturz beschleunigen.

Plan von Guadalupe

Der Plan von Guadalupe, der 1914 angekündigt wurde, stellte einen Wendepunkt in der mexikanischen Revolution dar. Der unter der Leitung von Venustiano Carranza ausgearbeitete Plan brachte die völlige Ablehnung der Regierung von Victoriano Huerta zum Ausdruck, die nach dem Sturz von Francisco Madero als illegitim angesehen wurde. Carranza, der bereits als Gouverneur von Coahuila und Mitglied des Kabinetts von Madero politische Erfahrung gesammelt hatte, war einer der einflussreichsten Revolutionsführer im Norden des Landes. Der Plan von Guadalupe war nicht nur eine Erklärung gegen Huerta, sondern setzte Carranza auch als "Ersten Führer" der Konstitutionalistischen Armee ein, der die verfassungsmäßige Ordnung in Mexiko wiederherstellen sollte. Das Dokument bekräftigte die Grundsätze der Verfassung von 1857 und forderte die Einberufung von Neuwahlen, sobald Huerta abgesetzt sei. Interessanterweise enthielt der Plan keine radikalen sozialen oder wirtschaftlichen Vorschläge. Tatsächlich handelte es sich eher um eine politische Erklärung zur Wiederherstellung der verfassungsmäßigen Ordnung als um eine umfassende Vision für die Neugestaltung der mexikanischen Gesellschaft. Dennoch war seine Verkündung ein entscheidender Schritt auf dem Weg zur Absetzung Huertas und zum Aufstieg Carranzas an die Macht.

Der Plan von Guadalupe unterschied sich von den anderen Plänen der mexikanischen Revolution dadurch, dass er sich hauptsächlich auf institutionelle und politische Fragen und nicht auf sozioökonomische Forderungen konzentrierte. Der Schwerpunkt lag auf dem Sturz von Victoriano Huerta und der Rückkehr zur verfassungsmäßigen Ordnung. Dies war eine direkte Reaktion auf die Wahrnehmung, dass Huerta die Macht unrechtmäßig an sich gerissen hatte, indem er den Staatsstreich gegen Madero inszenierte. Venustiano Carranza versuchte als Erster Anführer der Konstitutionalistischen Armee, eine Koalition von Anti-Huerta-Kräften um einen gemeinsamen Satz politischer Ziele zu konsolidieren, ohne sich in komplexeren Debatten über Sozial- oder Landreformen zu verlieren. Indem er den Schwerpunkt auf die Wiederherstellung der Rechtsstaatlichkeit und die Einsetzung einer verfassungsmäßigen Regierung legte, hoffte Carranza, eine Einheitsfront gegen Huerta zu schaffen. Dieser Ansatz hatte jedoch auch seine Kritiker. Viele waren der Ansicht, dass der Plan von Guadalupe nicht weit genug ging, um die tief verwurzelten sozioökonomischen Ungerechtigkeiten in Mexiko anzusprechen. Anführer wie Emiliano Zapata forderten beispielsweise weiterhin eine radikale Landreform, da sie sich mit Carranzas Ansatz unzufrieden fühlten. Doch trotz dieser Kritik spielte der Guadalupe-Plan eine entscheidende Rolle bei der Konsolidierung der revolutionären Kräfte für die nächste Phase des Kampfes.

Der Guadalupe-Plan wurde von vielen revolutionären Führern im Norden, darunter Alvaro Obregon, unterstützt und trug dazu bei, die verschiedenen Fraktionen, die um die Kontrolle über die Regierung kämpften, zu vereinen. Carranza und seine Anhänger wurden zur dominierenden Kraft der Revolution. Im Jahr 1915 erklärte sich Carranza zum ersten Führer der konstitutionellen Armee und begann, die Kontrolle über die Zentralregierung Mexikos zu übernehmen. Carranzas Aufstieg zur Macht verlief jedoch nicht ohne Widerstand. Obwohl es ihm gelang, die Unterstützung vieler Kräfte im Norden des Landes zu festigen, blieben viele Spannungen zwischen den verschiedenen revolutionären Gruppen bestehen. Emiliano Zapata zum Beispiel war stets um die Landfrage und die Rechte der Bauern besorgt und sah im Plan von Guadalupe einen Mangel an Engagement für eine echte Landreform. Ebenso hatte Pancho Villa, ein weiterer wichtiger Revolutionsführer, Meinungsverschiedenheiten mit Carranza, was zu dem berühmten "Krieg der Fraktionen" zwischen den Kräften von Carranza, Villa und Zapata führte. Während dieser Zeit erwies sich Alvaro Obregón als fähiger Militärstratege und konnte 1915 in der Schlacht von Celaya die Truppen von Villa besiegen und so Carranzas Macht festigen. Mit Obregóns Unterstützung konnte Carranza seinen Einfluss auf das Land weiter ausbauen, seine Basis in Mexiko-Stadt errichten und mit der komplexen Aufgabe des nationalen Wiederaufbaus beginnen. Doch der Weg zu einer stabilen und geeinten Nation war noch nicht zu Ende. 1917 beaufsichtigte Carranza die Verabschiedung der mexikanischen Verfassung, eines fortschrittlichen Dokuments, das Bestimmungen für die Landreform, Arbeitnehmerrechte und Bildung enthielt. Doch trotz dieser Fortschritte blieben die Spaltungen zwischen den revolutionären Fraktionen bestehen und führten zu weiteren Jahren der Konflikte und politischen Veränderungen.

Im Jahr 1914 erreichte der Druck auf das Regime von Victoriano Huerta seinen Höhepunkt. Die konstitutionalistischen Kräfte unter der Führung von Carranza, Villa und Obregón rückten von Norden her vor, während die Zapatisten vom Süden her vorrückten. Pancho Villa und Alvaro Obregón waren wichtige Kommandeure der Kräfte aus dem Norden. Villa verfügte über eine große Armee, die sogenannte Norddivision, und war für sein Charisma und seine Fähigkeit bekannt, seine Truppen zu mobilisieren und zu inspirieren. Obregón hingegen war ein talentierter Stratege, der moderne taktische Innovationen auf das Schlachtfeld brachte. Im Juli 1914 wurden Huertas Streitkräfte zerschlagen, woraufhin er zurücktrat und schließlich ins Ausland flüchtete. Nach seinem Rücktritt wurde Mexiko-Stadt kurzzeitig von den Zapatisten besetzt, bevor die konstitutionalistischen Truppen von Carranza in die Stadt einmarschierten. Doch trotz des gemeinsamen Sieges gegen Huerta wurden die Spaltungen innerhalb des revolutionären Lagers immer offensichtlicher. Carranza, Villa und Zapata hatten unterschiedliche Vorstellungen davon, wie das nachrevolutionäre Mexiko aussehen sollte. Carranza war besorgt über die Wiederherstellung der Ordnung und die Einsetzung einer verfassungsmäßigen Regierung. Zapata hingegen ging es vor allem um die Landreform, die Rückgabe des Landes an die Bauern und die Autonomie der lokalen Gemeinschaften. Villa hatte seine eigenen Bestrebungen und Anliegen, die manchmal mit Zapata übereinstimmten und manchmal in Opposition zu ihm standen. Diese Spannungen führten schließlich zum "Krieg der Fraktionen", einer Reihe von internen Konflikten unter den revolutionären Gruppen, die nach dem Sturz Huertas ausbrachen. Erst nach mehreren Jahren des Konflikts und der Verhandlungen wurde schließlich die Ordnung wiederhergestellt und die mexikanische Verfassung von 1917 verabschiedet, die den Grundstein für das moderne Mexiko legte.

Das Regime von Victoriano Huerta war zwar autoritär, konnte aber seine Position angesichts des Anstiegs der revolutionären Kräfte, die es sowohl aus dem Norden als auch aus dem Süden bedrohten, nicht halten. Die aufeinanderfolgenden Vorstöße der Armeen von Villa und Obregón im Norden und die von Zapata im Süden setzten die Hauptstadt unter immensen Druck und schwächten Huertas Macht erheblich. Alvaro Obregón spielte mit seinem militärischen und strategischen Genie eine entscheidende Rolle beim Sturz Huertas. Nach einer Reihe von entscheidenden Siegen liefen seine Truppen 1914 zusammen mit denen anderer Revolutionsführer in Mexiko-Stadt zusammen. Angesichts des drohenden Zusammenbruchs seines Regimes trat Huerta zurück und flüchtete aus dem Land. Mit dem Weggang Huertas befand sich Venustiano Carranza, einer der Hauptinitiatoren der Anti-Huerta-Bewegung, in einer günstigen Position, um seine Autorität zu etablieren. Auf der Grundlage des Plans von Guadalupe, den er selbst verkündet hatte, erklärte sich Carranza zum "Primer Jefe" (Erster Führer) der konstitutionalistischen Armee und bildete eine Regierung, die versuchte, die verfassungsmäßige Ordnung wiederherzustellen. Doch selbst nach dem Sturz Huertas fand das Land nicht zur Stabilität zurück. Die verschiedenen revolutionären Fraktionen hatten unterschiedliche Vorstellungen von der Zukunft Mexikos und es kam zu Konflikten zwischen ihnen, wodurch die Bürgerkriegsperiode verlängert wurde.

In der konfliktreichen und umwälzenden ersten Phase der mexikanischen Revolution kam es zum Aufstieg und Fall mehrerer Führungspersönlichkeiten und zu radikalen Veränderungen in der Machtdynamik Mexikos. Die Niederlage Huertas und der Aufstieg Carranzas zum Präsidenten signalisierten das Ende der intensivsten Kämpfe und den Übergang zu einer Phase des nationalen Wiederaufbaus. Doch trotz der vorherrschenden Stellung Carranzas lösten sich die internen Spannungen innerhalb der revolutionären Bewegung nicht auf. Während Carranza versuchte, seine Macht zu festigen und Mexiko auf der Grundlage einer liberalen Agenda zu modernisieren, bestanden weiterhin tiefe Differenzen über die künftige Führung des Landes. Anführer wie Emiliano Zapata und Pancho Villa hatten unterschiedliche Vorstellungen von der Zukunft Mexikos, insbesondere in Bezug auf die Landreform. Diese Unterschiede führten zu weiteren Konflikten. Doch trotz dieser Spannungen wurde in der Ära Carranza eine der wichtigsten Errungenschaften der Revolution verwirklicht: die Verkündung der Verfassung von 1917. Dieses bis heute gültige Dokument legte den Grundstein für eine neue soziale und politische Ordnung in Mexiko und versuchte, Land-, Bildungs- und Arbeitsreformen einzuführen und gleichzeitig die Macht der Kirche und ausländischer Investoren zu beschränken.

Die Niederlage Huertas und der Aufstieg Carranzas zum Präsidenten waren ein entscheidender Wendepunkt in der mexikanischen Revolution. Mit der Unterstützung seiner Verbündeten, darunter Villa und Obregón, gelang es Carranza, das Machtgleichgewicht zu verschieben und eine neue Ära der Führung einzuführen. Trotz der intensiven Kämpfe und der komplexen Bündnisse zwischen den verschiedenen revolutionären Fraktionen symbolisierte dieser Moment einen wichtigen Übergang im Kampf um die Kontrolle über Mexiko. Mit der Annahme des Guadalupe-Plans als Grundlage seiner Regierung versuchte Carranza, die Ordnung wiederherzustellen und eine neue Führung für das Land zu etablieren. Obwohl interne Konflikte und ideologische Differenzen fortbestanden, markierte diese Periode das Ende der stürmischsten Phase der Revolution und ebnete den Weg für Wiederaufbau- und Reformbemühungen.

Nach dem Sturz Huertas und dem Aufstieg Carranzas an die Macht fand Mexiko nicht sofort zu Frieden oder Stabilität. Mehrere der Fraktionen, die sich im Kampf gegen Huerta zusammengeschlossen hatten, begannen sich über die Richtung, die das postrevolutionäre Mexiko nehmen sollte, zu entzweien. Schon bald wurde deutlich, dass Carranza und seine engsten Verbündeten, insbesondere Alvaro Obregón, im Vergleich zu anderen revolutionären Führern wie Pancho Villa und Emiliano Zapata andere Vorstellungen von der Zukunft des Landes hatten. Während es Carranza hauptsächlich um die Wiederherstellung der Ordnung und die Festigung seiner Macht ging, wollten Villa und Zapata radikale Sozial- und Agrarreformen durchgesetzt sehen. Im Jahr 1914 wurde auf der Konvention von Aguascalientes ein Versuch unternommen, die verschiedenen revolutionären Fraktionen zu versöhnen. Leider verschärfte dieses Treffen nur die Spannungen und führte zu einem klaren Bruch zwischen Carranza auf der einen Seite und Villa und Zapata auf der anderen Seite. Im folgenden Jahr führten diese Spaltungen zu direkten Zusammenstößen zwischen Carranzas Truppen unter der Führung von Obregón und denen von Villa. Obwohl Carranza die Verfassung von 1917 verabschiedete, die Landreformen und Rechte für Arbeiter vorsah, wurde sie nur langsam umgesetzt. Viele empfanden Carranzas Politik als übervorsichtig oder gar reaktionär, insbesondere im Vergleich zu den radikalen Bestrebungen der Revolution. So spiegelt die Zeit von 1914 bis 1915 die Komplexität der mexikanischen Revolution wider. Selbst nach dem Sturz der "Porfiristas" und Huertas war das Land noch weit davon entfernt, geeint zu sein, und die verschiedenen revolutionären Fraktionen kämpften immer noch darum, die Zukunft Mexikos zu definieren.

Trotz des Sturzes von Huerta und des Amtsantritts von Carranza war die Zeit danach für Mexiko keine Zeit der Ruhe. Carranza genoss zwar anfangs die Unterstützung vieler Revolutionsführer für seine Rolle im Kampf gegen Huerta, stand aber bald vor großen Herausforderungen als Führer des Landes. Carranzas politische Entscheidungen wurden oft als Versuche gesehen, seine eigene Position zu stärken, anstatt die Ideale der Revolution zu verwirklichen. Die versprochenen Reformen, insbesondere in den Bereichen Landwirtschaft, Arbeitnehmerrechte und Bildung, wurden nicht mit dem erwarteten Nachdruck umgesetzt. Dies führte zu Spannungen und Frustrationen unter denjenigen, die für einen radikalen Wandel gekämpft hatten, insbesondere in den radikalsten Gruppen wie den Anhängern von Villa und Zapata. Darüber hinaus zeigte Carranza ein gewisses Misstrauen gegenüber seinen früheren Verbündeten und versuchte, diejenigen zu beseitigen, die er als Bedrohung seines Primats betrachtete, was die internen Konflikte verschärfte. Das Misstrauen zwischen Carranza und anderen revolutionären Führern wie Obregón, Villa und Zapata mündete in eine Reihe von Konfrontationen und politischen Manövern, die zu einer anhaltenden Zersplitterung der revolutionären Bewegung führten. Das Fehlen einer klaren Agenda und Carranzas Widerwillen, tiefgreifende Reformen umzusetzen, ließen viele Mexikaner enttäuscht zurück. Die Hoffnungen auf eine umgestaltete Nation und eine Regierung, die auf die Bedürfnisse der am stärksten Marginalisierten eingehen würde, schienen in weite Ferne gerückt zu sein. Dies bereitete den Boden für neue Konfrontationen und die Fortsetzung der politischen Instabilität in den kommenden Jahren.

Carranzas Amtszeit erwies sich als turbulent, nicht nur wegen der internen Spannungen innerhalb seiner Regierung, sondern auch wegen des anhaltenden Drucks, der von mächtigen externen Fraktionen ausgeübt wurde. Die Zapatisten, die im Süden von Emiliano Zapata angeführt wurden, waren in ihrer Kritik besonders stimmgewaltig. Sie hatten mit der Hoffnung auf eine substanzielle Landreform gekämpft, und der langsame Fortschritt in dieser Hinsicht war eine Hauptquelle der Frustration. Zapata hatte mit seinem Ayala-Plan auf die dringende Notwendigkeit hingewiesen, das Land an die Bauern umzuverteilen. Carranzas Unfähigkeit, auf diese Forderungen angemessen zu reagieren, entfremdete viele Zapatisten und trieb sie zu radikaleren Aktionen. Im Norden fühlte sich Pancho Villa, eine weitere Symbolfigur der Revolution, ebenfalls betrogen. Villa war ein wichtiger Verbündeter im Kampf gegen Huerta gewesen und hatte gehofft, dass die neue Regierung einen radikaleren Ansatz für Reformen verfolgen würde. Stattdessen stellte er fest, dass Carranza mehr mit der Konsolidierung seiner eigenen Macht beschäftigt war als mit der Förderung der revolutionären Ideale. Die Beziehungen zwischen Carranza und Villa verschlechterten sich rasch und führten zu Auseinandersetzungen und Rivalität, die die Instabilität des Landes verschärften. So war Carranza zwar in der Lage, die direkte Bedrohung durch Huerta zu beseitigen und seine Regierung zu etablieren, wurde aber bald in einer neuen Runde von Konflikten mit anderen revolutionären Fraktionen verschlungen. Diese Spannungen offenbarten die tiefen Spaltungen innerhalb der revolutionären Bewegung und verdeutlichten die Herausforderungen, die mit dem Aufbau einer geeinten Nation nach einer Zeit großer Umwälzungen verbunden sind.

Die Sache der Zapatisten war tief in der sozialen und wirtschaftlichen Geschichte Mexikos verwurzelt. Seit der Kolonialzeit waren große Landflächen in den Händen einiger weniger Eliten konzentriert worden, während der Mehrheit der Bauern, insbesondere der indigenen Bevölkerung, oftmals ihr angestammtes Recht auf Land vorenthalten wurde. Diese Landungleichheit wurde während der Regierungszeit von Porfirio Díaz noch verschärft, als große Teile des Gemeindelandes oder "Ejidos" zugunsten von Großgrundbesitzern oder ausländischen Investoren verkauft oder beschlagnahmt wurden. Emiliano Zapata aus dem Bundesstaat Morelos wurde zum Vorkämpfer für diese marginalisierten Agrargemeinschaften. Konfrontiert mit dem Druck der Großgrundbesitzer, Gemeindeland abzutreten, und der anhaltenden Ungerechtigkeit der Landordnung, wurde er in die Rebellion getrieben. Der Plan von Ayala, den er 1911 verkündete, diente nicht nur als Kritik an denjenigen, die die Revolution verraten hatten, sondern auch als Manifest für eine tiefgreifende Landreform. Die zapatistische Bewegung war insofern einzigartig, als sie sich nicht nur auf politische Veränderungen an der Spitze konzentrierte. Stattdessen zielte sie darauf ab, die Landstruktur des Landes zu verändern, indem sie das Land in die Hände derer legte, die es bearbeiteten. Die Zapatisten sahen das Land nicht nur als wirtschaftliche Ressource, sondern auch als zentrales Element der Identität, Kultur und Würde ländlicher Gemeinden. Trotz der Herausforderungen, denen sie sich angesichts besser bewaffneter und oft auch besser finanzierter Gegner gegenübersahen, bewahrten die Zapatisten während der gesamten Revolution einen hartnäckigen Widerstand. Ihre Entschlossenheit und ihr Engagement für "tierra y libertad" machten sie zu einem der denkwürdigsten und einflussreichsten Akteure der mexikanischen Revolution.

Die Vision der Zapatisten war stark von der Geschichte und Kultur der ländlichen Gemeinden in Mexiko beeinflusst. Da sie die Gemeinschaft in den Mittelpunkt ihrer Ambitionen stellten, strebten sie eine Gesellschaft an, in der die "Ejidos" oder Gemeindeländereien zum Nutzen aller geschützt und bewirtschaftet werden, anstatt von einigen wenigen angeeignet oder ausgebeutet zu werden. Diese Vision war in ihrem Kern zutiefst demokratisch, da sie ein Machtgleichgewicht anstrebte und eine aktive Beteiligung der Gemeinden an Entscheidungen über ihre Zukunft gewährleisten wollte. Die Beziehung zwischen den Zapatisten und der katholischen Kirche war komplex, was zum Teil auf die unterschiedlichen Positionen innerhalb der Kirche selbst zurückzuführen war. Während die institutionelle Kirche im Allgemeinen die etablierte Ordnung unterstützte und viele Verbindungen zur Landelite hatte, waren viele Priester und Laien zutiefst besorgt über soziale Gerechtigkeit und unterstützten die Bestrebungen der ländlichen und indigenen Gemeinden. In einigen Fällen spielte die Kirche eine aktive Rolle, indem sie die lokalen Gemeinschaften bei ihren Bemühungen unterstützte, ihr eigenes Land zurückzuerlangen und zu verwalten. Emiliano Zapata selbst war ein frommer Katholik, was die Verbindungen zwischen der zapatistischen Bewegung und der Kirche in einigen Regionen stärkte. Es gab jedoch auch Momente der Spannung, insbesondere wenn die institutionelle Kirche die Interessen von Großgrundbesitzern oder der Zentralregierung zu unterstützen schien. Trotz dieser Spannungen sahen die Zapatisten die Kirche nie als monolithischen Feind, sondern erkannten vielmehr die Unterschiede innerhalb dieser Institution an und suchten Bündnisse mit jenen, die ihre Vision von Gerechtigkeit und Fairness teilten.

