« Las categorías y generaciones de derechos fundamentales » : différence entre les versions

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== Garantías del Estado de Derecho ==
== Garantías del Estado de Derecho ==


Les garanties de l'état de droit représentent un ensemble de principes et de droits fondamentaux essentiels qui encadrent et limitent l'action de l'État, tant dans son contenu que dans sa forme. L'objectif central de ces garanties est de soumettre l'État au respect de règles fondamentales, assurant ainsi la protection des individus contre les abus de pouvoir et la promotion de la justice et de l'équité dans la société.  
Las garantías del Estado de Derecho representan un conjunto de principios y derechos fundamentales esenciales que enmarcan y limitan la acción del Estado, tanto en su contenido como en su forma. El objetivo central de estas garantías es someter al Estado al respeto de las normas fundamentales, protegiendo así a los individuos contra los abusos de poder y promoviendo la justicia y la equidad en la sociedad.  


Le principe d'égalité est l'un des piliers de ces garanties. Il impose à l'État de traiter tous les citoyens de manière égale, en interdisant toute forme d'arbitraire ou de discrimination. Ce principe trouve ses racines dans des documents juridiques historiques tels que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui proclame l'égalité de tous les citoyens devant la loi. Le principe d'égalité vise à assurer que les décisions et actions de l'État ne favorisent ni ne désavantagent injustement certains groupes ou individus.
El principio de igualdad es uno de los pilares de estas garantías. Exige que el Estado trate a todos los ciudadanos por igual, prohibiendo cualquier forma de arbitrariedad o discriminación. Este principio hunde sus raíces en documentos jurídicos históricos como la Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano de 1789, que proclama la igualdad de todos los ciudadanos ante la ley. El principio de igualdad pretende garantizar que las decisiones y acciones del Estado no favorezcan o perjudiquen injustamente a determinados grupos o individuos.


Au-delà de l'égalité, les garanties de l'état de droit comprennent également le respect de la légalité, c'est-à-dire que toutes les actions de l'État doivent être fondées sur le droit. Ce principe est crucial pour prévenir l'abus de pouvoir, car il oblige les gouvernements et leurs agents à agir conformément aux lois établies, qui sont elles-mêmes soumises à un processus démocratique de création et de révision.
Más allá de la igualdad, las garantías del Estado de Derecho también incluyen el respeto a la legalidad, lo que significa que todas las acciones del Estado deben basarse en la ley. Este principio es crucial para evitar el abuso de poder, ya que obliga a los gobiernos y a sus agentes a actuar de acuerdo con las leyes establecidas, que a su vez están sujetas a un proceso democrático de creación y revisión.


La séparation des pouvoirs est un autre élément clé des garanties de l'état de droit. Elle implique que les différentes branches du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire) doivent être distinctes et équilibrées, afin d'éviter la concentration excessive du pouvoir et de permettre un système de freins et contrepoids. Cette séparation assure que les lois sont créées, appliquées et interprétées de manière équitable et indépendante.
La separación de poderes es otro elemento clave para garantizar el Estado de Derecho. Implica que los distintos poderes del Estado (ejecutivo, legislativo y judicial) deben ser distintos y equilibrados, para evitar una concentración excesiva de poder y permitir un sistema de controles y equilibrios. Esta separación garantiza que las leyes se creen, apliquen e interpreten de forma justa e independiente.


Enfin, le droit à un procès équitable est une garantie fondamentale de l'état de droit. Il assure que toute personne accusée d'une infraction bénéficie d'une procédure régulière, d'un accès à un tribunal indépendant et impartial, et de la possibilité de se défendre. Ce droit est vital pour protéger les individus contre les accusations infondées et les condamnations injustes.
Por último, el derecho a un juicio justo es una garantía fundamental del Estado de Derecho. Garantiza que toda persona acusada de un delito se beneficie de las debidas garantías procesales, tenga acceso a un tribunal independiente e imparcial y la oportunidad de defenderse. Este derecho es vital para proteger a las personas contra acusaciones infundadas y condenas injustas.


Ces garanties, en limitant le pouvoir de l'État et en imposant le respect de règles fondamentales, sont essentielles pour le maintien d'une société juste, équitable et démocratique. Elles permettent de garantir que l'État agit de manière responsable et transparente, dans le respect des droits et des libertés de chaque citoyen.
Estas garantías, al limitar el poder del Estado e imponer el cumplimiento de normas fundamentales, son esenciales para el mantenimiento de una sociedad justa, equitativa y democrática. Garantizan que el Estado actúe con responsabilidad y transparencia, respetando los derechos y libertades de todos los ciudadanos.


== Les droits sociaux, économiques et culturels ==
== Derechos sociales, económicos y culturales ==


Les droits sociaux, économiques et culturels constituent une catégorie fondamentale de droits humains qui visent à assurer le bien-être et l'épanouissement de l'individu dans la société. Contrairement aux droits civils et politiques, qui protègent principalement les individus contre les actions abusives de l'État, les droits sociaux, économiques et culturels exigent une action positive de la part de l'État pour les réaliser. Ces droits couvrent des aspects essentiels de la vie humaine tels que le travail, le logement, la nourriture, l'éducation et l'accès à la culture.
Los derechos sociales, económicos y culturales son una categoría fundamental de derechos humanos cuyo objetivo es garantizar el bienestar y la realización del individuo en la sociedad. A diferencia de los derechos civiles y políticos, que protegen principalmente a las personas contra la acción abusiva del Estado, los derechos sociales, económicos y culturales requieren una acción positiva del Estado para su realización. Estos derechos cubren aspectos esenciales de la vida humana como el trabajo, la vivienda, la alimentación, la educación y el acceso a la cultura.


Le droit au travail, par exemple, ne se limite pas seulement à la protection contre le licenciement injustifié, mais implique également que l'État doit créer un environnement propice à la création d'emplois et à la promotion de conditions de travail justes et favorables. De même, le droit au logement va au-delà de la simple interdiction de l'expulsion arbitraire ; il nécessite de la part de l'État des mesures pour assurer la disponibilité de logements abordables et adéquats pour tous.
El derecho al trabajo, por ejemplo, no se limita a la protección contra el despido injustificado, sino que también implica que el Estado debe crear un entorno propicio para la creación de empleo y la promoción de condiciones laborales justas y favorables. Del mismo modo, el derecho a la vivienda va más allá de la mera prohibición del desalojo arbitrario; exige que el Estado adopte medidas para garantizar la disponibilidad de una vivienda asequible y adecuada para todos.


