Modification de Die Große Depression und der New Deal: 1929 - 1940
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|[[Die USA und Lateinamerika: Ende des 18. und 20. Jahrhunderts]] | |[[Die USA und Lateinamerika: Ende des 18. und 20. Jahrhunderts]] | ||
|[[Amerika am Vorabend der Unabhängigkeit]] ● [[Die Unabhängigkeit der Vereinigten Staaten]] ● [[Die Verfassung der USA und die Gesellschaft des frühen 19. Jahrhunderts]] ● [[Die haitianische Revolution und ihre Auswirkungen auf den amerikanischen Kontinent]] ● [[Die Unabhängigkeit der lateinamerikanischen Staaten]] ● [[Lateinamerika um 1850: Gesellschaft, Wirtschaft, Politik]] ● [[Der Norden und der Süden der Vereinigten Staaten um 1850: Einwanderung und Sklaverei]] ● [[Der Amerikanische Bürgerkrieg und der Wiederaufbau: 1861 - 1877]] ● [[Der (Wieder-)Vereinigten Staaten: 1877 - 1900]] ● [[Regime der Ordnung und des Fortschritts in Lateinamerika: 1875 - 1910]] ● [[Die mexikanische Revolution: 1910 - 1940]] ● [[Die amerikanische Gesellschaft in den 1920er Jahren]] ● [[Die Große Depression und der New Deal: 1929 - 1940]] ● [[Von der Politik des großen Knüppels zur Politik der guten Nachbarschaft]] ● [[Staatsstreiche und lateinamerikanische Populismen]] ● [[Die Vereinigten Staaten und der Zweite Weltkrieg]] ● [[Lateinamerika während des Zweiten Weltkriegs]] ● [[Die US-Nachkriegsgesellschaft: Kalter Krieg und die Gesellschaft des Überflusses]] ● [[Der Kalte Krieg in Lateinamerika und die kubanische Revolution | |[[Amerika am Vorabend der Unabhängigkeit]] ● [[Die Unabhängigkeit der Vereinigten Staaten]] ● [[Die Verfassung der USA und die Gesellschaft des frühen 19. Jahrhunderts]] ● [[Die haitianische Revolution und ihre Auswirkungen auf den amerikanischen Kontinent]] ● [[Die Unabhängigkeit der lateinamerikanischen Staaten]] ● [[Lateinamerika um 1850: Gesellschaft, Wirtschaft, Politik]] ● [[Der Norden und der Süden der Vereinigten Staaten um 1850: Einwanderung und Sklaverei]] ● [[Der Amerikanische Bürgerkrieg und der Wiederaufbau: 1861 - 1877]] ● [[Der (Wieder-)Vereinigten Staaten: 1877 - 1900]] ● [[Regime der Ordnung und des Fortschritts in Lateinamerika: 1875 - 1910]] ● [[Die mexikanische Revolution: 1910 - 1940]] ● [[Die amerikanische Gesellschaft in den 1920er Jahren]] ● [[Die Große Depression und der New Deal: 1929 - 1940]] ● [[Von der Politik des großen Knüppels zur Politik der guten Nachbarschaft]] ● [[Staatsstreiche und lateinamerikanische Populismen]] ● [[Die Vereinigten Staaten und der Zweite Weltkrieg]] ● [[Lateinamerika während des Zweiten Weltkriegs]] ● [[Die US-Nachkriegsgesellschaft: Kalter Krieg und die Gesellschaft des Überflusses]] ● [[Der Kalte Krieg in Lateinamerika und die kubanische Revolution]] | ||
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= Soziale Auswirkungen des New Deal: Bewertung des Vermächtnisses von Politik und Programmen = | = Soziale Auswirkungen des New Deal: Bewertung des Vermächtnisses von Politik und Programmen = | ||
L'héritage du New Deal est un sujet de vaste et intensif débat. Initié par le président Franklin D. Roosevelt dans les années 1930 pour répondre à la Grande Dépression, le New Deal a mis en place une série de programmes et de réformes qui ont non seulement modifié le paysage économique américain, mais ont également influencé les attentes des citoyens en matière de gouvernement. D'une part, le New Deal a été salué pour avoir introduit un filet de sécurité social significatif, avec la création de la sécurité sociale étant une de ses réalisations les plus notables. Cet élément clé a apporté un soulagement nécessaire aux personnes âgées, aux personnes handicapées et aux chômeurs, et est devenu un élément central du système de bien-être américain. De plus, les droits des travailleurs se sont considérablement étendus sous le New Deal, renforçant les syndicats et rapprochant le parti démocrate de la classe ouvrière. Des millions de chômeurs ont trouvé un emploi grâce à des programmes de travaux publics, et des réformes financières et bancaires ont stabilisé le système financier. Cependant, le New Deal n'était pas exempt de critiques. Certains ont avancé que ses mesures n'étaient pas suffisantes et que les pauvres, en particulier parmi les minorités, étaient souvent négligés. L'interventionnisme gouvernemental a été un sujet de contentieux, en particulier parmi la communauté des affaires qui le percevait comme excessif. Bien que le New Deal ait introduit d'importantes réformes structurelles, il n'a pas complètement résolu la Grande Dépression, et il a fallu l'effort de guerre de la Seconde Guerre mondiale pour revitaliser pleinement l'économie américaine. L'augmentation des dépenses publiques a également soulevé des inquiétudes sur la dette nationale. L'héritage persistant du New Deal réside dans son influence continue sur la politique et la société américaines. Les débats qui ont commencé à cette époque sur l'équilibre entre l'intervention du gouvernement et la liberté du marché persistent dans le discours politique contemporain. Dans l'ensemble, le New Deal est souvent perçu comme une réponse audacieuse à une crise économique et sociale sans précédent, bien qu'il soit également associé à une intervention gouvernementale accrue dans l'économie. Ses réformes structurelles et sociales ont laissé une empreinte durable qui continue d'influencer la politique, l'économie et la société américaines à ce jour. | |||
L'AFL était dirigée par des leaders qui valorisaient la stabilité et la coopération avec les employeurs. À cette époque, la fédération évitait souvent les grèves et les confrontations directes, préférant la négociation et l'arbitrage. L'AFL était également connue pour être exclusive ; elle se limitait principalement aux travailleurs qualifiés et blancs, laissant souvent de côté les travailleurs non qualifiés et les minorités. Cela était dû à la croyance qu'une concentration sur les travailleurs qualifiés permettrait d'obtenir des gains plus substantiels pour ses membres. Cependant, l'approche de l'AFL n'était pas universellement populaire. De nombreux travailleurs, en particulier les travailleurs non qualifiés et ceux des industries émergentes, se sont sentis exclus et sous-représentés. La Grande Dépression a exacerbé ces tensions, car des millions de travailleurs ont perdu leur emploi ou ont vu leurs salaires et leurs conditions de travail se détériorer. L'émergence du Congrès des organisations industrielles (CIO) en 1935 a marqué un tournant. Contrairement à l'AFL, le CIO adoptait une approche plus radicale et inclusive. Il visait à organiser tous les travailleurs au sein d'industries spécifiques, indépendamment de leur niveau de compétence. Le CIO était également plus disposé à utiliser des grèves et d'autres tactiques de confrontation pour obtenir des concessions de la part des employeurs. Ces deux organisations ont joué un rôle central dans l'expansion des droits des travailleurs durant la période du New Deal. Leurs efforts, combinés avec la législation progressiste du New Deal, comme le Wagner Act de 1935 qui garantissait le droit des travailleurs de s'organiser et de négocier collectivement, ont conduit à une augmentation significative du pouvoir et de l'influence des syndicats aux États-Unis. Dans les années qui ont suivi, l'AFL et le CIO ont continué à évoluer, reflétant les changements dans le paysage économique et social américain. Ils ont finalement fusionné en 1955, formant l'AFL-CIO, une organisation qui continue d'être une force majeure dans le mouvement syndical américain aujourd'hui. La combinaison des efforts des syndicats et des politiques du New Deal a jeté les bases des améliorations substantielles des salaires, des avantages et des conditions de travail qui ont caractérisé la période d'après-guerre aux États-Unis. | |||
