« La Contestation du libre-échange » : différence entre les versions

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*Cas particulier de l’optimum de second rang = une politique interventionniste peut-être souhaitable (améliore le bien-être) en cas de défaillance de marché
*Cas particulier de l’optimum de second rang = une politique interventionniste peut-être souhaitable (améliore le bien-être) en cas de défaillance de marché


Limite de l’argument:
Limite de l’argument :
*Politique commerciale pas forcement le meilleur instrument, mieux vaut traiter directement les défaillances de marché (ex: subvention ou taxe à la production)
*Politique commerciale pas forcement le meilleur instrument, mieux vaut traiter directement les défaillances de marché (ex: subvention ou taxe à la production)
*Difficile d’identifier les défaillances de marché et donc une politique interventionniste peut aggraver le problème au lieu de le compenser
*Difficile d’identifier les défaillances de marché et donc une politique interventionniste peut aggraver le problème au lieu de le compenser
[[File:économie internationale argument des défaillances de marché 1.png|thumb|center|Les externalités positives de production (ex. R&D).]]
Le tarif permet d’atteindre l’optimum social de production au point B, mais ca introduit une perte consommateur. Une subvention à la production aurait permis d’attendre B, et le gain d’externalité positive pour les autres producteurs sans introduire la perte consommateur. La subvention est la politique optimale, et le tarif n’est qu’un « second best » (politique de deuxième rang).
Mais les subventions sont politiquement et administrativement coûteuses.


= Concurrence Imparfaite et les politiques commerciales stratégiques =
= Concurrence Imparfaite et les politiques commerciales stratégiques =

Version du 28 juin 2015 à 15:27

Arguments Théoriques en faveur d’une politique commerciale interventionniste

L’argument des termes de l’échange

Cas d’un grand pays (influence les prix mondiaux pour le bien considéré)

  • Mise en place d’un droit de douane réduit le prix mondial des importations Améliore les termes de l’échange (voir Chapitre 5)
  • Ce bénéfice peut dépasser les coûts associés aux distorsions crées par la taxe Existe un droit de douane optimal qui maximise le bien-être
  • Bien-être national supérieur avec ce taux optimal qu’en libre-échange
  • Raisonnement symétrique pour les exportations
  • Existe un impôt optimal sur les exportations qui maximise le bien-être national d’un grand pays – ex: exportations de pétrole.

Limite de l’argument :

  • Valable que pour les grands pays (US, UE, certains pays dans un secteur donné) au détriment des économies étrangères
  • Comportement prédateur qui nuit aux relations avec les partenaires commerciaux
  • Risque de représailles

L’argument des défaillances de marché

Ex : Externalités de production

  • les entreprises ne peuvent pas s’approprier le bénéfice d’une externalité positive (investissement en R&D) ou ne prennent pas en compte le coût d’une externalité négative (pollution);
  • coût social différent du coût privé (voir Chapitre 5)
  • Autorités nationales interviennent pour stimuler la production si externalité positive (taxe sur les importations) ou restreindre la production si externalité négative (taxe sur les exportations)
  • Ce gain social peut dépasser les coûts associés aux distorsions habituelles Existe là aussi une politique commerciale interventionniste qui maximise le bien-être de l’économie
  • Cas particulier de l’optimum de second rang = une politique interventionniste peut-être souhaitable (améliore le bien-être) en cas de défaillance de marché

Limite de l’argument :

  • Politique commerciale pas forcement le meilleur instrument, mieux vaut traiter directement les défaillances de marché (ex: subvention ou taxe à la production)
  • Difficile d’identifier les défaillances de marché et donc une politique interventionniste peut aggraver le problème au lieu de le compenser
Les externalités positives de production (ex. R&D).

Le tarif permet d’atteindre l’optimum social de production au point B, mais ca introduit une perte consommateur. Une subvention à la production aurait permis d’attendre B, et le gain d’externalité positive pour les autres producteurs sans introduire la perte consommateur. La subvention est la politique optimale, et le tarif n’est qu’un « second best » (politique de deuxième rang).

Mais les subventions sont politiquement et administrativement coûteuses.

Concurrence Imparfaite et les politiques commerciales stratégiques

La Mondialisation face aux enjeux sociaux

Commerce et environnement

Références