Pancho Villa wurde im Norden Mexikos, im Bundesstaat Durango, geboren, und seine Vision und Taktik spiegelten die kulturellen, wirtschaftlichen und sozialen Besonderheiten dieser Region wider. Im Gegensatz zu Emiliano Zapata, dessen Prioritäten tief in den landwirtschaftlichen Gemeinden im Süden des Landes verwurzelt waren, wurde Villa stärker von den Herausforderungen des Nordens beeinflusst, wo Landwirtschaft, Viehzucht und die Nähe zur US-Grenze entscheidende Rollen spielten. Villas Werdegang vom lokalen Banditen zum Revolutionsführer spiegelt seinen Pragmatismus und seine Anpassungsfähigkeit wider. Seine Armee, die oft als "Division des Nordens" bezeichnet wurde, bestand aus einer heterogenen Mischung aus Cowboys, ehemaligen Banditen, unzufriedenen Bauern und anderen, die das Regime von Porfirio Díaz und seinen Nachfolgern stürzen wollten. Im Gegensatz zu den Zapatisten, deren Forderungen sich auf die Landfrage konzentrierten, waren die Ziele von Villa vielfältiger. Sie umfassten Anliegen wie die Rechte der Arbeiter, die nationale Souveränität gegenüber ausländischen Interventionen und die Kontrolle über die natürlichen Ressourcen. Villas Führungsstil war unbestreitbar charismatisch. Sein kühner Stil, seine taktische Kühnheit und seine Neigung, sich direkt in die Kämpfe einzumischen, machten ihn sowohl in Mexiko als auch im Ausland zu einer legendären Figur. Sein Führungsansatz wich jedoch von der partizipativen Demokratie ab, die von den Zapatisten propagiert wurde. Villa traf mit seinem Caudillo-Stil oft einseitige Entscheidungen, die auf seiner Intuition und seiner Vision des höheren Wohls beruhten. Es sollte auch beachtet werden, dass Villa zwar Differenzen und Konflikte mit anderen revolutionären Führern wie Carranza und Obregón hatte, aber auch Phasen der Zusammenarbeit mit ihnen durchlebte. Seine wechselnde Herangehensweise an diese Bündnisse zeigt seine strategische Flexibilität, trug aber auch zu manchmal widersprüchlichen Wahrnehmungen seiner Loyalität und seiner Absichten bei.

Pancho Villas Bewegung und seine Vision der Agrarreform unterschieden sich von denen der Zapatisten, auch wenn es Überschneidungen in ihren jeweiligen Zielen gab. Pancho Villa, der aus dem Norden Mexikos stammte, hatte die riesigen Haciendas miterlebt, bei denen es sich um massive Landgüter handelte, die von einer Landelite kontrolliert wurden. Diese Haziendas hatten oft ihre eigene Infrastruktur, ihre eigenen Sicherheitskräfte und operierten fast wie kleine Staaten innerhalb des Staates. Die Arbeitskräfte der Haciendas, die hauptsächlich aus Bauern bestanden, wurden oft ausgebeutet und hatten kaum Rechte oder Schutz. Die wirtschaftliche und soziale Situation im Norden war anders als im Süden, und das spiegelte sich in Villas Zielen und Taktiken wider. Als Villa und seine "Nördliche Division" die Kontrolle über die nördlichen Regionen übernahmen, enteigneten sie viele Haciendas, nicht mit der primären Absicht, das Land wieder an die Bauern zu verteilen, wie es die Zapatisten wollten, sondern vielmehr, um die Revolution zu finanzieren. Die Haziendas waren wichtige Wirtschaftszentren und Villa verstand, dass die Kontrolle über diese Ländereien ihm Zugang zu den Ressourcen verschaffen würde, die er brauchte, um seine Armee zu unterstützen und auszurüsten. Indem er diese Haziendas seinen vertrauenswürdigen Leutnants anvertraute, stellte Villa sicher, dass die Einnahmen aus diesen Gütern die Kriegsanstrengungen der Norddivision direkt unterstützen würden. Dies ermöglichte es Villa auch, seine engsten Verbündeten zu belohnen und seine Macht im Norden zu festigen. Nichtsdestotrotz war dieser Ansatz nicht ohne Kritik. Einige warfen Villa vor, einfach ein System der Patronage und des Elitarismus zu reproduzieren, auch wenn er dies im Namen der Revolution tat.

Pancho Villa war trotz seines Robin-Hood-Images ein komplexer Charakter mit Methoden, die in einigen Fällen nicht die Ideale der Revolution widerspiegelten. Sein pragmatischer Ansatz zur Beschaffung von Geld und Ressourcen, oft durch Enteignungen und Plünderungen, ermöglichte es ihm, eine große Armee zu unterhalten und zu unterstützen. Dies brachte ihn jedoch auch in Konflikt mit anderen Revolutionsführern, die der Meinung waren, dass seine Handlungen die edleren Prinzipien der Revolution verrieten, insbesondere jene, die mit sozialer Gerechtigkeit und der Umverteilung von Land zusammenhingen. Darüber hinaus waren Villas Streitkräfte für ihre Brutalität berüchtigt. Massenexekutionen, Massaker und andere Menschenrechtsverletzungen wurden oft im Namen der Revolution gerechtfertigt, doch für viele waren diese Taten ein Hinweis auf mangelnde Disziplin innerhalb seiner Truppen oder auf eine eklatante Missachtung humanitärer Prinzipien. Diese Brutalität trug zu einem kontroversen Bild von Villa bei. Für seine Anhänger war er ein Vorkämpfer für die Sache, ein Mann, der für die Rechte der Unterdrückten und gegen die Ungerechtigkeit kämpfte. Für seine Kritiker war er ein Opportunist, der die Revolution als Vorwand benutzte, um seine persönlichen Ambitionen zu befriedigen und seine Verwandten zu bereichern. Diese Kritik ist nicht nur in Villa zu finden. Viele revolutionäre Führer in unterschiedlichen Kontexten stehen oft vor ähnlichen Dilemmas. Radikale Methoden können manchmal als notwendig gerechtfertigt sein, um revolutionäre Ziele zu erreichen, aber sie können auch die moralische Legitimität der Sache untergraben. Im Fall von Villa ist sein Vermächtnis zweifach. Einerseits wird er als revolutionärer Held gefeiert, ein Mann aus dem Volk, der sich gegen die Ungerechtigkeit erhoben hat. Andererseits ist seine Karriere mit Akten der Gewalt und des Verrats behaftet, die die Reinheit seiner Motive in Frage gestellt haben.

Venustiano Carranza und Alvaro Obregón, die aus dem industriellen und stärker urbanisierten Norden Mexikos stammten, hatten eine andere Perspektive als die Führer des Südens, wie Emiliano Zapata, oder die Caudillos des Nordens, wie Pancho Villa. Ihre Sicht auf die Revolution war stark von ihrem eigenen regionalen und sozialen Kontext geprägt. Carranza und Obregón kamen aus einer Region, in der die industrielle Entwicklung, die Eisenbahn und der Handel stärker ausgeprägt waren. Daher spiegelten ihre Prioritäten die Bedürfnisse und Wünsche der städtischen Bevölkerung, der aufstrebenden Bourgeoisie und der Industriearbeiterklasse wider. Obwohl sie die Notwendigkeit von Agrarreformen erkannten, sahen sie wirtschaftliche Entwicklung, Bildung und Modernisierung als wesentlich für die Umgestaltung Mexikos an. Insbesondere Carranza strebte nach Jahren der Instabilität die Einführung eines Rechtsstaats und die Etablierung einer stabilen verfassungsmäßigen Regierung an. Seine Absicht war es, die Serie von Konflikten und Bürgerkriegen, die das Land zerrissen hatten, zu beenden und den Grundstein für eine moderne Nation zu legen. Die Verfassung von 1917, die unter seiner Führung verkündet wurde, spiegelte diese Vision wider. Sie enthielt zwar Bestimmungen zur Landreform, legte aber auch soziale und politische Rechte wie das Streikrecht, säkulare Bildung und Garantien für die persönlichen Freiheiten fest. Obregón wiederum war in seinem Ansatz pragmatischer und flexibler. Als Militär verstand er die Machtdynamiken und arbeitete daran, die Autorität des Zentralstaats zu festigen und gleichzeitig auf die Forderungen des Volkes nach Reformen einzugehen. Seine Regierung setzte die Reformen von Carranza fort, ging aber stärker auf die Bedürfnisse der verschiedenen revolutionären Fraktionen ein.

Das Misstrauen gegenüber der katholischen Kirche und ihrem politischen Einfluss war in der mexikanischen Geschichte nicht neu. Der Kampf um die Eindämmung des klerikalen Einflusses war seit den Reformgesetzen Mitte des 19. Jahrhunderts, die von liberalen Figuren wie Benito Juárez angeführt wurden, eine Konstante gewesen. Die mexikanische Revolution belebte und intensivierte diese Spannung zwischen Staat und Kirche. Venustiano Carranza und Alvaro Obregón sowie andere Revolutionäre sahen die Kirche als ein Überbleibsel der alten Kolonialordnung und der Porfiriato-Ära, in der die Kirche Reichtum und Macht angehäuft hatte, oft auf Kosten der Armen und Marginalisierten. Sie waren auch der Ansicht, dass die Kirche konservative Elemente unterstützte, die sich der sozialen und wirtschaftlichen Transformation, die sie für Mexiko anstrebten, widersetzten. Die Verfassung von 1917, ein für seine Zeit zutiefst fortschrittliches und revolutionäres Dokument, spiegelte diese antikirchlichen Bedenken wider. Sie enthielt Artikel, die

  • verbieten religiösen Institutionen den Besitz von Land.
  • Sie untersagten dem Klerus, das Wahlrecht auszuüben und Gesetze oder die Regierung zu kritisieren.
  • Verkündeten, dass alle Kirchen und religiösen Besitztümer dem Staat gehören.
  • Erzwangen eine säkulare Erziehung an öffentlichen Schulen.

Obregón, nachdem er Carranza als Präsident abgelöst hatte, setzte diese Bestimmungen weiter um, was zu häufigen Spannungen mit dem Klerus und den praktizierenden Katholiken führte. Diese Spannungen gipfelten später, nach Obregóns Amtszeit, während der Präsidentschaft von Plutarco Elías Calles in den 1920er Jahren im Cristero-Krieg - einem bewaffneten Konflikt zwischen der mexikanischen Regierung und katholischen Milizen, die sich gegen die strikte Anwendung der antiklerikalen Gesetze wehrten.

Während der Mexikanischen Revolution variierte die Größe der Armeen der einzelnen revolutionären Fraktionen erheblich und spiegelte ihre Unterstützungsbasis und ihre Mobilisierungsfähigkeit wider. Carranzas Armee, die Konstitutionalisten, umfasste zwischen 20.000 und 40.000 Soldaten. Trotz dieser bescheidenen Größe hatte Carranza die Unterstützung der Stadtbewohner und der Mittelschicht sowie einiger Regionen im Norden Mexikos. Er hatte auch den Vorteil, dass er nach der Absetzung von Huerta die Kontrolle über einige Regierungsressourcen hatte. Pancho Villas Nördliche Division war deutlich größer und verfügte über eine geschätzte Truppenstärke von 100.000 bis 200.000 Soldaten. Diese beeindruckende Stärke zeugte von Villas Talent als Militärstratege und seiner Fähigkeit, vor allem im Norden des Landes massive Unterstützung zu gewinnen. Die Zapatistas unter der Führung von Emiliano Zapata hatten eine Stärke zwischen 10.000 und 20.000 Soldaten. Obwohl sie zahlenmäßig schwächer waren als die Nördliche Division, hatten sie im Süden Mexikos starke Unterstützung, vor allem unter Bauern, die Zapatas Vision einer Landreform unterstützten. Diese Zahlen beruhen auf Schätzungen und können je nach Quelle variieren. Darüber hinaus macht es die schwankende Natur der Truppenloyalität während dieser Zeit schwierig, zu jedem Zeitpunkt genaue Zahlen zu ermitteln.

Zapatas Leichnam wurde am 10. April 1919 in Cuautla (Morelos) zur Schau gestellt.

Im Jahr 1914 und in den folgenden Jahren kam es zu wechselnden Allianzen und intensiven Auseinandersetzungen zwischen den verschiedenen revolutionären Fraktionen in Mexiko. Zu einem bestimmten Zeitpunkt erkannten Pancho Villa und Emiliano Zapata, obwohl sie unterschiedliche Agenden und Unterstützungsbasen hatten, ein gemeinsames Interesse daran, sich Carranza entgegenzustellen, und bildeten eine Allianz. Die Befreiungsarmee des Südens (Ejército Libertador del Sur) war ursprünglich der Name von Emiliano Zapatas Streitkräften, die hauptsächlich im Bundesstaat Morelos und den umliegenden Gebieten im Süden Mexikos operierten. Nachdem Zapata und Villa ihre Kräfte vereint hatten, liefen ihre Truppen in Mexiko-Stadt zusammen, und für kurze Zeit gelang es ihnen, die Hauptstadt unter ihre Kontrolle zu bringen. Es gibt ein berühmtes Bild, auf dem Villa und Zapata zusammen im Präsidentenamt in Mexiko-Stadt sitzen und damit symbolisch ihre vorübergehende Machtübernahme demonstrieren. Allerdings hielt dieses Bündnis zwischen Villa und Zapata nicht lange an. Die beiden Führer hatten unterschiedliche Visionen für die Zukunft Mexikos. Während Zapata die Landreform priorisierte, hatte Villa als Caudillo des Nordens andere Sorgen und Ziele. Angesichts dieser kombinierten Bedrohung stellten Carranza und seine Konstitutionalisten eine Gegenoffensive auf die Beine. Die Konstitutionalisten unter der Führung von Alvaro Obregón setzten moderne militärische Taktiken und eine gut organisierte Strategie ein, um die vereinten Kräfte von Villa und Zapata zurückzudrängen und schließlich herauszufordern. Letztendlich gelang es Carranza, seine Kontrolle über die mexikanische Regierung zu festigen, auch wenn es in den folgenden Jahren weiterhin sporadische Konflikte und Spannungen mit den verschiedenen revolutionären Fraktionen gab.

Die Allianz zwischen Pancho Villa und Emiliano Zapata war in erster Linie ein Zweckbündnis. Sie beruhte nicht auf einer gemeinsamen Vision für die Zukunft Mexikos, sondern vielmehr auf einer gemeinsamen Opposition gegen Venustiano Carranza und seine Regierung. Villa, ein Caudillo aus dem Norden, hatte eine Unterstützungsbasis, die größtenteils aus Bauern bestand, aber er war auch mit anderen regionalen Eliten und einigen Geschäftsinteressen verbunden. Seine Prioritäten spiegelten diese gemischten Allianzen wider, wobei er sich auf die Enteignung der Haciendas und die Neuverteilung des Landes konzentrierte, aber nicht unbedingt im gleichen Gemeinschaftsgeist, wie es die Zapatisten wollten. Zapata hingegen war fest in den agrarischen Gemeinschaften des Südens verwurzelt. Sein Slogan "Tierra y Libertad" (Land und Freiheit) verkapselte die zapatistische Vision einer Agrarreform, bei der das Land an die Gemeinden zurückgegeben und kollektiv verwaltet werden sollte. Es war eine Vision, die auf den gemeinschaftlichen Traditionen der indigenen Völker und Bauern in Südmexiko basierte. Als diese beiden Kräfte in Mexiko-Stadt zusammenliefen, einte sie ihr gemeinsamer Feind in Carranza, doch ihre ideologischen Differenzen ließen das Bündnis schließlich erodieren. Nachdem die unmittelbare Bedrohung abgewendet war, wurden ihre Differenzen schnell unüberwindbar, und sie fanden sich erneut in einer antagonistischen Position wieder.

Nach 1915 kam es zu deutlichen Veränderungen im Verlauf der mexikanischen Revolution. Während Zapata eine starke Kontrolle über seine Hochburg Morelos behielt und weiterhin die Prinzipien des Plans von Ayala vertrat, wurde seine Fähigkeit, die nationale Politik zu beeinflussen, erheblich eingeschränkt. Seine Bemühungen, eine radikale Landreform und eine demokratischere und partizipativere Regierungsführung zu erreichen, konzentrierten sich hauptsächlich auf seine Hochburg Morelos. Andererseits markierte die Niederlage von Villas Kräften in den Händen von Carranza, insbesondere in der von Álvaro Obregón geführten Schlacht von Celaya im Jahr 1915, einen Wendepunkt in der Revolution. Nach dieser Niederlage erlangte Villa nie wieder seine frühere Macht zurück, obwohl er im Norden des Landes weiterhin ein wichtiger Akteur blieb. Die Anerkennung Carranzas als Präsident durch die USA stärkte seine Position und verschaffte seiner Regierung internationale Legitimität. Dies sorgte auch für ein gewisses Maß an wirtschaftlicher und politischer Stabilität, da die USA ein wichtiger Akteur in der mexikanischen Politik und Wirtschaft waren. Die Zeit danach war jedoch nicht frei von Unruhen. Obwohl es Carranza gelang, die Verfassung von 1917 einzuführen, die mehrere fortschrittliche Reformen beinhaltete, sah sich sein Regime mit internen Herausforderungen und anhaltenden Spannungen mit gegnerischen Fraktionen konfrontiert. Diese Spannungen gipfelten schließlich in der Ermordung Carranzas im Jahr 1920, die das Ende seiner Präsidentschaft und den Beginn einer neuen Phase der mexikanischen Revolution markierte.

Die Ermordung von Emiliano Zapata im Jahr 1919 stellte einen wichtigen Wendepunkt in der mexikanischen Revolution dar. Am 10. April des Jahres wurde Zapata in einem Hinterhalt in Chinameca, Morelos, getötet, der von Jesús Guajardo auf Befehl von Pablo González, einem Carranza treu ergebenen General, inszeniert worden war. Dieser Tod schwächte die zapatistische Bewegung schwer, obwohl ihr Einfluss nicht vollständig ausgelöscht wurde. Nachdem er Zapata ausgeschaltet hatte, richtete Carranza seine Aufmerksamkeit auf andere Bedrohungen, um seine Macht zu festigen, wobei Pancho Villa die am unmittelbarsten bevorstehende war. Die Feindseligkeiten dauerten an, bis Villa, der nach mehreren Rückschlägen die Sinnlosigkeit seines Widerstands erkannte, 1920 einem Abkommen zustimmte. Diese Vereinbarung ermöglichte es ihm, sich in Canutillo, Durango, zur Ruhe zu setzen und beendete damit seine aktive Rolle in der Revolution. Carranzas Ermordung im Jahr 1920 markierte das Ende seiner Herrschaft. Sein Sturz wurde durch den Plan von Agua Prieta ausgelöst, der von Álvaro Obregón, Plutarco Elías Calles und Adolfo de la Huerta inszeniert worden war. Auf der Suche nach Zuflucht versuchte Carranza, nach Veracruz zu fliehen. Seine Reise wurde jedoch in Tlaxcalantongo, Puebla, unterbrochen, wo er getötet wurde, während er in den Bergen lagerte. Nach dieser turbulenten Zeit wurde Adolfo de la Huerta Interimspräsident, gefolgt von der Wahl Álvaro Obregóns im Jahr 1920, mit der eine neue Phase in der postrevolutionären Geschichte Mexikos eingeleitet wurde.

Der Tod von Venustiano Carranza im Jahr 1923 beendete tatsächlich eine Reihe von Konflikten zwischen den wichtigsten revolutionären Fraktionen in Mexiko. Diese Zeit war von Verrat, wechselnden Allianzen und der Ermordung vieler der wichtigsten Akteure der Revolution geprägt gewesen. Carranza selbst hatte sich als Anführer zahlreichen Herausforderungen gegenübergesehen, insbesondere von Seiten derjenigen, die einst seine Verbündeten gewesen waren. Alvaro Obregón, eine weitere wichtige Figur der Revolution, hatte erhebliche Differenzen mit Carranza gehabt, insbesondere in Bezug auf die postrevolutionäre Politik und die Richtung, die das Land einschlagen sollte. Mit dem Verschwinden Carranzas befand sich Obregón in einer strategischen Position, um die Macht zu konsolidieren und seine Vision für Mexiko zu verwirklichen. Als Präsident führte Obregón eine Reihe von Reformen ein und etablierte nach einem Jahrzehnt des Bürgerkriegs eine gewisse Stabilität. Seine Regierung markierte den Beginn einer Ära des Wiederaufbaus und der Transformation und spürte das Fundament für die folgenden Jahrzehnte der mexikanischen Entwicklung.

