Modification de Le CICR et les limites de l’action humanitaire pendant la Deuxième guerre mondiale

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Ainsi, le projet de Tokyo, bien qu'il n'ait pas été ratifié à l'époque, a jeté les bases de discussions et de réflexions qui ont finalement abouti à des développements significatifs dans le droit humanitaire, assurant une meilleure protection des civils dans les conflits futurs.
Ainsi, le projet de Tokyo, bien qu'il n'ait pas été ratifié à l'époque, a jeté les bases de discussions et de réflexions qui ont finalement abouti à des développements significatifs dans le droit humanitaire, assurant une meilleure protection des civils dans les conflits futurs.


=== Le problème du comportement du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et de sa marge de manœuvre face aux dictatures, et plus particulièrement face aux systèmes totalitaires, a commencé à se poser très tôt dans l'entre-deux-guerres ===
Le problème du comportement du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et de sa marge de manœuvre face aux dictatures, et plus particulièrement face aux systèmes totalitaires, a commencé à se poser très tôt dans l'entre-deux-guerres. Dès 1922, avec l'avènement de l'Italie en tant qu'État fasciste, et encore plus tôt avec l'établissement de l'Union soviétique dans le contexte de la guerre civile russe, les défis pour le CICR sont devenus évidents.


La guerre civile russe, qui a vu s'opposer les forces tsaristes aux forces communistes, a créé un environnement où les droits des prisonniers politiques étaient gravement menacés. En réponse à cette situation, le mouvement de la Croix-Rouge, incluant la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, le CICR et les associations nationales, a adopté en 1921 à Genève une résolution exigeant la protection des prisonniers politiques. Cette résolution était motivée par les actions du gouvernement soviétique, qui emprisonnait systématiquement tous ceux qui s'opposaient au régime communiste.
ffff.


La montée des régimes totalitaires et autoritaires au cours de l'entre-deux-guerres a placé le CICR dans une position délicate. Les dictatures en Italie, en Allemagne, et plus tard en Espagne, ainsi que le régime totalitaire en Union soviétique, posaient des défis considérables pour une organisation basée sur des principes de neutralité et d'impartialité. Le CICR devait naviguer prudemment pour maintenir son accès aux prisonniers et aux victimes de guerre tout en tentant de promouvoir et de faire respecter les principes humanitaires.
Alors, le problème du comportement du CICR ou de la marge de manœuvre du CICR par rapport aux dictatures et notamment au système totalitaire commence à se poser très tôt dans l’entre-deux-guerres parce qu’à partir de 1922, l’Italie devient un État fasciste et déjà auparavant c’est l’Union soviétique qui se met en place dans le cadre d’une guerre civile et ce n’est pas étonnant donc que lors de sa conférence à Genève, le mouvement de la Croix rouge, donc la Ligue, le CICR, les associations nationales, adoptent en 1921 à Genève une résolution exigeant la protection des prisonniers politiques. Le contexte de l’adoption de cette résolution est le contexte de la guerre civile russe qui oppose les forces tsaristes aux forces communistes. Et c’est le gouvernement soviétique qui met en prison les prisonniers politiques, tous ceux qui s’y opposent au communiste.
 
La résolution de 1921 sur la protection des prisonniers politiques était une tentative précoce de la part du mouvement de la Croix-Rouge de répondre aux réalités brutales des nouveaux régimes totalitaires. Toutefois, la mise en œuvre de cette résolution s'est heurtée à de nombreuses difficultés. Les régimes totalitaires, en raison de leur nature répressive et de leur méfiance envers les organisations internationales, limitaient sévèrement l'accès et l'influence du CICR.
 
En Italie fasciste, sous Mussolini, et en Allemagne nazie, sous Hitler, les violations des droits de l'homme étaient systématiques, mais le CICR était souvent contraint par la nécessité de maintenir un certain degré de coopération pour pouvoir aider les prisonniers de guerre et les civils dans la mesure du possible. En Union soviétique, la répression stalinienne et les purges politiques ont créé un environnement extrêmement hostile à toute intervention extérieure, rendant presque impossible pour le CICR de fournir une aide efficace aux prisonniers politiques.
 
La période de l'entre-deux-guerres a donc été marquée par des efforts du CICR pour s'adapter à un monde de plus en plus dominé par des régimes totalitaires. Les tentatives de promouvoir la protection des prisonniers politiques et d'autres victimes de ces régimes étaient souvent limitées par les réalités politiques et la nécessité de maintenir une neutralité stricte pour ne pas compromettre les opérations humanitaires essentielles. Ces défis ont souligné la complexité de l'action humanitaire dans un contexte de répression systématique et ont posé les bases des réflexions et des réformes qui suivraient dans le cadre des Conventions de Genève et du droit humanitaire international.
 
kkkk.


À partir de 1935, le CICR décide d’intervenir discrètement en faveur des détenus politiques en Allemagne. En fait, c’est Carl Jacob Burckhardt, un membre international qui effectue des visites dans des camps de concentration où sont détenus les prisonniers politiques, quelques prisonniers politiques de l’opposition allemande, opposition très variée, très riche jusqu’à la persécution et à la mort de la plupart des membres de cette opposition dans le cours de la Deuxième Guerre mondiale.
À partir de 1935, le CICR décide d’intervenir discrètement en faveur des détenus politiques en Allemagne. En fait, c’est Carl Jacob Burckhardt, un membre international qui effectue des visites dans des camps de concentration où sont détenus les prisonniers politiques, quelques prisonniers politiques de l’opposition allemande, opposition très variée, très riche jusqu’à la persécution et à la mort de la plupart des membres de cette opposition dans le cours de la Deuxième Guerre mondiale.
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