« La raison d’État » : différence entre les versions

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Ce qui l’intéresse  est la constructionet la constitution du pouvoir à savoir ses formes et sa puissance.Botero s’intéresse à l’efficacité de l’État, à savoir le rapport entre l’État, la populationet la croissance du pouvoir politique.
Ce qui l’intéresse  est la constructionet la constitution du pouvoir à savoir ses formes et sa puissance.Botero s’intéresse à l’efficacité de l’État, à savoir le rapport entre l’État, la populationet la croissance du pouvoir politique.
   
   
Il va l’envisager de la  façon théologique. Pour qu’il y ait raison d’État, il faut qu’il ait bien évidemment un retour à dieu. Le pouvoir a une dimensionthéologique, il faut répondre aux inspirations divines, le princedoit des lors respecter la parole de dieu. En respectant la parole de dieu ilpeut gouverner au nom de la raison d’État.
Il va l’envisager de la  façon théologique. Pour qu’il y ait raison d’État, il faut qu’il ait bien évidemment un retour à Dieu. Le pouvoir a une dimension théologique, il faut répondre aux inspirations divines, le prince doit des lors respecter la parole de Dieu. En respectant la parole de Dieu, il peut gouverner au nom de la raison d’État.
   
   
S’il répond bien à dieu par rapport aux objectifs que se donne dieupour les hommes sur terre alors le prince peut appliquer un pouvoirexceptionnel qui est la raison d’État.  
S’il répond bien à Dieu par rapport aux objectifs que se donne Dieu pour les hommes sur terre alors le prince peut appliquer un pouvoir exceptionnel qui est la raison d’État.  
   
   
Botero n’est pas dans une visionamorale au sens de Machiavel, il cherche à placer la raison d’État dans une logique de moralité. Si dieuordonne la façon dont les hommes et les femmes doivent agir sur terre alors leprince peut appliquer la raison d’État dans certains cas exceptionnels pour répondre aux ordres divins.
Botero n’est pas dans une vision amorale au sens de Machiavel, il cherche à placer la raison d’État dans une logique de moralité. Si Dieu ordonne la façon dont les hommes et les femmes doivent agir sur terre alors leprince peut appliquer la raison d’État dans certains cas exceptionnels pour répondre aux ordres divins.
   
   
Ainsi Botero ramène la raison d’État du côté de la moral alors que Machiavel la théorise comme une amoralité.
Ainsi Botero ramène la raison d’État du côté de la moral alors que Machiavel la théorise comme une amoralité.
   
   
Ce qui est important est que dans le retour à la morale, laraison d’État va apparaitre comme potentiellementpossible en terme d’action publique.  Si dans certain cas le princea raison sur ses sujet, s’il a raison et qu’il le fait au nom de dieu, il a lamoralité de la raison d’État. Ce qui peut apparaître comme immorale
Ce qui est important est que dans le retour à la morale, laraison d’État va apparaitre comme potentiellementpossible en terme d’action publique.  Si dans certain cas le princea raison sur ses sujet, s’il a raison et qu’il le fait au nom de Dieu, il a lamoralité de la raison d’État. Ce qui peut apparaître comme immorale
   
   
C’est  l’application de la raisond’État au nom de principes divins,c’est donc l’application de l’ordre de la morale. Lesmoyens importent peu lorsqu’ils respectent les vertus divines.
C’est  l’application de la raisond’État au nom de principes divins,c’est donc l’application de l’ordre de la morale. Lesmoyens importent peu lorsqu’ils respectent les vertus divines.
   
   
Dans la théorie de Botero est mené un combat contre lapensée de Machiavel, il faut retourner à dieu, s’il est soumis à dieu il peut gouverner selon la raison d’État.  
Dans la théorie de Botero est mené un combat contre lapensée de Machiavel, il faut retourner à Dieu, s’il est soumis à Dieu il peut gouverner selon la raison d’État.  
   
   
Le prince est celui qui se donne les moyens de la domination au service de dieu et la raison d’État est la reconnaissance de ces moyens.
Le prince est celui qui se donne les moyens de la domination au service de Dieu et la raison d’État est la reconnaissance de ces moyens.
   
   
A partir de ce moment, la théorie de Botero consiste à penser l’État moderne ainsi qu’à penser les conditions d’applicationde la raison d’État.  
A partir de ce moment, la théorie de Botero consiste à penser l’État moderne ainsi qu’à penser les conditions d’applicationde la raison d’État.  
   
   
A partir de quand il va être possible de rentrer dans l’exceptionnalitédu pouvoir de la raison d’État ? Botero va illustrer ce cadre par les guerres civiles, une guerre civile  est un risque de déchirement et de destructionde la société par des destructions internes, dèslors la raisons d’État peut être appliquée au nom dedieu.
A partir de quand il va être possible de rentrer dans l’exceptionnalitédu pouvoir de la raison d’État ? Botero va illustrer ce cadre par les guerres civiles, une guerre civile  est un risque de déchirement et de destructionde la société par des destructions internes, dèslors la raisons d’État peut être appliquée au nom de Dieu.
   