À cette époque, la politique exclusive de l'AFL était une source de contentieux et de division au sein du mouvement ouvrier. Bien que l'AFL soit parvenue à négocier des augmentations de salaires et des améliorations des conditions de travail pour ses membres, son exclusion des travailleurs non qualifiés et des minorités raciales a laissé un grand nombre de travailleurs sans représentation syndicale efficace. Cela a non seulement exacerbé les inégalités existantes, mais a également limité la portée et l'impact du mouvement syndical dans son ensemble. Dans ce contexte de division et d'exclusion, d'autres organisations syndicales et mouvements ouvriers ont commencé à émerger pour combler le vide laissé par l'AFL. Des groupes de travailleurs non qualifiés, des minorités et d'autres travailleurs marginalisés ont commencé à s'organiser en dehors de la structure de l'AFL, formant leurs propres syndicats et organisations pour lutter pour des salaires plus élevés, de meilleures conditions de travail et des droits de négociation collective. La pression exercée par ces organisations plus inclusives et militantes a finalement conduit à des changements significatifs au sein de l'AFL et du mouvement syndical dans son ensemble. Les défis économiques et sociaux de la Grande Dépression, combinés à l'activisme croissant des travailleurs non qualifiés et des minorités, ont rendu insoutenable la politique d'exclusion de l'AFL. Les réformes législatives introduites pendant le New Deal, notamment la National Labor Relations Act (aussi connue sous le nom de Wagner Act) de 1935, ont également renforcé les droits des travailleurs et facilité l'organisation et la négociation collective. Dans les années qui ont suivi, l'AFL et d'autres syndicats ont été contraints de s'adapter à ces nouvelles réalités. L'intégration des travailleurs non qualifiés, des minorités et d'autres groupes auparavant exclus a non seulement élargi la base du mouvement syndical, mais a également conduit à une augmentation du pouvoir et de l'influence des syndicats dans la politique et l'économie américaines. Cette période d'inclusivité accrue et d'activisme syndical a jeté les bases pour des améliorations significatives des droits, des salaires et des conditions de travail des travailleurs à travers le pays. | |||
Le passage des syndicats de métiers, qui étaient plus exclusifs et se concentraient principalement sur les travailleurs qualifiés, à des organisations comme le CIO et l'UAW, qui étaient plus inclusives et englobaient un éventail plus large de travailleurs, marquait une étape significative dans l'évolution du mouvement ouvrier américain. Ces nouveaux syndicats ont apporté un changement radical dans la manière dont les travailleurs étaient organisés et représentés, créant des opportunités pour une participation plus large et une représentation plus équitable des divers groupes de travailleurs. La National Industrial Recovery Act (NIRA) de 1933 a été un élément essentiel pour faciliter ce changement. Elle encourageait la négociation collective et permettait aux travailleurs de se syndiquer sans craindre des représailles de la part de leurs employeurs. Bien que la Cour suprême des États-Unis ait finalement déclaré cette loi inconstitutionnelle en 1935, elle a néanmoins posé un précédent important et a ouvert la voie à d'autres législations en faveur du travail, comme la National Labor Relations Act (NLRA), également connue sous le nom de Wagner Act. La NLRA, adoptée en 1935, a consolidé les droits des travailleurs à se syndiquer et à négocier collectivement. Elle a également créé le National Labor Relations Board (NLRB), un organisme fédéral chargé de superviser les élections syndicales et de statuer sur les plaintes liées aux pratiques déloyales de travail. Sous le régime de la NLRA, des syndicats comme le CIO et l'UAW ont gagné en importance et en puissance, transformant le paysage du travail aux États-Unis. L'émergence de ces nouveaux syndicats et l'élargissement des droits des travailleurs ont également eu des implications profondes pour la politique raciale et de classe aux États-Unis. Les organisations telles que le CIO étaient plus inclusives et acceptaient les membres indépendamment de leur race ou de leur niveau de compétence. Cela a non seulement augmenté la diversité au sein du mouvement ouvrier mais a également joué un rôle dans la lutte pour les droits civiques, la justice sociale et l'égalité. Ainsi, les politiques du New Deal ont eu un impact significatif sur le mouvement ouvrier aux États-Unis. Elles ont facilité une plus grande inclusion et représentation des travailleurs et ont contribué à l'émergence d'une nouvelle génération de syndicats qui ont joué un rôle clé dans la définition des droits et des conditions de travail au cours des décennies suivantes. | |||
L'initiative du Committee on Industrial Organization (CIO) au sein de l'AFL représente une évolution significative dans l'histoire du mouvement syndical aux États-Unis. Avant cette initiative, le paysage syndical était largement dominé par des syndicats de métier qui concentraient leurs efforts sur les travailleurs qualifiés. Les travailleurs non qualifiés, particulièrement ceux des grandes industries, étaient souvent laissés pour compte, dépourvus de représentation adéquate et incapables de négocier collectivement pour de meilleures conditions de travail, des salaires équitables et des avantages sociaux. La formation du CIO a été une réponse directe à cette lacune. En ciblant spécifiquement les travailleurs non qualifiés, il a ouvert la porte à une représentation plus large et a facilité une inclusion plus significative dans le mouvement syndical. L'approche du CIO était radicalement différente de celle des syndicats traditionnels. Plutôt que de se concentrer sur des métiers spécifiques, il visait à unifier tous les travailleurs au sein d'industries particulières, créant ainsi une force de négociation collective plus puissante et plus efficace. Cela a non seulement modifié la dynamique du mouvement syndical, mais a également contribué à transformer les relations industrielles aux États-Unis. Avec la capacité de mobiliser un plus grand nombre de travailleurs et de négocier avec les employeurs de manière plus unifiée, le CIO a été en mesure de réaliser des avancées significatives en matière de salaires, de conditions de travail et de droits des travailleurs. Cependant, la création du CIO n'était pas sans controverses. Sa formation a été suivie d'une période de tensions et de conflits avec l'AFL, résultant en 1938 par la séparation formelle des deux organisations. L'AFL continuait à se concentrer sur les travailleurs qualifiés, tandis que le CIO se consacrait aux travailleurs non qualifiés, donnant lieu à une nouvelle ère de pluralité et de diversité au sein du mouvement syndical américain. L'héritage du CIO persiste aujourd'hui. Son engagement en faveur des travailleurs non qualifiés a pavé la voie à des avancées significatives en matière de droits des travailleurs et a contribué à modeler le paysage du travail et des relations industrielles aux États-Unis au XXe siècle. Cet héritage résonne encore dans les discussions actuelles sur la justice économique, l'équité en matière d'emploi et les droits des travailleurs. | |||
Cette augmentation substantielle du nombre de travailleurs syndiqués était attribuable à plusieurs facteurs, principalement liés aux initiatives du New Deal et à l'émergence du CIO. Les lois sur les relations du travail et d'autres régulations imposées pendant cette période ont non seulement légitimé les syndicats, mais ont également encouragé la négociation collective et ont élargi les droits des travailleurs, faisant du syndicalisme une force plus puissante et plus présente dans la vie des travailleurs américains. La croissance rapide des syndicats n'était pas sans ses défis. Bien que le nombre de travailleurs syndiqués ait considérablement augmenté, ils restaient une minorité par rapport à l'ensemble de la population active. La diversité des travailleurs, des industries et des régions présentait des défis uniques en termes d'organisation, de représentation et de négociation. Les syndicats devaient lutter non seulement contre la résistance des employeurs, mais aussi contre les divisions internes et les disparités entre les travailleurs qualifiés et non qualifiés, ainsi que les différences régionales et sectorielles. Pourtant, la période de la fin des années 1930 a été témoin d'une solidarité croissante parmi les travailleurs, et le mouvement syndical a gagné en puissance et en influence. Les syndicats sont devenus des acteurs clés dans le dialogue national sur les droits des travailleurs, l'équité économique et la justice sociale. Même s'ils ne représentaient que 28 % de la main-d'œuvre, leur influence dépassait largement ce chiffre. Ils ont joué un rôle crucial dans l'établissement de normes de travail, la protection des droits des travailleurs et l'amélioration des conditions de travail à travers le pays. La montée des syndicats pendant cette période a également posé les fondations pour l'évolution future du mouvement ouvrier aux États-Unis. Elle a inauguré une ère de droits des travailleurs élargis, de meilleure représentation et de conditions de travail améliorées qui continuent de résonner dans le paysage du travail contemporain. Malgré les défis et les controverses, l'expansion du syndicalisme pendant cette période est largement considérée comme un tournant décisif dans l'histoire des droits des travailleurs aux États-Unis. | |||
