Modification de Production et croissance économique
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Qu’est-ce que peut expliquer le fait que le revenu moyen annuel en Norvège est de USD 76000 en 2007 (PNB par tête) ou de USD 60000 en Suisse, alors qu’un résident du Burundi a un revenu moyen de seulement USD 110 ? | Qu’est-ce que peut expliquer le fait que le revenu moyen annuel en Norvège est de USD 76000 en 2007 (PNB par tête) ou de USD 60000 en Suisse, alors qu’un résident du Burundi a un revenu moyen de seulement USD 110 ? | ||
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Ce chapitre sur croissance et développement nous permet d’esquisser une réponse à ces questions (pas de développement de modèles formels). | Ce chapitre sur croissance et développement nous permet d’esquisser une réponse à ces questions (pas de développement de modèles formels). | ||
Selon Robert Lucas (prix Nobel d’économie en 1995) : {{citation|Les conséquences que les réponses à ces questions peuvent avoir pour l’homme sont très grandes: une fois qu’on commence à penser à celles-ci, il est difficile de penser à rien d’autre}}. | Selon Robert Lucas (prix Nobel d’économie en 1995) : {{citation|Les conséquences que les réponses à ces questions peuvent avoir pour l’homme sont très grandes: une fois qu’on commence à penser à celles-ci, il est difficile de penser à rien d’autre}}. | ||
[[Fichier:Introcmacro revenu dans le monde en 2007 1.png|400px|vignette|centré]] | |||
Variation (de niveau) entre l’année 1 et 2: <math>∆ PIB_2 = PIB_2 – PIB_1</math> | |||
<math> | Taux de croissance du PIB (en %): <math>∆\, pourcentage\, PIB_2 = \frac{∆PIB_2}{PIB_1} \times 100</math> | ||
Si on a une période plus longue (n années, par exemple) et on connaît le PIB au début et à la fin de la période, pour calculer le taux de croissance annuel moyen, γ, on utilise la formule suivante: | |||
:<math>PIB_n = PIB_1(1 + γ)^n</math> => <math>γ = \sqrt [ n ]{ PIB_n PIB_1 } − 1</math> | |||
La règle du 70 (pour avoir une idée de la relation entre le taux de croissance annuel du PIB par habitant et la variation à long terme du PIB per capita): | |||
:<math>nombre\, d’années\, pour\, que\, la\, variable\, double = \frac{70}{taux\, de\, croissance\, annuel\, de\, la\, variable}</math> | |||
NB: ceci est une approximation! | |||
= Croissance économique dans le monde = | = Croissance économique dans le monde = | ||
== Croissance économique mondiale : un phénomène relativement récent == | == Croissance économique mondiale : un phénomène relativement récent == | ||
[[Fichier:Intromacro Croissance économique mondiale un phénomène relativement récent 1.png|400px|vignette|centré|Source : Angus Maddison : « L'Économie mondiale, une perspective millénaire »]] | |||
Avant 1800, le taux de croissance de la population était inférieur à 0,1% par an et jusqu’à 1500, le taux de croissance de la production était quasi nul. | Avant 1800, le taux de croissance de la population était inférieur à 0,1% par an et jusqu’à 1500, le taux de croissance de la production était quasi nul. | ||
C’est seulement après 1800 que la population a fortement augmenté et que le taux de croissance du capital physique par tête est passé de 0.15% par an entre 1500 et 1800 à plus que 2% par an au siècle passé. | C’est seulement après 1800 que la population a fortement augmenté et que le taux de croissance du capital physique par tête est passé de 0.15% par an entre 1500 et 1800 à plus que 2% par an au siècle passé. | ||
== Croissance dans le monde == | == Croissance dans le monde == | ||
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Pendant la période 1900-2000 l’Argentine a eu un taux de croissance annuel moyen de 1.8% et le Japon de 2.8% | Pendant la période 1900-2000 l’Argentine a eu un taux de croissance annuel moyen de 1.8% et le Japon de 2.8% | ||
