Echecs et blocages dans les Tiers-Mondes
Chapitre. 14 Échecs et blocages dans les Tiers-Mondes
I. Les économies latino-américaines
Première phase : du XVIème siècle à l’indépendance – période coloniale
Deuxième phase : le XIXe siècle – période postcoloniale
La pénétration commerciale anglaise
La concurrence du sucre de betterave
L’abolition de l’esclavage
Peuplement et développement des régions tempérées
II. L’Inde et la Chine face au défi occidental
L’inde de 1760 à 1914
La composition du commerce extérieur
Une réindustrialisassions (trop)modeste
La Chine : une civilisation assiégée
1650 à 1800 : croissance et unité, des relations limitées à l’Occident
On oblige les occidentaux à accoster dans certains ports et pas dans d’autres pour éviter qu’ils prennent trop de pouvoir.
L’opium britannique : c'est le principal produit échangé avec la Chine contre de la soie, les épices, laporcelaine …
- Fin 18e siècle : la pression monte car opium est une drogue et la Chine refuse ce marché.
- 1839 : 1er guerre de l’opium (défaite chinoise et concessions faites aux britanniques)
- 1842 : le traité de Nankin et ses 4 clauses (5 ports supplémentaires ouverts aux britanniques, pas de taxe d’importation supérieur à 5% donc ça empêche le protectionnisme chinois, les Anglais ont la liberté de commercer sur le territoire chinois (drogue comprise) et enfin les britanniques s’installe sur le sol chinois et font de certaines villes des territoires anglais).
- 1858 : la 2e guerre de l’opium (GB et Français face à la Chine) et ses conséquences ; cela traduit la volonté d’afficher la puissance occidentale, la victoire des occidentaux amène un autre traité qui permet l’ouverture de ports supplémentaire et l’autorisation de s’installer à l’intérieur des terres et plus seulement sur les littoraux.
CF politique de la canonnière = les occidentaux montrent aux populations locales leur puissance en voguant par exemple sur les fleuves chinois avec des attributs européens visibles (drapeaux).
Conclusion : A partir de 1860-1870, la Chine est une semi-colonie car elle n’a plus de puissancemilitaire et de politique autonome, les occidentaux dominent le commerce maritime et les interfaces donc la Chine est limitée dans sa mondialisation, néanmoins l’intérieur du pays et certaines régions restent sous la domination chinoisepuisque les occidentaux restent aux abords des fleuves.
III. L’Egypte : une tentative avortée d’industrialisation
La politique de développement de Mehmet-Ali
Un cas original de "résistance au sous-développement"
La politique de développement de Mehmet-Ali (au pouvoir de 1805 à 1848) : les troupes françaises occupaient cette région pour se rapprocher de l’Inde et devancé les anglais.
L’état et le gouvernement de M-A a pris de nombreuses mesures dans le but d’orienter l’Egypte vers un retour à des valeurs plus anciennes :
- Les réformes agricoles : on passe d’une taxe progressive à une taxe fixe qui fait accroître la productivité des agriculteurs et le rendement des terres. Il va permettre un monopole, l’agriculteur vend à l’état égyptien qui achète à un bon prix et revend en Syrie ou ailleurs … Il dégage du bénéfice qu'il distribue aux villes égyptiennes donc l’état donnent des revenus corrects à ses habitants et garantit la paix social dans le pays.
- Le programme industriel : l'état veut stimuler le marché intérieur, la population est poussée à acheter tout ce qui est possible à l’intérieur du pays (produits égyptiens), l’état va même faire de la publicité pour les produits égyptiens et l’armée qui dépend de l’état va être le premier client des produits locaux.
= Toutes ces politiques mène l’Egypte à être plus développé que la Russie, l’Espagne par exemple mais cette supériorité à certains pays européens ne va pas durer.
L’échec à partir de 1840 : l’Egypte doit faire face à des crises, les Turcs ottomans et les britanniques en 1839 vont signer un traité de commerce qui permet l’importation de produits britanniques plus facilement dans les pays arabes. Malgré l’acquisition d’une certaine indépendance, l’Egypte va s’opposer et combattre face aux britanniques ils vontéchouer, la marine et l’armée égyptienne vont être démantelée ce qui va faire perdre de la puissance au pays et de plus ils doivent faire face à la dure concurrence des produits britanniques = désindustrialisation beaucoup plusprononcé que les autres cas.
Le changement de politique : c’est la fin du gouvernement de Mehmet-Ali, et en conséquence la fin du monopole de l’état sur la production du pays.
L’intégration de l‘économie égyptienne dans l’économie mondiale : accélération à partir de 3 leviers
Les 3 accélérateurs de l’intégration dans le système économique mondial :
o La guerre de sécession aux Etats-Unis (1861-1865)
o L’ouverture du canal de Suez (1869) : pour permettre l’accès plus facile des métropoles aux colonies orientales, cela implique le passage de nombreux bateaux en Egypte malgré les revenus du aux droits de passage l’état n’arrive pas à rembourser les intérêts de la dette. Cette dette est l’une des justifications de l’occupation par les troupes britanniques en Egypte.
o L’occupation britannique à partir de 1882, l’autre justification et que la GB voulait sécuriser la route vers le joyau de la GB l’Inde.
IV. L’Afrique noire
La traite (transatlantique)des noirs
L’abolition de la traite et de l’esclavage
L’abolition de la traite (1792 Danemark, 1807 Angleterre, 1815 traité de Vienne) : le commerce est interdit.
L’abolition de l’esclavage : Angleterre (1833), France (1848), Pays-Bas (1863), Etats-Unis (1865), Brésil et Cuba (80’).
L’abolitionnisme était dans l’intérêt des commerçants britanniques, ils ont besoin du libre-échange (vs protectionnisme) pour aller chercher et vendre des matières premières ou des produits, ils sont les plus concurrentiels (promotion de la liberté qui sert leurs intérêts).