L'un des aspects les plus significatifs de ces droits est le droit à l'éducation. Pour réaliser ce droit, il ne suffit pas que l'État s'abstienne de restreindre l'accès à l'éducation ; il doit activement organiser et fournir des ressources pour l'éducation. Cela inclut la mise en place d'un système éducatif accessible et de qualité, allant de l'enseignement primaire, qui doit souvent être obligatoire et gratuit, à l'enseignement secondaire et supérieur.
Uno de los aspectos más significativos de estos derechos es el derecho a la educación. Para hacer realidad este derecho, no basta con que el Estado se abstenga de restringir el acceso a la educación; debe organizar y proporcionar activamente recursos para la educación. Esto incluye la provisión de un sistema educativo accesible y de calidad, desde la educación primaria, que a menudo debe ser obligatoria y gratuita, hasta la educación secundaria y superior.


En outre, ces droits englobent également le droit à la sécurité sociale et à l'assistance. Cela signifie que l'État doit mettre en place des mécanismes pour aider ceux qui sont dans le besoin, que ce soit à travers des aides financières, des services de santé, ou des programmes de logement social.
Además, estos derechos también incluyen el derecho a la seguridad social y a la asistencia. Esto significa que el Estado debe establecer mecanismos para ayudar a quienes lo necesiten, ya sea mediante ayudas económicas, servicios sanitarios o programas de vivienda social.


Ces droits reflètent la conviction que pour une participation pleine et équitable dans la société, les individus ont besoin de plus que la simple liberté contre l'ingérence de l'État ; ils nécessitent également un accès actif à certaines ressources et services essentiels. Ainsi, les droits sociaux, économiques et culturels représentent un engagement de l'État à jouer un rôle actif dans la facilitation de l'accès équitable aux opportunités et aux ressources nécessaires pour vivre une vie digne et épanouissante.
Estos derechos reflejan la creencia de que, para una participación plena y equitativa en la sociedad, los individuos necesitan algo más que estar libres de la interferencia del Estado; también requieren un acceso activo a ciertos recursos y servicios esenciales. Así pues, los derechos sociales, económicos y culturales representan el compromiso del Estado de desempeñar un papel activo para facilitar el acceso equitativo a las oportunidades y recursos necesarios para vivir una vida digna y plena.


= Les trois générations de droits fondamentaux et les étapes de leurs développements =
= Las tres generaciones de derechos fundamentales y las etapas de su desarrollo =


[[File:Le Barbier Dichiarazione dei diritti dell'uomo.jpg|thumb|Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Le Barbier, 1789, huile sur toile, 71 x 56 cm, Paris, musée Carnavalet. La Monarchie, tenant les chaînes brisées de la Tyrannie, et le génie de la Nation, tenant le sceptre du Pouvoir, entourent la déclaration.]]
[[File:Le Barbier Dichiarazione dei diritti dell'uomo.jpg|thumb|Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, Le Barbier, 1789, óleo sobre lienzo, 71 x 56 cm, París, Museo Carnavalet. La Monarquía, sosteniendo las cadenas rotas de la Tiranía, y el genio de la Nación, sosteniendo el cetro del Poder, rodean la declaración.]]


L'évolution des droits de l'homme et de leurs différentes catégories est en effet un processus long et complexe qui a commencé au XVIIIe siècle. Cette période a été marquée par des développements philosophiques et politiques significatifs qui ont jeté les bases des droits humains tels que nous les connaissons aujourd'hui.  
Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, Le Barbier, 1789, óleo sobre lienzo, 71 x 56 cm, París, Museo Carnavalet. La evolución de los derechos humanos y sus diversas categorías es un proceso largo y complejo que comenzó en el siglo XVIII. Este periodo estuvo marcado por importantes desarrollos filosóficos y políticos que sentaron las bases de los derechos humanos tal y como los conocemos hoy en día.  


Les droits de la première génération, centrés principalement sur les libertés individuelles, ont été formulés en réponse aux abus des régimes autoritaires et monarchiques de l'époque. Deux documents historiques illustrent particulièrement bien cette première génération de droits : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 en France et la Déclaration des droits de Virginie de 1776 aux États-Unis. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, adoptée pendant la Révolution française, a marqué un tournant décisif dans la conception des droits humains. Elle a établi des principes tels que la liberté d'expression, la liberté de religion, l'égalité devant la loi et la souveraineté du peuple. Ces droits étaient vus comme universels et inaliénables, faisant partie intégrante de la condition humaine.
Los derechos de la primera generación, centrados principalmente en las libertades individuales, se formularon en respuesta a los abusos de los regímenes autoritarios y monárquicos de la época. Dos documentos históricos ilustran especialmente bien esta primera generación de derechos: la Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano de 1789 en Francia y la Declaración de Derechos de Virginia de 1776 en Estados Unidos. La Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, adoptada durante la Revolución Francesa, marcó un punto de inflexión decisivo en la concepción de los derechos humanos. Estableció principios como la libertad de expresión, la libertad religiosa, la igualdad ante la ley y la soberanía del pueblo. Estos derechos se consideraban universales e inalienables, parte integrante de la condición humana.


De même, la Déclaration des droits de Virginie, adoptée un peu plus tôt pendant la Révolution américaine, a posé des bases similaires. Elle a mis l'accent sur des droits tels que la liberté de parole, la liberté de la presse et le droit à un procès équitable. Cette déclaration a eu une influence majeure sur la rédaction de la Constitution des États-Unis et de la Déclaration des droits américaine (Bill of Rights). Ces documents et les idées qu'ils représentent ont eu un impact considérable sur le développement ultérieur des droits de l'homme. Ils ont posé les fondations sur lesquelles les générations suivantes de droits – économiques, sociaux, culturels, et autres – ont été construites. Ainsi, la première génération de droits a établi le principe selon lequel certaines libertés et protections sont essentielles à la dignité et au développement de l'individu, un principe qui continue d'informer et de guider les débats sur les droits humains dans le monde entier.
La Declaración de Derechos de Virginia, adoptada un poco antes, durante la Revolución Americana, sentó bases similares. Hacía hincapié en derechos como la libertad de expresión, la libertad de prensa y el derecho a un juicio justo. Esta declaración tuvo una gran influencia en la redacción de la Constitución estadounidense y la Carta de Derechos. Estos documentos y las ideas que representan tuvieron un impacto considerable en el desarrollo posterior de los derechos humanos. Sentaron las bases sobre las que se construyeron las siguientes generaciones de derechos -económicos, sociales, culturales y otros-. Por ejemplo, la primera generación de derechos estableció el principio de que ciertas libertades y protecciones son esenciales para la dignidad y el desarrollo del individuo, un principio que sigue informando y guiando los debates sobre derechos humanos en todo el mundo.