Le succès du CIO a marqué une ère de changement rapide dans le monde du travail aux États-Unis. Cependant, ce succès a été entaché par des défis persistants. La résistance des employeurs était souvent virulente ; les grèves et les manifestations étaient courantes, et les travailleurs se heurtaient fréquemment à des mesures antisyndicales agressives. Les entreprises déployaient des tactiques multiples pour contrecarrer les efforts des syndicats, notamment en ayant recours à des mesures disciplinaires, des lockouts et en exploitant les divisions internes parmi les travailleurs. Au sein même du monde syndical, le CIO était confronté à l'opposition interne de l'AFL. Les différences idéologiques et stratégiques entre ces deux entités ont souvent conduit à des conflits. L'AFL, avec son accent sur les travailleurs qualifiés et une approche plus conservatrice du syndicalisme, était souvent en désaccord avec la stratégie plus inclusive et progressiste du CIO. De plus, les politiques du gouvernement fédéral concernant les travailleurs et les syndicats étaient souvent fluctuantes et parfois contradictoires. Bien que des lois telles que la NLRA aient fourni un cadre juridique pour la négociation collective et l'organisation syndicale, l'application pratique de ces lois était souvent entravée par des intérêts politiques et économiques concurrents. Les décisions politiques changeantes et l'absence d'un soutien constant du gouvernement ont rendu la navigation dans le paysage politique complexe particulièrement ardue pour le CIO et d'autres organisations syndicales. En dépit de ces défis, le CIO a persisté dans ses efforts pour organiser les travailleurs non qualifiés et pour étendre les droits des travailleurs à travers l'ensemble de l'économie américaine. Ses succès et ses défis reflètent la complexité de la lutte pour les droits des travailleurs aux États-Unis, une lutte qui continue de façonner le paysage du travail et de l'emploi dans le pays aujourd'hui. Chaque victoire et chaque défi rencontré par le CIO pendant cette période turbulente met en lumière la dynamique complexe des forces économiques, politiques et sociales qui se jouent dans le mouvement pour les droits des travailleurs.<gallery mode="packed" widths="150" heights="150"> | |||
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Fichier:Frances Perkins TIME FC 1933.jpg| | Fichier:Frances Perkins TIME FC 1933.jpg|Le ministre du Travail Perkins en couverture du Time (14 août 1933). | ||
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La participation des femmes aux programmes du New Deal était limitée en raison des normes sociales de l'époque et de la conception des programmes. Bien que ces initiatives aient été créées pour atténuer les effets dévastateurs de la Grande Dépression et fournir un emploi et un soutien aux millions de personnes dans le besoin, les femmes ont souvent été négligées ou exclues de ces opportunités. Le CCC, par exemple, était principalement axé sur la fourniture d'emplois aux jeunes hommes. Ils étaient employés dans des projets de travaux publics tels que la construction de parcs, la plantation d'arbres et d'autres activités de conservation. Les femmes étaient largement exclues de ce programme en raison des normes de genre prédominantes qui les plaçaient dans le rôle de gardiennes du foyer. La WPA, bien que plus inclusive, offrait également des opportunités de travail largement séparées par genre. Les hommes étaient souvent impliqués dans des projets de construction et d'ingénierie, tandis que les femmes étaient reléguées à des projets considérés comme "féminins", tels que la couture et la préparation des repas. Bien que la WPA ait employé un grand nombre de femmes, les opportunités étaient souvent limitées et les salaires étaient inférieurs à ceux des hommes. La FERA, conçue pour fournir une aide directe aux personnes dans le besoin, était également limitée dans sa capacité à aider les femmes. Beaucoup étaient inéligibles pour l'aide car elles ne travaillaient pas hors de chez elles avant la Grande Dépression, et donc ne pouvaient pas prouver qu'elles étaient au chômage. De plus, l'accent mis sur la "famille méritante" signifiait que l'aide était souvent accordée en fonction du statut d'emploi du chef de famille masculin. Ces limitations reflètent les attitudes et les normes de genre de l'époque. Les femmes étaient souvent considérées comme des travailleuses secondaires et leur contribution économique était sous-estimée. Les politiques et programmes du New Deal, bien qu'instrumentaux pour aider à atténuer les effets de la Grande Dépression pour beaucoup, étaient imparfaits et reflétaient les inégalités de genre profondément ancrées de cette période historique. Cependant, ils ont également ouvert la voie à une discussion plus large sur les droits des travailleuses et ont jeté les bases des réformes et de l'évolution future des droits des femmes sur le lieu de travail. | |||
Bien que le New Deal ait été une réponse majeure à la Grande Dépression, il a reflété les normes de genre de l'époque, souvent au détriment des femmes. Les initiatives comme le CCC et le WPA étaient fortement axées sur le travail manuel et de plein air, des secteurs traditionnellement dominés par les hommes. Cette orientation a créé un déséquilibre, où les hommes avaient accès à de plus grandes opportunités pour reconstruire économiquement leur vie, tandis que les femmes étaient souvent laissées de côté. Le CCC était axé sur les projets environnementaux et de construction, employant des milliers de jeunes hommes, mais offrant peu d'opportunités aux femmes. Cela reflétait non seulement les attentes sociétales concernant les rôles de genre, mais aussi une lacune dans la politique publique, où les besoins et les compétences spécifiques des femmes n'étaient pas pleinement reconnus ou utilisés. De même, bien que le WPA ait employé des femmes, elles étaient souvent concentrées dans des secteurs moins rémunérés et étaient payées moins que leurs homologues masculins. Cela a exacerbé les inégalités de genre existantes et a renforcé les stéréotypes traditionnels concernant le travail "approprié" pour les femmes et les hommes. Ces dynamiques reflètent les défis complexes auxquels la société américaine était confrontée à l'époque. En tentant de remédier à une crise économique sans précédent, le gouvernement a également navigué, parfois maladroitement, dans les réalités sociales et culturelles enracinées. Les femmes, en dépit d'être désavantagées par ces programmes, ont continué à jouer un rôle vital dans l'économie, bien que souvent dans l'ombre. Ces défis et inégalités soulignent la complexité du New Deal et servent de rappel des nombreuses couches de progrès et de lutte qui caractérisent cette période cruciale de l'histoire américaine. | |||
Cela démontre une profonde inégalité engendrée par les politiques et les programmes mis en œuvre pendant cette période. Les systèmes de soutien étaient largement inclinés en faveur des hommes, basés sur la perception traditionnelle qu'ils étaient les principaux soutiens de famille. Cette orientation sexiste a marginalisé les femmes, exacerbant leur vulnérabilité pendant une période de crise économique aiguë. Les femmes chômeuses se sont souvent retrouvées dans une double peine. Non seulement elles étaient exclues de nombreuses opportunités d'emploi créées par des programmes tels que le CCC et le WPA, mais elles étaient également sous-représentées parmi les bénéficiaires de l'aide fédérale. Cette situation était exacerbée par des critères d'attribution de l'aide fondés sur le sexe et des stéréotypes de genre profondément enracinés, qui privilégiaient les hommes comme principaux pourvoyeurs. Cette réalité, où 37 % des chômeurs étaient des femmes mais seulement 19 % des bénéficiaires de l'aide étaient des femmes, révèle une discrimination institutionnalisée. Elle met en lumière les défis supplémentaires auxquels les femmes étaient confrontées pour accéder à des ressources et des opportunités cruciales. Malgré ces obstacles, les femmes ont continué à jouer un rôle essentiel dans la société et l'économie, bien qu'elles soient souvent sous-évaluées ou invisibles. En rétrospective, les inégalités genrées du New Deal illustrent la manière dont les urgences économiques et sociales peuvent mettre en lumière et amplifier les injustices existantes. Elles servent également de rappel de l'importance d'intégrer une perspective de genre dans la formulation des politiques, pour assurer que toutes les personnes, indépendamment de leur sexe, ont accès aux opportunités et au soutien dont elles ont besoin pour prospérer. | |||
