Modification de Le CICR et les limites de l’action humanitaire pendant la Deuxième guerre mondiale
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Ainsi, le projet de Tokyo, bien qu'il n'ait pas été ratifié à l'époque, a jeté les bases de discussions et de réflexions qui ont finalement abouti à des développements significatifs dans le droit humanitaire, assurant une meilleure protection des civils dans les conflits futurs. | Ainsi, le projet de Tokyo, bien qu'il n'ait pas été ratifié à l'époque, a jeté les bases de discussions et de réflexions qui ont finalement abouti à des développements significatifs dans le droit humanitaire, assurant une meilleure protection des civils dans les conflits futurs. | ||
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Alors, le problème du comportement du CICR ou de la marge de manœuvre du CICR par rapport aux dictatures et notamment au système totalitaire commence à se poser très tôt dans l’entre-deux-guerres parce qu’à partir de 1922, l’Italie devient un État fasciste et déjà auparavant c’est l’Union soviétique qui se met en place dans le cadre d’une guerre civile et ce n’est pas étonnant donc que lors de sa conférence à Genève, le mouvement de la Croix rouge, donc la Ligue, le CICR, les associations nationales, adoptent en 1921 à Genève une résolution exigeant la protection des prisonniers politiques. Le contexte de l’adoption de cette résolution est le contexte de la guerre civile russe qui oppose les forces tsaristes aux forces communistes. Et c’est le gouvernement soviétique qui met en prison les prisonniers politiques, tous ceux qui s’y opposent au communiste. | |||
À partir de 1935, le CICR décide d’intervenir discrètement en faveur des détenus politiques en Allemagne. En fait, c’est Carl Jacob Burckhardt, un membre international qui effectue des visites dans des camps de concentration où sont détenus les prisonniers politiques, quelques prisonniers politiques de l’opposition allemande, opposition très variée, très riche jusqu’à la persécution et à la mort de la plupart des membres de cette opposition dans le cours de la Deuxième Guerre mondiale. | À partir de 1935, le CICR décide d’intervenir discrètement en faveur des détenus politiques en Allemagne. En fait, c’est Carl Jacob Burckhardt, un membre international qui effectue des visites dans des camps de concentration où sont détenus les prisonniers politiques, quelques prisonniers politiques de l’opposition allemande, opposition très variée, très riche jusqu’à la persécution et à la mort de la plupart des membres de cette opposition dans le cours de la Deuxième Guerre mondiale. |