Cette petite différence se transforme dans un différentiel de PIB par tête, 100 ans plus tard, d'environ USD 26k au Japon et USD 12k en Argentine :PIB en 2000 en ARG = <math>1915 \times(1.0186)^{100} = 12093</math>et PIB en 2000 au JPN = <math>1656 \times (1.0281)100 = 26461</math> | Cette petite différence se transforme dans un différentiel de PIB par tête, 100 ans plus tard, d'environ USD 26k au Japon et USD 12k en Argentine : | ||
PIB en 2000 en ARG = <math>1915 \times(1.0186)^{100} = 12093</math> | |||
et PIB en 2000 au JPN = <math>1656 \times (1.0281)100 = 26461</math> | |||
[[Fichier:Intromacro croissance dans le monde 1.png|400px|vignette|centré]] | |||
Remarque: évidemment la statistique clé pour suivre la croissance à long terme d'un pays est le PIB réel par tête, même si souvent la presse reporte les données sur le taux de croissance du PIB réel (cf. The Economist, 13.03.2008). | Remarque: évidemment la statistique clé pour suivre la croissance à long terme d'un pays est le PIB réel par tête, même si souvent la presse reporte les données sur le taux de croissance du PIB réel (cf. The Economist, 13.03.2008). | ||
== Parité de pouvoir d'achat == | == Parité de pouvoir d'achat == | ||
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Les indices de PPA souffrent des mêmes problèmes que ceux qu’on a vu pour l’IPC (biais de substitution, nouveaux biens, qualité, et hétérogénéité des habitudes de consommation). | Les indices de PPA souffrent des mêmes problèmes que ceux qu’on a vu pour l’IPC (biais de substitution, nouveaux biens, qualité, et hétérogénéité des habitudes de consommation). | ||
Et ces problèmes sont | Et ces problèmes sont accentuées par les différences socio-économiques et culturelles des pays (en réalité les paniers de consommation ne sont pas les mêmes partout!). | ||
Une alternative aux indices de PPA qui essaie de surmonter du moins en partie certains problèmes liés aux indices de PPA standard est l’indice BigMac proposé par The Economist: comparaison du prix d’un BigMac dans les divers pays (prend en compte la valeur ajoutée des biens et services qui constituent le prix BigMac et qui sont les mêmes partout). | Une alternative aux indices de PPA qui essaie de surmonter du moins en partie certains problèmes liés aux indices de PPA standard est l’indice BigMac proposé par The Economist: comparaison du prix d’un BigMac dans les divers pays (prend en compte la valeur ajoutée des biens et services qui constituent le prix BigMac et qui sont les mêmes partout). | ||
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Pour comprendre les différences de revenu par tête entre pays, il faut comprendre pourquoi certains pays produisent plus de biens et services par tête que d’autres. | Pour comprendre les différences de revenu par tête entre pays, il faut comprendre pourquoi certains pays produisent plus de biens et services par tête que d’autres. | ||
Pour expliquer ces différences on s’intéressera donc à la productivité des travailleurs dans les différentes économies. | Pour expliquer ces différences on s’intéressera donc à la productivité des travailleurs dans les différentes économies. | ||
Productivité du travail = | :::<math>Productivité\, du\, travail\, = \frac {output}{heures\, de\, travail} = PML</math> | ||
[[Fichier:Intromacro productivité du travail 1.png| | [[Fichier:Intromacro productivité du travail 1.png|400px|vignette|centré]] | ||
== Facteurs de production == | == Facteurs de production == | ||
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Généralement on suppose que la fonction de production montre des rendements d’échelle constants (en termes mathématiques ceci veut dire que la fonction est homogène de degré 1) dans L, K, H et N => si on double la quantité disponible de tous ces inputs, on double la quantité produite (α = 2 en bas) : | Généralement on suppose que la fonction de production montre des rendements d’échelle constants (en termes mathématiques ceci veut dire que la fonction est homogène de degré 1) dans L, K, H et N => si on double la quantité disponible de tous ces inputs, on double la quantité produite (α = 2 en bas) : | ||
::<math>Y = | ::<math>Y = A·F(L, K, H, N)</math> → <math>αY = A \times F(αL, αK, αH, αN)</math> | ||
