« Morphologie des contestations » : différence entre les versions

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==L’émeute==
==L’émeute==
L’émeute => esmouvoir => émotion : dimension philosophique de l’émotion, de l’ordre de l’émotion.
Aristoteet Platon : la politique devient un art parl’introduction de la raison. Car la politique c’est le dessaisissement del’émotion, car il faut agir dans la rationalité et dans l’objectivité.
Le discoursd’aujourd’hui, c’est l’inverse, c’est le discours de l’émotion. Il s’oppose àla rationalité de l’action d’antan.
La rumeur (ce que l’on croit être vrai,mais sans fondement) déchaîne, produit l’émotion et accessoirement l’émeute.
L’émeute est la dégénérescence duconflit et une violence gratuite
Elle a une dimension récréative, elle est, toutefois,liée à certains éléments objectifs (pauvreté, misère, échec scolaire, délit defaciès…).
• La violence se déchaîne brutalement endépit des interdits sociaux, des conventions juridiques ou morales.
• Elle se fixe à elle-même ses limites,tout est possible, tout est permis. Elle se développe sans calcul des moyens.
Exemple :banlieues françaises, émeutes d’octobre, novembre 2005. è Bâtiments publics brûlés, transports publics, voitures etc. brûlés,détruites, des blessés (policiers, civils) etc. è cela a causé des dégâts en tout genre.
Il y a eu des effets entraînants :effets de bandes, compétitions inter-cités…
==Subversion et révolutions==
==Subversion et révolutions==
=Le renouveaucontemporain de la contestation=
=Le renouveaucontemporain de la contestation=

Version du 11 décembre 2012 à 16:26

La morphologie des contestations définies des formes d’action. Le social a des formes qui représentent un système d’organisation social spécifique. Dès lors il existedes formes d’homogénéité dans les actions entreprises.

Il existe un nombre important de mots qui décrivent des situationssociales différentes. Pour certains auteurs elles ne sont pas aussi distinctesque ce que l’on pourrait espérer.

Protestation : le mot protestation signifie au départ« témoigner », il n’est pas tourné vers la violence. C’est d’abord un témoignage parce qu’il se fonde dans sa dimension laplus contemporaine à savoir l’étymologie protestante. Le principe du protestantisme étant une attestation de foidans le sens où il la témoigne d’une façon différente affirmant la notion de laprotestation : les valeurs ne sont peut-être pas nécessairement cellequ’on pense, condamnation de dérives du catholicisme.

On voit apparaître aussi des notions très modernes :

  • la dignité de l’homme
  • le libre arbitre
  • opposition au monde pour bâtir un monde meilleur

On porte une interprétation humaniste de la société.

Cette réflexion est une question importante car elle nous engage surdes questions d’actualité que son :

  • la cohésion d’ensemble
  • les pratiques collectives

Au-delà de l’indignation il y a la construction d’un sens collectif. C’estun paradigme du changement.

Ce changement peut revêtir des formes multiples détenant une hauteforme symbolique.

Dans le concept de protestation il y a une question de l’échange, car plus on monte dans l’intensité plus le dialogue est limité.


Du conflit à la subversion

Le conflit

JulienFreund (1921-1995) Ø Sociologue et philosophe français

L’essencedu politique, 1965, Qu’est-ce que la politique? 1968 ,Utopie et violence, 1978.Sociologie du conflit, 1993.

Julien Freund et la théorie duconflit

Le rapport entre politique (état) etobéissance (individus)

Il va s’interroger sur le mot de conflit enpartant sur une idée importante è toute société est paressence conflictuelle, toute société est capabled’activer une forme de conflit en elle, mais le conflit n’est pas toujoursnégatif (conflit social : structuration de négociations par leconflit : syndicalisme inhérent à nos fonctionnements démocratiques,représentation d’intérêts qui négocie sur la base du conflit social[employé-employeurs, ouvriers-capitaines d’industrie…]). Cette notion de conflit social montre qu’une société ne peut pas se passer de la conflictualité. Dans le cas de transformations socialesfortes, l’homme est dépassé par le mouvement et va donc s’opposer à cechangement, car il lui apparaît trop menaçant. Il va s’opposer en tentant de freinerce mouvement. Leconflit est éminemment propre à la conception de l’espace public è il nousprojette dans l’espace public, par opposition à l’espace privé. Du coup, le conflit est l’une des formes possiblesdes relations socialesè les relations sociales partent de lanature même du conflit, cela oblige à avoir un dialogue social. Quel est lechamp du conflit ? Il régit toute la société et est présent aussi biendans la sphère publique que dans la sphère privée (conflit familial), maisla sphère privée n’intéresse personne pour autant que cela n’entrave pas lasphère publique. Il est impossible de supprimer le conflit,puisqu’il est intrinsèque à la société.

Deux types principaux de conflits

1. La lutte: forme indéterminée du conflit, de l’ordre imprévisible 2 formes de lutte: la violence directe et les procédés dissimulés pour unobjectif à long terme (Par exemple: la lutte des classes) La lutte des classes est une lutte structurée, elle échappe àl’imprévisible


2. Le combat: type de conflit soumis à des règles ou des conventions plus ou moinsprécises Substitution de la règle du combat à la violence désordonnée de la lutte il a pour fonction de contenir la violence dans une certaine limite.


La violence peut être pure (état polémique) ou canalisée(état agonal)

L'état polémique: violence ouverte et directe ou combat réglé le rival est un ennemi

L'état agonal: compétition, concurrence ou concours le rival est un adversaire (sport). è On canalisela violence en autorisant l’adversité, la rivalité pour pallier à l’étatpolémique où la rivalité est de l’ordre du physique.

ð Le champ du sport : c’est un espaceoù la violence peut revenir à chaque instant. Ces sports réactivent la violenceindividuelle dans le sens où les supporters des différents camps entrent dansune certaines conflictualité. Paradoxepour les sociétés : les compétitions sportives sont utiles pourpallier à l’état polémique, mais en même temps, l’état agonal réactive l’étatpolémique.

L’émeute

L’émeute => esmouvoir => émotion : dimension philosophique de l’émotion, de l’ordre de l’émotion.

Aristoteet Platon : la politique devient un art parl’introduction de la raison. Car la politique c’est le dessaisissement del’émotion, car il faut agir dans la rationalité et dans l’objectivité.

Le discoursd’aujourd’hui, c’est l’inverse, c’est le discours de l’émotion. Il s’oppose àla rationalité de l’action d’antan. La rumeur (ce que l’on croit être vrai,mais sans fondement) déchaîne, produit l’émotion et accessoirement l’émeute.

L’émeute est la dégénérescence duconflit et une violence gratuite Elle a une dimension récréative, elle est, toutefois,liée à certains éléments objectifs (pauvreté, misère, échec scolaire, délit defaciès…).

• La violence se déchaîne brutalement endépit des interdits sociaux, des conventions juridiques ou morales. • Elle se fixe à elle-même ses limites,tout est possible, tout est permis. Elle se développe sans calcul des moyens.

Exemple :banlieues françaises, émeutes d’octobre, novembre 2005. è Bâtiments publics brûlés, transports publics, voitures etc. brûlés,détruites, des blessés (policiers, civils) etc. è cela a causé des dégâts en tout genre. Il y a eu des effets entraînants :effets de bandes, compétitions inter-cités…

Subversion et révolutions

Le renouveaucontemporain de la contestation

Le concept de contre-pouvoir

Les nouveaux mouvements civils de contestation

Conclusion