Der Kontext um den Tod von Venustiano Carranza ist komplex und reich an Implikationen. Carranza war trotz seiner Schlüsselrolle beim Sturz des Regimes von Victoriano Huerta und seines Beitrags zur Etablierung einer postrevolutionären Regierung nicht bereit, die tiefgreifenden Reformen umzusetzen, die von vielen Teilen der mexikanischen Gesellschaft erwartet wurden, insbesondere die Land- und Arbeitsreformen. Alvaro Obregón, der während eines Großteils der Revolution ein wichtiger Verbündeter Carranzas gewesen war, hatte sich aufgrund dieser Reformfragen zunehmend von ihm distanziert. Die Kluft zwischen den beiden Männern vergrößerte sich, weil Obregóns Anhänger zunehmend die Auffassung vertraten, dass Carranza zu autoritär war und sich nicht ausreichend für Reformen einsetzte. Die Ermordung Carranzas kann sowohl als politischer Akt als auch als Racheakt gesehen werden. Sie war ein Spiegelbild der inneren Spannungen, die die mexikanische Revolution geprägt hatten, und der persönlichen Rivalitäten zwischen ihren wichtigsten Führern. Darüber hinaus veranschaulichte er den hohen Preis der Politik im postrevolutionären Mexiko, wo Verrat und Gewalt oft die Mittel der Wahl waren, um Differenzen und Machtkämpfe zu lösen.

Die Ermordung von Venustiano Carranza im Jahr 1923 war ein Beispiel für die Komplexität und die inneren Spannungen, die die mexikanische Revolutionszeit prägten. Als eine der zentralen Figuren der Revolution hatte Carranza eine entscheidende Rolle bei der Vertreibung von Victoriano Huerta und der Errichtung eines postrevolutionären Regimes gespielt. Als er jedoch erst einmal an der Macht war, hatte seine Zurückhaltung bei der Umsetzung bedeutender Reformen, insbesondere der Land- und Arbeitsreformen, zu Frustrationen und Spannungen unter seinen Verbündeten geführt. Alvaro Obregón war zwar während eines Großteils der Revolution ein entscheidender Verbündeter Carranzas gewesen, hatte sich aber zunehmend von ihm distanziert. Die Differenzen zwischen Carranza und Obregón hatten sich verschärft, was zum Teil darauf zurückzuführen war, dass Obregón und seine Anhänger Carranza als zunehmend autoritär wahrnahmen. Zudem verstärkte Carranzas Unwillen, die von vielen Revolutionären erwarteten Reformen voranzutreiben, diese Kluft. Die Ermordung Carranzas durch Obregón-Anhänger kann daher als Höhepunkt einer Reihe von politischen und ideologischen Spannungen gesehen werden. Es war eine Tat, die sowohl politische Motive als auch den Wunsch nach Rache an einem Anführer, der in ihren Augen die Ideale der Revolution verraten hatte, in sich vereinte. Dieser tragische Moment spiegelt die Instabilität und die Machtkämpfe wider, die Mexiko auch dann noch plagten, als die Hauptkämpfe der Revolution bereits beendet waren.

Verabschiedung der Verfassung von 1917

Die Verfassung von 1917 ist eine emblematische Errungenschaft der mexikanischen Revolution und stellt den Versuch dar, die verschiedenen Forderungen und Bestrebungen der unterschiedlichen revolutionären Fraktionen in einem einzigen Dokument zu vereinen. In diesem Text spiegeln sich die Ideale und Bestrebungen der Revolution am besten wider. Im Gegensatz zur Verfassung von 1857, die im Wesentlichen liberal war und sich auf individuelle Rechte und die Trennung von Kirche und Staat konzentrierte, enthielt die Verfassung von 1917 radikalere Elemente, insbesondere in den Bereichen Landreform, Bildung und Arbeitsrechte. Sie ist das Ergebnis eines manchmal schwierigen Konsenses zwischen den verschiedenen Akteuren der Revolution. Die Verfassung von 1917 enthielt einige für die damalige Zeit innovative Bestimmungen. Beispielsweise erlaubte Artikel 27 die Verstaatlichung natürlicher Ressourcen und erkannte das Recht auf Land für bäuerliche Gemeinschaften an. Artikel 3 legte den säkularen Charakter des öffentlichen Bildungswesens fest, was in einem tief katholischen Land eine große Veränderung darstellte. Artikel 123 wiederum legte die Rechte der Arbeitnehmer fest, darunter das Streikrecht und den Acht-Stunden-Arbeitstag. Die Verfassung von 1917 war in vielerlei Hinsicht ihrer Zeit voraus. Sie erkannte nicht nur individuelle, sondern auch soziale Rechte an. Trotz ihres progressiven Charakters war die Umsetzung ihrer Bestimmungen jedoch uneinheitlich und hing oftmals vom politischen Willen der aufeinanderfolgenden Machthaber ab. Dennoch bleibt sie eines der wichtigsten Dokumente in der modernen mexikanischen Geschichte und legte den Grundstein für den mexikanischen Staat, wie wir ihn heute kennen.

Die Verfassung von 1917 war ein Gründungsdokument in der mexikanischen Geschichte, das viele Probleme ansprach, die jahrzehntelang für Spannungen gesorgt hatten:

  • Landreform: Im Zentrum der mexikanischen Revolution stand die Landfrage. Millionen von Bauern waren während der Herrschaft von Porfirio Díaz ihres angestammten Landes beraubt worden. Die Verfassung von 1917 versuchte, diese Ungerechtigkeiten durch eine Landreform zu korrigieren. Sie zielte darauf ab, das Land von Großgrundbesitzern auf Kleinbauern, indigene Gemeinschaften und Ejidos umzuverteilen. Die Ejidos oder Gemeindeländereien waren ein traditionelles mexikanisches Konzept, bei dem das Land kollektiv von Gemeinden besessen wurde.
  • Arbeitsreform: Die Lage der Arbeiter, insbesondere in den neu entstehenden Industrien des Landes, war ein wichtiges Anliegen. Die Verfassung führte Garantien für die Rechte der Arbeitnehmer ein, darunter den Acht-Stunden-Arbeitstag, das Streikrecht und das Verbot von Kinderarbeit. Diese Maßnahmen sollten die Arbeiterklasse vor dem Missbrauch durch die Arbeitgeber schützen und eine gerechtere Verteilung des Wohlstands fördern.
  • Bildungsreform: In Anerkennung der Bildung als wesentliches Mittel zur Verbesserung der Lage des mexikanischen Volkes sah die Verfassung die Bereitstellung einer öffentlichen, kostenlosen und säkularen Bildung vor. Dies erhöhte nicht nur die Alphabetisierung und den Zugang zu Bildung, sondern verringerte auch den Einfluss der katholischen Kirche in den Schulen.
  • Religiöse Reform: Die Beziehung zwischen Staat und Kirche in Mexiko war schon immer komplex gewesen. Die Verfassung von 1917 versuchte, die Trennung von Kirche und Staat zu stärken. Infolgedessen übernahm die Regierung die Kontrolle über das Bildungssystem und garantierte, dass es säkular sein würde. Darüber hinaus verstaatlichte die Verfassung das Eigentum der katholischen Kirche und erlegte der Kirche Beschränkungen in Bezug auf Bildung und Landbesitz auf.

Zusammengenommen stellten diese Reformen einen radikalen Bruch mit der Vergangenheit dar und versuchten, ein egalitäreres und moderneres Mexiko zu schaffen. Obwohl sie im Laufe der Zeit unterschiedlich umgesetzt wurden, haben diese Reformen Mexiko für den Großteil des 20. Jahrhunderts geprägt.

Die mexikanische Verfassung von 1917 war in der Tat fortschrittlich und verankerte Rechte, die damals bahnbrechend waren, auch wenn es bei einigen von ihnen lange dauerte, bis sie vollständig umgesetzt wurden.

  • Frauenrechte: Obwohl die Verfassung von 1917 Frauen nicht sofort das Wahlrecht einräumte, legte sie den Grundstein für die Bürgerrechte und öffnete die Tür für ihre zukünftige Beteiligung am politischen Leben. Es dauerte zwar noch bis 1953, bis Frauen in Mexiko das Wahlrecht bei nationalen Wahlen erhielten, aber der fortschrittliche Geist der Verfassung ebnete sicherlich den Weg für diesen Fortschritt.
  • Meinungs- und Pressefreiheit: Der Schutz der Meinungs- und Pressefreiheit war von entscheidender Bedeutung, um Zensur und Missbrauch durch die Regierung zu verhindern. Diese Bestimmung der Verfassung spielte eine entscheidende Rolle bei der Gewährleistung einer transparenteren und demokratischeren Gesellschaft, obwohl ihre praktische Umsetzung, wie in vielen anderen Ländern, manchmal auf die Probe gestellt wurde.
  • Das Recht, Gewerkschaften zu gründen: Dieses Element war untrennbar mit der Reform des Arbeitsrechts verbunden. Es garantierte den Arbeitnehmern das Recht, sich zu organisieren, um ihre Interessen zu vertreten, was ein wichtiger Schritt war, um die Beziehungen zwischen Arbeitnehmern und Arbeitgebern ins Gleichgewicht zu bringen und soziale Gerechtigkeit zu gewährleisten.
  • Rechte der indigenen Völker: Mexiko mit seiner reichen Geschichte und seiner kulturellen Vielfalt umfasst viele indigene Gemeinschaften. Die Verfassung von 1917 war ein Pionier bei der Anerkennung der Rechte der indigenen Völker. Die Anerkennung war jedoch ein wichtiger Schritt in Richtung Gerechtigkeit und Gleichheit für diese Gemeinschaften.

Die mexikanische Verfassung von 1917 ist zweifellos eine der bedeutendsten legislativen Errungenschaften der nachrevolutionären Zeit. Sie entstand aus der Notwendigkeit heraus, konkrete Antworten auf die Forderungen des Volkes zu geben, die die turbulenten Jahre der Revolution angeheizt hatten. Das neue Dokument, das die Verfassung von 1857 ersetzte, spiegelte die Bestrebungen eines Landes wider, das nach Fairness und sozialer Gerechtigkeit strebte. Die Landreform war das Rückgrat der Verfassung und sollte die historischen Ungleichheiten in Bezug auf Landbesitz zugunsten von Kleinbauern und indigenen Gemeinschaften korrigieren. Die Arbeitsreform wiederum zielte darauf ab, die Rechte der Arbeitnehmer angesichts der oft prekären und ungerechten Bedingungen zu schützen. Darüber hinaus wurde Bildung als eine wesentliche Säule für den Aufbau einer modernen und informierten Nation angesehen, weshalb der Schwerpunkt auf einer säkularen und für alle zugänglichen Bildung lag. Der Wunsch, die Kirche vom Staat zu trennen, war ebenfalls ein zentrales Element dieser Verfassung und spiegelte den Wunsch wider, den Einfluss des Klerus auf die Staatsangelegenheiten zu begrenzen. Neben diesen strukturellen Reformen war die Verfassung von 1917 auch in Bezug auf die Anerkennung der Bürgerrechte revolutionär. Die Tatsache, dass sie das Frauenwahlrecht in Betracht zog, die Meinungsfreiheit schützte und das Recht auf Gewerkschaften anerkannte, zeigt, wie fortschrittlich sie war. Darüber hinaus war sie als erste Verfassung Amerikas, die die Rechte indigener Völker ausdrücklich anerkannte, wegweisend für andere Nationen bei der Anerkennung und dem Schutz der Rechte indigener Völker. So war die Verfassung von 1917 nicht einfach nur ein legislatives Dokument; sie war das Symbol eines erneuerten Mexikos, das die Hoffnungen und Sehnsüchte einer Nation widerspiegelte, die eine Zeit großer Umwälzungen durchlebt hatte.

General Lázaro Cárdenas.

Die Verfassung von 1917 war das Ergebnis einer kollektiven Zusammenarbeit, doch der Einfluss von Schlüsselfiguren wie Francisco Mujica ist nicht zu leugnen. Mujica, ein engagierter Sozialist, der Lazaro Cardenas nahestand, brachte seine fortschrittliche und nationalistische Vision in die Ausarbeitung dieses kapitalen Dokuments ein. Francisco Mujica war ein leidenschaftlicher Verfechter der Rechte von Arbeitern, Bauern und indigenen Völkern. Seine Ideologie war tief in der Vorstellung verwurzelt, dass Mexiko seinen eigenen Weg schmieden sollte, der frei von ausländischen Einflüssen und auf soziale Gerechtigkeit ausgerichtet war. Sein Engagement für Fortschritt und soziale Gerechtigkeit war entscheidend für die Formulierung der Verfassungsbestimmungen, insbesondere derjenigen, die sich auf die Agrarreform, den Schutz der Arbeitnehmerrechte und die Trennung von Kirche und Staat bezogen. Wichtig ist auch seine enge Beziehung zu Lazaro Cardenas, der später Präsident von Mexiko wurde. Cardenas setzte während seiner Amtszeit einige der radikalsten Reformen um, die in der Verfassung vorgesehen waren, darunter die Verstaatlichung der Ölindustrie. Die von Mujica und Cardenas geteilte Vision trug wesentlich dazu bei, das postrevolutionäre Mexiko zu formen und die Beziehung zwischen dem Land, seinen Bürgern und seinen Ressourcen neu zu definieren. Alles in allem spielte Francisco Mujica mit seiner Leidenschaft für soziale Gerechtigkeit und seiner Verpflichtung gegenüber den Idealen der Revolution eine entscheidende Rolle bei der Ausarbeitung einer Verfassung, die versuchte, das Unrecht der Vergangenheit zu korrigieren und Mexiko in eine gerechtere und fairere Zukunft zu führen.

Die mexikanische Verfassung von 1917 war eine faszinierende Mischung aus liberalen und progressiven Ideen. Oberflächlich betrachtet griff sie die klassischen liberalen Prinzipien auf, indem sie ein präsidiales Regierungssystem einführte. Dieses System, das sich auf die Gewaltenteilung konzentriert, soll die Macht der Regierung ausgleichen und begrenzen und gleichzeitig die Grundfreiheiten der Bürger gewährleisten. Was diese Verfassung jedoch wirklich von ihren Zeitgenossen unterscheidet, ist ihr zutiefst fortschrittlicher Charakter. Zu einer Zeit, als viele Länder die sozialen und wirtschaftlichen Rechte noch nicht vollständig anerkannt hatten, unternahm Mexiko mutige Schritte, um diese Rechte in seiner Verfassung zu kodifizieren. Die vorangetriebenen Reformen waren eindeutig darauf ausgerichtet, historische Ungleichheiten zu korrigieren und eine gerechtere Gesellschaft zu errichten. Die Agrarreform zum Beispiel sollte traditionelle Machtstrukturen aufbrechen, indem das Land an Kleinbauern und indigene Gemeinschaften neu verteilt wurde. Es war ein Versuch, die jahrhundertelange Konzentration von Land in den Händen einiger weniger privilegierter Grundbesitzer zu korrigieren. Die Arbeitsreform wiederum stellte die Rechte der Arbeitnehmer in den Mittelpunkt und garantierte menschenwürdige Arbeitsbedingungen, das Streikrecht und den Schutz vor Ausbeutung. Die Bildungsreform versprach eine öffentliche, säkulare und kostenlose Bildung und legte den Schwerpunkt auf die Ausbildung informierter und engagierter Bürger. Die religiöse Reform schließlich bedeutete einen großen Bruch mit der Vergangenheit. Indem die Verfassung eine Trennung von Kirche und Staat anstrebte, wollte sie den traditionellen Einfluss der katholischen Kirche auf die mexikanische Politik und das Bildungswesen einschränken. Diese fortschrittlichen Maßnahmen machten die Verfassung von 1917 zu einer der fortschrittlichsten ihrer Zeit und spiegelten die Bestrebungen und Ideale der mexikanischen Revolution wider. Sie war nicht einfach nur liberal, sondern radikal zukunftsorientiert und strebte danach, Mexiko in eine Nation zu verwandeln, in der die Rechte und die Würde aller Menschen geachtet und geschützt werden.

Die mexikanische Verfassung von 1917 versuchte, viele Ungerechtigkeiten zu korrigieren, die aus der Kolonialzeit und der langen Herrschaft von Porfirio Díaz herrührten. Die Bedeutung der in diesem Dokument enthaltenen Reformen kann nicht unterschätzt werden, da sie fast jeden Aspekt der mexikanischen Gesellschaft betrafen.

Die Landreform war eine der dringlichsten. Millionen von Mexikanern, insbesondere indigene Gemeinschaften, waren durch Jahrhunderte kolonialer und postkolonialer Politik ihres traditionellen Landes beraubt worden. Die Neuverteilung des Landes war nicht nur eine Frage der sozialen Gerechtigkeit, sondern zielte auch auf ein Gleichgewicht der wirtschaftlichen Macht ab. Die ejidos oder Gemeindeländereien ermöglichten es ganzen Gemeinden, das Land kollektiv zu besitzen und zu bewirtschaften, wodurch die Solidarität der Gemeinschaft gestärkt wurde. Auch die Reform des Arbeitsrechts war von zentraler Bedeutung. Unter Díaz wurden Arbeiter oft ausgebeutet und hatten nur wenige oder gar keine Rechte. Die neue Verfassung garantierte das Streikrecht, bessere Arbeitsbedingungen und versuchte, der eklatanten Ausbeutung von Arbeitern und Bauern ein Ende zu setzen. Ein weiteres wichtiges Anliegen war das Bildungswesen, das traditionell unter der Kontrolle der katholischen Kirche stand. Die Verfassung garantierte eine öffentliche, säkulare und kostenlose Bildung für alle Bürger. Auf diese Weise versuchte sie, eine informierte Bürgerschaft zu schaffen, die in der Lage war, sich voll und ganz am demokratischen Leben des Landes zu beteiligen. Die Trennung von Kirche und Staat war ebenfalls eine radikale Veränderung. Indem sie den Einfluss der Kirche auf die öffentlichen Angelegenheiten verringerte, versuchte die Verfassung, einen säkularen Staat zu schaffen, in dem die Rechte und Freiheiten der Bürger nicht von der religiösen Doktrin diktiert werden. Schließlich erkannte die Verfassung, indem sie einen Sozialschutz für ihre Bürger vorsieht, die Bedeutung der Unterstützung ihrer schwächsten Bürger an. Dies war für die damalige Zeit ein großer Fortschritt und brachte Mexiko an die Spitze der Sozialreformen in Lateinamerika.

Die nationalistische Dimension der Verfassung von 1917 ist ein entscheidendes Element, um die Motive und Bestrebungen zu verstehen, die ihre Ausarbeitung geleitet haben. Mexiko hatte wie viele lateinamerikanische Länder eine Geschichte komplexer Beziehungen zu ausländischen Mächten, insbesondere im Hinblick auf die Ausbeutung seiner natürlichen Ressourcen. Damals war Öl zu einer strategischen Ressource geworden und seine Präsenz in Mexiko zog viele ausländische Investoren, vor allem aus Großbritannien und den USA, an. Diese ausländischen Unternehmen übten mit der stillschweigenden Unterstützung ihrer jeweiligen Regierungen einen erheblichen Einfluss auf die Politik und die Wirtschaft Mexikos aus. Für viele Revolutionäre war diese Situation inakzeptabel. Sie war ein Symbol für ausländischen Imperialismus und den Verlust der nationalen Souveränität. Die Entscheidung, eine Klausel in die Verfassung aufzunehmen, die besagte, dass die Bodenschätze, insbesondere das Erdöl, der Nation gehörten, war daher zutiefst symbolisch. Sie spiegelte den Willen wider, die Kontrolle über die nationalen Reichtümer zurückzugewinnen und sicherzustellen, dass die Gewinne aus ihrer Ausbeutung der gesamten mexikanischen Bevölkerung und nicht nur einer Handvoll ausländischer Investoren zugute kommen würden. Darüber hinaus war die Beschränkung des ausländischen Eigentums eine Möglichkeit, die mexikanische Souveränität zu bekräftigen. Sie sendete eine klare Botschaft: Wenn Ausländer in Mexiko investieren wollten, sollten sie dies unter den Bedingungen tun, die von den Mexikanern selbst festgelegt wurden. Schließlich war diese nationalistische Dimension der Verfassung Teil einer breiteren Bewegung in Lateinamerika zu dieser Zeit. Viele Länder versuchten, ihre Unabhängigkeit und Souveränität gegenüber ausländischer Einmischung zu behaupten, sei es durch die Verstaatlichung von Ressourcen oder durch andere Mittel. Die Verfassung von 1917 war daher sowohl ein Produkt ihrer Zeit als auch ein kühner Ausdruck der Bestrebungen des mexikanischen Volkes.