NB: Le paramètre technologique A apparait en dehors de la parenthèse. Ceci implique qu’en doublant le niveau des connaissances technologiques on peut doubler la quantité produite. Ce paramètre est souvent interprété par les économistes comme une mesure de productivité globale ou productivité multifactorielle. La productivité multifactorielle n’est pas directement observable; il s’agit d’une sorte de « reste » ou de « résidu », qui est évalué comme différence entre la variation en % du PIB et la somme des variations en % des facteurs de production considérés et qui nous donne une estimation de l’efficience totale des facteurs de production. | NB: Le paramètre technologique A apparait en dehors de la parenthèse. Ceci implique qu’en doublant le niveau des connaissances technologiques on peut doubler la quantité produite. Ce paramètre est souvent interprété par les économistes comme une mesure de productivité globale ou productivité multifactorielle. La productivité multifactorielle n’est pas directement observable; il s’agit d’une sorte de « reste » ou de « résidu », qui est évalué comme différence entre la variation en % du PIB et la somme des variations en % des facteurs de production considérés et qui nous donne une estimation de l’efficience totale des facteurs de production. | ||
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En prenant α = 1/L et en utilisant la propriété de homogénéité de degré 1 (rendements d’échelle constants), on peut réécrire la fonction de production: | En prenant α = 1/L et en utilisant la propriété de homogénéité de degré 1 (rendements d’échelle constants), on peut réécrire la fonction de production: | ||
<math>Y = A \times F(L, K, H, N)</math> → <math> | <math>Y = A \times F(L, K, H, N)</math> → <math>αY = A \times F(α L, αK, αH, αN)</math> → <math>y = \frac{Y}{L} = A·F(1, \frac{K}{L}, \frac{H}{L}, \frac{N}{L})</math> | ||
Donc, la productivité du travail va dépendre des quantités relatives des autres facteurs de production et de l'état du progrès technologique. | Donc, la productivité du travail va dépendre des quantités relatives des autres facteurs de production et de l'état du progrès technologique. | ||
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== Croissance en Suisse == | == Croissance en Suisse == | ||
[[Fichier:Intromacro production croissance en suisse 1.png| | [[Fichier:Intromacro production croissance en suisse 1.png|400px|vignette|centré]] | ||
== Le rôle du gouvernement == | == Le rôle du gouvernement == | ||
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1. '''Un stock de capital physique plus élevé''' peut être encouragé à travers une politique qui favorise l’épargne plutôt que la consommation présente (déductions fiscales sur les épargnes, par exemple), mais aussi grâce à une ouverture aux capitaux étrangers. La croissance due à l’investissement de capitaux étrangers sera capturée seulement par le PIB et non pas par le PNB, mais l’entreprise étrangère aura besoin de travail et de B&S offerts par des nationaux. Ces effets secondaires seront capturées par le PIB et par le PNB. | 1. '''Un stock de capital physique plus élevé''' peut être encouragé à travers une politique qui favorise l’épargne plutôt que la consommation présente (déductions fiscales sur les épargnes, par exemple), mais aussi grâce à une ouverture aux capitaux étrangers. La croissance due à l’investissement de capitaux étrangers sera capturée seulement par le PIB et non pas par le PNB, mais l’entreprise étrangère aura besoin de travail et de B&S offerts par des nationaux. Ces effets secondaires seront capturées par le PIB et par le PNB. | ||
[[Fichier:Intromacro production role du gouvernement 1.png| | [[Fichier:Intromacro production role du gouvernement 1.png|400px|vignette|centré|Corrélation entre croissance du PIB et taux d’investissement]] | ||
2. '''Une augmentation du stock de capital humain''' accroît la productivité des travailleurs. Une grande partie du stock de capital humain des individus est acquise à travers leur formation. | 2. '''Une augmentation du stock de capital humain''' accroît la productivité des travailleurs. Une grande partie du stock de capital humain des individus est acquise à travers leur formation. | ||