Ce que l'on attend de l'État, en matière de droits de l'homme, est avant tout le respect des libertés individuelles et la garantie d'une participation active des citoyens au fonctionnement de la démocratie et de ses institutions. Cette attente repose sur l'idée que la liberté personnelle et la participation démocratique sont intrinsèquement liées et essentielles pour une société juste et équitable. Le respect des libertés individuelles implique que l'État doit protéger les droits fondamentaux tels que la liberté d'expression, la liberté de religion, le droit à la vie privée et le droit à un procès équitable. Ces libertés sont essentielles car elles permettent aux individus de vivre sans crainte de l'oppression ou de l'ingérence injustifiée de l'État dans leurs affaires privées. Elles sont également fondamentales pour le développement personnel et l'épanouissement. Parallèlement, la participation des individus au fonctionnement de la démocratie est un aspect crucial de la gouvernance démocratique. Cela signifie que les citoyens doivent avoir la possibilité de s'engager activement dans les processus politiques, que ce soit par le vote, la participation à des partis politiques, l'engagement dans des débats publics ou par le biais d'autres formes d'activisme civique. Une telle participation est essentielle pour assurer que les gouvernements restent responsables et réceptifs aux besoins et aux désirs de leurs citoyens. En outre, le respect des institutions démocratiques par l'État est fondamental. Ces institutions, telles que les parlements, les tribunaux et les corps électoraux, doivent fonctionner de manière libre et équitable, sans ingérence ni manipulation. Leur intégrité et leur indépendance sont cruciales pour maintenir la confiance du public dans le processus démocratique.  
Lo que se espera del Estado en materia de derechos humanos es, ante todo, el respeto de las libertades individuales y la garantía de la participación activa de los ciudadanos en el funcionamiento de la democracia y sus instituciones. Esta expectativa se basa en la idea de que la libertad personal y la participación democrática están intrínsecamente ligadas y son esenciales para una sociedad justa y equitativa. El respeto de las libertades individuales significa que el Estado debe proteger derechos fundamentales como la libertad de expresión, la libertad religiosa, el derecho a la intimidad y el derecho a un juicio justo. Estas libertades son esenciales porque permiten a las personas vivir sin temor a la opresión o a la injerencia injustificada del Estado en sus asuntos privados. También son fundamentales para el desarrollo y la realización personales. Al mismo tiempo, la participación de los individuos en el funcionamiento de la democracia es un aspecto crucial de la gobernanza democrática. Esto significa que los ciudadanos deben tener la oportunidad de comprometerse activamente en los procesos políticos, ya sea votando, participando en partidos políticos, participando en debates públicos o mediante otras formas de activismo cívico. Esta participación es esencial para garantizar que los gobiernos rindan cuentas y respondan a las necesidades y deseos de sus ciudadanos. Además, es fundamental que el Estado respete las instituciones democráticas. Estas instituciones, como los parlamentos, los tribunales y los organismos electorales, deben funcionar libre y equitativamente, sin interferencias ni manipulaciones. Su integridad e independencia son cruciales para mantener la confianza pública en el proceso democrático.


La première génération de droits de l'homme, qui englobe les libertés et les droits politiques, a effectivement pris forme au XVIIIe siècle, une période marquée par des changements majeurs dans la conception du rôle de l'État et des droits des citoyens. Durant cette époque, les droits de l'homme ont commencé à être compris comme des moyens d'accorder aux citoyens davantage de possibilités de choix, d'action et d'appréciation personnelle. Le XVIIIe siècle a été témoin de révolutions et de déclarations importantes qui ont remis en question le rôle traditionnellement autoritaire de l'État. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen en France (1789) et la Déclaration des droits de Virginie aux États-Unis (1776) sont des exemples éminents de cette évolution. Ces documents ont mis l'accent sur des droits tels que la liberté d'expression, la liberté de religion, et le droit de participer à la vie politique, marquant un tournant dans la relation entre l'État et l'individu. Dans ce contexte, le rôle de l'État était perçu principalement de manière négative, c'est-à-dire qu'il devait s'abstenir d'interférer dans la vie des individus. Ce qui était attendu de lui, c'était avant tout de ne pas entraver la liberté personnelle et de lever les interdictions qui limitaient l'épanouissement de l'individu. L'idée sous-jacente était que pour qu'une personne s'épanouisse pleinement, elle devait jouir d'un degré élevé de liberté par rapport à l'intervention de l'État. Cette conception des droits de l'homme, axée sur la limitation du pouvoir de l'État et la protection de la liberté individuelle, a posé les bases des démocraties modernes. Elle a également préparé le terrain pour le développement ultérieur des droits de l'homme, y compris les droits économiques, sociaux et culturels, qui exigeraient une approche plus proactive de la part de l'État pour garantir l'égalité et le bien-être de tous les citoyens.  
La primera generación de derechos humanos, que engloba las libertades y los derechos políticos, tomó forma efectiva en el siglo XVIII, un periodo marcado por importantes cambios en la concepción del papel del Estado y los derechos de los ciudadanos. Durante este periodo, los derechos humanos empezaron a entenderse como un medio para conceder a los ciudadanos mayores oportunidades de elección, acción y valoración personal. El siglo XVIII fue testigo de revoluciones e importantes declaraciones que cuestionaron el papel tradicionalmente autoritario del Estado. La Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano en Francia (1789) y la Declaración de Derechos de Virginia en Estados Unidos (1776) son ejemplos destacados de esta evolución. Estos documentos hicieron hincapié en derechos como la libertad de expresión, la libertad religiosa y el derecho a participar en la vida política, marcando un punto de inflexión en la relación entre el Estado y el individuo. En este contexto, el papel del Estado se veía principalmente de forma negativa, es decir, se esperaba que se abstuviera de interferir en la vida de los individuos. Sobre todo, se esperaba que no interfiriera en la libertad personal y que levantara las prohibiciones que limitaban la realización individual. La idea subyacente era que, para que las personas pudieran desarrollar todo su potencial, debían disfrutar de un alto grado de libertad frente a la intervención del Estado. Esta concepción de los derechos humanos, centrada en limitar el poder del Estado y proteger la libertad individual, sentó las bases de las democracias modernas. También allanó el camino para el desarrollo posterior de los derechos humanos, incluidos los derechos económicos, sociales y culturales, que requerirían un enfoque más proactivo por parte del Estado para garantizar la igualdad y el bienestar de todos los ciudadanos.