In ihrem Streben nach Souveränität und Selbstbestimmung ergriff die Verfassung von 1917 spezifische Maßnahmen, um sicherzustellen, dass die nationalen Interessen Vorrang vor ausländischen Interessen haben. Ein mächtiges Instrument war die Aufnahme einer Bestimmung, die die Enteignung von Eigentum, das sich in ausländischem Besitz befand, aus Gründen des nationalen Interesses erlaubte. Diese Maßnahme war nicht nur symbolisch, sondern bot der mexikanischen Regierung ein konkretes Mittel, um ausländische Investitionen und ausländischen Einfluss im Land zu kontrollieren und zu regulieren. Die Beschränkungen bezüglich des ausländischen Eigentums in der Nähe der Grenze und der Küste waren ebenfalls strategische Maßnahmen. Grenzen und Küstengebiete werden häufig als strategisch und sicherheitstechnisch sensible Regionen betrachtet. Durch die Beschränkung des ausländischen Eigentums in diesen Gebieten wollte die Verfassung sicherstellen, dass diese entscheidenden Regionen unter mexikanischer Kontrolle bleiben und vor potenzieller ausländischer Einflussnahme oder Kontrolle geschützt sind. Diese Maßnahmen spiegeln ein tiefes Misstrauen gegenüber ausländischen Interventionen wider, das in der mexikanischen Geschichte verwurzelt ist. Das Land hatte bereits unter ausländischen Besatzungen, Invasionen und Interventionen gelitten. Das 19. Jahrhundert war von amerikanischen und französischen Interventionen sowie von kurzen Phasen ausländischer Besatzung geprägt gewesen. So können diese Verfassungsbestimmungen als eine direkte Reaktion auf diese Erfahrungen gesehen werden, mit der versucht wird, eine zukünftige unzulässige Fremdherrschaft oder Einflussnahme zu verhindern. Es ist wichtig zu betonen, dass sich diese Maßnahmen nicht nur gegen ausländische Investoren oder Landbesitzer als Einzelpersonen richteten, sondern vielmehr darauf abzielten, die nationale Souveränität zu schützen und sicherzustellen, dass die wirtschaftliche Entwicklung Mexikos seinen Bürgern zugute kommt. Diese Bestimmungen zeigen, wie sehr die mexikanische Revolution entschlossen war, mit der Vergangenheit zu brechen und einen neuen Weg für die Zukunft des Landes aufzuzeigen.

Der in der Verfassung von 1917 verankerte Antiklerikalismus war einer der bedeutendsten Brüche mit der Vergangenheit Mexikos. Seit der Kolonialzeit war die katholische Kirche eine dominante Kraft gewesen, nicht nur in religiöser Hinsicht, sondern auch als wirtschaftliche und soziale Macht. Sie verfügte über riesige Landflächen und übte einen erheblichen Einfluss auf das Alltagsleben der Mexikaner aus. Der Wunsch, die Macht der Kirche zu beschränken, hing mit mehreren Faktoren zusammen. Erstens gab es eine Anerkennung der Rolle der Kirche als Hüterin des Status quo und ihres häufigen Bündnisses mit den konservativen Eliten. Zweitens wurden die Revolutionsführer von den liberalen Ideen beeinflusst, die in Europa und Lateinamerika kursierten, wo die Trennung von Kirche und Staat als wesentlich für die Bildung eines modernen Nationalstaats angesehen wurde. Die Übernahme des Kirchenbesitzes war ebenso sehr eine Frage der Ökonomie wie der Ideologie. Durch die Enteignung der riesigen Kirchengüter könnte die Regierung dieses Land an die Bauern umverteilen und damit eine der Hauptforderungen der Revolution erfüllen. Die Verstaatlichung des Bildungssystems hatte ebenfalls einen doppelten Zweck: Sie ermöglichte es der Regierung, ein nationales Bildungsprogramm einzuführen und gleichzeitig dem Einfluss der Kirche auf das Bildungswesen ein Ende zu setzen. Die antiklerikale Position der Verfassung stieß natürlich auf erheblichen Widerstand, insbesondere von konservativen Sektoren und der Kirche selbst. Diese Spannungen gipfelten im Cristero-Krieg in den 1920er Jahren, einem bewaffneten Aufstand gegen die antiklerikale Politik der Regierung. Doch trotz dieser Herausforderungen legte die in der Verfassung von 1917 verankerte Säkularisierung den Grundstein für ein modernes Mexiko, in dem Kirche und Staat weiterhin getrennt bleiben.

Mise en œuvre de la Constitution

Venustiano Carranza, bien qu'ayant joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la Constitution de 1917, s'est révélé être un dirigeant pragmatique plus que réformateur pendant son mandat. Il avait une vision claire de l'ordre et de la stabilité, et il était souvent plus préoccupé par la consolidation de son pouvoir et la fin de la violence de la Révolution mexicaine que par la mise en œuvre des réformes radicales que la Constitution promettait. Carranza a souvent fait face à des défis de taille durant sa présidence. Il a dû naviguer dans un paysage politique marqué par des rivalités profondes et des alliances changeantes entre divers leaders révolutionnaires. En outre, la nation était profondément fragmentée et meurtrie par près d'une décennie de combats intenses, d'instabilité politique et de troubles sociaux. En dépit de la Constitution progressiste, Carranza s'est souvent montré réticent à appliquer ses dispositions les plus radicales, en particulier celles concernant la redistribution des terres. Son gouvernement a fait peu pour démanteler les vastes haciendas et redistribuer les terres aux paysans sans terre, une des principales revendications de la Révolution. De même, bien que la Constitution prévoyait des réformes du travail radicales, Carranza a souvent évité de les appliquer intégralement, craignant qu'elles ne déstabilisent davantage l'économie. Carranza était également préoccupé par les relations extérieures, en particulier avec les États-Unis, qui observaient avec méfiance les développements révolutionnaires au Mexique. Il craignait qu'une mise en œuvre trop rapide et radicale des réformes ne provoque une intervention étrangère. Tout cela a conduit à des tensions avec des factions plus radicales de la révolution, en particulier avec Emiliano Zapata et Pancho Villa, qui étaient impatients de voir des réformes sociales et économiques plus concrètes.

Le mandat de Venustiano Carranza a été marqué par une période tumultueuse de l'histoire mexicaine. Au-delà des attentes élevées de la Révolution, la réalité politique et sociale du Mexique de cette époque était complexe, avec de multiples acteurs cherchant à façonner l'avenir du pays selon leurs propres visions. La corruption était omniprésente, non seulement au sein du gouvernement de Carranza, mais aussi parmi de nombreux acteurs de la Révolution. Les accusations de corruption, qu'elles soient fondées ou utilisées comme outils politiques, ont sapé la confiance du public dans l'administration de Carranza et ont exacerbé les tensions existantes. Les luttes pour le pouvoir ont été une caractéristique constante de cette période. Des figures comme Pancho Villa et Álvaro Obregón étaient des rivaux sérieux, ayant chacun une base de soutien significative. Villa, avec sa División del Norte, a maintenu une présence forte dans le nord du Mexique, tandis qu'Obregón a prouvé à plusieurs reprises ses capacités militaires et politiques. Emiliano Zapata, de son côté, représentait une menace différente pour Carranza. Leader du mouvement zapatiste basé dans l'État de Morelos, il était un fervent défenseur de la "Tierra y Libertad" (Terre et Liberté), appelant à une réforme agraire profonde. La vision zapatiste était enracinée dans une idéologie radicalement différente de celle de Carranza, et sa revendication pour une réforme agraire profonde était en contradiction directe avec la réticence de Carranza à mettre en œuvre de telles mesures à l'échelle nationale. L'opposition de ces figures a créé une dynamique complexe et souvent violente. Carranza a dû naviguer dans un paysage politique en constante évolution, où les allégeances changeaient fréquemment et où la loyauté était souvent conditionnée par des intérêts personnels ou régionaux.

Venustiano Carranza, malgré ses contributions à la Révolution mexicaine, notamment en tant qu'architecte de la Constitution de 1917, a fait face à une série de controverses durant son mandat. Son désir apparent de prolonger son séjour au pouvoir a été l'un des principaux points de friction. En essayant d'influencer la succession présidentielle à son avantage, Carranza a été perçu comme cherchant à contourner l'esprit démocratique de la Constitution qu'il avait contribué à promulguer. En particulier, sa tentative de mettre en place un candidat fantoche, Ignacio Bonillas, a été mal vue par de nombreux acteurs politiques et militaires de l'époque. Álvaro Obregón, un des principaux leaders militaires et une figure influente, a été l'un des premiers à se dresser contre Carranza à cette époque. Le Plan de Agua Prieta, adopté en avril 1920, a été un coup direct contre Carranza. Soutenu par d'autres figures importantes comme Plutarco Elías Calles et Adolfo de la Huerta, ce plan réclamait le renversement de Carranza, justifiant ce besoin par ses actions anticonstitutionnelles. Devant une opposition croissante et les défaites militaires qui en ont résulté, Carranza a tenté de fuir la capitale, emportant avec lui une partie du trésor national dans l'espoir d'établir un nouveau front dans le sud du pays. Sa fuite, cependant, a été de courte durée. Trahi par ses propres troupes, Carranza a été assassiné dans l'État de Puebla en mai 1920. La fin tragique de Carranza est symptomatique de la turbulente époque post-révolutionnaire du Mexique. Bien qu'il ait joué un rôle central dans la création de la Constitution mexicaine de 1917, ses actions ultérieures et son désir de maintenir le pouvoir ont éclipsé son héritage et ont finalement conduit à sa chute.

Álvaro Obregón, suite à la mort de Carranza, a effectivement consolidé son emprise sur le pouvoir. Charismatique et doté d'une habileté politique remarquable, Obregón a été en mesure de naviguer à travers la période tumultueuse post-révolutionnaire avec une main ferme. Son ascension au pouvoir marquait le début d'une ère plus stable pour le Mexique après une décennie de conflits. Il faut noter que sa prise de pouvoir n'était pas immédiate après la mort de Carranza. C'était plutôt Adolfo de la Huerta qui a assuré la présidence intérimaire pendant quelques mois en 1920 avant l'élection d'Obregón. Lorsqu'il est devenu président, Obregón a entrepris de nombreuses réformes pour stabiliser le pays et consolider le pouvoir central. Il a cherché à mettre en œuvre les dispositions de la Constitution de 1917, notamment en matière d'éducation, de réforme agraire et de droits du travail. Cependant, il a également utilisé des méthodes autoritaires pour supprimer l'opposition et solidifier sa base de pouvoir. La relation d'Obregón avec l'Église catholique a également été contentieuse. Son gouvernement a appliqué des mesures anticléricales strictes, ce qui a conduit à une période de conflits connue sous le nom de "Cristero War" ou "La Guerre des Cristeros" entre 1926 et 1929. En 1924, à la fin de son premier mandat, Obregón a respecté la Constitution et n'a pas cherché à être réélu immédiatement, laissant la présidence à Plutarco Elías Calles. Cependant, il est revenu au pouvoir en 1928 après avoir remporté à nouveau l'élection présidentielle. Sa deuxième présidence a été de courte durée. Avant de pouvoir prendre ses fonctions, il a été assassiné, marquant ainsi la fin d'un des leaders les plus influents de la période post-révolutionnaire au Mexique.

La Révolution mexicaine, qui a débuté en 1910 et s'est prolongée pendant une décennie, a été l'une des plus grandes guerres civiles et révolutions du XXe siècle. Elle a profondément bouleversé la structure sociale, politique et économique du pays. La violence de cette guerre civile a été à la fois sporadique et généralisée. Les combats entre les différentes factions ont souvent eu lieu dans des zones rurales, mais les villes n'ont pas été épargnées non plus. La guerre a aussi été marquée par de nombreuses trahisons, des alliances changeantes et des assassinats de leaders révolutionnaires. Les déplacements de population ont été massifs. Des milliers de personnes ont fui les zones de conflit pour se réfugier dans des régions plus sûres du pays ou même à l'étranger. Ces mouvements ont provoqué une urbanisation accélérée dans certaines villes qui sont devenues des refuges pour ceux qui fuyaient la violence. De plus, de nombreux Mexicains ont traversé la frontière pour chercher refuge aux États-Unis, lançant une vague d'émigration qui a eu des implications durables pour les relations entre les deux pays. Sur le plan économique, le chaos et la destruction ont interrompu les activités commerciales et agricoles. Les récoltes ont été abandonnées ou détruites, les mines ont été fermées et les chemins de fer, essentiels pour le commerce et le transport, ont souvent été sabotés ou endommagés lors des affrontements. Cependant, malgré les dévastations et les pertes tragiques, la Révolution a ouvert la voie à d'importantes réformes qui ont façonné le Mexique moderne. Après une décennie de conflits, le pays s'est lentement reconstruit et a commencé à mettre en œuvre des réformes profondes, telles que celles énoncées dans la Constitution de 1917, qui visait à adresser nombre des injustices sociales et économiques qui avaient contribué au déclenchement de la révolution.

Álvaro Obregón a pris les rênes du pays dans un contexte particulièrement difficile. La décennie de conflits avait laissé le Mexique exsangue, tant sur le plan économique que social. Malgré ce contexte, la présidence d'Obregón a marqué un tournant dans la révolution mexicaine. Reconnu pour ses talents d'administrateur et de stratège, Obregón a réussi à pacifier en grande partie le pays. L'une de ses premières mesures a été de construire une armée nationale stable et loyaliste pour consolider le pouvoir central et dissuader les soulèvements régionaux. En matière économique, Obregón a travaillé à restaurer la confiance des investisseurs nationaux et étrangers. Il a favorisé l'industrie et a cherché à attirer les investissements étrangers tout en veillant à protéger les ressources nationales. Ses politiques ont favorisé la reprise économique, bien que de manière inégale. Sur le plan agraire, même s'il a pris des mesures pour redistribuer les terres et a commencé à mettre en œuvre certaines des réformes de la Constitution de 1917, le processus a été lent et entaché de nombreuses difficultés. Les grands domaines (haciendas) étaient réticents à céder leurs terres, et le gouvernement manquait souvent des ressources nécessaires pour compenser ces propriétaires. De plus, la réforme agraire était compliquée par des revendications concurrentes et des conflits locaux sur la propriété foncière. En dépit de ses efforts pour stabiliser le pays, Obregón a dû faire face à des défis importants, notamment l'opposition de certains groupes conservateurs et religieux. La question religieuse s'est notamment cristallisée lors de la guerre des Cristeros dans les années 1920, un soulèvement armé de catholiques contre les politiques anticléricales du gouvernement.

Les chemins de fer, une innovation relativement récente au Mexique au début du XXe siècle, sont devenus un élément stratégique crucial pendant la Révolution mexicaine. Avant l'arrivée du rail, en raison de la vaste et variée topographie du Mexique, le pays était composé de régions largement isolées les unes des autres. Les chemins de fer ont bridé cet écart, facilitant la mobilisation et la coordination des efforts révolutionnaires à travers le pays. De plus, les chemins de fer ont renforcé l'économie nationale en reliant les centres de production aux marchés. Le contrôle des principales lignes et gares était non seulement stratégique pour le mouvement des troupes, mais offrait également un avantage économique vital. De nombreuses batailles pendant la révolution ont été centrées sur la prise de ces nœuds stratégiques. En plus du transport des troupes, le réseau ferroviaire a également permis le déplacement de civils, soit pour fuir les zones de combat, soit pour chercher de meilleures opportunités ailleurs. La vitesse de communication offerte par le rail était également inégalée. Les informations pouvaient être transmises plus rapidement d'une région à l'autre, devenant essentielles pour la coordination des mouvements et des stratégies. En outre, l'extension du réseau ferroviaire était un symbole tangible de progrès et de modernisation, des thèmes centraux à cette période révolutionnaire. Cependant, le fait que ces chemins de fer étaient souvent sous le contrôle d'intérêts étrangers, principalement américains et britanniques, a également soulevé d'importantes questions de souveraineté et de contrôle national. Des figures comme Pancho Villa et Emiliano Zapata ont compris et utilisé l'importance stratégique du rail pour avancer leurs causes et étendre leur influence.

Les femmes, souvent éclipsées dans les récits historiques des grands événements, ont joué un rôle pivot dans la Révolution mexicaine. Leur implication ne se limitait pas au soutien des hommes, mais elles étaient activement engagées sur tous les fronts de cette guerre. Les Soldaderas, comme on les appelait, étaient des femmes qui marchaient aux côtés des armées révolutionnaires. Ces femmes courageuses ont participé aux combats, montant à cheval et maniant des armes, tout en affrontant les défis du champ de bataille. Leur contribution ne se limitait pas à être des combattantes ; elles étaient également stratégiques, car elles agissaient comme espionnes, transportant des messages d'une faction à l'autre ou en recueillant des informations. À l'arrière du front, les femmes ont montré une résilience remarquable. Elles s'occupaient des camps, cuisinant pour les troupes, soignant les blessés, et fournissant un soutien moral aux combattants. Ces rôles, bien que moins glorifiés, étaient cruciaux pour le bon fonctionnement des forces révolutionnaires. Sans nourriture, soins médicaux et soutien, les armées auraient eu du mal à maintenir leur élan. En dehors du théâtre direct de la guerre, dans les villages et les villes, les femmes ont continué à soutenir l'effort de guerre de diverses manières. En l'absence des hommes, beaucoup ont pris la responsabilité de gérer les affaires familiales, assurant la survie et la subsistance de leurs proches. Elles ont également pris part à des rassemblements, des manifestations et d'autres formes de résistance organisée, montrant leur détermination à lutter pour un avenir meilleur. Ces efforts ont dépassé la période de la Révolution elle-même. Après la guerre, de nombreuses femmes ont continué à se battre pour leurs droits, stimulées par leur expérience directe des inégalités et des injustices. La Révolution mexicaine a donc été une période charnière pour l'émancipation et la reconnaissance des femmes au Mexique, mettant en lumière leur force, leur détermination et leur importance vitale dans le tissu de la nation.

La Révolution mexicaine, bien qu'elle ait été un tournant majeur dans l'histoire du Mexique et ait apporté des changements significatifs en termes de politique, de droits sociaux et d'identité nationale, a eu des conséquences dévastatrices pour sa population. L'envergure du conflit, tant en termes de durée que d'intensité, a eu un impact profond sur le tissu même de la société mexicaine. Le coût humain est l'aspect le plus tragique de cette révolution. Les estimations varient, mais il est largement reconnu qu'un pourcentage considérable de la population a perdu la vie pendant cette période. Derrière chaque chiffre, il y a une histoire, une famille en deuil, des rêves interrompus et des aspirations jamais réalisées. La violence n'était pas limitée aux combats; de nombreux civils ont été pris dans le feu croisé, victimes de représailles, d'exactions ou simplement d'être au mauvais endroit au mauvais moment. La guerre a également provoqué d'énormes déplacements de population. Des villages entiers ont été abandonnés, soit à cause de la destruction directe des combats, soit parce que leurs habitants fuyaient la violence. Ces déplacements ont créé une vague de réfugiés à l'intérieur du pays, cherchant sécurité et subsistance dans les villes ou dans d'autres régions. Les conséquences de ces déplacements se sont fait ressentir pendant des générations, avec des familles éclatées, des traditions perdues et des communautés désintégrées. Économiquement, le Mexique a également payé un lourd tribut. L'infrastructure du pays, notamment les chemins de fer, les routes et les bâtiments, a subi d'importants dommages. De nombreuses entreprises et exploitations agricoles, qui étaient la colonne vertébrale de l'économie, ont été détruites ou ont dû cesser leurs activités. La reconstruction a été un processus lent et coûteux, nécessitant des années, voire des décennies, pour retrouver un niveau de prospérité antérieur. Socialement, la guerre a exacerbé les tensions existantes et en a créé de nouvelles. La méfiance entre les différentes factions, les traumatismes collectifs et la méfiance à l'égard des autorités ont marqué la société mexicaine pendant de nombreuses années.

1920 – 1934 : Les années des Sonoriens

Le projet des Sonoriens

La période des "années sonoriennes" de 1920 à 1934 est l'une des phases les plus influentes et décisives dans l'histoire post-révolutionnaire du Mexique. Cette période est nommée d'après l'État de Sonora, d'où venaient plusieurs des principaux acteurs politiques du pays à cette époque. Après l'assassinat de Venustiano Carranza en 1920, Alvaro Obregón, originaire de Sonora, devint l'une des figures politiques les plus dominantes du Mexique. Il a pris le contrôle du gouvernement mexicain après avoir mené une série de campagnes militaires réussies. Obregón a été élu président en 1920 et a servi jusqu'en 1924. Sa présidence a été caractérisée par la consolidation du pouvoir central, la mise en œuvre de certaines des réformes constitutionnelles et l'établissement d'un semblant de paix après une décennie de violence révolutionnaire. À la fin du mandat d'Obregón, Plutarco Elías Calles, également de Sonora, a été élu président et a servi de 1924 à 1928. Calles a continué à renforcer l'État et à poursuivre des réformes, notamment en matière d'éducation et de relations avec l'Église catholique, ce qui a conduit au conflit religieux connu sous le nom de "Guerre des Cristeros". Bien que sa présidence ait officiellement pris fin en 1928, Calles est resté une figure politique dominante pendant ce qui a été surnommé le "maximato", où, en tant que puissance derrière le trône, il a continué à exercer une influence significative sur les présidents successifs jusqu'en 1934. La période des "années sonoriennes" a été marquée par une combinaison de modernisation, de centralisation du pouvoir et de mise en œuvre de réformes issues de la Révolution mexicaine. Cependant, elle a également été marquée par des tensions politiques, des conflits religieux et la concentration du pouvoir entre les mains d'une élite restreinte. La fin de cette période a coïncidé avec l'ascension de Lázaro Cárdenas à la présidence en 1934, qui a introduit une nouvelle phase de réformes agraires, nationales et sociales plus radicales.