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Sous l’hypothèse de rendements marginaux des facteurs décroissants, la croissance économique n’est pas illimitée si elle est due à l’accumulation d’un seul facteur de production (étant donnés les autres). | Sous l’hypothèse de rendements marginaux des facteurs décroissants, la croissance économique n’est pas illimitée si elle est due à l’accumulation d’un seul facteur de production (étant donnés les autres). | ||
Considérons encore une fois la fonction de production agrégée à rendements d’échelle constants : | Considérons encore une fois la fonction de production agrégée à rendements d’échelle constants : :<math>Y = A \times F(L, K, H, N)</math> => <math>y = \frac {Y}{L} = A \times F(1, \frac{K}{L}, \frac{H}{L},\frac {N}{L})</math>. | ||
:<math>Y = A \times F(L, K, H, N)</math> => <math>y = \frac {Y}{L} = A \times F(1, \frac{K}{L}, \frac{H}{L},\frac {N}{L})</math>. | |||
Le produit marginal du capital (<math>PmK</math>) est la quantité supplémentaire de production réalisée par l’économie en utilisant une unité en plus de capital. | Le produit marginal du capital (<math>PmK</math>) est la quantité supplémentaire de production réalisée par l’économie en utilisant une unité en plus de capital. | ||
Pour des variations discrètes : | Pour des variations discrètes : | ||
:<math>PmK = \frac{ | :<math>PmK = \frac{ΔY}{ΔK} = \frac{A \times F(K + ∆K, L, ...) – A \times F(K, L, ...)}{ΔK}</math> | ||
Pour des petites variations : | Pour des petites variations : | ||
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NB: une amélioration du progrès technique, A, fait déplacer la fonction de production vers le haut, tandis qu'une accumulation de capital physique se traduit dans un déplacement vers la droite le long de la fonction de production → deux sources de croissance. | NB: une amélioration du progrès technique, A, fait déplacer la fonction de production vers le haut, tandis qu'une accumulation de capital physique se traduit dans un déplacement vers la droite le long de la fonction de production → deux sources de croissance. | ||
[[Fichier:Intromacro production croissance Accumulation vs progrès 1.png|400px|vignette|centré|Progrès.]] | |||
Fichier:Intromacro production croissance Accumulation vs progrès 1.png|Progrès. | |||
Fichier:Intromacro production croissance Accumulation vs progrès 2.png|Accumulation. | [[Fichier:Intromacro production croissance Accumulation vs progrès 2.png|400px|vignette|centré|Accumulation.]] | ||
== Produit marginal et convergence == | == Produit marginal et convergence == | ||
La productivité décroissante du capital physique (ou humain) implique que: | La productivité décroissante du capital physique (ou humain) implique que: a)lorsqu’on n'accumule que du capital physique, on va avoir une croissance très rapide au départ, mais qui va ralentir au fur et à mesure qu’on continue à accumuler et même, à la limite, s’annuler à long terme → modèle de croissance de Solow, Prix Nobel d’Economie 1987; | ||
a)lorsqu’on n'accumule que du capital physique, on va avoir une croissance très rapide au départ, mais qui va ralentir au fur et à mesure qu’on continue à accumuler et même, à la limite, s’annuler à long terme → modèle de croissance de Solow, Prix Nobel d’Economie 1987; | |||
b)pour essayer de battre les rendements marginaux décroissants il faut accumuler du capital physique et humain simultanément ou alors avoir un progrès technologique continu. | b)pour essayer de battre les rendements marginaux décroissants il faut accumuler du capital physique et humain simultanément ou alors avoir un progrès technologique continu. | ||