La deuxième génération de droits de l'homme, centrée sur les droits sociaux, économiques et culturels, a émergé à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, marquant une évolution significative dans la perception du rôle de l'État dans la garantie des droits humains. Cette période a été témoin de changements profonds dus à la Révolution industrielle, aux mouvements sociaux et à l'émergence de théories politiques et économiques qui remettaient en question les structures sociales et économiques existantes. Contrairement aux droits de la première génération, qui se focalisaient sur la protection des libertés individuelles et exigeaient principalement de l'État une attitude de non-ingérence, les droits de la deuxième génération nécessitent une intervention active de l'État. Ces droits reconnaissent que la simple absence d'obstacles ne suffit pas à garantir une égalité réelle et que pour que tous les individus puissent pleinement profiter des progrès de la société, l'État doit jouer un rôle plus direct et plus substantiel. Cela implique que l'État doit non seulement protéger mais aussi faciliter l'accès aux services essentiels tels que l'éducation, la santé et le bien-être social. Par exemple, l'organisation des écoles publiques pour assurer l'éducation pour tous, la mise en place de systèmes de santé publique pour garantir l'accès aux soins, et le développement de programmes d'assistance sociale pour soutenir ceux qui sont dans le besoin, sont des manifestations concrètes de ces droits.  
La segunda generación de derechos humanos, centrada en los derechos sociales, económicos y culturales, surgió a finales del siglo XIX y principios del XX, marcando un cambio significativo en la percepción del papel del Estado a la hora de garantizar los derechos humanos. Este periodo fue testigo de profundos cambios debidos a la Revolución Industrial, los movimientos sociales y la aparición de teorías políticas y económicas que cuestionaban las estructuras sociales y económicas existentes. A diferencia de los derechos de primera generación, que se centraban en la protección de las libertades individuales y exigían principalmente que el Estado adoptara una actitud de no injerencia, los derechos de segunda generación exigen que el Estado intervenga activamente. Estos derechos reconocen que la mera ausencia de barreras no basta para garantizar la igualdad real, y que para que todos los individuos se beneficien plenamente del progreso de la sociedad, el Estado debe desempeñar un papel más directo y sustancial. Esto significa que el Estado no sólo debe proteger, sino también facilitar el acceso a servicios esenciales como la educación, la sanidad y el bienestar social. Por ejemplo, la organización de escuelas públicas para garantizar la educación para todos, el establecimiento de sistemas sanitarios públicos para garantizar el acceso a la asistencia y el desarrollo de programas de asistencia social para apoyar a los necesitados son manifestaciones concretas de estos derechos.


L'adoption de ces droits a été influencée par diverses idéologies et mouvements, y compris le socialisme et le mouvement ouvrier, qui ont mis en lumière les inégalités et les injustices engendrées par le capitalisme industriel. En réponse, de nombreux gouvernements ont commencé à intégrer des politiques sociales et économiques plus progressistes dans leur législation. Ainsi, avec la deuxième génération de droits, l'État n'est plus seulement un gardien des libertés individuelles, mais devient également un acteur actif dans la promotion du bien-être et de l'égalité de ses citoyens. Cette évolution marque une étape importante dans la reconnaissance que les droits humains englobent non seulement la liberté de l'oppression, mais aussi le droit à un niveau de vie décent et à l'épanouissement social et culturel.
En la adopción de estos derechos influyeron diversas ideologías y movimientos, como el socialismo y el movimiento obrero, que pusieron de relieve las desigualdades e injusticias creadas por el capitalismo industrial. En respuesta, muchos gobiernos empezaron a incorporar a su legislación políticas sociales y económicas más progresistas. Así, con la segunda generación de derechos, el Estado deja de ser un mero guardián de las libertades individuales para convertirse en un actor activo en la promoción del bienestar y la igualdad de sus ciudadanos. Esta evolución supone un paso importante en el reconocimiento de que los derechos humanos no sólo abarcan la libertad frente a la opresión, sino también el derecho a un nivel de vida digno y a la realización social y cultural.


L'apparition des droits fondamentaux de troisième génération, souvent désignés comme les « droits de solidarité », marque une nouvelle étape dans l'évolution des droits de l'homme après la Seconde Guerre mondiale. Cette génération de droits reflète une prise de conscience croissante des défis et des responsabilités globales partagées par l'humanité. Les droits de solidarité incluent le droit à la paix, au développement, à un environnement sain, au patrimoine commun de l'humanité et à l'information. Contrairement aux droits de première et deuxième génération, qui se concentrent respectivement sur les libertés individuelles et les droits sociaux, économiques et culturels, les droits de troisième génération sont caractérisés par leur nature collective et transnationale. Ils reconnaissent que certains problèmes, tels que la protection de l'environnement, le développement durable et la paix mondiale, transcendent les frontières nationales et nécessitent une coopération et une action internationales. Bien que ces droits soient encore en gestation et souvent considérés comme ayant moins de force juridique que les droits de première et deuxième génération, ils gagnent progressivement en reconnaissance et en influence. Par exemple, le droit à un environnement sain a commencé à être intégré dans certains textes constitutionnels et traités internationaux, reflétant une prise de conscience mondiale croissante de l'importance de la durabilité environnementale.
La aparición de los derechos fundamentales de tercera generación, a menudo denominados "derechos de solidaridad", marca una nueva etapa en la evolución de los derechos humanos después de la Segunda Guerra Mundial. Esta generación de derechos refleja una creciente conciencia de los retos y responsabilidades globales compartidos por la humanidad. Los derechos de solidaridad incluyen el derecho a la paz, al desarrollo, a un medio ambiente sano, al patrimonio común de la humanidad y a la información. A diferencia de los derechos de primera y segunda generación, que se centran en las libertades individuales y los derechos sociales, económicos y culturales respectivamente, los derechos de tercera generación se caracterizan por su naturaleza colectiva y transnacional. Reconocen que ciertas cuestiones, como la protección del medio ambiente, el desarrollo sostenible y la paz mundial, trascienden las fronteras nacionales y requieren cooperación y acción internacionales. Aunque estos derechos aún están en pañales y a menudo se considera que tienen menos fuerza jurídica que los de primera y segunda generación, poco a poco van ganando reconocimiento e influencia. Por ejemplo, el derecho a un medio ambiente sano ha empezado a incorporarse a ciertos textos constitucionales y tratados internacionales, lo que refleja una creciente conciencia mundial de la importancia de la sostenibilidad medioambiental.


Ces droits de troisième génération, bien qu'étant encore au stade de revendications dans de nombreux cas, soulignent l'évolution de la compréhension des droits humains. Ils mettent en évidence le fait que les enjeux globaux tels que le changement climatique, l'inégalité de développement, et la paix mondiale ont un impact direct sur le bien-être et les droits des individus. En reconnaissant ces droits, la communauté internationale admet que les défis du 21ème siècle nécessitent des solutions qui vont au-delà des cadres nationaux et impliquent une responsabilité et une action collectives. Ainsi, bien qu'ils n'aient pas encore atteint le même statut juridique que les droits de première et deuxième génération, les droits de troisième génération sont en train de façonner le discours global sur les droits humains et sont susceptibles de trouver une place plus affirmée dans le droit positif à l'avenir.
Estos derechos de tercera generación, aunque en muchos casos todavía en fase de reivindicación, ponen de relieve la evolución de la comprensión de los derechos humanos. Ponen de relieve el hecho de que cuestiones globales como el cambio climático, el desarrollo desigual y la paz mundial repercuten directamente en el bienestar y los derechos de las personas. Al reconocer estos derechos, la comunidad internacional admite que los retos del siglo XXI requieren soluciones que van más allá de los marcos nacionales e implican responsabilidad y acción colectivas. Así pues, aunque todavía no han alcanzado el mismo estatus jurídico que los derechos de primera y segunda generación, los derechos de tercera generación están configurando el discurso mundial sobre los derechos humanos y es probable que en el futuro encuentren un lugar más asertivo en el derecho positivo.sosteniendo las cadenas rotas de la Tiranía, y el genio de la Nación, sosteniendo el cetro del Poder, rodean la declaración.


