« Introduction à la politique suisse » : différence entre les versions

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= Évaluation des forces en présence =
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Ce graphique montre l’évolution de la force électorale des principaux partis politiques suisses depuis 1947 et jusqu’aux dernières élections du 18 octobre 2015. Les données montrent le pourcentage de vote obtenu en pourcentage par chacun des partis lors de l’élection au Conseil national, à savoir la chambre du peuple. Ici, il s’agit des résultats pour la chambre du peuple, à savoir le Conseil national qui est la chambre la plus représentative des forces politiques existantes dans le pays.
Comme nous pouvons le voir sur ce graphique, l’élément spectaculaire pour la politique suisse au cours des vingt dernières années est la formidable montée en puissance de l’Union Démocratique du Centre (UDC) qui n’est pas un parti du centre mais est clairement un parti de droit e conservatrice et nationaliste. D’ailleurs l’appellation allemande du parti est plus fidèle à son positionnement s’appelant le Schweizerische Volkspartei, à savoir le « parti du peuple suisse » correspondant un peu mieux à son souci de défendre le peuple que l’UDC revendique. On voit sur ce graphique sa formidable montée en puissance. L’UDC était un petit parti qui stagnait autour de 10% et 12% autour des décennies qui suivent la deuxième guerre mondiale et qui a commencé en 1995 une progression très spectaculaire qui a d’abord culminé en 2005, et un deuxième succès en 2015 qui a vu l’UDC frôler la barre mythique des 30%. Le mot « mythique » est utilisé parce qu’en Suisse, aucun parti politique, depuis l’introduction du suffrage proportionnel en 1919 n’a dépassé la barre des 30%. Avec ces dernières élections, l’UDC s’approche très sérieusement de la barre des 30%.


= Le contexte institutionnel des élections =
= Le contexte institutionnel des élections =

Version du 16 novembre 2015 à 19:59

Les élections fédérales ont eu lieu le 19 octobre 2015 avec l’élection du Conseil fédéral et du Conseil des États qui se sont prolongé dans certains cantons comme à Genève, dans le canton de Vaux avec un deuxième tour du Conseil des États et qui se poursuivent dans quelques cantons alémaniques pour le Conseil des États et qui vont se poursuivre en décembre 2015 avec l’élection du Conseil fédéral.

Nous allons utiliser cet évènement concret pour voir ce que la science politique a à dire sur ce cas. D’une part, en partant de la perspective de la politique suisse, en quoi est-ce que le contexte des élections à une influence sur les élections ? En d’autres termes, en quoi est-ce que le contexte institutionnel, le contexte politique influence le comportement des électeurs et électrices, les stratégies des parties politiques et peut être aussi l’issue des élections.

Le contexte institutionnel permet de donner un aperçu très introductif des principales institutions du système politique suisse. Nous allons aborder le système de gouvernement, de la démocratie directe, du fédéralisme et du système électoral essayant de montrer en quoi ces institutions fondamentales de la Suisse influencent les élections fédérales ; ce contexte dans lequel les partis politiques agissent, dans lequel les électeurs et électrices se comportement, votent, forment une opinion, nous allons voir en quoi ce contexte prédétermine en quelque sorte le choix des électeurs et électrices. Nous parlerons aussi du contexte politique des élections, à savoir la structure des clivages et le système de partis au niveau national, dans les cantons et des variations existant d’un canton à l’autre.

Évaluation des forces en présence

Ce graphique montre l’évolution de la force électorale des principaux partis politiques suisses depuis 1947 et jusqu’aux dernières élections du 18 octobre 2015. Les données montrent le pourcentage de vote obtenu en pourcentage par chacun des partis lors de l’élection au Conseil national, à savoir la chambre du peuple. Ici, il s’agit des résultats pour la chambre du peuple, à savoir le Conseil national qui est la chambre la plus représentative des forces politiques existantes dans le pays.

Comme nous pouvons le voir sur ce graphique, l’élément spectaculaire pour la politique suisse au cours des vingt dernières années est la formidable montée en puissance de l’Union Démocratique du Centre (UDC) qui n’est pas un parti du centre mais est clairement un parti de droit e conservatrice et nationaliste. D’ailleurs l’appellation allemande du parti est plus fidèle à son positionnement s’appelant le Schweizerische Volkspartei, à savoir le « parti du peuple suisse » correspondant un peu mieux à son souci de défendre le peuple que l’UDC revendique. On voit sur ce graphique sa formidable montée en puissance. L’UDC était un petit parti qui stagnait autour de 10% et 12% autour des décennies qui suivent la deuxième guerre mondiale et qui a commencé en 1995 une progression très spectaculaire qui a d’abord culminé en 2005, et un deuxième succès en 2015 qui a vu l’UDC frôler la barre mythique des 30%. Le mot « mythique » est utilisé parce qu’en Suisse, aucun parti politique, depuis l’introduction du suffrage proportionnel en 1919 n’a dépassé la barre des 30%. Avec ces dernières élections, l’UDC s’approche très sérieusement de la barre des 30%.

Le contexte institutionnel des élections

Système de gouvernement

Deux grands types de régime

Le système parlementaire

Le système présidentiel

Le système de gouvernement en Suisse

Un système de gouvernement hybride

Quelles sont les conséquences d’un tel système de gouvernement pour les élections fédérales parlementaires ?

Partage du pouvoir

La démocratie directe

Annexes

Références