Au cours des "années sonoriennes", le Mexique s'est engagé dans une phase ambitieuse de modernisation et de développement économique. Les dirigeants de cette période, dont la plupart étaient issus de l'État de Sonora, avaient une vision claire de ce que devait être le Mexique dans le contexte mondial. Ils cherchaient à transformer un pays principalement agraire, avec une économie dominée par de grands domaines et une infrastructure sous-développée, en une nation industrialisée et moderne, capable de rivaliser avec des puissances comme les États-Unis. L'un des piliers de cette vision était la construction d'infrastructures. Les dirigeants sonoriens ont reconnu que, pour que le pays se développe, il devait améliorer ses infrastructures de base telles que les routes, les chemins de fer, les ports et les installations de communication. Ces investissements dans l'infrastructure étaient essentiels pour faciliter le commerce, encourager la mobilité et unir un pays avec d'énormes disparités régionales. Les investissements étrangers étaient également considérés comme cruciaux pour stimuler le développement économique. Reconnaissant la nécessité de capital, de technologie et de savoir-faire, les dirigeants sonoriens ont adopté des politiques favorables pour attirer des investisseurs étrangers. Cela comprenait des concessions minières, pétrolières et agricoles, ainsi que la facilitation des investissements dans des secteurs clés comme la fabrication. La promotion de l'industrialisation était une autre politique majeure de cette période. Au lieu de simplement exporter des matières premières, l'idée était de les transformer sur place, créant ainsi de la valeur ajoutée, des emplois et une croissance économique. Le gouvernement a encouragé la création d'industries locales, allant de la production textile à la sidérurgie, et a mis en place des politiques pour protéger ces industries naissantes de la concurrence étrangère. Bien que ces efforts aient entraîné une croissance économique significative et des avancées dans la modernisation du pays, ils n'étaient pas sans défis. L'augmentation de la dépendance à l'égard des investissements étrangers a suscité des préoccupations concernant la souveraineté nationale et l'exploitation. De plus, alors que certaines régions et secteurs du pays bénéficiaient de ces politiques, d'autres étaient laissés pour compte, exacerbant les inégalités régionales et sociales. Malgré ces défis, les "années sonoriennes" ont jeté les bases d'un Mexique moderne et ont joué un rôle clé dans la trajectoire de développement du pays au 20ème siècle.

Les "années sonoriennes", bien que productives en matière de développement économique et de modernisation, ont eu leur part d'ombre en ce qui concerne la gouvernance politique. Le désir des dirigeants sonoriens de maintenir leur hégémonie a souvent été réalisé aux dépens des libertés civiles et politiques. La répression politique était une réalité tangible. Pour maintenir la stabilité et assurer la mise en œuvre ininterrompue de leurs politiques, ces dirigeants ont adopté une attitude intolérante à l'égard de toute opposition. Les syndicats, par exemple, ont souvent été ciblés. Alors que ces organisations étaient essentielles pour défendre les droits des travailleurs à une époque de changement industriel rapide, elles étaient aussi perçues comme des menaces potentielles au pouvoir en place. Les grèves étaient souvent brutalement réprimées, et les leaders syndicaux harcelés, arrêtés ou même assassinés. Les dissidents politiques, qu'ils soient de gauche, de droite ou d'autres bords idéologiques, ont également subi la répression. La liberté de la presse était sévèrement limitée, les journalistes critiques étant régulièrement intimidés ou censurés. Ceux qui osaient défier ouvertement le régime étaient souvent emprisonnés, et dans certains cas, contraints à l'exil pour échapper à la persécution. De nombreux intellectuels, politiciens et activistes qui auraient pu contribuer positivement au débat public ont été contraints de quitter le pays, privant le Mexique de voix critiques qui auraient pu jouer un rôle constructif dans la nation. Il est essentiel de comprendre que, même si cette période a jeté les bases du développement économique du Mexique, elle a également institué une forme d'autoritarisme qui a eu des conséquences durables sur la vie politique du pays. Les défis de la démocratisation et de la garantie des droits de l'homme sont en partie enracinés dans cette époque de consolidation du pouvoir par une élite restreinte.

La modernisation engagée par les dirigeants sonoriens reflétait en partie les tendances du Porfiriato, mais incorporait aussi des nuances et des orientations distinctes, enracinées dans les aspirations et les enseignements de la Révolution mexicaine. Dans le domaine de l'agriculture, alors que le Porfiriato avait largement favorisé les grands propriétaires terriens et les investisseurs étrangers, les Sonoriens, tout en reconnaissant le rôle central de l'agriculture pour l'économie, ont intégré les appels à la réforme agraire issus de la révolution. Ils ont orchestré une redistribution des terres et ont renforcé le système des ejidos, des terrains exploités en commun par des groupes locaux d'agriculteurs. L'irrigation était également une priorité pour ces deux régimes. La nécessité de construire des barrages et des systèmes d'irrigation était bien comprise, mais les Sonoriens, en particulier, voyaient l'eau comme une ressource essentielle pour stimuler l'agriculture dans des zones traditionnellement arides, comme leur propre État de Sonora. Les transports ont évolué également pendant cette période. Si le Porfiriato avait mis l'accent sur les chemins de fer, principalement pour faciliter le commerce avec les États-Unis, les Sonoriens, tout en poursuivant l'expansion ferroviaire, ont porté une attention renouvelée à la construction de routes et de ponts, cherchant à mieux connecter les régions éloignées et intérieures du pays. Enfin, le secteur bancaire a subi des changements significatifs sous la direction des Sonoriens. Ils ont envisagé de fortifier le système financier national, le protégeant des influences étrangères excessives et donnant la priorité aux institutions bancaires mexicaines. C'était une rupture nette avec le Porfiriato, où les intérêts financiers étrangers dominaient le paysage bancaire.

La politique des dirigeants sonoriens représentait une sorte de pragmatisme enraciné dans la réalité économique du Mexique de l'époque. Le pays, avec ses vastes étendues de terres arables et ses traditions agricoles ancestrales, avait toujours été essentiellement agraire. Ainsi, dans la perspective des dirigeants sonoriens, il était logique de capitaliser sur cette force intrinsèque. Leur approche différait sensiblement de celle des régimes précédents, qui avaient souvent privilégié les industries extractives et manufacturières, en grande partie pour répondre aux besoins des investisseurs étrangers. Les Sonoriens, tout en reconnaissant l'importance de ces secteurs, ont placé l'agriculture au centre de leur vision du développement. L'accent mis sur la construction de systèmes d'irrigation et de routes avait un double objectif: augmenter la production agricole pour répondre aux besoins du marché intérieur et faciliter le transport des produits vers les marchés extérieurs. L'octroi de crédits bancaires aux agriculteurs était également une innovation importante. Dans un contexte où l'accès au financement était souvent limité, ces crédits visaient à permettre aux agriculteurs d'investir dans de nouvelles technologies et méthodes, augmentant ainsi leur productivité. Cependant, le fait que les Sonoriens aient également cherché à stimuler l'industrialisation, en particulier dans le secteur agricole, montre qu'ils n'étaient pas uniquement axés sur l'agriculture traditionnelle. En encourageant l'industrialisation des produits agricoles, comme le coton et le sucre, ils espéraient ajouter de la valeur aux matières premières du pays, générant ainsi des revenus supplémentaires et créant des emplois. Cette dualité – favoriser le secteur agricole tout en soutenant simultanément l'industrialisation – reflète la complexité de la vision de développement des Sonoriens. Ils cherchaient à équilibrer les besoins immédiats du pays avec les opportunités de croissance à long terme.

L'approche sonorienne du développement économique marquait une rupture significative avec les périodes précédentes, en particulier l'ère du Porfiriato, pendant laquelle le Mexique avait largement dépendu des investissements étrangers, en particulier dans des secteurs tels que le minier et le ferroviaire. Sous Porfirio Díaz, la politique d'ouverture à l'investissement étranger avait permis d'importants flux de capitaux, mais avait également entraîné une dépendance excessive à l'égard de ces capitaux, avec parfois une perte de contrôle sur les ressources nationales. Les Sonoriens, ayant observé les conséquences de cette dépendance, et peut-être aussi influencés par une montée du nationalisme économique post-révolutionnaire, ont cherché à reprendre le contrôle de l'économie. En favorisant l'industrie nationale, ils ont tenté d'assurer que la majorité des bénéfices générés restent au Mexique, contribuant ainsi directement à l'amélioration de l'économie et à la prospérité des Mexicains. Cette approche visait non seulement à renforcer la base industrielle du pays, mais aussi à garantir que les ressources et les industries stratégiques ne soient pas dominées par des intérêts étrangers. L'accent mis sur l'autosuffisance représentait également une réponse aux fluctuations du marché mondial. En créant une économie plus indépendante, les dirigeants espéraient protéger le Mexique des crises économiques internationales et garantir une croissance économique stable. Cependant, cette approche avait ses défis. Bien que l'objectif d'autosuffisance soit noble, il était difficile de complètement éliminer la dépendance à l'égard des marchés et des capitaux étrangers, en particulier dans un monde de plus en plus interconnecté. Néanmoins, l'aspiration à l'autonomie économique a été un élément clé de l'agenda de développement des dirigeants sonoriens.

La première moitié du 20e siècle a été marquée par des bouleversements économiques mondiaux, et le Mexique n'a pas été épargné. Les crises de 1921 et 1929, en particulier, ont frappé le pays de plein fouet, reflétant à la fois les vulnérabilités internes et les interconnexions du Mexique avec l'économie mondiale. La Grande Dépression, qui a commencé en 1929, a provoqué une crise économique mondiale, avec une réduction drastique des échanges commerciaux, des investissements et de la demande de main-d'œuvre. Pour le Mexique, cela s'est traduit par le retour de nombreux travailleurs mexicains qui avaient migré vers le nord, en quête de meilleures opportunités aux États-Unis. Ces retours ont ajouté une pression supplémentaire sur une économie déjà en difficulté, augmentant la nécessité d'emplois et de ressources pour soutenir une population croissante. Pourtant, dans le nord du pays, le régime sonorien a réussi à réaliser certains progrès. Grâce à un accent particulier mis sur le développement agricole, cette région a connu une croissance significative de sa capacité de production. La construction de systèmes d'irrigation, de routes et d'autres infrastructures essentielles a stimulé la croissance économique, permettant à cette région d'atténuer certaines des pires conséquences de la crise. Cependant, le centre du pays n'a pas eu autant de chance. Cette région, traditionnellement le cœur agricole et économique du Mexique, a rencontré de sérieuses difficultés. Les infrastructures étaient moins développées, et la capacité de production alimentaire n'a pas suivi le rythme de la demande croissante. La combinaison d'une population croissante, due en partie au retour des migrants, et d'une production alimentaire stagnante a créé des tensions économiques et sociales. Ces défis ont souligné la nécessité d'une stratégie de développement économique bien planifiée et diversifiée. Les dirigeants sonoriens ont réussi à mettre en œuvre des réformes significatives dans certaines régions, mais les inégalités régionales et les vulnérabilités économiques du pays sont restées des problèmes persistants. La période a posé des questions fondamentales sur la meilleure façon de garantir la prospérité et la stabilité à long terme pour l'ensemble du pays.

L'explosion démographique qu'a connue le Mexique entre 1920 et 1940 a été impressionnante. En seulement vingt ans, la population a doublé, passant de 20 millions d'habitants à 40 millions. Une telle augmentation rapide de la population a eu des conséquences profondes sur la structure socio-économique du pays, avec notamment des répercussions directes sur le secteur agricole. Bien que la période ait été marquée par des efforts de modernisation, notamment sous la direction des dirigeants sonoriens, ces changements n'ont pas toujours été suffisants pour répondre aux besoins de la population croissante. Le secteur agricole mexicain, malgré sa primauté dans l'économie, a été confronté à d'énormes défis. Historiquement, la propriété agricole était inégalement répartie, avec de vastes haciendas contrôlant de grandes étendues de terres, tandis que de nombreux paysans étaient sans terre ou possédaient de petites parcelles. De plus, le manque d'infrastructures modernes, comme les systèmes d'irrigation, et le manque d'accès aux technologies agricoles modernes ont entravé la capacité du pays à augmenter la production alimentaire. Face à une demande alimentaire croissante, ces contraintes ont accentué le déficit alimentaire, avec une production qui n'a pas suivi le rythme de l'accroissement démographique. Ce déséquilibre a eu des conséquences directes, notamment une dépendance accrue à l'égard des importations alimentaires, des fluctuations des prix des produits alimentaires et une insécurité alimentaire accrue pour de nombreux Mexicains. Le défi de nourrir une population croissante a souligné la nécessité d'une réforme agraire profonde et d'une modernisation du secteur agricole. Des efforts ont été déployés dans cette direction, mais le chemin vers la sécurité alimentaire et l'autosuffisance a été long et complexe, nécessitant des ajustements politiques, économiques et sociaux majeurs.

Durant les années 1920 et 1930, le Mexique a été confronté à un ensemble complexe de défis qui ont façonné son développement socio-économique. Le retour massif de travailleurs mexicains depuis les États-Unis, souvent forcé, a ajouté une pression supplémentaire sur l'économie nationale. Ces travailleurs, qui étaient auparavant une source de revenus sous forme de remises pour leurs familles restées au Mexique, sont soudainement revenus, créant une offre de main-d'œuvre excédentaire. Cela a exacerbé les taux de chômage, déjà élevés, et amplifié les problèmes de pauvreté. Cette situation économique précaire s'est produite en parallèle d'une croissance démographique soutenue, rendant encore plus difficile la tâche de nourrir et d'employer la population croissante. Le défi de fournir des emplois et des ressources suffisantes à cette population en expansion s'est ajouté aux autres défis structurels, tels que l'inégalité des terres, les infrastructures insuffisantes et les limites technologiques dans le secteur agricole. La dimension politique a également joué un rôle crucial dans la dynamique de cette époque. Le gouvernement sonorien, tout en cherchant à moderniser le pays, a adopté une approche autoritaire, supprimant souvent l'opposition et limitant la liberté d'expression. Cette répression a créé un climat de méfiance et d'insatisfaction parmi de nombreux segments de la population. Ainsi, les années 1920 et 1930 ont été marquées par une série de paradoxes pour le Mexique. Alors que le pays s'efforçait de moderniser et de développer son économie, les défis sociaux, économiques et politiques se multipliaient, créant un environnement complexe et souvent tendu pour de nombreux Mexicains. Ces défis ont jeté les bases des réformes et des changements qui allaient suivre dans les décennies suivantes.

Les dirigeants sonoriens, contrairement à Porfirio Díaz, ont adopté une stratégie différente pour gérer les classes ouvrières du Mexique. Au lieu de s'appuyer principalement sur la répression pour maintenir l'ordre, comme l'avait fait Díaz pendant son long règne, les sonoriens ont adopté une approche plus inclusive, essayant d'intégrer la classe ouvrière dans le tissu socio-économique du pays. L'idée sous-jacente était simple mais stratégique : en améliorant les conditions de vie des ouvriers, ils pourraient s'assurer de leur loyauté ou, du moins, de leur passivité. En offrant de meilleures opportunités d'emploi, en améliorant les conditions de travail, et peut-être en accordant des avantages sociaux, ils espéraient contrecarrer les sentiments révolutionnaires qui pourraient surgir en raison de l'inégalité et de l'injustice. Cette tactique visait à réduire la probabilité de troubles sociaux et d'agitations politiques parmi la classe ouvrière, qui constituait une grande partie de la population. Cette approche peut être considérée comme prévoyante à certains égards. Au lieu de simplement réprimer un groupe mécontent, les sonoriens ont cherché à traiter certaines des causes sous-jacentes de ce mécontentement. Toutefois, il est également clair que cette stratégie avait une dimension pragmatique : elle visait à assurer la stabilité et à renforcer le contrôle du gouvernement sur un groupe démographique clé. Il convient de noter que, même si cette approche était différente de celle de Díaz, elle n'était pas sans failles ni sans critiques. Si, d'un côté, elle représentait une tentative d'améliorer le sort des ouvriers, d'un autre côté, elle était aussi un moyen de maintenir l'ordre et de consolider le pouvoir entre les mains d'une élite dirigeante.

La réforme agraire au Mexique pendant cette période était une tentative ambitieuse de corriger des siècles d'inégalités foncières et d'injustice. La concentration des terres entre les mains d'une petite élite foncière avait toujours été un point de contention majeur, et la réforme agraire devait théoriquement redistribuer ces terres aux paysans sans terre, répondant ainsi à l'une des revendications centrales de la Révolution mexicaine. Cependant, en pratique, la mise en œuvre de la réforme agraire a été inégale. Bien qu'un grand nombre de paysans aient bénéficié de la redistribution des terres, la majorité est restée sans terres. Selon les estimations, seulement 10% de la paysannerie, qui représentait environ 40% de la population rurale, a véritablement bénéficié de ces changements. Ces chiffres sont révélateurs des limites de la réforme, en particulier compte tenu des attentes initiales. Ces limites étaient particulièrement évidentes dans le centre du Mexique, un bastion du mouvement zapatiste. Le zapatisme, sous la direction d'Emiliano Zapata, avait pour principal slogan "Tierra y Libertad" (Terre et Liberté). Le mouvement réclamait une distribution radicale des terres aux paysans sans terre. Toutefois, malgré la forte influence du zapatisme dans cette région, de nombreux paysans du centre du pays n'ont pas bénéficié de la réforme agraire.

La réforme agraire au Mexique, initiée après la Révolution, était censée être le remède aux problèmes profondément enracinés d'inégalités foncières. Elle devait remédier à un système où une grande partie des terres fertiles du pays était détenue par une infime minorité, laissant la majorité des paysans dans la pauvreté et sans terre. Cependant, la réalité de la mise en œuvre de cette réforme a été loin de ces idéaux. La bureaucratie a été l'une des premières pierres d'achoppement. Au lieu d'une distribution rapide et efficace des terres, les paysans ont souvent été confrontés à des procédures lourdes, retardant l'octroi des terres promises. La corruption, également, a joué un rôle majeur. Dans de nombreux cas, les fonctionnaires et les intermédiaires ont détourné les terres ou les ont vendues au plus offrant, plutôt que de les distribuer à ceux qui en avaient le plus besoin. L'opposition des grands propriétaires terriens, naturellement réticents à céder leurs terres, a été un autre obstacle majeur. Armés de ressources considérables et d'influence politique, ils ont souvent réussi à saper ou à contourner les tentatives de redistribution. Les limites des ressources, qu'il s'agisse de fonds pour indemniser les propriétaires terriens ou d'expertise pour gérer le processus, ont également affecté la portée et l'efficacité de la réforme. De plus, les changements fréquents de leadership et les priorités politiques en constante évolution ont amené les autorités à se concentrer ailleurs, reléguant souvent la réforme agraire au second plan. La complexité inhérente au système foncier mexicain, avec ses droits ancestraux, ses revendications concurrentes et ses titres de propriété souvent mal définis, a ajouté une couche supplémentaire de défi. Cela a rendu la distribution équitable des terres d'autant plus compliquée. Ainsi, malgré les meilleures intentions et la reconnaissance de la nécessité de la réforme agraire, sa mise en œuvre est devenue l'exemple emblématique des défis de la transformation post-révolutionnaire du Mexique. Bien qu'il y ait eu des succès et des avancées, pour beaucoup, la réforme agraire reste le reflet des opportunités manquées et des espoirs non réalisés de la Révolution mexicaine.

La réforme agraire mise en place lors du régime sonorien représentait une réponse tangible aux profondes inégalités foncières qui avaient longtemps prévalu au Mexique. Ces inégalités étaient au cœur des tensions sociales et économiques, alimentant des décennies de mécontentement et culminant finalement dans la Révolution mexicaine. La volonté de rectifier ces déséquilibres était donc primordiale pour assurer la stabilité et la légitimité du nouveau régime. Le programme sonorien visait à transformer le paysage agraire du Mexique en redistribuant les terres des grands haciendas vers les paysans sans terre. L'idée était que cette redistribution, en plus de rectifier une injustice historique, pourrait dynamiser le secteur agricole du pays, encourageant une augmentation de la production et, par conséquent, une plus grande autosuffisance alimentaire. La mise en place de systèmes d'irrigation, la construction de routes pour faciliter le transport de produits agricoles, et l'octroi de crédits aux agriculteurs étaient toutes des initiatives conçues pour augmenter la productivité agricole. L'espoir était que, combinée à la redistribution des terres, cette infrastructure permettrait aux agriculteurs mexicains de cultiver plus efficacement et de mieux subvenir à leurs besoins. Toutefois, malgré la portée et les ambitions du programme, il a été confronté à d'innombrables défis. Comme mentionné précédemment, des problèmes tels que la bureaucratie, la corruption, et l'opposition des grands propriétaires terriens ont entravé la mise en œuvre complète de la réforme. Néanmoins, ce serait une erreur de sous-estimer son impact. Des milliers de paysans ont reçu des terres et, avec elles, une opportunité de s'élever économiquement et socialement.