L'évolution des droits fondamentaux a suivi un parcours remarquable depuis leur développement initial au niveau national jusqu'à leur reconnaissance et leur institutionnalisation au niveau international et régional. La genèse de ces droits remonte au milieu du XVIIIème siècle, une période marquée par des mouvements philosophiques et politiques qui ont remis en question les structures de pouvoir existantes et ont appelé à la reconnaissance des droits fondamentaux de l'individu. Cette période a été témoin de l'adoption de documents fondateurs tels que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en France (1789) et la Déclaration d'indépendance des États-Unis (1776), qui ont établi les principes des droits civils et politiques. Toutefois, c'est au milieu du XXème siècle, après les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, que la reconnaissance des droits de l'homme a véritablement pris une dimension internationale. En réponse aux atrocités de la guerre, les nations du monde se sont unies pour proclamer la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme le 10 décembre 1948. Ce document, bien que n'ayant pas de force contraignante, a établi un cadre moral et éthique pour les droits de l'homme et a influencé de nombreux traités internationaux et constitutions nationales qui ont suivi.
La evolución de los derechos fundamentales ha seguido una trayectoria notable desde su desarrollo inicial a escala nacional hasta su reconocimiento e institucionalización a escala internacional y regional. La génesis de estos derechos se remonta a mediados del siglo XVIII, un periodo marcado por movimientos filosóficos y políticos que desafiaban las estructuras de poder existentes y reclamaban el reconocimiento de los derechos fundamentales del individuo. En este periodo se adoptaron documentos fundacionales como la Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano en Francia (1789) y la Declaración de Independencia en Estados Unidos (1776), que establecían los principios de los derechos civiles y políticos. Sin embargo, fue a mediados del siglo XX, tras los horrores de la Segunda Guerra Mundial, cuando el reconocimiento de los derechos humanos adquirió verdaderamente una dimensión internacional. En respuesta a las atrocidades de la guerra, las naciones del mundo se unieron para proclamar la Declaración Universal de los Derechos Humanos el 10 de diciembre de 1948. Este documento, aunque no es vinculante, estableció un marco moral y ético para los derechos humanos e influyó en muchos tratados internacionales y constituciones nacionales posteriores.


Au niveau européen, la Convention européenne des droits de l'homme, signée le 4 novembre 1950 et entrée en vigueur en 1953, a marqué une étape importante. Elle a non seulement codifié un ensemble de droits et libertés, mais a également établi la Cour européenne des droits de l'homme pour assurer le respect de ces droits par les États membres. La Convention a joué un rôle crucial dans la protection des droits humains en Europe, offrant un mécanisme légal pour leur protection et leur application. Ces développements illustrent une tendance croissante à la reconnaissance et à la protection des droits de l'homme au-delà des frontières nationales, reconnaissant que ces droits sont universels et inaliénables. Ils soulignent également le rôle crucial des organisations internationales et régionales dans la promotion et la protection des droits humains dans le monde entier.
A escala europea, el Convenio Europeo de Derechos Humanos, que se firmó el 4 de noviembre de 1950 y entró en vigor en 1953, marcó un hito. No sólo codificó un conjunto de derechos y libertades, sino que también creó el Tribunal Europeo de Derechos Humanos para garantizar que los Estados miembros respetaran estos derechos. El Convenio ha desempeñado un papel crucial en la protección de los derechos humanos en Europa, proporcionando un mecanismo jurídico para su protección y aplicación. Estos avances ilustran una tendencia creciente hacia el reconocimiento y la protección de los derechos humanos más allá de las fronteras nacionales, reconociendo que estos derechos son universales e inalienables. También subrayan el papel crucial de las organizaciones internacionales y regionales en la promoción y protección de los derechos humanos en todo el mundo.


= Annexes =
= Apéndices =
*[[Déclaration de Virginie]] : étude de texte
*[[Déclaration de Virginie]] : étude de texte
**[http://www.gunstonhall.org/georgemason/human_rights/vdr_final.html version originale]
**[http://www.gunstonhall.org/georgemason/human_rights/vdr_final.html version originale]
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* [http://www.droits-enfant.org/normes/declaration-universelle-droits-homme-1948/ Présentation de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme] sur le Portail des droits de l'enfant
* [http://www.droits-enfant.org/normes/declaration-universelle-droits-homme-1948/ Présentation de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme] sur le Portail des droits de l'enfant


= Références =
= Referencias =
<references/>  
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[[Category:droit]]
[[Category:droit]]
[[Category:Victor Monnier]]
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Version actuelle datée du 16 décembre 2023 à 14:15

Basado en un curso de Victor Monnier[1][2][3]

Los derechos fundamentales, antiguamente denominados "derechos naturales" en el siglo XVIII, han evolucionado significativamente con el paso del tiempo. Históricamente, estos derechos se consideraban inherentes a la existencia humana, universales e inalienables. Filósofos como John Locke y Jean-Jacques Rousseau contribuyeron en gran medida a la conceptualización de estos derechos. Locke, por ejemplo, en su obra "Dos tratados sobre el gobierno" publicada en 1689, defendía la idea de derechos naturales como la vida, la libertad y la propiedad, mientras que Rousseau, en "El contrato social" de 1762, subrayaba la importancia de la voluntad general y la soberanía del pueblo.

En aquella época, los derechos naturales se consideraban principios morales universales, que no dependían de la legislación ni del reconocimiento del Estado. Sin embargo, con la Revolución Francesa y la Declaración de Independencia estadounidense, estos derechos empezaron a formalizarse en documentos jurídicos. La Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano de 1789 en Francia marcó un importante punto de inflexión, afirmando derechos como la libertad de expresión, la libertad religiosa y la igualdad ante la ley.

Con el tiempo, la comprensión y aplicación de los derechos humanos ha evolucionado desde una perspectiva filosófica hasta una aplicación práctica y jurídicamente vinculante. Esta transición se ha materializado en la incorporación gradual de los derechos fundamentales a las constituciones y legislaciones nacionales. Por ejemplo, la Constitución Federal de la Confederación Suiza, que reconoce y protege una serie de derechos fundamentales, ilustra la importancia que se concede a estos derechos en el marco jurídico moderno. No sólo garantiza las libertades civiles y políticas tradicionales, sino también los derechos económicos, sociales y culturales, lo que refleja la ampliación del concepto de derechos humanos más allá de su concepción original.