Le contexte socioculturel de l'époque a grandement influencé la manière dont les politiques du New Deal ont été conçues et mises en œuvre. L'inégalité de genre était un aspect inhérent de la société, et cela s'est reflété dans la structure et la portée des programmes. Bien que l'intention primaire du New Deal n'était pas d'exclure ou de marginaliser les femmes, les préjugés sous-jacents et les normes sociales ont inévitablement influencé la manière dont les politiques ont été formulées et appliquées. En réponse à cette situation, les femmes ne sont pas restées passives. Elles ont montré une résilience et une détermination remarquables, luttant pour la reconnaissance de leurs droits et pour l'égalité des opportunités. Des groupes de femmes et des organisations féministes, souvent soutenus par des syndicats progressistes et d'autres organisations de la société civile, ont entrepris des efforts concertés pour dénoncer et remédier aux inégalités manifestes dans l'application des programmes du New Deal. Ces efforts de plaidoyer et d'activisme ont contribué à attirer l'attention sur les disparités de genre et à inciter à des réformes. Bien que progressifs, ces changements n'étaient souvent pas suffisants pour surmonter les barrières systémiques profondément enracinées. Cependant, ils ont jeté les bases des mouvements futurs pour les droits des femmes et l'égalité des genres. En fin de compte, bien que le New Deal ait apporté un soulagement indispensable à des millions de personnes affectées par la Grande Dépression, son héritage est également teinté par ses insuffisances en matière d'égalité des genres. Ces leçons historiques soulignent l'importance cruciale d'adopter une approche intersectionnelle dans la formulation des politiques, en veillant à ce que toutes les voix et perspectives soient considérées pour garantir que personne ne soit laissé pour compte. | |||
Eleanor Roosevelt | Eleanor Roosevelt a joué un rôle clé non seulement en tant que Première Dame des États-Unis, mais également comme une militante et une diplomate influente. Elle a brisé le moule traditionnel du rôle de la Première Dame en devenant activement engagée dans la politique, un espace souvent réservé aux hommes à cette époque. Elle était connue pour ses convictions fortes et son engagement envers la justice sociale et les droits de l'homme. Pendant la présidence de son mari, Eleanor a mis en lumière les questions sociales pressantes, y compris l'injustice et l'inégalité que subissaient les femmes. Elle a visité des camps de travail, des hôpitaux et d'autres institutions pour comprendre directement les défis rencontrés par les gens ordinaires. Son approche directe et empathique a non seulement humanisé la présidence, mais a également contribué à sensibiliser le public à des problèmes qui étaient souvent négligés. Eleanor Roosevelt a également été une voix puissante au sein de l'administration Roosevelt. Elle a plaidé pour l'inclusion des femmes dans les programmes du New Deal et a insisté pour que l'égalité des genres et la justice sociale soient intégrées dans les politiques du gouvernement. Elle a été une force motrice pour garantir que les problèmes affectant les femmes ne soient pas relégués au second plan, et elle a encouragé leur participation active à la vie politique et sociale du pays. Sa passion pour les droits de l'homme ne s'est pas arrêtée aux frontières américaines. Après la présidence de Franklin D. Roosevelt, Eleanor a joué un rôle clé dans la création de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies, un testament durable de son engagement envers la dignité et l'égalité pour tous. Le legs d'Eleanor Roosevelt est celui d'une femme de courage et de conviction. Elle a démontré que le rôle de la Première Dame pouvait être une plateforme pour le changement social et a ouvert la voie à une participation plus active des femmes dans la politique américaine et internationale. Son dévouement à la justice et à l'égalité continue d'inspirer des générations de leaders et d'activistes. | ||
L'implication croissante des femmes dans le domaine politique pendant l'ère du New Deal est un témoignage de l'évolution progressive des normes sociales et du rôle des femmes dans la société américaine. À cette époque, les femmes ont commencé à occuper des postes de plus grande visibilité et d'influence dans l'administration, le gouvernement et d'autres organisations de la société civile. Leur participation a contribué à façonner des politiques et des initiatives qui reflétaient davantage la diversité des expériences et des besoins des citoyens. Avec l'appui d'Eleanor Roosevelt et d'autres défenseurs des droits des femmes, les femmes ont acquis une plateforme pour exprimer leurs idées et leurs revendications. Leur activisme a été remarquable dans des domaines tels que le travail, l'éducation, la santé et le bien-être social. Leur participation active dans la formulation des politiques a commencé à remodeler l'image traditionnelle des femmes, mettant en évidence leur capacité et leur volonté de contribuer de manière significative à des questions publiques complexes. Cet élan n'était pas limité aux cercles politiques. Les femmes ont également joué un rôle croissant dans le milieu professionnel et académique, brisant les barrières et remettant en question les stéréotypes de genre existants. Elles ont prouvé leur compétence et leur efficacité dans divers domaines, ce qui a contribué à changer la perception du public sur ce que les femmes pouvaient accomplir. Bien que les femmes aient encore fait face à des inégalités substantielles, et que la lutte pour l'égalité des sexes était loin d'être terminée, l'ère du New Deal a marqué un tournant important. Les femmes sont passées du rôle traditionnellement confiné de la sphère domestique à une participation plus active et visible dans la sphère publique. Les bases posées pendant cette période ont servi de tremplin pour les mouvements féministes et pour l'égalité des genres qui ont gagné en importance dans les décennies suivantes. | |||
Frances Perkins | Frances Perkins est souvent créditée d’avoir été une figure clé dans l’élaboration et l'implémentation des politiques du New Deal, notamment en matière de droits des travailleurs et de sécurité sociale. Elle est entrée dans l'histoire non seulement en tant que première femme à occuper un poste dans le cabinet présidentiel américain, mais aussi en tant que pionnière des réformes sociales et économiques progressives. Sa détermination et son engagement envers les droits des travailleurs étaient enracinés dans sa propre expérience et ses observations des inégalités et des injustices auxquelles les travailleurs étaient confrontés. Elle a joué un rôle crucial dans l'élaboration de législations visant à améliorer les conditions de travail, à garantir des salaires équitables et à assurer la sécurité des travailleurs. Sous la direction de Perkins, le département du Travail a contribué à la mise en œuvre de politiques novatrices, telles que la loi sur la sécurité sociale, la loi sur les relations de travail nationales et la loi sur les normes de travail équitables. Ces législations ont non seulement renforcé les droits des travailleurs, mais ont également jeté les bases du filet de sécurité sociale américain. Perkins était également consciente des défis spécifiques auxquels les femmes étaient confrontées sur le marché du travail. Elle a plaidé pour l'égalité des sexes et a travaillé pour assurer que les politiques du New Deal prenaient en compte les besoins et les contributions des femmes travailleuses. Son leadership et son dévouement à la cause sociale et économique ont fait d'elle une figure emblématique du New Deal et un exemple de la capacité des femmes à influencer et à façonner les politiques publiques. L'héritage de Frances Perkins se perpétue dans les réformes qu’elle a contribué à mettre en œuvre et dans la voie qu’elle a ouverte pour les générations futures de femmes leaders. | ||