Durant cette période de transformation au Mexique, la classe ouvrière se trouvait à un carrefour historique. Avec l'urbanisation croissante, la montée de l'industrialisation et la consolidation du pouvoir au sein d'un gouvernement centralisé, les travailleurs et leurs droits sont devenus un enjeu majeur. Le gouvernement a reconnu que pour maintenir la stabilité et éviter la révolution, il devait d'une manière ou d'une autre gérer et canaliser les revendications de la classe ouvrière. L'une de ces stratégies était de coopter le principal syndicat, en le plaçant sous le contrôle direct du ministère de l'Industrie. Par cette manœuvre, le gouvernement a pu influencer directement les politiques et les actions du syndicat, en s'assurant qu'il n'allait pas à l'encontre des intérêts du régime. Cependant, cette cooptation n'était qu'une partie de la stratégie. Les syndicats qui n'étaient pas alignés sur les politiques gouvernementales ou qui défendaient des idéologies socialistes, anarchistes ou communistes ont été systématiquement réprimés. Cette répression s'est manifestée de plusieurs manières : arrestations, exils, ou même, dans certains cas, assassinats. La répression avait pour but non seulement d'éliminer l'opposition directe, mais aussi d'envoyer un message clair à la classe ouvrière sur les limites de la contestation. La restriction du droit de grève était un autre mécanisme pour contrôler la classe ouvrière. En limitant la capacité des travailleurs à faire grève, le gouvernement a effectivement sapé l'un des outils les plus puissants dont disposaient les travailleurs pour négocier et revendiquer leurs droits. Dans l'ensemble, bien que le gouvernement ait fait des efforts pour intégrer la classe ouvrière dans le processus politique par le biais de la cooptation, il était clair que son approche globale était largement autoritaire. Le message était simple : la classe ouvrière pouvait participer, mais seulement dans les limites définies par le régime.

Le gouvernement, en cherchant à contrôler le mouvement syndical, était conscient de la puissance potentielle de la classe ouvrière organisée. Dans l'histoire, les travailleurs unis et organisés ont souvent été à l'avant-garde des mouvements révolutionnaires, et il était impératif pour le gouvernement d'éviter une telle situation au Mexique. En cooptant les dirigeants syndicaux, le gouvernement espérait affaiblir la volonté collective des travailleurs et orienter leurs revendications d'une manière qui ne menacerait pas l'ordre établi. En effet, en alignant les dirigeants syndicaux avec les objectifs du gouvernement, les chances de mouvements radicaux ou révolutionnaires surgissant de la base étaient minimisées. Les dirigeants cooptés, bénéficiant souvent de privilèges et d'avantages du régime, avaient peu d'incitation à défier l'autorité ou à encourager la dissidence parmi leurs membres. Toutefois, la cooptation n'était qu'une partie de la stratégie. La répression directe des éléments les plus radicaux du mouvement ouvrier était tout aussi cruciale. En éliminant ou en emprisonnant les meneurs les plus militants, le gouvernement pouvait décourager la contestation et le radicalisme. La restriction des droits d'organisation et de protestation assurait également que les travailleurs se sentiraient impuissants et moins enclins à se rebeller contre l'autorité. Cette approche, tout en étant efficace à court terme pour le maintien de l'ordre et la stabilité, avait toutefois des conséquences à long terme. Elle créait un sentiment d'aliénation parmi la classe ouvrière, car leurs intérêts véritables n'étaient souvent pas représentés. De plus, la dépendance du gouvernement à l'égard de la répression plutôt que du dialogue ouvert avec les travailleurs a potentiellement érodé sa légitimité aux yeux de nombreux citoyens. En somme, bien que le gouvernement ait réussi à contrôler le mouvement ouvrier pendant un certain temps, il a semé les graines de la méfiance et de la dissidence futures.

La stratégie du gouvernement avait pour double objectif de stimuler la croissance économique tout en conservant fermement les rênes du pouvoir. Pour y parvenir, il a tenté de combiner des éléments de réforme et de répression. La modernisation et le développement économique étaient essentiels non seulement pour améliorer la vie des citoyens, mais aussi pour renforcer la position du Mexique sur la scène internationale. À mesure que les infrastructures, l'agriculture et l'industrie progressaient, la promesse d'un avenir meilleur se dessinait pour de nombreux Mexicains. Ces progrès ont été d'autant plus nécessaires que la population croissante exigeait des emplois, des services et des opportunités. Cependant, parallèlement à ces initiatives de modernisation, le gouvernement était conscient du potentiel de mécontentement parmi des segments de la population, en particulier la classe ouvrière organisée, qui avait historiquement été au cœur des mouvements sociaux et révolutionnaires. La répression de ce groupe, couplée à la cooptation de ses leaders, était donc une mesure préventive pour éviter des troubles sociaux plus importants. Les restrictions imposées aux droits d'organisation et de protestation ont contribué à une atmosphère où la méfiance, la peur et l'oppression étaient omniprésentes. Beaucoup se sentaient impuissants face à un État qui semblait non seulement indifférent à leurs préoccupations, mais également disposé à prendre des mesures drastiques pour étouffer la dissidence. Même si la croissance économique et les projets de modernisation ont apporté des avantages tangibles à certaines parties de la population, ils ont également creusé les inégalités. De nombreux Mexicains, tout en bénéficiant de l'amélioration des infrastructures et de l'accès à de nouveaux biens et services, étaient également conscients des limitations de leur liberté et des injustices qu'ils continuaient de subir.

Le Parti national révolutionnaire (PNR) a été conçu comme un mécanisme pour consolider le pouvoir après une période de bouleversements et de conflits post-révolutionnaires. En fondant ce parti, l'élite dirigeante du Mexique cherchait à établir une stabilité politique durable, en mettant fin aux luttes de pouvoir continues qui avaient caractérisé la période antérieure. En regroupant différentes factions révolutionnaires sous une seule bannière, le PNR a pu présenter une image d'unité nationale, tout en gardant les rênes du pouvoir fermement entre ses mains. Le parti a réussi à englober un large éventail d'intérêts, allant des militaires aux syndicats, en passant par les classes agraires. Cette diversité interne, combinée à une forte structure organisationnelle, a contribué à la résilience du PNR. Le système de patronage, où des faveurs, des postes et des ressources étaient distribués en échange de loyauté, a été essentiel pour maintenir le contrôle du parti sur le pays. Cela a permis d'assurer la loyauté des cadres régionaux et locaux et de renforcer la présence du parti à tous les niveaux de gouvernement. Tout aussi crucial a été l'aptitude du parti à neutraliser la concurrence politique. Le PNR (et plus tard le PRI) a systématiquement marginalisé, coopté ou réprimé les groupes et les individus indépendants qui menaçaient son hégémonie. Dans certains cas, cela a été réalisé en offrant des postes ou des avantages, en d'autres occasions par des tactiques plus autoritaires. Cette domination unipartite a également été facilitée par une série de réformes électorales, souvent conçues pour favoriser le parti au pouvoir. Bien qu'il y ait eu des élections régulières, elles étaient souvent critiquées pour leur manque de transparence et d'équité. Ce n'est qu'à la fin du 20ème siècle que le système politique mexicain a commencé à s'ouvrir, permettant une plus grande compétition et pluralisme. Cependant, l'héritage du PNR, puis du PRI, a laissé une empreinte indélébile sur la structure et la dynamique politiques du Mexique.

L'établissement du PNR n'était pas seulement une manœuvre politique astucieuse; c'était une nécessité pragmatique pour un pays qui avait subi une décennie de bouleversements révolutionnaires. Le Mexique, à cette époque, était fragmenté par diverses factions et chefs militaires ayant chacun leurs propres bases de soutien et leurs agendas. Le PNR était une tentative de rassembler ces groupes disparates sous une bannière commune, assurant ainsi une stabilité relative après des années de conflit. L'inclusion des Sonorisateurs, des Zapatistes et d'autres factions a certes complexifié la nature du PNR, mais cela a également été sa force. Ces alliances, bien qu'imparfaites et souvent tendues, ont permis au parti d'attirer un large éventail de soutiens. Les Sonorisateurs, par exemple, apportaient leur vision moderniste et leur influence dans les régions septentrionales, tandis que les Zapatistes représentaient les revendications agraires et les besoins des paysans du sud. La stratégie du PNR pour maintenir le pouvoir a été multifacette. La cooptation a été l'une de ses principales méthodes : en intégrant les leaders et les groupes potentiellement dissidents dans la structure du parti, ou en leur offrant des postes importants au gouvernement, le PNR a pu atténuer la menace qu'ils représentaient. Cela a également eu pour effet de diluer les agendas radicaux, car une fois intégrés dans le système, beaucoup ont été absorbés par les préoccupations du pouvoir et de la gouvernance quotidienne. En même temps, le PNR n'a pas hésité à utiliser la répression quand elle était jugée nécessaire. Les partis d'opposition, en particulier ceux de gauche, ont souvent été victimes d'intimidations, d'arrestations ou d'autres formes de harcèlement. Ce mélange de cooptation et de répression a permis au PNR (et plus tard au PRI) de rester la force dominante de la politique mexicaine pendant des décennies.

La domination prolongée du PNR, et plus tard du PRI, sur la vie politique mexicaine a été une double épée. D'un côté, cette stabilité politique a permis une mise en œuvre cohérente des politiques économiques et sociales sur de longues périodes, sans les interruptions fréquentes ou les revirements de politique que peuvent connaître des régimes plus instables ou fragmentés. Cette continuité a grandement bénéficié au processus de modernisation du Mexique, en favorisant la création d'infrastructures, la croissance industrielle, l'éducation et la mise en place de certaines politiques sociales. Cependant, cette même stabilité a eu ses inconvénients. La concentration du pouvoir politique au sein du PNR/PRI a souvent conduit à une absence de véritables contre-pouvoirs. Dans de nombreux cas, cela a créé un environnement où la corruption, le népotisme et les abus de pouvoir pouvaient proliférer sans crainte de répercussions significatives. Sans une opposition politique robuste pour demander des comptes au parti au pouvoir, et avec une presse souvent muselée ou alignée sur le parti, le système est devenu opaque. La centralisation du pouvoir a également souvent signifié que les politiques et les décisions étaient prises en fonction des besoins et des intérêts du parti plutôt que de ceux du pays dans son ensemble. Les régions ou les groupes qui n'étaient pas considérés comme essentiels aux intérêts du parti pouvaient se retrouver négligés ou marginalisés. Il est également important de noter que, dans le cadre de cette domination, la véritable volonté et les désirs de nombreuses parties de la population mexicaine ont été supprimés ou ignorés. La voix du peuple était souvent secondaire par rapport aux objectifs du parti.

La réorganisation de l'armée pendant la Révolution mexicaine représente une transformation majeure du paysage militaire et politique du Mexique. Sous Porfirio Díaz, la garde rurale était une force paramilitaire créée pour maintenir l'ordre dans les campagnes. Ces gardes étaient souvent utilisés pour protéger les intérêts des grands propriétaires terriens, réprimer les mouvements paysans et les insurrections, et servir de tampon entre les zones urbaines et rurales. Bien qu'efficaces dans leur rôle, ils étaient également connus pour leurs abus et leur brutalité. La Révolution mexicaine a vu la montée de plusieurs armées différentes, menées par des figures révolutionnaires comme Francisco Villa et Emiliano Zapata, qui combattaient contre les forces fédérales de Díaz et, plus tard, entre elles. La nature fragmentée de ces forces armées, ainsi que leurs différentes idéologies et agendas, a rendu le paysage militaire de la période révolutionnaire complexe. Après la Révolution, il est devenu évident qu'une armée unifiée, centralisée et professionnelle était nécessaire pour garantir la stabilité du pays. Ainsi, la nouvelle armée nationale a été établie, se distinguant des armées personnelles des caudillos révolutionnaires. Cette nouvelle force était destinée à être neutre, apolitique et loyale à l'État, plutôt qu'à un leader particulier. La réorganisation et la centralisation de l'armée avaient plusieurs avantages. Premièrement, elle renforçait le pouvoir central du gouvernement, lui permettant d'exercer une autorité plus uniforme sur tout le pays. Deuxièmement, elle réduisait la possibilité que des caudillos ou des chefs militaires locaux exercent une influence ou un pouvoir excessif dans leurs régions respectives. Troisièmement, elle permettait une modernisation et une standardisation des équipements, des formations et des tactiques. Cependant, cette centralisation militaire a également eu des inconvénients. Elle a concentré un énorme pouvoir entre les mains de l'élite dirigeante, ce qui a parfois été utilisé pour réprimer l'opposition ou consolider davantage le pouvoir. De plus, bien que l'armée ait été conçue comme une entité apolitique, elle est devenue, à plusieurs reprises au cours du XXe siècle, un acteur politique en elle-même, jouant un rôle clé dans les affaires nationales.

La création de la nouvelle armée nationale du Mexique était en effet une réponse stratégique à l'environnement chaotique de la Révolution mexicaine. Avec diverses factions et caudillos contrôlant différentes parties du pays, il était essentiel de mettre en place une entité centralisée capable de rétablir et de maintenir l'ordre. Cette armée était un outil essentiel pour le gouvernement central afin d'établir son autorité sur l'ensemble du territoire. La modernisation de l'armée était aussi une nécessité du XXe siècle. La guerre moderne exigeait une armée plus technologiquement avancée, avec des armes, des véhicules et des équipements plus modernes. La formation militaire a également subi une refonte, axée sur des tactiques plus contemporaines et une meilleure préparation pour faire face aux conflits nationaux et internationaux. Ainsi, contrairement à la garde rurale, qui était plus une force paramilitaire et souvent considérée comme brute et non réglementée, la nouvelle armée nationale avait pour ambition d'être une force moderne, disciplinée et professionnelle. Outre la consolidation interne, la défense contre les menaces extérieures était une préoccupation. L'histoire du Mexique est marquée par des interventions étrangères, comme l'invasion française et l'intervention américaine. Une armée nationale forte et unifiée était perçue comme une nécessité pour dissuader toute future intervention ou ingérence étrangère. Cette transition de la garde rurale à l'armée nationale symbolise également le passage d'un Mexique fragmenté et souvent féodal à un État-nation moderne, avec une administration centralisée cherchant à affirmer sa souveraineté et son autorité sur l'ensemble de son territoire.

La nouvelle armée nationale, en tant qu'institution centralisée, avait un rôle bien plus étendu que la simple fonction de défense et de maintien de l'ordre. Elle est devenue un instrument majeur de mise en œuvre des réformes et des projets de l'État. Dans le domaine des infrastructures, l'armée a été déployée pour construire des routes, des ponts et d'autres infrastructures essentielles. Ces projets n'étaient pas seulement des initiatives de développement, mais avaient aussi une importance stratégique, permettant une meilleure mobilité des troupes et une réaction plus rapide aux troubles potentiels. L'éducation et la santé publique étaient des domaines clés pour le développement national et le bien-être de la population. L'armée a soutenu ces efforts, en participant par exemple à des campagnes de vaccination ou en fournissant une formation technique et professionnelle. Elle a également été utilisée pour garantir l'accès à l'éducation dans des zones éloignées ou troublées, en assurant la sécurité des écoles et en participant à des programmes d'éducation civique. La réforme agraire, l'une des principales promesses de la Révolution mexicaine, nécessitait un contrôle efficace du territoire et une gestion rigoureuse. L'armée a été utilisée pour délimiter les terres, établir des zones agricoles collectives et, dans certains cas, protéger les communautés agricoles des représailles des anciens propriétaires fonciers. Elle a également veillé à ce que les terres soient réparties équitablement et conformément aux directives gouvernementales. Toutefois, l'utilisation de l'armée dans ces fonctions civiles a eu des implications complexes. Si elle a joué un rôle essentiel dans le développement national, sa présence et son rôle dominant ont également pu créer des tensions, en particulier dans les régions où les populations étaient sceptiques ou résistantes à l'intervention gouvernementale. La période du gouvernement sonorien a vu l'État mexicain se renforcer et s'étendre, avec l'armée agissant souvent comme la main de ce pouvoir grandissant.

La création de la police rurale fédérale était une réponse aux défis posés par le vaste territoire mexicain et la complexité de la mise en œuvre de la réforme agraire. Dans un pays avec une topographie aussi variée et des régions parfois isolées, la capacité de l'armée à intervenir rapidement et efficacement pouvait être limitée. La police rurale fédérale est donc venue compléter les efforts de l'armée en se concentrant spécifiquement sur les régions rurales. La mission de la police rurale fédérale allait au-delà de la simple application de la loi. Dans le contexte post-révolutionnaire, le gouvernement était déterminé à instaurer une présence stable et visible dans tout le pays, en particulier dans les zones où des conflits ou des tensions pourraient surgir autour de la répartition des terres. La police était ainsi non seulement un outil de maintien de l'ordre, mais aussi un symbole de l'autorité et de la continuité de l'État. Elle jouait un rôle crucial dans la mise en œuvre de la réforme agraire. En protégeant les bénéficiaires de la réforme, en surveillant les redistributions de terres et en assurant la sécurité lors des litiges fonciers, la police rurale fédérale contribuait à garantir que la réforme se déroule de manière équitable et sans heurts. Néanmoins, comme toute institution, la police rurale fédérale a connu des défis. Les accusations de corruption, d'abus de pouvoir et d'excès ont parfois été soulevées. Dans certains cas, des tensions ont surgi entre la police rurale et les communautés locales, en particulier lorsque les intérêts de ces communautés étaient perçus comme étant en conflit avec les directives du gouvernement central.

Construction du nationalisme mexicain

La période post-révolutionnaire au Mexique a été marquée par une quête d'identité nationale qui cherchait à célébrer et intégrer les racines indigènes du pays. Cette démarche contrastait nettement avec la politique d'européanisation favorisée par le régime de Porfirio Díaz. L'une des expressions artistiques les plus emblématiques de cette période est le mouvement muraliste. Des artistes tels que Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros ont peint d'immenses fresques murales sur des bâtiments publics, capturant l'histoire mexicaine avec un accent marqué sur ses origines indigènes et les conflits sociaux. En parallèle, l'indigénisme est apparu comme une tendance culturelle et politique qui valorisait et promouvait les cultures indigènes comme fondement de la nationalité. Des initiatives ont été prises pour intégrer les communautés indigènes à la vie nationale, tout en préservant et en mettant en valeur leurs traditions et leurs langues. L'éducation, sous la houlette de figures comme José Vasconcelos, ministre de l'Éducation dans les années 1920, est devenue un outil privilégié pour promouvoir cette nouvelle identité, mettant en avant une fusion entre les éléments indigènes et européens. En même temps, la Fête de la Race, instaurée en 1928, célébrait l'identité métisse du pays, une synthèse des cultures indigènes et européennes, surtout espagnoles. Le gouvernement post-révolutionnaire a également cherché à réinterpréter l'histoire nationale. La Conquête était vue comme une tragédie, mettant en lumière la résistance indigène face à l'oppression espagnole, et des figures comme Cuauhtémoc, le dernier empereur aztèque, étaient érigées en héros nationaux. Cependant, en dépit de ces efforts visant à valoriser et à intégrer l'héritage indigène du Mexique, de nombreuses inégalités demeuraient. Les populations indigènes affrontaient et continuent d'affronter des défis considérables, que ce soit en matière d'éducation, d'accès aux soins de santé ou d'opportunités économiques. Bien que l'État ait glorifié l'image de l'Indien dans ses discours et dans l'art, la réalité quotidienne pour beaucoup était loin de cette idéalisation. Néanmoins, cette période a redéfini la manière dont le Mexique se concevait, optant pour une identité embrassant ses racines indigènes tout en reconnaissant son riche héritage métissé.

Le gouvernement révolutionnaire post-porfirien du Mexique a entrepris une quête significative de renaissance identitaire. Plutôt que de regarder vers l'Europe comme modèle de modernité et de culture, comme l'avait fait Porfirio Díaz, ce nouveau régime a vu dans les racines métisses et indigènes du pays une source essentielle de la force et de l'identité nationale. L'art et la culture sont devenus des véhicules clés pour cette redéfinition identitaire. Les fresques murales, peintes par des artistes tels que Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros, ont illustré des scènes historiques, mythiques et quotidiennes, donnant une place centrale aux figures et aux thèmes indigènes. Les motifs précolombiens sont apparus non seulement dans les œuvres d'art, mais aussi dans la conception architecturale des bâtiments publics et des monuments, fusionnant des styles modernes avec des éléments ancestraux. La valorisation de l'héritage indigène ne s'est pas limitée à l'art et à l'architecture. Le gouvernement a également mis en place des initiatives pour promouvoir les langues indigènes, considérant que leur préservation et leur revitalisation étaient essentielles pour le patrimoine culturel du pays. Des écoles ont intégré l'enseignement de ces langues, et des programmes radiophoniques ont été créés pour toucher les populations rurales et éloignées. Les fêtes et célébrations traditionnelles ont également été revitalisées et promues. La Fête de la Race, par exemple, célébrait la synthèse culturelle de l'héritage indigène et espagnol du Mexique, renforçant l'idée d'une nation métisse unique et unifiée. Ces efforts visaient non seulement à créer un sentiment d'unité et d'appartenance nationales, mais aussi à reconnaître et à valider les contributions des cultures indigènes à l'identité et à l'histoire mexicaines. En valorisant cet héritage, le gouvernement révolutionnaire a cherché à créer un Mexique plus inclusif et représentatif de ses racines profondes.