El papel de los Estados en el reconocimiento y la protección de los derechos fundamentales ha pasado a ser crucial. La incorporación de estos derechos a las legislaciones nacionales ha permitido crear mecanismos jurídicos para garantizar su aplicación y respeto. Como resultado, los derechos fundamentales, aunque arraigados en principios universales e inalienables, están ahora principalmente definidos y protegidos por el marco jurídico de cada Estado. Esta evolución refleja el modo en que las sociedades han institucionalizado estos conceptos filosóficos, reconociendo su importancia fundamental para la protección y el respeto de la persona.

Las cuatro categorías[modifier | modifier le wikicode]

Las libertades[modifier | modifier le wikicode]

Las libertades, en el contexto de los derechos fundamentales, desempeñan un papel esencial en la protección y promoción de diversos aspectos de la existencia individual. Se refieren a una amplia gama de comportamientos y actividades, ofreciendo a cada persona la latitud para realizar sus aspiraciones, elecciones y actividades en diversos ámbitos de la vida.

Estas libertades abarcan dimensiones tanto físicas como mentales. Por ejemplo, la libertad de circulación, un derecho fundamental, permite a las personas moverse libremente dentro de su país y viajar al extranjero. Esta libertad es crucial no sólo para las actividades personales sino también por razones profesionales, como en el caso de comerciantes o empresarios que necesitan desplazarse para desarrollar su negocio. En términos psicológicos, estas libertades incluyen derechos como la libertad de expresión y la libertad de pensamiento, conciencia y religión. Estas libertades permiten a las personas expresar sus opiniones, practicar su religión o seguir sus creencias sin temor a la censura o la represión. La libertad de expresión, por ejemplo, es fundamental para una sociedad democrática, ya que favorece el debate público, la crítica al gobierno y el intercambio de ideas. Además, las libertades individuales incluyen el derecho a la intimidad, que protege los aspectos personales y familiares de la vida de una persona frente a intrusiones no deseadas. Esta libertad es cada vez más relevante en la era digital, donde la protección de los datos personales se ha convertido en una preocupación fundamental.

Las libertades fundamentales son esenciales para el desarrollo personal y la autonomía. Permiten a los individuos perseguir sus objetivos, expresar su individualidad y participar plenamente en la sociedad. Estos derechos están protegidos por diversos instrumentos jurídicos internacionales, como la Declaración Universal de los Derechos Humanos, así como por las constituciones y leyes nacionales. Proteger y promover estas libertades es vital para mantener una sociedad abierta y dinámica que respete los derechos de cada individuo.

Los derechos políticos[modifier | modifier le wikicode]

Los derechos políticos, esenciales para el funcionamiento de la democracia, confieren a los ciudadanos la capacidad de participar activamente en la gestión de los asuntos públicos. Estos derechos, anclados en el ordenamiento jurídico, reflejan la capacidad de los ciudadanos para influir en la dirección política de su sociedad.

El derecho de voto está en el centro de estas prerrogativas. Ofrece a los individuos un medio directo de expresar sus opiniones sobre la forma en que son gobernados, ya sea mediante elecciones o referendos. La historia del derecho de voto está plagada de importantes luchas por la inclusión. Por ejemplo, el movimiento sufragista, que cobró impulso a principios del siglo XX, fue decisivo para extender el derecho de voto a las mujeres, un hito importante en muchos países como el Reino Unido con la Ley de 1918 y Estados Unidos con la 19ª Enmienda en 1920.

Al mismo tiempo, el derecho a elegir, que permite a los ciudadanos escoger a sus representantes, es un pilar de la democracia representativa. Este derecho garantiza que los gobiernos reflejen la diversidad y las preferencias de la sociedad. También permite la representación justa de diferentes opiniones e intereses, garantizando así una gobernanza más inclusiva y democrática.

El derecho a ser elegido es igualmente crucial. Garantiza que cualquier individuo, siempre que cumpla ciertos criterios, pueda presentarse como candidato en un proceso electoral. Esta disposición fomenta un sistema político abierto y dinámico, que permite a personas de diversos orígenes contribuir a la gobernanza. La posibilidad de que personas de distintos orígenes se presenten a las elecciones enriquece el debate político y fomenta la inclusión de perspectivas diversas.

El conjunto de estos derechos constituye la base de la participación cívica en las democracias modernas. Su protección y promoción son esenciales para garantizar la legitimidad de los gobiernos y fomentar el compromiso cívico activo. Son la garantía de una sociedad en la que el poder político no sólo es accesible, sino que también responde a las necesidades y aspiraciones de toda la población.

Garantías del Estado de Derecho[modifier | modifier le wikicode]

Las garantías del Estado de Derecho representan un conjunto de principios y derechos fundamentales esenciales que enmarcan y limitan la acción del Estado, tanto en su contenido como en su forma. El objetivo central de estas garantías es someter al Estado al respeto de las normas fundamentales, protegiendo así a los individuos contra los abusos de poder y promoviendo la justicia y la equidad en la sociedad.

El principio de igualdad es uno de los pilares de estas garantías. Exige que el Estado trate a todos los ciudadanos por igual, prohibiendo cualquier forma de arbitrariedad o discriminación. Este principio hunde sus raíces en documentos jurídicos históricos como la Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano de 1789, que proclama la igualdad de todos los ciudadanos ante la ley. El principio de igualdad pretende garantizar que las decisiones y acciones del Estado no favorezcan o perjudiquen injustamente a determinados grupos o individuos.

Más allá de la igualdad, las garantías del Estado de Derecho también incluyen el respeto a la legalidad, lo que significa que todas las acciones del Estado deben basarse en la ley. Este principio es crucial para evitar el abuso de poder, ya que obliga a los gobiernos y a sus agentes a actuar de acuerdo con las leyes establecidas, que a su vez están sujetas a un proceso democrático de creación y revisión.

La separación de poderes es otro elemento clave para garantizar el Estado de Derecho. Implica que los distintos poderes del Estado (ejecutivo, legislativo y judicial) deben ser distintos y equilibrados, para evitar una concentración excesiva de poder y permitir un sistema de controles y equilibrios. Esta separación garantiza que las leyes se creen, apliquen e interpreten de forma justa e independiente.

Por último, el derecho a un juicio justo es una garantía fundamental del Estado de Derecho. Garantiza que toda persona acusada de un delito se beneficie de las debidas garantías procesales, tenga acceso a un tribunal independiente e imparcial y la oportunidad de defenderse. Este derecho es vital para proteger a las personas contra acusaciones infundadas y condenas injustas.

Estas garantías, al limitar el poder del Estado e imponer el cumplimiento de normas fundamentales, son esenciales para el mantenimiento de una sociedad justa, equitativa y democrática. Garantizan que el Estado actúe con responsabilidad y transparencia, respetando los derechos y libertades de todos los ciudadanos.