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Ni convergence ni divergence entre les pays du monde: absence de relation entre le PIB per capita en 1960 et la croissance 1960-1985. S’il y avait de la convergence on aurait trouvé une relation négative entre ces deux variables. | Ni convergence ni divergence entre les pays du monde: absence de relation entre le PIB per capita en 1960 et la croissance 1960-1985. S’il y avait de la convergence on aurait trouvé une relation négative entre ces deux variables. | ||
[[Fichier:Intromacro production croissance croissance évidence 1.png|vignette|center | [[Fichier:Intromacro production croissance croissance évidence 1.png|vignette|center]] | ||
Plutôt de la divergence lorsqu’on prend une période plus longue. | Plutôt de la divergence lorsqu’on prend une période plus longue. | ||
[[Fichier:Intromacro production croissance croissance évidence 2.png|vignette|center | [[Fichier:Intromacro production croissance croissance évidence 2.png|vignette|center]] | ||
Mais on trouve de la convergence lorsqu’on prend des «économies» qui partagent les mêmes institutions politiques et les mêmes conditions socio- économiques (convergence conditionnelle). | Mais on trouve de la convergence lorsqu’on prend des «économies» qui partagent les mêmes institutions politiques et les mêmes conditions socio- économiques (convergence conditionnelle). | ||
[[Fichier:Intromacro production croissance croissance évidence 3.png|vignette|center | [[Fichier:Intromacro production croissance croissance évidence 3.png|vignette|center]] | ||
Les 48 États des États-Unis : les États qui ont eu une croissance plus élevée dans la période 1979- 1984 sont ceux qui avait le PIB par tête le plus bas initialement. | Les 48 États des États-Unis : les États qui ont eu une croissance plus élevée dans la période 1979- 1984 sont ceux qui avait le PIB par tête le plus bas initialement. | ||
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Une implication importante de b) est qu'une croissance engendrée par l'accumulation d'un seul fdp ne pourra pas être illimitée. | Une implication importante de b) est qu'une croissance engendrée par l'accumulation d'un seul fdp ne pourra pas être illimitée. | ||
[[Fichier:PmL décroissant et les prévisions de Malthus 1.png| | [[Fichier:PmL décroissant et les prévisions de Malthus 1.png|400px|vignette|centré|Source : Angus Maddison, « L'Économie mondiale, une perspective millénaire »]] | ||
Idée : comme tous les autres fonctions de production, aussi le travail est caractérisé par des rendements marginaux décroissants (si tous les autres inputs et la technologie restent constants, une augmentation du travail ne fait pas augmenter l’output dans le long terme). L’énorme progression démographique du début du 19ème siècle amène Thomas R. Malthus (1766-1834) à prévoir une progressive paupérisation de la population, étant le taux de croissance de la population mondiale bien plus élevé que l’augmentation des ressources. | Idée : comme tous les autres fonctions de production, aussi le travail est caractérisé par des rendements marginaux décroissants (si tous les autres inputs et la technologie restent constants, une augmentation du travail ne fait pas augmenter l’output dans le long terme). L’énorme progression démographique du début du 19ème siècle amène Thomas R. Malthus (1766-1834) à prévoir une progressive paupérisation de la population, étant le taux de croissance de la population mondiale bien plus élevé que l’augmentation des ressources. | ||
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= Annexes = | = Annexes = | ||
= Références = | |||
*Robert Lucas sur la croissance économique : http://www.econtalk.org/archives/2007/02/lucas_on_growth.html | *Robert Lucas sur la croissance économique : http://www.econtalk.org/archives/2007/02/lucas_on_growth.html | ||
*L’indice de PPA de la Banque Mondiale : http://siteresources.worldbank.org/ICPEXT/Resources/ICP_2011.html | *L’indice de PPA de la Banque Mondiale : http://siteresources.worldbank.org/ICPEXT/Resources/ICP_2011.html | ||
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*http://www.econtalk.org/archives/2007/02/lucas_on_growth.html | *http://www.econtalk.org/archives/2007/02/lucas_on_growth.html | ||
<references/> | <references/> | ||