Le récit historique du Mexique, sous l'égide du gouvernement révolutionnaire, a subi une réévaluation profonde. Les précédentes narratives, qui tendaient à mettre en avant l'influence et la supériorité européennes, ont été remises en question, remplacées par une histoire qui valorisait le riche patrimoine du pays avant la colonisation. Cette démarche visait à asseoir la légitimité du nouveau régime en établissant des liens plus profonds avec le passé préhispanique, mais également à redonner aux populations indigènes et métisses la place centrale qu'elles méritaient dans l'histoire nationale. Des figures historiques, auparavant éclipsées ou minimisées, comme Cuauhtémoc, dernier empereur aztèque, ou Emiliano Zapata, leader révolutionnaire et défenseur des droits agraires, ont été portées à la lumière de l'histoire officielle comme emblèmes de résistance, de fierté et d'intégrité. Les civilisations précolombiennes, comme les Aztèques, les Mayas et les Zapotèques, ont été représentées non seulement pour leurs réalisations artistiques et architecturales, mais aussi pour leurs contributions sociales, politiques et scientifiques. Le curriculum scolaire a été repensé pour intégrer cette nouvelle perspective. Les manuels scolaires ont été révisés pour mettre en avant les contributions indigènes et métisses à la formation de la nation. Les étudiants apprenaient désormais à voir le Mexique comme un pays dont la richesse culturelle et historique provenait d'une fusion entre les mondes indigène et colonial, et non pas simplement comme le produit de la colonisation. Par cette mise en avant d'une histoire nationale révisée, le gouvernement a voulu renforcer le sentiment d'appartenance nationale, créer une identité plus inclusive et réparer, d'une certaine manière, les torts historiques commis envers les populations indigènes et métisses, en leur redonnant la dignité et la reconnaissance qu'elles méritaient.

La réorientation de l'identité nationale mexicaine avait des implications bien au-delà du simple domaine culturel. Elle a façonné l'approche du gouvernement en matière de politique intérieure et extérieure, avec une volonté marquée de préserver et renforcer la souveraineté du pays. L'autosuffisance est devenue un maître mot de cette période, suggérant que le Mexique, pour se développer et affirmer sa place dans le monde, devait s'appuyer sur ses propres ressources et capacités plutôt que sur l'intervention ou l'influence étrangère. C'est dans cette optique que s'inscrit la nationalisation de l'industrie pétrolière en 1938 sous la présidence de Lázaro Cárdenas. En reprenant le contrôle des ressources pétrolières, le gouvernement voulait assurer que les bénéfices tirés de cette ressource vitale profitent directement au peuple mexicain plutôt qu'à des intérêts étrangers. Cette mesure, audacieuse pour l'époque, a été un signal fort de l'engagement du gouvernement à protéger la souveraineté économique du Mexique. De même, la réforme agraire, qui avait débuté après la Révolution mexicaine, est devenue l'une des initiatives les plus emblématiques du gouvernement révolutionnaire. Elle visait à corriger les inégalités foncières héritées de l'époque coloniale et de la période porfirienne, où de vastes étendues de terres étaient détenues par une poignée de grands propriétaires terriens, souvent au détriment des communautés indigènes. En redistribuant les terres, le gouvernement souhaitait non seulement rendre justice à ces communautés, mais aussi encourager un développement agricole centré sur les besoins nationaux. Ces mesures, loin d'être de simples politiques économiques, étaient le reflet d'une vision plus large de ce que devrait être le Mexique : un pays fort, indépendant, fondé sur la justice sociale et enraciné dans une identité profondément nationale, valorisant son héritage métis et indigène.

Au cœur de cette transformation identitaire se trouvait un désir impératif de renforcer le tissu national et d'établir une base solide pour le pays à la suite des bouleversements et des divisions de la Révolution mexicaine. La valorisation des racines indigènes et métisses du pays n'était pas seulement un moyen de reconnaître la richesse de la diversité culturelle du Mexique, mais aussi une stratégie pour établir un fondement commun sur lequel tous les Mexicains pouvaient s'identifier. En légitimant les politiques du gouvernement, notamment la nationalisation des industries clés et la réforme agraire, à travers cette nouvelle identité nationale, le gouvernement espérait obtenir un soutien plus large et plus profond de la population. C'était un moyen de montrer que ces initiatives n'étaient pas simplement des décisions politiques arbitraires, mais qu'elles découlaient d'une vision plus large de ce que signifiait être mexicain et de la direction dans laquelle le pays devrait se diriger. De plus, cette posture nationaliste était également un rempart contre les influences étrangères. À une époque où de nombreux pays d'Amérique latine étaient confrontés à l'impérialisme et à l'interventionnisme de puissances plus grandes, l'accent mis par le Mexique sur son autonomie et son indépendance était un message fort envoyé à l'échelle internationale. Cela signalait que le Mexique était déterminé à prendre ses propres décisions, à forger son propre chemin, sans être subordonné ou dépendant des agendas étrangers. Cette affirmation de la souveraineté et de l'indépendance a non seulement renforcé la position du Mexique sur la scène internationale, mais a également suscité un sentiment de fierté et d'appartenance parmi ses citoyens.

Fresque par Diego Rivera.

Cette période de construction nationale au Mexique a été fortement influencée par le désir de se définir indépendamment des influences extérieures et de célébrer l'identité unique du pays. Les mouvements artistiques, en particulier le muralisme, incarnent cet effort. Les artistes tels que Diego Rivera, José Clemente Orozco et David Alfaro Siqueiros ont utilisé les murs des bâtiments publics comme toile pour dépeindre la riche histoire du Mexique, mettant en avant les réalisations des peuples indigènes et célébrant les héros nationaux. Les fresques murales n'étaient pas seulement des œuvres d'art, elles étaient aussi des outils politiques et éducatifs. Par leur accessibilité publique, elles permettaient d'éduquer la population, y compris ceux qui étaient analphabètes ou n'avaient pas accès à l'éducation formelle. Elles racontaient l'histoire du Mexique, sa lutte pour l'indépendance et la justice, et ses espoirs pour l'avenir. La création de l'École nationale d'anthropologie et d'histoire s'inscrivait également dans cette démarche de valorisation et de compréhension de la culture mexicaine. L'étude académique de la riche histoire précolombienne du pays et de ses traditions vivantes a contribué à forger une identité nationale fondée sur une reconnaissance de la diversité et de la complexité du passé du Mexique. L'éducation a été un autre pilier central de cette période de construction nationale. En instituant un système d'éducation nationale, le gouvernement a cherché à inculquer les idéaux du nationalisme révolutionnaire à la jeune génération. Cette éducation ne se limitait pas à la simple acquisition de compétences, mais visait également à former des citoyens informés et engagés, fiers de leur identité mexicaine.

Après la révolution mexicaine, il y a eu un effort concerté de la part du gouvernement pour retrouver et célébrer l'identité indigène du Mexique, qui avait été éclipsée pendant la longue période du Porfiriato. Durant cette période, Porfirio Díaz avait adopté une vision européanisante du progrès et de la modernité, souvent au détriment de la culture indigène et des valeurs mexicaines. Après sa chute, le pays s'est engagé dans une introspection profonde, cherchant à redécouvrir et à célébrer ses racines. L'École nationale d'anthropologie et d'histoire a joué un rôle central dans cette quête. En promouvant l'étude académique des cultures indigènes, précolombiennes et contemporaines, l'institution a non seulement contribué à une meilleure compréhension de ces cultures, mais elle a également contribué à élever leur statut dans l'imaginaire national. Au lieu d'être considérées comme des reliques d'un passé révolu, les cultures indigènes ont été reconnues comme une partie vivante et dynamique de l'identité mexicaine. Le soutien du gouvernement à l'archéologie a également été crucial. Les fouilles et les restaurations de sites anciens comme Teotihuacán, Palenque et Chichén Itzá ont aidé à révéler la grandeur et la sophistication des civilisations précolombiennes du Mexique. Ces découvertes ont non seulement suscité la fierté nationale, mais elles ont également attiré l'attention du monde entier, faisant du Mexique une destination majeure pour l'archéologie et le tourisme culturel. Il est important de noter que ces efforts ne visaient pas seulement à redécouvrir le passé, mais aussi à adresser le présent. Les cultures indigènes contemporaines ont souvent été marginalisées et confrontées à de graves inégalités. En valorisant leur héritage et en reconnaissant leur contribution à la nation, le gouvernement espérait également attirer l'attention sur leurs droits et leur bien-être dans le Mexique moderne.

José Vasconcelos est en effet une figure emblématique de la période post-révolutionnaire au Mexique. Sa vision de la "race cosmique" et de la célébration du métissage était une réponse audacieuse à l'histoire tumultueuse du Mexique et à la complexité de son identité culturelle. Au lieu de percevoir les différentes origines ethniques et raciales du pays comme une source de division ou de conflit, Vasconcelos les a présentées comme une richesse unique, une fusion qui pourrait donner naissance à une nouvelle civilisation. Il voyait le métissage non seulement comme un phénomène physique ou génétique, mais aussi culturel et spirituel. Cette vision rompait radicalement avec les idées eugénistes et raciales qui étaient populaires dans de nombreuses parties du monde à cette époque. En tant que ministre de l'Éducation, Vasconcelos a pu mettre ses idées en pratique en promouvant l'éducation rurale, en finançant des missions culturelles dans tout le pays, et en encourageant le muralisme, un mouvement artistique qui a magnifiquement représenté les thèmes du métissage et de la culture indigène. Les artistes comme Diego Rivera, David Alfaro Siqueiros et Orozco ont été largement soutenus par sa vision et ses initiatives. Vasconcelos voyait l'éducation comme le moyen principal pour promouvoir ses idées progressistes et pour construire une nation unifiée et fière de ses racines diversifiées. Pour lui, une éducation qui célèbre et comprend le riche héritage culturel du Mexique était essentielle pour développer une société inclusive et démocratique. "La Raza Cósmica" est plus qu'un simple livre; c'est une expression d'espoir et d'ambition pour un pays qui, malgré ses défis et ses divisions, a toujours su trouver sa force dans sa diversité. La vision de Vasconcelos a influencé non seulement la politique éducative et culturelle du Mexique, mais aussi la façon dont les Mexicains se voient eux-mêmes dans le contexte d'un monde globalisé. Sa croyance en un futur où le métissage serait la clé de l'évolution de l'humanité offre une perspective optimiste et inclusive à une époque où le monde est souvent divisé par des questions d'identité.

Tandis que les concepts de José Vasconcelos tels que "La Raza Cósmica" étaient innovants et symbolisaient une tentative de forger une identité nationale unifiée, ils n'étaient pas exempts de problèmes. Ces idées ont été avancées dans un contexte de post-colonialisme, où de nombreux pays, y compris le Mexique, luttaient pour définir leur identité à la suite de siècles de domination étrangère. L'idée d'une "race cosmique" supérieure, résultant du métissage, implique intrinsèquement une hiérarchie. Vasconcelos lui-même a évoqué l'idée que les Mexicains, en tant que produit de plusieurs races, étaient destinés à être les leaders d'une nouvelle ère pour l'humanité, suggérant que certains mélanges raciaux étaient plus "avancés" ou "évolués" que d'autres. Ce point de vue a souvent conduit à la négligence ou même à l'éradication symbolique des cultures indigènes et afro-mexicaines. Les cultures purement indigènes, plutôt que d'être célébrées dans leur propre droit, étaient souvent valorisées principalement pour la manière dont elles pouvaient se mélanger ou contribuer à cette nouvelle identité métisse. Cette perspective a souvent éclipsé les luttes réelles et continues des communautés indigènes et afro-mexicaines, qui ont été marginalisées économiquement, socialement et politiquement. De plus, l'idéalisation du métissage a parfois servi à masquer ou à minimiser les problèmes réels de racisme et de discrimination au Mexique. Cela a créé un paradoxe où le pays pouvait se vanter d'une identité métissée tout en ignorant ou en minimisant les inégalités raciales et ethniques persistantes.

Diego Rivera avec Frida Kahlo, sa troisième épouse.

La période des Sonoriens, qui s'étend de 1920 à 1934, représente un tournant dans l'histoire du Mexique. Sous la direction des présidents issus du mouvement sonorien, notamment Alvaro Obregón, Plutarco Elías Calles et Lázaro Cárdenas, le pays a entrepris un voyage vers la modernisation. Ces leaders ont cherché non seulement à moderniser le Mexique à travers l'éducation, les infrastructures et l'industrialisation, mais aussi à promouvoir un sentiment renforcé d'identité nationale. Contrairement à la période porfirienne qui avait tendance à privilégier les élites d'origine européenne, le gouvernement sonorien a valorisé le riche héritage mixte du pays, embrassant les contributions des cultures indigènes, européennes et africaines. Malgré les progrès en matière d'éducation et de réforme agraire, le gouvernement a parfois été hésitant dans la mise en œuvre de réformes plus radicales, optant plutôt pour des approches modérées qui évitaient de bouleverser de manière significative l'ordre social et économique. En effet, tout en poursuivant des réformes, le gouvernement a maintenu une main de fer sur le pouvoir politique. La création du Parti National Révolutionnaire (PNR) en 1929, qui deviendrait le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI), a été instrumentale à cet égard. Bien que le parti se soit revendiqué des principes démocratiques, il s'est souvent reposé sur des méthodes autoritaires pour conserver le pouvoir. L'idéologie de cette période a été fortement influencée par des figures telles que José Vasconcelos, qui a promu l'idée d'une "race cosmique" et célébré le mestizaje comme fondement de l'identité nationale mexicaine. Bien que ces idées aient joué un rôle crucial dans la formation d'une identité nationale cohésive, elles n'étaient pas exemptes de critiques, notamment en raison des implications de hiérarchie raciale qu'elles pouvaient suggérer. En somme, la période sonorienne a posé des fondations importantes pour le Mexique du XXe siècle, en naviguant entre modernisation, construction identitaire et impératifs de stabilité politique.

Durant la période sonorienne, l'éducation est devenue une pierre angulaire de la stratégie nationale du Mexique pour forger une identité nationale unifiée et améliorer la condition sociale de ses citoyens. Conscient de l'importance cruciale de l'éducation dans le façonnement des esprits et des attitudes des citoyens, le gouvernement a lancé une campagne sans précédent pour construire des écoles et des universités à travers le pays. Cette initiative n'était pas simplement une tentative de réduire l'analphabétisme, elle était intrinsèquement liée à l'idée que l'éducation pouvait être le vecteur d'une transformation sociale plus large, élevant le niveau de vie des pauvres et nivelant les inégalités structurelles. Cette vision de l'éducation comme instrument de mobilisation sociale s'est traduite par une augmentation significative du financement des infrastructures éducatives. L'intention était claire : une population éduquée serait plus à même de participer activement à la vie politique, économique et sociale du pays, renforçant ainsi la base démocratique sur laquelle le Mexique souhaitait bâtir son avenir. Toutefois, malgré ces ambitions louables, l'exécution n'a pas toujours été à la hauteur des espérances. En particulier, les communautés rurales et indigènes, qui avaient historiquement été marginalisées, ont continué à être confrontées à des défis importants en matière d'accès à l'éducation de qualité. Bien que des écoles aient été construites dans de nombreuses régions éloignées, la qualité de l'éducation offerte, les ressources disponibles et la pertinence culturelle des curriculums étaient souvent insuffisantes. Le fossé persistant entre les citoyens éduqués dans les zones urbaines et leurs homologues des zones rurales témoigne des défis structurels que le pays continue de rencontrer dans sa quête d'égalité éducative.

Sous la houlette de José Vasconcelos, le Ministre de l'Éducation de 1921 à 1924, l'éducation est devenue une priorité nationale au Mexique. Vasconcelos, conscient du rôle central de l'éducation dans la formation d'une nation, a alloué jusqu'à 14% du budget national à ce secteur. Son approche réformatrice a englobé tous les niveaux de la société mexicaine : de la création d'écoles dans les villages les plus éloignés à la mise en place d'enseignants itinérants pour les zones reculées, en passant par l'inauguration de cours du soir destinés à l'alphabétisation des adultes. L'ouverture de bibliothèques, mettant en avant des auteurs mexicains, a renforcé la quête d'une identité nationale. La détermination de Vasconcelos a porté ses fruits : entre 1921 et 1934, le taux d'analphabétisme au Mexique a chuté de 10 points, passant de 72% à 62%, et presque la moitié des enfants étaient scolarisés. C'était un exploit remarquable dans un pays marqué par des décennies de négligence éducative. Vasconcelos, en plus d'être un réformateur éducatif, était aussi un penseur et un philosophe. Il est largement reconnu pour son ouvrage "La Raza Cósmica" dans lequel il a envisagé une fusion des races - indigènes, européennes, africaines - pour former une nouvelle "race cosmique". Cependant, sous cette vision progressiste se cachait une idéologie plus problématique. Bien que la célébration du métissage ait été centrale, elle était également imbriquée avec l'idée que l'éducation pouvait "améliorer" certaines races, en particulier les communautés indigènes. Le rôle de l'instituteur dans cette nouvelle vision mexicaine était crucial. Semblable à la transformation post-révolutionnaire en France, où l'instituteur était considéré comme le nouveau gardien de la morale et de la citoyenneté, remplaçant le prêtre, au Mexique, après la révolution, l'instituteur est devenu le lien fondamental entre les citoyens et l'État, jouant un rôle central dans le façonnement de l'identité nationale du pays.

Durant les années 1920 et 1930, le Mexique a traversé une période de transformation profonde, marquée par une quête intense de définition et d'affirmation de son identité nationale. Pour accomplir cela, le gouvernement a massivement investi dans l'éducation, avec pour objectif de promouvoir une conscience nationale et d'inculquer une identité culturelle unifiée parmi ses citoyens. Le patrimoine métissé et indigène du pays a été mis en avant, illustrant une fierté renouvelée des racines mexicaines tout en tentant de réduire les écarts éducatifs. L'une des réussites notables de cette période a été la réduction significative de l'analphabétisme, passant de 72 % à 62 %. De plus, une part croissante de la jeune génération a eu accès à l'éducation, posant les fondements d'une population plus instruite et donc, potentiellement, plus impliquée dans le destin de la nation. L'art, en tant qu'expression culturelle, a également été un élément central de cette dynamique nationale. Grâce au soutien gouvernemental, des artistes mexicains ont gagné une renommée non seulement nationale, mais également internationale. Diego Rivera, avec ses murales puissantes dépeignant l'histoire et les luttes du Mexique, est devenu un symbole de cette renaissance artistique. D'autres, tels qu'Orozco, ont également marqué cette période par leurs œuvres. Et Frida Kahlo, avec son style unique, est devenue une icône internationale, célébrant à la fois son identité personnelle et la richesse culturelle du Mexique. Ainsi, ces années ont été le témoin d'une revitalisation culturelle et éducative, reflétant la volonté d'une nation de redéfinir son identité tout en valorisant son riche héritage.

Durant les années 1920 à 1934, marquées par l'ère sonorienne, le Mexique a connu d'importantes mutations visant sa modernisation et l'affirmation de son identité nationale. Les dirigeants originaires de Sonora ont impulsé des réformes agraires, favorisé le développement technologique et mis en avant des protections sociales pour la classe ouvrière. Cependant, cette période a aussi été marquée par une certaine répression politique vis-à-vis des mouvements syndicaux de gauche. Parallèlement, le pays a renforcé son sentiment de nationalisme, valorisant son héritage métissé et indigène à travers divers domaines tels que l'éducation, l'archéologie et les arts. Ces changements, initiés durant cette période, ont laissé une empreinte durable sur le Mexique et son évolution ultérieure.

Le gouvernement de Lázaro Cárdenas, 1934 – 1940

Lázaro Cárdenas.

Lázaro Cárdenas, qui a présidé le Mexique de 1934 à 1940, est souvent considéré comme l'un des dirigeants les plus progressistes et nationalistes du pays. Sa période de gouvernance a été marquée par une série de réformes radicales qui ont cherché à réduire les inégalités et à renforcer la souveraineté nationale. L'une des actions les plus emblématiques de son mandat a été la nationalisation de l'industrie pétrolière en 1938. Cette décision, qui a pris de court de nombreuses compagnies étrangères, a été justifiée par Cárdenas comme une nécessité pour assurer le contrôle et les bénéfices de cette ressource essentielle au peuple mexicain. La réforme agraire, un autre pilier de son administration, a vu l'expropriation de grands domaines, souvent détenus par des propriétaires terriens riches et des entreprises étrangères, pour être redistribués aux paysans sous la forme d'"ejidos". Ces ejidos, ou terres communales, étaient destinés à briser le modèle foncier inégalitaire hérité de la période coloniale et à donner aux paysans la possibilité de cultiver et de bénéficier de la terre. Cárdenas a également travaillé à la mise en place d'un cadre solide pour les droits des travailleurs, favorisant la formation de syndicats et garantissant des conditions de travail plus sûres et plus équitables. Ces réformes du travail visaient à équilibrer la balance du pouvoir entre les employeurs et les employés, tout en protégeant les droits fondamentaux des travailleurs. En outre, conscient de la marginalisation historique des peuples indigènes du Mexique, Cárdenas a entrepris des initiatives pour améliorer leurs conditions de vie. Il a promu la création d'écoles spécialement destinées à ces communautés, en reconnaissant leurs traditions et leur culture tout en leur offrant les outils nécessaires pour s'intégrer pleinement à la nation.