Bien que le New Deal ait représenté une avancée majeure dans l'intervention de l'État fédéral pour atténuer les effets dévastateurs de la Grande Dépression, les bénéfices de ces politiques n'ont pas été également répartis. Les Afro-Américains, en particulier, ont souvent été laissés pour compte. Roosevelt avait besoin du soutien des politiciens du Sud pour faire passer ses réformes, et ceux-ci étaient souvent opposés aux mesures qui auraient promu l'égalité raciale. En conséquence, beaucoup de législations du New Deal ne s’appliquaient pas aux occupations où les Afro-Américains étaient majoritairement employés, comme l'agriculture et les services domestiques. Le système de la ségrégation raciale, notamment dans le Sud des États-Unis, restait profondément ancré. De plus, les Afro-Américains étaient souvent les derniers embauchés et les premiers licenciés. Ils recevaient également des salaires inférieurs à ceux des travailleurs blancs et étaient souvent victimes de discriminations syndicales. Le racisme institutionnel et personnel continuait d'opprimer les Afro-Américains malgré la mise en place des programmes du New Deal. Cependant, malgré ces limitations, certaines améliorations ont été observées. Certains Afro-Américains ont bénéficié des emplois créés par des projets du New Deal tels que la Civilian Conservation Corps (CCC) et la Works Progress Administration (WPA). Eleanor Roosevelt, en particulier, a été une alliée importante, utilisant son influence pour plaider en faveur des droits des Afro-Américains. Des initiatives telles que le «Black Cabinet», un groupe de conseillers afro-américains qui travaillaient dans diverses agences du New Deal, ont également vu le jour, bien que leur influence ait été limitée. Ainsi, alors que le New Deal a marqué un tournant dans la politique fédérale et a établi un précédent pour une intervention gouvernementale accrue dans l'économie, ses avantages pour les Afro-Américains et d'autres minorités raciales étaient limités. Ces lacunes mettent en lumière les défis persistants liés au racisme et à la discrimination que ces communautés continuaient d'affronter. | |||
Le statut socio-économique des Afro-Américains était largement déterminé par les politiques institutionnalisées de discrimination et de ségrégation qui étaient prévalentes à cette époque, en particulier dans le Sud des États-Unis. En dépit des intentions progressistes du New Deal, les avantages sociaux et économiques de ces programmes étaient souvent limités pour les Afro-Américains en raison des préjugés raciaux existants et des structures de pouvoir en place. Les syndicats jouaient également un rôle ambigu. Bien qu'ils aient été renforcés par la législation du New Deal, notamment la National Labor Relations Act (NLRA) de 1935 qui encourageait la négociation collective et renforçait les droits des travailleurs, les syndicats étaient souvent discriminatoires dans leurs pratiques d'adhésion. De nombreux syndicats refusaient d'accepter des membres afro-américains, ou les reléguaient à des chapitres séparés avec moins de pouvoir et de ressources. En outre, le New Deal, dans sa tentative de stabiliser l'économie, a souvent collaboré avec les structures de pouvoir existantes, y compris celles du Sud ségrégationniste. Roosevelt lui-même était réticent à contester la structure raciale du pouvoir dans le Sud, par crainte de perdre le soutien politique des démocrates sudistes influents. Cela a souvent conduit à des compromis qui maintenaient et, dans certains cas, renforçaient les inégalités raciales existantes. Pourtant, il y a eu quelques avancées positives. Certaines agences du New Deal, comme la Works Progress Administration (WPA), ont employé des travailleurs noirs et blancs. Eleanor Roosevelt, la première dame, était également une défenseure passionnée des droits civils et a souvent utilisé sa position pour promouvoir l'égalité et contester la discrimination. Dans l'ensemble, bien que le New Deal ait offert un certain soulagement et des opportunités pour les Afro-Américains, il a également révélé et, dans certains cas, perpétué les profondes inégalités raciales qui structuraient la société américaine. Les bénéfices et les opportunités créés par le New Deal étaient souvent limités par la couleur de la peau, illustrant les limites des réformes progressistes dans une société caractérisée par la discrimination et la ségrégation raciales. | |||
La décentralisation de la mise en œuvre des programmes du New Deal à l'échelle locale a permis aux préjugés et aux pratiques discriminatoires d’influencer la distribution des ressources et des opportunités. Dans le Sud en particulier, les lois Jim Crow et l'ordre social ségrégationniste étaient en vigueur. Les autorités locales qui supervisaient les programmes du New Deal étaient souvent profondément enracinées dans ce système et en favorisaient la perpétuation. Les programmes d'emploi, par exemple, étaient souvent ségrégés et offraient des opportunités et des avantages inégaux. Les travailleurs noirs étaient typiquement cantonnés à des emplois moins rémunérés et à des conditions de travail plus précaires. Le logement et les projets de développement communautaire financés par le New Deal reflétaient également la ségrégation, avec des projets distincts pour les résidents blancs et noirs et des niveaux de ressources et de qualité considérablement inégaux. Cependant, malgré ces défis, le New Deal a jeté les bases d’une sensibilisation et d’une mobilisation accrues parmi les Afro-Américains. Les inégalités exposées et exacerbées par la Grande Dépression et les réponses politiques qui s’en sont suivies ont catalysé un mouvement pour les droits civiques et une mobilisation politique plus large parmi les communautés noires. Des organisations comme la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) ont gagné en influence et en soutien, et les questions de justice sociale et d'égalité raciale sont devenues plus centrales dans le discours national. | |||
Eleanor Roosevelt | Eleanor Roosevelt s'est distinguée par son engagement envers les droits civils. Elle était une voix critique en interne, plaidant activement pour les droits des Afro-Américains dans une période où la discrimination et la ségrégation étaient omniprésentes. Malgré le contexte politique et social difficile et la résistance considérable de nombreuses factions au sein du gouvernement et de la société, elle a maintenu sa position avec détermination. Son soutien public à la NAACP et d'autres organisations de droits civiques a marqué une étape importante, même si les résultats concrets étaient limités. Eleanor Roosevelt a été particulièrement active dans le plaidoyer contre le lynchage, poussant pour la législation fédérale pour criminaliser cette pratique horrifiante. Bien que ses efforts n'aient pas abouti à une législation concrète en raison de la résistance du Congrès, sa voix forte et persistante a contribué à sensibiliser la nation et à mettre la question des droits civils à l'ordre du jour national. L'un des moments les plus emblématiques de son engagement pour les droits civils a été son départ très médiatisé de la Daughters of the American Revolution (DAR) lorsque l'organisation a refusé de permettre à la célèbre chanteuse noire Marian Anderson de se produire au Constitution Hall de Washington, D.C. Eleanor Roosevelt a exprimé sa désapprobation de cette décision en renonçant publiquement à son adhésion à la DAR, une action qui a envoyé un message fort à la nation et qui est devenue un moment marquant dans le mouvement des droits civiques. Eleanor Roosevelt a continué à être une alliée des Afro-Américains et d'autres groupes marginalisés tout au long de sa vie. Son engagement envers la justice sociale, son courage face à la controverse et sa volonté de défier les normes et attentes traditionnelles ont fait d'elle une figure emblématique dans le combat pour l'égalité et la justice. Ses efforts, bien que souvent confrontés à des obstacles, ont contribué à jeter les bases des avancées des droits civils dans les années suivantes. | ||