Derechos sociales, económicos y culturales[modifier | modifier le wikicode]

Los derechos sociales, económicos y culturales son una categoría fundamental de derechos humanos cuyo objetivo es garantizar el bienestar y la realización del individuo en la sociedad. A diferencia de los derechos civiles y políticos, que protegen principalmente a las personas contra la acción abusiva del Estado, los derechos sociales, económicos y culturales requieren una acción positiva del Estado para su realización. Estos derechos cubren aspectos esenciales de la vida humana como el trabajo, la vivienda, la alimentación, la educación y el acceso a la cultura.

El derecho al trabajo, por ejemplo, no se limita a la protección contra el despido injustificado, sino que también implica que el Estado debe crear un entorno propicio para la creación de empleo y la promoción de condiciones laborales justas y favorables. Del mismo modo, el derecho a la vivienda va más allá de la mera prohibición del desalojo arbitrario; exige que el Estado adopte medidas para garantizar la disponibilidad de una vivienda asequible y adecuada para todos.

Uno de los aspectos más significativos de estos derechos es el derecho a la educación. Para hacer realidad este derecho, no basta con que el Estado se abstenga de restringir el acceso a la educación; debe organizar y proporcionar activamente recursos para la educación. Esto incluye la provisión de un sistema educativo accesible y de calidad, desde la educación primaria, que a menudo debe ser obligatoria y gratuita, hasta la educación secundaria y superior.

Además, estos derechos también incluyen el derecho a la seguridad social y a la asistencia. Esto significa que el Estado debe establecer mecanismos para ayudar a quienes lo necesiten, ya sea mediante ayudas económicas, servicios sanitarios o programas de vivienda social.

Estos derechos reflejan la creencia de que, para una participación plena y equitativa en la sociedad, los individuos necesitan algo más que estar libres de la interferencia del Estado; también requieren un acceso activo a ciertos recursos y servicios esenciales. Así pues, los derechos sociales, económicos y culturales representan el compromiso del Estado de desempeñar un papel activo para facilitar el acceso equitativo a las oportunidades y recursos necesarios para vivir una vida digna y plena.

Las tres generaciones de derechos fundamentales y las etapas de su desarrollo[modifier | modifier le wikicode]

Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, Le Barbier, 1789, óleo sobre lienzo, 71 x 56 cm, París, Museo Carnavalet. La Monarquía, sosteniendo las cadenas rotas de la Tiranía, y el genio de la Nación, sosteniendo el cetro del Poder, rodean la declaración.

Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, Le Barbier, 1789, óleo sobre lienzo, 71 x 56 cm, París, Museo Carnavalet. La evolución de los derechos humanos y sus diversas categorías es un proceso largo y complejo que comenzó en el siglo XVIII. Este periodo estuvo marcado por importantes desarrollos filosóficos y políticos que sentaron las bases de los derechos humanos tal y como los conocemos hoy en día.

Los derechos de la primera generación, centrados principalmente en las libertades individuales, se formularon en respuesta a los abusos de los regímenes autoritarios y monárquicos de la época. Dos documentos históricos ilustran especialmente bien esta primera generación de derechos: la Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano de 1789 en Francia y la Declaración de Derechos de Virginia de 1776 en Estados Unidos. La Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, adoptada durante la Revolución Francesa, marcó un punto de inflexión decisivo en la concepción de los derechos humanos. Estableció principios como la libertad de expresión, la libertad religiosa, la igualdad ante la ley y la soberanía del pueblo. Estos derechos se consideraban universales e inalienables, parte integrante de la condición humana.

La Declaración de Derechos de Virginia, adoptada un poco antes, durante la Revolución Americana, sentó bases similares. Hacía hincapié en derechos como la libertad de expresión, la libertad de prensa y el derecho a un juicio justo. Esta declaración tuvo una gran influencia en la redacción de la Constitución estadounidense y la Carta de Derechos. Estos documentos y las ideas que representan tuvieron un impacto considerable en el desarrollo posterior de los derechos humanos. Sentaron las bases sobre las que se construyeron las siguientes generaciones de derechos -económicos, sociales, culturales y otros-. Por ejemplo, la primera generación de derechos estableció el principio de que ciertas libertades y protecciones son esenciales para la dignidad y el desarrollo del individuo, un principio que sigue informando y guiando los debates sobre derechos humanos en todo el mundo.

Lo que se espera del Estado en materia de derechos humanos es, ante todo, el respeto de las libertades individuales y la garantía de la participación activa de los ciudadanos en el funcionamiento de la democracia y sus instituciones. Esta expectativa se basa en la idea de que la libertad personal y la participación democrática están intrínsecamente ligadas y son esenciales para una sociedad justa y equitativa. El respeto de las libertades individuales significa que el Estado debe proteger derechos fundamentales como la libertad de expresión, la libertad religiosa, el derecho a la intimidad y el derecho a un juicio justo. Estas libertades son esenciales porque permiten a las personas vivir sin temor a la opresión o a la injerencia injustificada del Estado en sus asuntos privados. También son fundamentales para el desarrollo y la realización personales. Al mismo tiempo, la participación de los individuos en el funcionamiento de la democracia es un aspecto crucial de la gobernanza democrática. Esto significa que los ciudadanos deben tener la oportunidad de comprometerse activamente en los procesos políticos, ya sea votando, participando en partidos políticos, participando en debates públicos o mediante otras formas de activismo cívico. Esta participación es esencial para garantizar que los gobiernos rindan cuentas y respondan a las necesidades y deseos de sus ciudadanos. Además, es fundamental que el Estado respete las instituciones democráticas. Estas instituciones, como los parlamentos, los tribunales y los organismos electorales, deben funcionar libre y equitativamente, sin interferencias ni manipulaciones. Su integridad e independencia son cruciales para mantener la confianza pública en el proceso democrático.

La primera generación de derechos humanos, que engloba las libertades y los derechos políticos, tomó forma efectiva en el siglo XVIII, un periodo marcado por importantes cambios en la concepción del papel del Estado y los derechos de los ciudadanos. Durante este periodo, los derechos humanos empezaron a entenderse como un medio para conceder a los ciudadanos mayores oportunidades de elección, acción y valoración personal. El siglo XVIII fue testigo de revoluciones e importantes declaraciones que cuestionaron el papel tradicionalmente autoritario del Estado. La Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano en Francia (1789) y la Declaración de Derechos de Virginia en Estados Unidos (1776) son ejemplos destacados de esta evolución. Estos documentos hicieron hincapié en derechos como la libertad de expresión, la libertad religiosa y el derecho a participar en la vida política, marcando un punto de inflexión en la relación entre el Estado y el individuo. En este contexto, el papel del Estado se veía principalmente de forma negativa, es decir, se esperaba que se abstuviera de interferir en la vida de los individuos. Sobre todo, se esperaba que no interfiriera en la libertad personal y que levantara las prohibiciones que limitaban la realización individual. La idea subyacente era que, para que las personas pudieran desarrollar todo su potencial, debían disfrutar de un alto grado de libertad frente a la intervención del Estado. Esta concepción de los derechos humanos, centrada en limitar el poder del Estado y proteger la libertad individual, sentó las bases de las democracias modernas. También allanó el camino para el desarrollo posterior de los derechos humanos, incluidos los derechos económicos, sociales y culturales, que requerirían un enfoque más proactivo por parte del Estado para garantizar la igualdad y el bienestar de todos los ciudadanos.