La politique de Lázaro Cárdenas est marquée par une attention particulière portée à la population rurale et paysanne du Mexique, qui avait longtemps été négligée par les administrations précédentes. La réforme agraire reste l'une de ses réalisations les plus notables et symboliques. Celle-ci n'a pas seulement redistribué la terre, mais a tenté de remodeler en profondeur la structure sociale et économique des campagnes mexicaines. La création d'"ejidos", ou terres communales, a été un élément central de cette réforme. Contrairement aux simples parcelles individuelles, ces ejidos étaient conçus comme des coopératives agricoles où les paysans travaillaient ensemble, souvent avec le soutien et les conseils d'experts envoyés par le gouvernement. L'idée était de rendre la paysannerie plus productive, autosuffisante et de mettre fin à l'exploitation séculaire des paysans par les grands propriétaires terriens. Mais Cárdenas comprenait que la simple redistribution des terres ne suffisait pas. Pour transformer réellement la vie dans les campagnes, il fallait également offrir aux ruraux des services de base et des opportunités d'éducation. Les écoles rurales ont donc été créées non seulement pour éduquer, mais aussi pour servir de centres communautaires, renforçant ainsi le tissu social des villages. Ces écoles ont souvent été le premier contact que de nombreuses communautés rurales ont eu avec l'État moderne mexicain. En parallèle, les dispensaires ont été mis en place pour apporter des soins de santé de base dans des régions qui étaient auparavant largement négligées. Ces établissements ont joué un rôle crucial dans l'amélioration de la santé publique et la réduction de la mortalité, en particulier chez les enfants. A travers ces initiatives, Cárdenas a cherché à intégrer la population rurale dans la nation mexicaine, en leur offrant des droits, des opportunités et une dignité renouvelée. Sa vision était celle d'un Mexique où chaque citoyen, urbain ou rural, avait sa place et pouvait contribuer au développement du pays.

Même si Lázaro Cárdenas est souvent salué pour ses réformes progressistes, il n'a pas été exempt de défis et de critiques pendant son mandat. Le mouvement zapatiste dans l'État de Morelos est un exemple poignant de ces tensions. Emiliano Zapata avait été une figure emblématique de la Révolution mexicaine, défendant les droits des paysans et revendiquant une réforme agraire radicale sous le slogan "Tierra y Libertad" (Terre et Liberté). Bien qu'il ait été assassiné en 1919, ses idées et ses idéaux ont survécu chez ses partisans, qui ont continué à réclamer une réforme agraire plus complète. Quand Cárdenas est arrivé au pouvoir, il a certes lancé un programme ambitieux de redistribution des terres, mais pour certains zapatistes, cela n'allait pas assez loin ou ne se faisait pas assez rapidement. Ils ont estimé que le gouvernement n'était pas entièrement fidèle à l'esprit de la Révolution, en particulier aux idéaux de Zapata. La tension entre les zapatistes et le gouvernement de Cárdenas s'est intensifiée, conduisant à des affrontements et à une rébellion dans l'État de Morelos. C'était un rappel clair que, malgré ses réformes, de nombreux Mexicains se sentaient toujours marginalisés et estimaient que les promesses de la Révolution n'avaient pas été pleinement réalisées. Il est intéressant de noter que l'héritage de Zapata continue d'inspirer les mouvements sociaux au Mexique, comme en témoigne la rébellion zapatiste des années 1990 dans le Chiapas. Ce mouvement plus récent, bien que différent dans son contexte et ses revendications, montre que les idéaux de justice sociale, de droits des paysans et d'autonomie indigène restent profondément ancrés dans la conscience politique mexicaine.

Lázaro Cárdenas, en tant que président, a effectivement adopté une politique étrangère qui reflétait les principes fondamentaux de la souveraineté, de la non-intervention et de l'autodétermination. Ces principes ont été inscrits dans la Constitution mexicaine de 1917, qui a émergé à la suite de la Révolution mexicaine. Cárdenas a été particulièrement actif dans ses efforts pour renforcer les liens avec les autres nations d'Amérique latine. Cette orientation était en partie un moyen de contrer l'influence des États-Unis dans la région, surtout après les décennies d'intervention et d'ingérence américaines dans les affaires latino-américaines. La création de la Société des Nations des Amériques en 1938, même si elle était de courte durée, en était un exemple clair. Cárdenas a également marqué un point fort dans la politique étrangère mexicaine lorsqu'il a offert l'asile à de nombreux réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste après la guerre civile espagnole. Cette décision a été un signe de solidarité avec la République espagnole et une critique claire de l'ascension du fascisme en Europe. La nationalisation de l'industrie pétrolière par Cárdenas en 1938 a également été un moment décisif dans la politique étrangère mexicaine, car elle a défié les intérêts des compagnies pétrolières étrangères, principalement américaines et britanniques. Cette décision a suscité une forte opposition internationale, mais elle a également renforcé le sentiment nationaliste au Mexique et a été soutenue par de nombreux pays d'Amérique latine. Dans l'ensemble, la politique étrangère de Cárdenas a renforcé la position du Mexique en tant que nation souveraine tout en promouvant la solidarité et la coopération régionales.

L'administration de Lázaro Cárdenas (1934-1940) a marqué une étape déterminante dans l'histoire post-révolutionnaire du Mexique. Son gouvernement a cherché à mettre en œuvre les promesses non réalisées de la Révolution mexicaine, en particulier celles contenues dans la Constitution de 1917. La mise en place de programmes d'infrastructure, tels que la construction d'écoles, d'hôpitaux et de routes, était essentielle pour relier les zones rurales éloignées du pays et garantir que les avantages de la modernisation ne soient pas uniquement concentrés dans les zones urbaines. Ces initiatives étaient destinées à améliorer le niveau de vie de la vaste population rurale du Mexique, qui avait longtemps été négligée ou exploitée par des intérêts fonciers et industriels. La réforme agraire de Cárdenas, avec la distribution de terres aux paysans sous forme d'ejidos (des terres communales) et la mise en place de mesures de soutien à l'agriculture, avait pour but de revitaliser le secteur agricole du Mexique et de remédier aux inégalités historiques en matière de possession foncière. La protection des droits des travailleurs était une autre préoccupation majeure. La création du syndicat central, la Confederación de Trabajadores de México (CTM), a renforcé la position des travailleurs dans les négociations avec les employeurs, et les législations ultérieures ont établi des normes de travail et des droits pour les travailleurs. Cependant, c'est la nationalisation de l'industrie pétrolière qui est probablement l'acte le plus mémorable de son mandat. En prenant cette mesure audacieuse, Cárdenas a défié les puissants intérêts étrangers et a renforcé le sentiment nationaliste. Le dévouement de Cárdenas à la justice sociale et à l'amélioration du bien-être de la population mexicaine lui a conféré une place distinguée dans l'histoire du pays. Les politiques et les réformes qu'il a instaurées ont posé les bases de plusieurs décennies de développement social et économique au Mexique.

L'acte de nationalisation de l'industrie pétrolière par Lázaro Cárdenas en 1938 est l'une des décisions les plus audacieuses et les plus significatives de son mandat. À l'époque, l'industrie pétrolière mexicaine était dominée par des entreprises étrangères, en particulier britanniques et américaines. Ces sociétés avaient historiquement bénéficié d'une influence considérable et de concessions généreuses leur permettant d'exploiter les vastes réserves de pétrole du pays. Cependant, les tensions avaient augmenté tout au long des années 1930 en raison de conflits liés aux droits des travailleurs et à l'équité fiscale. Lorsque les négociations entre le gouvernement mexicain et ces sociétés étrangères ont échoué, Cárdenas a pris la décision audacieuse d'exproprier leurs actifs. La nationalisation a été largement célébrée au Mexique. C'était une affirmation puissante de souveraineté nationale et un signe que le Mexique ne serait plus soumis à l'influence économique et politique des grandes puissances étrangères, en particulier des États-Unis. Pour beaucoup, cela représentait une réalisation concrète des idéaux révolutionnaires de justice sociale et d'autodétermination. En revanche, cette action a provoqué une réaction internationale. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont protesté vigoureusement contre cette décision, et il y a eu un boycott initial du pétrole mexicain. Cependant, avec le début de la Seconde Guerre mondiale et la nécessité d'alliés stratégiques dans la région, l'hostilité envers le Mexique s'est rapidement atténuée. En fin de compte, la nationalisation a permis la création de Pemex (Petróleos Mexicanos), la société nationale de pétrole qui est devenue un pilier de l'économie mexicaine et une source importante de revenus pour le gouvernement. Cet acte a renforcé la position de Cárdenas comme défenseur des droits et de la dignité du peuple mexicain face aux intérêts étrangers.

Le mandat de Lázaro Cárdenas (1934-1940) est souvent considéré comme l'un des plus progressistes et transformationnels de l'histoire mexicaine. Il a fortement évolué dans le cadre des réformes institutionnelles et sociales, cherchant à intégrer pleinement toutes les couches de la société mexicaine dans une nation unie et équitable. Les programmes de protection sociale instaurés par Cárdenas témoignent de son engagement envers les citoyens les plus vulnérables. La mise en place d'un système de santé publique a été une étape cruciale pour garantir des soins de santé accessibles à tous, indépendamment de leur niveau de revenu. De plus, en mettant l'accent sur l'éducation et le logement, Cárdenas a cherché à équilibrer le terrain de jeu pour de nombreux Mexicains, en particulier ceux qui avaient historiquement été marginalisés. L'attention particulière que Cárdenas a portée aux droits et à la culture indigènes est une autre facette marquante de son leadership. À une époque où l'assimilation était souvent la norme, Cárdenas a reconnu la valeur intrinsèque des cultures indigènes du Mexique et leur importance dans le tissu national. En promouvant activement les droits et la culture indigènes, il a non seulement cherché à protéger ces groupes, mais aussi à enrichir la "mexicanidad", ou identité mexicaine, en reconnaissant et célébrant sa diversité. La vision de Cárdenas pour le Mexique allait bien au-delà des politiques et des programmes. Il cherchait à créer un pays où chaque citoyen, qu'il soit mestizo, indigène, riche ou pauvre, aurait un rôle à jouer et serait valorisé. Son mandat a jeté les bases de nombreuses institutions et politiques qui perdurent encore aujourd'hui et qui continuent d'influencer profondément le paysage social et politique du Mexique.

La nationalisation de l'industrie pétrolière par Lázaro Cárdenas en 1938 est sans doute l'une des décisions les plus audacieuses et les plus emblématiques de son mandat. En prenant le contrôle de cette ressource vitale, le Mexique a envoyé un message clair quant à sa souveraineté et à son droit d'autodétermination. Bien que cette décision ait été critiquée et ait suscité des tensions diplomatiques, notamment avec les États-Unis et la Grande-Bretagne, elle a également été largement célébrée par de nombreux Mexicains qui la considéraient comme une étape cruciale vers une véritable indépendance économique. Les retombées financières de cette nationalisation ont été substantielles. Avec le contrôle direct sur ses réserves pétrolières, le Mexique a pu générer des revenus importants qui ont été réinvestis dans divers programmes sociaux et projets de développement. Cárdenas a utilisé ces fonds pour soutenir ses initiatives visant à améliorer la vie des classes ouvrières et rurales. L'extension du rôle économique de l'État sous Cárdenas est un autre élément clé de son mandat. En promouvant des politiques interventionnistes, il a cherché à guider l'économie mexicaine vers la modernisation et l'industrialisation. Cela a également inclus des initiatives pour diversifier l'économie, réduire la dépendance à l'égard des exportations agricoles et encourager le développement industriel interne. En fin de compte, la présidence de Cárdenas a été caractérisée par une volonté de changement et une vision audacieuse pour l'avenir du Mexique. Alors que ses politiques et ses décisions ont parfois été controversées, son impact sur la nation est indéniable. Sous sa direction, le Mexique a pris des mesures importantes pour s'affirmer sur la scène mondiale, tout en travaillant à créer une société plus juste et équitable pour tous ses citoyens.

La décision de Lázaro Cárdenas de nationaliser l'industrie pétrolière du Mexique en 1938 a marqué un tournant dans l'histoire du pays et dans ses relations avec les puissances étrangères. La présence et l'influence des entreprises étrangères, en particulier des États-Unis, dans l'exploitation des richesses pétrolières du Mexique, étaient depuis longtemps une source de tension. Pour beaucoup, ces entreprises étaient perçues comme exploitant les richesses naturelles du pays sans offrir de juste compensation à la nation ou à ses citoyens. En procédant à la nationalisation, Cárdenas a non seulement renforcé l'économie mexicaine grâce aux revenus générés par le pétrole, mais a aussi envoyé un message clair à la communauté internationale. Cette décision affirmait la souveraineté du Mexique sur ses ressources et sa détermination à défendre ses intérêts nationaux. C'était un acte de défi contre la domination économique étrangère, en particulier dans un contexte où de nombreuses nations d'Amérique latine étaient fortement dépendantes des investissements et des intérêts étrangers. La popularité de Cárdenas au Mexique a explosé suite à cette décision. Pour de nombreux Mexicains, il était le leader qui avait enfin pris position contre les intérêts étrangers pour protéger les richesses nationales. Ce mouvement audacieux a renforcé le sentiment nationaliste et a renforcé la fierté mexicaine. En outre, l'action de Cárdenas a inspiré d'autres nations à revoir leurs relations avec les entreprises étrangères et à considérer la possibilité de reprendre le contrôle de leurs ressources naturelles. Au fil des années, d'autres pays d'Amérique latine ont emboîté le pas, utilisant le Mexique comme modèle pour défendre leur souveraineté et leurs ressources nationales.

La décision de Cárdenas de nationaliser l'industrie pétrolière a eu des conséquences profondes non seulement pour le Mexique, mais aussi pour l'ensemble de la région d'Amérique latine. Cette action a définitivement établi que le Mexique n'était pas simplement un satellite économique des grandes puissances. Il a montré qu'il était capable de prendre des décisions unilatérales en faveur de ses intérêts nationaux, même face à l'opposition des nations plus puissantes. Par cette décision audacieuse, le Mexique s'est positionné comme un leader en matière de défense de la souveraineté nationale en Amérique latine. D'autres nations ont vu le Mexique défier avec succès les puissances étrangères et ont été inspirées à reconsidérer leurs propres relations avec les entreprises et les gouvernements étrangers. Les revenus provenant de l'industrie pétrolière nationalisée ont été cruciaux pour le financement des réformes et des projets de développement de Cárdenas. Ces fonds ont été investis dans des projets d'infrastructure, des programmes sociaux, l'éducation et la santé, conduisant à une amélioration notable de la qualité de vie de nombreux Mexicains. La nationalisation a également été un acte symbolique qui a renforcé l'identité nationale mexicaine. Elle a rappelé aux citoyens l'importance de défendre la nation et ses ressources contre les intérêts étrangers. Enfin, l'héritage de Cárdenas est durable. Les politiques de Cárdenas, en particulier la nationalisation de l'industrie pétrolière, ont jeté les bases d'un État plus interventionniste et ont façonné la politique mexicaine pendant des décennies. Les réformes et les institutions qu'il a mises en place ont continué à influencer la direction du pays bien après la fin de son mandat. Lázaro Cárdenas reste une figure majeure de l'histoire mexicaine, non seulement en raison de ses réformes audacieuses, mais aussi de sa vision d'un Mexique souverain, indépendant et centré sur le bien-être de ses citoyens.

La décision de Lázaro Cárdenas de nationaliser l'industrie pétrolière a non seulement affirmé la souveraineté du Mexique sur ses ressources naturelles, mais a également renforcé le rôle central du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) dans la vie politique du pays. Créé en 1929 initialement sous le nom de Parti national révolutionnaire (PNR), le PRI allait dominer la scène politique mexicaine pendant près de 71 ans, jusqu'en 2000. Les réformes audacieuses de Cárdenas ont été essentielles pour définir la direction idéologique du PRI. Elles ont cimenté sa position comme le champion des classes ouvrières et rurales, renforçant son soutien parmi ces segments cruciaux de la population. Les politiques mises en œuvre sous sa direction, qu'il s'agisse de la réforme agraire, de la nationalisation des industries ou des programmes de protection sociale, étaient en parfaite harmonie avec l'idéologie du PRI. Le nationalisme économique, en particulier, est devenu un élément central de la plateforme du parti. Le PRI a utilisé ces réalisations pour asseoir sa légitimité auprès du peuple mexicain. Il a présenté ses politiques comme une continuation directe des idéaux de la Révolution mexicaine, se positionnant comme le gardien des intérêts du pays contre les intérêts étrangers et les élites économiques.

L'ère de Lázaro Cárdenas a indéniablement laissé une empreinte durable sur la politique mexicaine. Les réformes qu'il a initiées et les politiques qu'il a mises en place ont créé un environnement propice à l'émergence et à la consolidation du PRI en tant que principale force politique du pays. Sous la direction de Cárdenas, le gouvernement a pris des mesures audacieuses pour affirmer la souveraineté nationale, tant sur le plan économique que culturel. La nationalisation de l'industrie pétrolière, par exemple, a été un message fort adressé aux puissances étrangères sur l'autodétermination du Mexique. Parallèlement, en promouvant la "mexicanidad" et en valorisant la riche tapestry culturelle du pays, Cárdenas a cultivé un sentiment d'identité et de fierté parmi la population. C'est dans ce contexte que le PRI a été en mesure d'établir sa domination. En adoptant et en poursuivant les idéaux de la Révolution mexicaine, le parti a réussi à projeter une image de continuité et de stabilité. La capacité du PRI à maintenir cette image, tout en promouvant une identité nationale forte, a été essentielle pour gagner la confiance de la population. Les gens ont vu en lui le garant d'un Mexique unifié et moderne, un rêve qui avait été semé pendant la période révolutionnaire. Ainsi, bien que le règne du PRI ait été marqué par des périodes de contestation et de controverse, la fondation solide établie pendant l'ère Cárdenas a permis au parti de maintenir son emprise sur le pouvoir pendant si longtemps. La fusion des idéaux révolutionnaires avec les efforts modernisateurs a créé un équilibre qui a résonné avec de nombreux Mexicains, assurant la primauté du PRI dans la politique nationale pendant la majeure partie du 20e siècle.

Après Cárdenas, le Mexique est entré dans une phase de transformation politique et économique. L'époque post-Cárdenas, souvent surnommée la "dictature parfaite", a été caractérisée par un pouvoir presque incontesté du PRI. Les dirigeants qui ont succédé à Cárdenas ont fait des choix politiques différents, s'éloignant de ses politiques populaires et socialistes. La nouvelle orientation était clairement capitaliste, avec une concentration accrue sur la croissance économique, la modernisation industrielle et l'urbanisation. Ces initiatives étaient souvent favorables aux élites économiques et aux investisseurs étrangers. En encourageant les investissements étrangers et en privilégiant les entreprises privées, le gouvernement visait une croissance économique rapide. Bien que cela ait conduit à une augmentation significative du PIB du pays, cela a également exacerbé les inégalités socio-économiques. Les régions rurales, qui avaient bénéficié de l'attention sous Cárdenas avec des programmes tels que la réforme agraire, ont commencé à être négligées. Beaucoup de paysans se sont retrouvés marginalisés, leurs terres étant souvent saisies pour des projets de développement. La classe ouvrière, autrefois championne de la révolution, s'est également trouvée sous pression face à la libéralisation économique. Cependant, même face à ces défis, l'héritage de la révolution mexicaine n'a jamais été complètement éclipsé. Les principaux acquis de la Révolution, inscrits dans la Constitution de 1917, comme l'éducation laïque, la souveraineté sur les ressources naturelles et les droits des travailleurs, bien que souvent mis à l'épreuve, sont restés des principes fondamentaux de la nation. La célébration de la culture mexicaine et de son identité unique, qui avait été renforcée sous Cárdenas, est restée un pilier du pays, formant un lien fort entre les gens malgré les inégalités croissantes. La "dictature parfaite" du PRI a donc été un mélange complexe de continuité et de changement, où l'héritage révolutionnaire coexistait avec des politiques économiques néolibérales, modelant le paysage politique et social du Mexique moderne.

Annexes

  • Posada, et al. “La Revolución Mexicana y Los Estados Unidos En Las Colecciones De La Biblioteca Del Congreso El Ascenso De Francisco Madero.” El Ascenso De Francisco Madero - La Revolución Mexicana y Los Estados Unidos En Las Colecciones De La Biblioteca Del Congreso | Exposiciones - La Biblioteca Del Congreso, www.loc.gov/exhibits/mexican-revolution-and-the-united-states/rise-madero-sp.html.

Références