   
Le paradoxe de Botero est qu’il légitime l’action duprince sur le religieux mais en mêmetemps il est prêt à définir comme moral des actes qui n’ont rien d’humain.
Le paradoxe de Botero est qu’il légitime l’action duprince sur le religieux mais en mêmetemps il est prêt à définir comme moral des actes qui n’ont rien d’humain.
   
   
En partant d’un apriori conceptuel limité, le prince est moral alors ilpeut appliquer la raison d’État. Si le prince est fondamentalement immoral il peut dès lors user de laraison d’État l’utilisant pour assouvir ses propres intérêts au nom de dieu.
En partant d’un apriori conceptuel limité, le prince est moral alors ilpeut appliquer la raison d’État. Si le prince est fondamentalement immoral il peut dès lors user de laraison d’État l’utilisant pour assouvir ses propres intérêts au nom de Dieu.
   
   
Dans la théorie de Botero il y a une exigence du rapportentre moralité est divin et en même temps il y a des grandes faiblesses pour leparti pris  de la raison d’État, de plus il y a le parti prisque les hommes ne sont pas suffisamment raisonnable pour être gouvernés de façonclassique. Si les hommes ne sont pas raisonnable ils sont déraisonnable, illeur manque la rationalité et la raison, donc la raison d’État va être leretour de la rationalité c’est à dire le fait que l’on va reconstruire du raisonnableselon tous les moyens déraisonnables.
Dans la théorie de Botero, il y a des grandes faiblesses pour leparti pris  de la raison d’État, de plus il y a le parti prisque les hommes ne sont pas suffisamment raisonnable pour être gouvernés de façonclassique. Si les hommes ne sont pas raisonnable ils sont déraisonnable, illeur manque la rationalité et la raison, donc la raison d’État va être leretour de la rationalité c’est à dire le fait que l’on va reconstruire du raisonnableselon tous les moyens déraisonnables.
   
   
L’homme peut être dangereux et non-social. Le prince a le droitd’utiliser des règles d’exception qui sont des règles de l’abandonde l’ordinaire au profit de l’extraordinaire qui est l’application de la raisond’État.
L’homme peut être dangereux et non-social. Le prince a le droitd’utiliser des règles d’exception qui sont des règles de l’abandonde l’ordinaire au profit de l’extraordinaire qui est l’application de la raisond’État.

Version du 26 novembre 2012 à 10:55

Qu’est-ce que la raison d’État ?

C’est un mode d’intervention du pouvoir public ou du pouvoir politique qui déroge au droit commun pour des circonstances exceptionnelles, l’État ou une puissance politique institutionnelle peut échapper au droit commun.

Il existe des modes d’intervention du politique qui échappent au droit commun.Le pouvoir politique a une capacité d’intervenir en violent des règles de droit commun, c’estla raison d’État.

La raison d’État est hors du droit classique.,

  • elle peut s’appliquer en dehors des libertés publiques
  • c’est un agir de l’ordre de l’exceptionnel : dans une démocratie on peut appliquer la raison de d‘État mais elle ne peut être le quotidien.

Dès lors il va y avoir trois dépassement possible dans la raison d’État :

  • de la légalité : on ne dépasse ce qui va êtrede l’ordre de la loi
  • du normal : c’est de l’ordre de l’exceptionnelet nom de la normalité
  • de ce qui est logique : c’est une forme d’illogisme

Nous allons d’abord étudier d’un point de vue théorique puis étudierdes exemples sur l’état d’exception. Cela vient de l’exceptionnel et ce qui déroge au quotidien. L’étatd’exception dans ce cas est un synonyme de la raison d’État qui décrit un contexte spécifique de l’action publique dans un cadre en dehors du droitcommun.

Le cas le plus illustratif de la raison d’États est la gestion du 11septembre 2001 après la destruction des TwinTowers aux États-Unis.

La raison d’État est décrit un état d’action exceptionnel ; c’est-à-direque l’état d’exception est associé à celui de raison d’État.

Ainsi nous pouvons nous poser la question de savoir si la raison d’État est de l’ordre du raisonnable.


La raison d’État

généalogie de la raison d’État

Machiavel

Giovanni Botero

Botero est le fondateur du conceptmoderne de la raison d’État, c’estun jésuite piémontais né 1544 et décède 1617 qui fut aussi diplomate qui rédigeaun grand traité sur la raison d’État.

Ce qui l’intéresse est la constructionet la constitution du pouvoir à savoir ses formes et sa puissance.Botero s’intéresse à l’efficacité de l’État, à savoir le rapport entre l’État, la populationet la croissance du pouvoir politique.