La segunda generación de derechos humanos, centrada en los derechos sociales, económicos y culturales, surgió a finales del siglo XIX y principios del XX, marcando un cambio significativo en la percepción del papel del Estado a la hora de garantizar los derechos humanos. Este periodo fue testigo de profundos cambios debidos a la Revolución Industrial, los movimientos sociales y la aparición de teorías políticas y económicas que cuestionaban las estructuras sociales y económicas existentes. A diferencia de los derechos de primera generación, que se centraban en la protección de las libertades individuales y exigían principalmente que el Estado adoptara una actitud de no injerencia, los derechos de segunda generación exigen que el Estado intervenga activamente. Estos derechos reconocen que la mera ausencia de barreras no basta para garantizar la igualdad real, y que para que todos los individuos se beneficien plenamente del progreso de la sociedad, el Estado debe desempeñar un papel más directo y sustancial. Esto significa que el Estado no sólo debe proteger, sino también facilitar el acceso a servicios esenciales como la educación, la sanidad y el bienestar social. Por ejemplo, la organización de escuelas públicas para garantizar la educación para todos, el establecimiento de sistemas sanitarios públicos para garantizar el acceso a la asistencia y el desarrollo de programas de asistencia social para apoyar a los necesitados son manifestaciones concretas de estos derechos.

En la adopción de estos derechos influyeron diversas ideologías y movimientos, como el socialismo y el movimiento obrero, que pusieron de relieve las desigualdades e injusticias creadas por el capitalismo industrial. En respuesta, muchos gobiernos empezaron a incorporar a su legislación políticas sociales y económicas más progresistas. Así, con la segunda generación de derechos, el Estado deja de ser un mero guardián de las libertades individuales para convertirse en un actor activo en la promoción del bienestar y la igualdad de sus ciudadanos. Esta evolución supone un paso importante en el reconocimiento de que los derechos humanos no sólo abarcan la libertad frente a la opresión, sino también el derecho a un nivel de vida digno y a la realización social y cultural.

La aparición de los derechos fundamentales de tercera generación, a menudo denominados "derechos de solidaridad", marca una nueva etapa en la evolución de los derechos humanos después de la Segunda Guerra Mundial. Esta generación de derechos refleja una creciente conciencia de los retos y responsabilidades globales compartidos por la humanidad. Los derechos de solidaridad incluyen el derecho a la paz, al desarrollo, a un medio ambiente sano, al patrimonio común de la humanidad y a la información. A diferencia de los derechos de primera y segunda generación, que se centran en las libertades individuales y los derechos sociales, económicos y culturales respectivamente, los derechos de tercera generación se caracterizan por su naturaleza colectiva y transnacional. Reconocen que ciertas cuestiones, como la protección del medio ambiente, el desarrollo sostenible y la paz mundial, trascienden las fronteras nacionales y requieren cooperación y acción internacionales. Aunque estos derechos aún están en pañales y a menudo se considera que tienen menos fuerza jurídica que los de primera y segunda generación, poco a poco van ganando reconocimiento e influencia. Por ejemplo, el derecho a un medio ambiente sano ha empezado a incorporarse a ciertos textos constitucionales y tratados internacionales, lo que refleja una creciente conciencia mundial de la importancia de la sostenibilidad medioambiental.

Estos derechos de tercera generación, aunque en muchos casos todavía en fase de reivindicación, ponen de relieve la evolución de la comprensión de los derechos humanos. Ponen de relieve el hecho de que cuestiones globales como el cambio climático, el desarrollo desigual y la paz mundial repercuten directamente en el bienestar y los derechos de las personas. Al reconocer estos derechos, la comunidad internacional admite que los retos del siglo XXI requieren soluciones que van más allá de los marcos nacionales e implican responsabilidad y acción colectivas. Así pues, aunque todavía no han alcanzado el mismo estatus jurídico que los derechos de primera y segunda generación, los derechos de tercera generación están configurando el discurso mundial sobre los derechos humanos y es probable que en el futuro encuentren un lugar más asertivo en el derecho positivo.sosteniendo las cadenas rotas de la Tiranía, y el genio de la Nación, sosteniendo el cetro del Poder, rodean la declaración.

La evolución de los derechos fundamentales ha seguido una trayectoria notable desde su desarrollo inicial a escala nacional hasta su reconocimiento e institucionalización a escala internacional y regional. La génesis de estos derechos se remonta a mediados del siglo XVIII, un periodo marcado por movimientos filosóficos y políticos que desafiaban las estructuras de poder existentes y reclamaban el reconocimiento de los derechos fundamentales del individuo. En este periodo se adoptaron documentos fundacionales como la Declaración de los Derechos del Hombre y del Ciudadano en Francia (1789) y la Declaración de Independencia en Estados Unidos (1776), que establecían los principios de los derechos civiles y políticos. Sin embargo, fue a mediados del siglo XX, tras los horrores de la Segunda Guerra Mundial, cuando el reconocimiento de los derechos humanos adquirió verdaderamente una dimensión internacional. En respuesta a las atrocidades de la guerra, las naciones del mundo se unieron para proclamar la Declaración Universal de los Derechos Humanos el 10 de diciembre de 1948. Este documento, aunque no es vinculante, estableció un marco moral y ético para los derechos humanos e influyó en muchos tratados internacionales y constituciones nacionales posteriores.

A escala europea, el Convenio Europeo de Derechos Humanos, que se firmó el 4 de noviembre de 1950 y entró en vigor en 1953, marcó un hito. No sólo codificó un conjunto de derechos y libertades, sino que también creó el Tribunal Europeo de Derechos Humanos para garantizar que los Estados miembros respetaran estos derechos. El Convenio ha desempeñado un papel crucial en la protección de los derechos humanos en Europa, proporcionando un mecanismo jurídico para su protección y aplicación. Estos avances ilustran una tendencia creciente hacia el reconocimiento y la protección de los derechos humanos más allá de las fronteras nacionales, reconociendo que estos derechos son universales e inalienables. También subrayan el papel crucial de las organizaciones internacionales y regionales en la promoción y protección de los derechos humanos en todo el mundo.

Apéndices[modifier | modifier le wikicode]

Referencias[modifier | modifier le wikicode]