Les Afro-Américains ont largement été exclus des bénéfices des politiques du New Deal. Les emplois peu qualifiés et mal rémunérés dans lesquels la majorité des Afro-Américains étaient employés à l'époque n'étaient pas suffisamment protégés par les législations laborales de cette période. Ces emplois étaient souvent précaires, avec peu ou pas de sécurité de l'emploi, aucune assurance et de maigres salaires, ce qui rendait la vie extrêmement difficile pour les Afro-Américains. En raison de la ségrégation et de la discrimination raciale omniprésentes, les Afro-Américains se sont également vu refuser l'accès aux opportunités d'emploi et aux avantages sociaux disponibles pour les Blancs. Le racisme institutionnalisé et les pratiques discriminatoires dans le Nord et le Sud ont exacerbé les inégalités économiques et sociales. Bien que certains programmes du New Deal aient offert une assistance aux personnes défavorisées, les Afro-Américains n'en ont souvent pas bénéficié en raison des pratiques racistes et discriminatoires en vigueur. La désavantage socio-économique des Afro-Américains était également exacerbé par leur exclusion des syndicats, ce qui les privait de la protection et des avantages qui en découlaient. De nombreux syndicats étaient ségrégationnistes et réservaient l'adhésion aux Blancs. Cette exclusion syndicale limitait considérablement la capacité des travailleurs noirs à négocier des salaires équitables, des conditions de travail décentes et des avantages sociaux. Dans ce contexte difficile, les Afro-Américains ont continué à lutter pour leurs droits civils et économiques. Des figures telles qu'Eleanor Roosevelt et d'autres alliés se sont prononcées en faveur des droits des Afro-Américains, mais la route vers l'égalité et la justice était encore longue et semée d'embûches. Ce n'est que des décennies plus tard, avec le mouvement des droits civiques des années 1950 et 1960, que les Afro-Américains ont réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre la ségrégation, la discrimination et l'inégalité économique. | |||
L'Agricultural Adjustment Act (AAA) est un exemple flagrant de la manière dont une politique apparemment bien intentionnée peut avoir des conséquences involontaires et néfastes pour certaines populations. L'AAA a été conçu pour combattre la crise agricole des années 1920 et 1930 en stabilisant les prix des produits agricoles. En payant les agriculteurs pour ne pas cultiver une partie de leurs terres, l'idée était de réduire l'offre, d'augmenter les prix et, par conséquent, d'augmenter les revenus agricoles. Cependant, la réalité pour les métayers et les travailleurs agricoles, en particulier dans le Sud, était bien différente. Les propriétaires terriens recevaient les paiements de l'AAA, mais ils n'étaient pas tenus de partager ces fonds avec leurs métayers ou les travailleurs agricoles. Au lieu de cela, beaucoup de ces propriétaires ont utilisé les paiements pour mécaniser leurs exploitations ou pour remplacer les cultures de coton par d'autres moins intensives en main-d'œuvre. Avec moins de terres à cultiver et une plus grande mécanisation, de nombreux métayers et travailleurs agricoles, dont une proportion significative était afro-américaine, ont été rendus superflus. Face à ces changements, des milliers d'afro-américains ont été chassés de leurs terres et ont perdu leur source de revenus. De nombreux métayers noirs ont été poussés hors de leurs terres sans compensation. Cette éviction massive a contribué à l'exode rural des Afro-Américains hors du Sud pendant la Grande Migration, alors qu'ils cherchaient des opportunités d'emploi et une vie meilleure dans les villes industrielles du Nord et de l'Ouest. Cela démontre comment des politiques, même si elles sont conçues pour apporter un soulagement économique, peuvent avoir des impacts complexes et divergents sur différents groupes de la société. Dans le cas de l'AAA, les bienfaits pour les grands propriétaires terriens ont contrasté avec les graves conséquences pour les métayers et les travailleurs agricoles afro-américains. | |||
Les travailleurs afro-américains se sont souvent retrouvés face à des obstacles structurels qui limitaient leur accès aux programmes du New Deal, en raison du contrôle exercé par les États et les autorités locales. Le racisme institutionnalisé et les pratiques discriminatoires, en particulier dans les États du Sud où la ségrégation et la discrimination étaient profondément enracinées, ont souvent empêché les afro-américains d'accéder pleinement aux bénéfices de ces programmes. Les travailleurs afro-américains étaient souvent relégués à des emplois moins bien rémunérés et avaient un accès limité à des opportunités d'emploi et de formation plus avancées. Les barrières légales et sociales ont également contribué à des salaires plus bas et à des conditions de travail inférieures pour les travailleurs noirs, même au sein des programmes du New Deal. Certains programmes, tels que le Civilian Conservation Corps (CCC) et la Works Progress Administration (WPA), ont intégré des travailleurs afro-américains, mais souvent de manière ségréguée et avec des opportunités limitées par rapport à leurs homologues blancs. La discrimination raciale était courante, et les travailleurs noirs se voyaient souvent attribuer les tâches les plus dures et les moins bien rémunérées. En dépit de ces défis, le New Deal a apporté certains avantages aux communautés noires, y compris un accès accru à l'emploi, aux logements et aux services sociaux. De plus, l'administration Roosevelt a vu une augmentation du nombre de noirs nommés à des postes gouvernementaux, surnommée "The Black Cabinet", qui a travaillé pour aborder et atténuer certains des défis auxquels les afro-américains étaient confrontés. En fin de compte, bien que le New Deal ait eu des aspects positifs, ses avantages étaient inégalement répartis et les afro-américains continuaient à faire face à des discriminations substantielles et à des inégalités économiques et sociales persistantes. La nécessité de réformes plus approfondies et de mesures pour aborder spécifiquement les inégalités raciales est devenue de plus en plus évidente au fil du temps. | |||
Les programmes du New Deal, malgré leurs contributions à la réduction du chômage et à la stimulation de l'économie américaine pendant la Grande Dépression, ont eu un impact limité sur la réduction des inégalités raciales et de la discrimination. Bien que ces programmes aient offert des emplois et des soutiens économiques à des millions de personnes, les Afro-Américains étaient souvent laissés pour compte ou subissaient des discriminations. La ségrégation raciale, enracinée et institutionnalisée, surtout dans le Sud des États-Unis, entravait l'accès des Afro-Américains à des emplois décents, à l'éducation et au logement. De nombreux programmes du New Deal ont été mis en œuvre de manière à préserver les structures sociales existantes, y compris les systèmes de ségrégation et de discrimination. Les emplois créés par des programmes comme la Civilian Conservation Corps (CCC) et la Works Progress Administration (WPA) étaient souvent séparés selon la race, avec des salaires et des opportunités inégaux. Les Afro-Américains, et notamment les femmes noires, se retrouvaient souvent avec les emplois les moins rémunérés et les plus précaires. Pourtant, il convient de noter que le New Deal a marqué un tournant dans l'engagement du gouvernement fédéral envers les questions de bien-être économique et social, et a posé les bases des mouvements pour les droits civiques qui ont pris de l'ampleur dans les années 1950 et 1960. Bien que limité dans sa portée et son impact, le New Deal a néanmoins représenté une expansion significative de l'intervention gouvernementale dans l'économie, pavant la voie pour des réformes ultérieures et des efforts pour combattre les inégalités raciales et économiques dans les décennies suivantes. | |||