Il va l’envisager de la façon théologique. Pour qu’il y ait raison d’État, il faut qu’il ait bien évidemment un retour à Dieu. Le pouvoir a une dimension théologique, il faut répondre aux inspirations divines, le prince doit des lors respecter la parole de Dieu. En respectant la parole de Dieu, il peut gouverner au nom de la raison d’État.

S’il répond bien à Dieu par rapport aux objectifs que se donne Dieu pour les hommes sur terre alors le prince peut appliquer un pouvoir exceptionnel qui est la raison d’État.

Botero n’est pas dans une vision amorale au sens de Machiavel, il cherche à placer la raison d’État dans une logique de moralité. Si Dieu ordonne la façon dont les hommes et les femmes doivent agir sur terre alors leprince peut appliquer la raison d’État dans certains cas exceptionnels pour répondre aux ordres divins.

Ainsi Botero ramène la raison d’État du côté de la moral alors que Machiavel la théorise comme une amoralité.

Ce qui est important est que dans le retour à la morale, laraison d’État va apparaitre comme potentiellementpossible en terme d’action publique. Si dans certain cas le princea raison sur ses sujet, s’il a raison et qu’il le fait au nom de Dieu, il a lamoralité de la raison d’État. Ce qui peut apparaître comme immorale

C’est l’application de la raisond’État au nom de principes divins,c’est donc l’application de l’ordre de la morale. Lesmoyens importent peu lorsqu’ils respectent les vertus divines.

Dans la théorie de Botero est mené un combat contre lapensée de Machiavel, il faut retourner à Dieu, s’il est soumis à Dieu il peut gouverner selon la raison d’État.

Le prince est celui qui se donne les moyens de la domination au service de Dieu et la raison d’État est la reconnaissance de ces moyens.

A partir de ce moment, la théorie de Botero consiste à penser l’État moderne ainsi qu’à penser les conditions d’applicationde la raison d’État.

A partir de quand il va être possible de rentrer dans l’exceptionnalitédu pouvoir de la raison d’État ? Botero va illustrer ce cadre par les guerres civiles, une guerre civile est un risque de déchirement et de destructionde la société par des destructions internes, dèslors la raisons d’État peut être appliquée au nom de Dieu.

Le paradoxe de Botero est qu’il légitime l’action duprince sur le religieux mais en mêmetemps il est prêt à définir comme moral des actes qui n’ont rien d’humain.

En partant d’un apriori conceptuel limité, le prince est moral alors ilpeut appliquer la raison d’État. Si le prince est fondamentalement immoral il peut dès lors user de laraison d’État l’utilisant pour assouvir ses propres intérêts au nom de Dieu.

Dans la théorie de Botero, il y a des grandes faiblesses pour leparti pris de la raison d’État, de plus il y a le parti prisque les hommes ne sont pas suffisamment raisonnable pour être gouvernés de façonclassique. Si les hommes ne sont pas raisonnable ils sont déraisonnable, illeur manque la rationalité et la raison, donc la raison d’État va être leretour de la rationalité c’est à dire le fait que l’on va reconstruire du raisonnableselon tous les moyens déraisonnables.

L’homme peut être dangereux et non-social. Le prince a le droitd’utiliser des règles d’exception qui sont des règles de l’abandonde l’ordinaire au profit de l’extraordinaire qui est l’application de la raisond’État.

Il termine son discours en se posant la question des moments les plus fortsde potentialités et de circonstances pour appliquer la raison d’État. C'est avant tout la guerrecar c’est un moment exceptionnel, dans une situation de conflit militaire pour gagner la survie de sonentité politique on va appliquer la raison d’État afin de conduire la guerre. Dèslors la raison est une nécessité dans l’ordre de la guerre parce qu’elle va mobiliser les individus etdes cités tout en prenant des mesures extraordinaires à l’égard des ennemies.

Chez Botero l’armée est un vecteur de la guerrequi est aussi un des outils de définition de la raison d’État.

En partant du religieux et du théologique on va progressivement l’abandonner pour fonderune théorie politique moderne de la raison d’État en affirmant qu’il existe dessituations extraordinaires qui ne peuvent pas être réglées, régulées,gouvernée par de l’ordinaire. A situation extraordinaire correspond un gouvernementextraordinaire, ce gouvernement vaappliquer la raison d’État.

Ainsi la raison d’État est la mise en situation de gérerun temps extraordinaire par l’application des règles de la raisons d’État nom de l’intérêt général.

Le paradoxe est de prendre conscience du paradoxe absolu dans lequel onarrive ; on définit un extraordinaire en amputant les libertés publiques au nom du bien collectif et de la raison d’État puisque par essence l’extraordinaire est lanon-raison et le déraisonnable.

La guerre comme support à la raison d’État

Actualité de l’état d’exception

De l’État d’exception

Le 11 septembre et le retour de la raison d’État