La Grande Dépression a eu un impact dévastateur sur les communautés mexicaines et américano-mexicaines aux États-Unis. Pendant cette période, un phénomène connu sous le nom de "Mexican Repatriation" s'est produit, où des centaines de milliers de personnes d'origine mexicaine, y compris de nombreux citoyens américains, ont été renvoyées au Mexique. Cette expulsion massive était en partie une réponse à la pression publique et à la croyance erronée que l'expulsion des immigrants mexicains améliorerait les perspectives d'emploi pour les citoyens américains pendant une période de chômage élevé. Les personnes d'origine mexicaine, qu'elles soient nées aux États-Unis ou au Mexique, ont été particulièrement touchées par la discrimination, la xénophobie et les politiques publiques hostiles. Des villes entières aux États-Unis ont organisé des raids pour expulser les Mexicains et les Américano-Mexicains, et beaucoup ont été déportés sans procédure régulière. De plus, le rapatriement n'était pas seulement un phénomène urbain mais affectait également les zones rurales où les travailleurs mexicains jouaient un rôle vital dans l'agriculture. De nombreux travailleurs agricoles d'origine mexicaine ont été expulsés, aggravant leur précarité économique et sociale. Ces actions étaient souvent justifiées par l'idée erronée que les travailleurs mexicains "volent des emplois" ou étaient un fardeau pour les systèmes de soutien social pendant la crise économique. Cependant, ces expulsions ont souvent ignoré les contributions économiques et culturelles significatives des communautés mexicaines aux États-Unis. Les effets de ces déportations et expulsions massives se sont répercutés au fil des générations et ont contribué à façonner les dynamiques complexes d'immigration, de citoyenneté et d'identité qui persistent aujourd'hui entre les États-Unis et le Mexique. Cette période souligne l'impact profond des crises économiques sur les politiques d'immigration et la vie des immigrants et de leurs descendants. | |||
La campagne de rapatriement mexicain des années 1930 est un chapitre souvent négligé de l'histoire américaine. Cette opération, en grande partie oubliée, a vu le départ forcé d’un grand nombre de Mexicains et d’Américains d'origine mexicaine, y compris de nombreux citoyens américains légaux. Les autorités locales et fédérales, dans une tentative de réduire les coûts de bien-être et d'ouvrir des emplois pour les Américains «non-mexicains» pendant la Grande Dépression, ont lancé des raids et des expulsions massives. Ces actions étaient souvent précipitées et non réglementées, avec peu ou pas de considération pour les droits légaux des individus affectés. Les familles ont été déchirées, les biens perdus et les vies bouleversées. Bien que les autorités aient prétendu que le rapatriement était volontaire, de nombreux témoignages et documents historiques révèlent la nature coercitive et souvent violente de ces déportations. L'impact social et économique de ces expulsions a été profond. Pour ceux qui ont été forcés de quitter les États-Unis, le retour au Mexique souvent ne signifiait pas une amélioration de leur situation. Ils se retrouvaient dans un pays qu'ils connaissaient peu, sans les ressources et le soutien nécessaire pour s'établir et prospérer. Pour les communautés mexicaines et américano-mexicaines restées aux États-Unis, l'expérience a laissé des cicatrices profondes, exacerbant la méfiance envers les autorités et isolant davantage ces communautés. Le rapatriement des Mexicains et des Américains d'origine mexicaine dans les années 1930 offre un éclairage cru sur les défis et les conflits inhérents aux politiques d'immigration, particulièrement dans le contexte des crises économiques. Cela souligne également la nécessité d'un examen attentif et respectueux des droits de l'homme et civils, même dans les périodes les plus difficiles. | |||
La discrimination et le racisme exacerbés pendant la Grande Dépression ont infligé des torts considérables aux immigrants mexicains et aux Américains d'origine mexicaine. L’hostilité et les préjugés contre ces communautés se sont intensifiés, alimentés par la misère économique et le désespoir. Dans un contexte de concurrence féroce pour des ressources limitées et des opportunités d'emploi, les immigrants mexicains sont souvent devenus des boucs émissaires, accusés d’exacerber la crise économique. Dans le milieu professionnel, ces travailleurs étaient souvent confrontés à des conditions de travail injustes, des salaires dérisoires, et étaient les premiers à être licenciés lorsque les opportunités d'emploi devenaient rares. L'accès limité aux soins de santé, à l'éducation, et d'autres services publics, exacerbé par la discrimination et la ségrégation, a contribué à la précarité de leur situation. Face à une adversité si accablante, nombreux étaient ceux qui choisissaient le retour au Mexique, un choix souvent perçu comme un moindre mal malgré les défis économiques persistants de l’autre côté de la frontière. Cependant, ce retour n'était pas toujours une transition douce. Nombreux étaient ceux qui avaient passé une grande partie de leur vie aux États-Unis et qui se retrouvaient désormais dans un pays qui leur était devenu étranger, affrontant des défis d'adaptation et d'intégration. Cet épisode historique met en lumière la complexité des problèmes d'immigration et de la discrimination raciale, particulièrement dans le contexte d’une crise économique. Il souligne la vulnérabilité des groupes minoritaires et immigrants, et rappelle l’importance d’approches inclusives et humanitaires dans les politiques publiques et sociales, pour garantir que les droits et la dignité de chaque individu soient respectés et protégés. | |||
La loi sur la réorganisation des Indiens (Indian Reorganization Act, IRA) de 1934, marqua une transition significative dans la politique américaine à l'égard des peuples autochtones. Avant l’IRA, la politique indienne était dominée par la Loi sur les Allotements (Dawes Act) de 1887, qui avait pour objectif d'assimiler les peuples indigènes en distribuant des terres tribales à des individus particuliers. Cette stratégie avait des conséquences désastreuses, résultant en la perte massive de terres tribales et la dissolution des structures communautaires et culturelles indigènes. La loi Wheeler-Howard représentait un changement de cap. Elle cherchait à inverser les politiques antérieures d'assimilation forcée et à encourager la renaissance culturelle et économique des peuples indigènes. Elle mettait fin à la politique d'allotement, restaurait la gestion tribale des terres non allouées, et encourageait les tribus à adopter des gouvernements constitutionnels. En vertu de cette loi, les tribus ont été encouragées à adopter des constitutions et à créer des gouvernements tribaux corporatifs pour renforcer leur autonomie. Un autre aspect crucial de l’IRA était la mise à disposition de fonds pour l'achat de terres afin de rétablir une partie du territoire perdu par les tribus pendant l'ère de l'allotement. Elle promouvait également l'éducation, la santé, et le développement économique au sein des réserves indiennes. Cependant, bien que la loi ait marqué un pas en avant vers la reconnaissance des droits des peuples autochtones, elle n'était pas exempte de critiques. Certaines tribus se sont opposées à son approche « taille unique », arguant qu’elle ne prenait pas suffisamment en compte la diversité des cultures et des gouvernances indigènes. De plus, la mise en œuvre de l'IRA a été entravée par des problèmes bureaucratiques et un manque de fonds. Néanmoins, la loi Wheeler-Howard représente un tournant dans la politique indienne des États-Unis, inaugurant une ère de reconstruction et de renouveau pour de nombreuses communautés indigènes, même si de nombreux défis demeurent pour restaurer pleinement leurs terres, leurs droits et leurs cultures. | |||
La Loi sur la réorganisation des Indiens (Indian Reorganization Act, IRA) de 1934 fut un instrument légal transformationnel qui a modifié substantiellement la politique américaine envers les peuples autochtones. Le renversement des politiques d’assimilation et d'allotement destructrices précédentes a été un pas en avant significatif. Les tribus ont obtenu le droit légal de se réorganiser, de former des gouvernements tribaux, et de gérer et de posséder leurs propres terres. La provision de fonds par l'IRA pour la restauration des terres et des ressources tribales a ouvert des avenues pour la régénération culturelle et économique. Les tribus ont été non seulement reconnues comme des entités autonomes mais ont également reçu le soutien nécessaire pour reconstruire et développer leurs communautés. L'accès à un système de crédit pour les tribus et les individus autochtones a promu l'autonomie économique et l'innovation, permettant aux peuples indigènes de chercher des solutions de développement adaptées à leurs besoins spécifiques. Cependant, il convient de noter que, bien que l'IRA ait contribué à jeter les bases d’une amélioration substantielle des conditions de vie et des droits des peuples indigènes, elle n’a pas éliminé tous les défis. La lutte pour la reconnaissance complète des droits territoriaux, culturels et sociaux des peuples indigènes aux États-Unis continue d’être une question centrale. L'IRA, cependant, reste une étape clé, marquant le début d’une reconnaissance accrue des droits des peuples indigènes et d’un mouvement vers une plus grande autonomie et auto-détermination. | |||
La Loi sur la réorganisation des Indiens de 1934 a, sans doute, instauré un changement radical dans la manière dont le gouvernement fédéral interagissait avec les peuples indigènes. Elle a initié un mouvement vers la restauration de la souveraineté tribale et a mis fin à la politique d'allotement qui avait considérablement réduit les terres tribales. Cependant, sa mise en œuvre a été entravée par divers défis.L'application inégale de la loi a été un problème majeur. Alors que certaines tribus ont bénéficié d'une autonomie et d'une souveraineté accrues, d'autres ont rencontré une opposition considérable, à la fois de l'intérieur et de l'extérieur de leurs communautés. La résistance interne venait souvent de la méfiance envers le gouvernement fédéral, enracinée dans les expériences historiques de la dépossession et de la discrimination. Les tribus étaient sceptiques quant aux intentions et aux implications de la loi, ce qui a conduit à des divisions internes et à une adoption incohérente des réformes. En outre, le Bureau des affaires indiennes (BIA) n’a pas toujours soutenu efficacement la mise en œuvre de la loi. Les problèmes bureaucratiques, le manque de ressources et, dans certains cas, l'absence de volonté politique pour transférer le pouvoir et le contrôle aux mains des tribus ont compromis l'efficacité de la loi. De plus, des intérêts extérieurs, notamment ceux liés à l’accès aux terres et aux ressources naturelles, ont également joué un rôle dans l’obstruction à la pleine réalisation des droits des peuples indigènes. Ces intérêts, souvent soutenus par des entités politiques et économiques puissantes, ont parfois entravé les efforts des tribus pour retrouver et contrôler leurs terres et ressources traditionnelles. En dépit de ces défis, il est important de reconnaître l'impact significatif de la loi sur la revitalisation de la souveraineté, de la culture et de l'économie tribales. Elle a marqué le début d’une ère de reconnaissance accrue des droits des peuples indigènes et a jeté les bases pour des réformes et des revendications ultérieures en matière de droits territoriaux, culturels et politiques. La complexité et la diversité des expériences des tribus avec la loi reflètent la nature multifacette des défis et des opportunités associés à la quête d’autodétermination et de justice pour les peuples indigènes aux États-Unis. | |||
= | = Résumer l'impact du New Deal sur le pays et ses habitants = | ||
Le bilan final du New Deal est mitigé. D'une part, il est incontestable que les initiatives du New Deal ont apporté un certain soulagement au cœur de la Grande Dépression. Des agences et des politiques comme la Federal Emergency Relief Administration (FERA), le Civilian Conservation Corps (CCC), la National Recovery Administration (NRA), la Public Works Administration (PWA) et la Social Security Act ont été cruciales pour fournir des emplois, des revenus et un support aux millions d'Américains qui luttaient pour survivre. Cependant, il existe un ensemble diversifié de critiques qui ont attaqué le New Deal sous différents angles. Economiquement, bien que le New Deal ait offert un répit temporaire, certains soutiennent qu'il n'a pas réussi à mettre fin de manière décisive à la Grande Dépression. Pour beaucoup, c'est l'effort de guerre de la Seconde Guerre mondiale qui a catalysé la reprise économique complète. Des controverses idéologiques ont également émergé, avec des critiques de la droite condamnant l'expansion du gouvernement et des interventions économiques, et de la gauche désirant des mesures plus audacieuses pour lutter contre la pauvreté et l'inégalité. En termes de mise en œuvre, des défis étaient palpables. Des organisations comme la NRA ont été critiquées pour leur inefficacité et ont même été confrontées à des défis constitutionnels, soulignant des problèmes de gestion et de légitimité juridique. De plus, en dépit des efforts pour améliorer les conditions pour de nombreux Américains, des questions de justice sociale étaient évidemment présentes. Le New Deal n'a pas suffisamment abordé les droits civils et les questions d'égalité pour les femmes et les minorités, parfois exacerbant les inégalités et la ségrégation existantes. Ainsi, le New Deal demeure une période historique d’importance significative, imprégnée de réussites notables et de défis considérables. Il a façonné le paysage politique et économique américain, et ses résonances se font encore sentir dans les débats contemporains sur le rôle du gouvernement dans l'économie et la société. | |||
Le New Deal a rencontré des difficultés significatives dans l'atteinte de ses objectifs, en particulier en matière de réduction du chômage. Malgré l'introduction de programmes ambitieux et vastes conçus pour stimuler l'emploi et la croissance économique, des millions d'Américains sont restés sans emploi. Le taux de chômage élevé en 1939, représentant 18% de la population active, est un témoignage de ces difficultés persistantes. L'efficacité des programmes individuels du New Deal était également une source de préoccupation. Bien que des initiatives telles que le CCC et la PWA aient eu un impact significatif, d'autres, comme la NRA, ont été entachées de controverses et de défis juridiques. La décision de la Cour suprême de déclarer la NRA inconstitutionnelle a non seulement représenté un coup dur pour l'administration Roosevelt mais a également souligné des limites inhérentes dans la conception et la mise en œuvre des politiques du New Deal. Les défis ne se limitaient pas aux questions d'emploi et de constitutionnalité. Le New Deal a également été critiqué pour ne pas avoir suffisamment abordé des problèmes structurels plus profonds dans l'économie américaine et la société. Les questions de justice sociale, d'égalité et de droits civils sont souvent citées comme des domaines dans lesquels le New Deal aurait pu, et aurait dû, faire plus. Ces complexités contribuent à un bilan mixte. Alors que le New Deal a jeté les bases d'une intervention gouvernementale plus robuste dans l'économie et introduit des réformes et des régulations importantes, ses lacunes et ses échecs ont laissé une marque indélébile sur son héritage. La réflexion sur cette période continue d'informer le discours sur la politique économique et sociale aux États-Unis, illustrant la tension persistante entre les interventions gouvernementales, les libertés de marché et les impératifs de justice sociale. | |||
Bien que des mesures substantielles aient été prises pour atténuer les effets dévastateurs de la Grande Dépression, l'inégalité et la discrimination préexistantes ont été, dans une certaine mesure, exacerbées ou négligées. Les femmes, les minorités ethniques et les immigrants ont souvent été laissés pour compte, leurs besoins spécifiques et leurs circonstances uniques n'étant pas suffisamment pris en compte dans la formulation et la mise en œuvre des politiques. La discrimination et le racisme systémiques se sont perpétués, voire aggravés, dans certains cas, en raison du manque d'attention et de réponses adéquates de la part des autorités. Ce manque d'inclusion et d'équité a laissé des cicatrices durables et a contribué au paysage inégal de l'opportunité et de la prospérité aux États-Unis. En matière économique, malgré les efforts considérables déployés sous le New Deal, la reprise complète de l'économie américaine a été réalisée grâce à la mobilisation industrielle et aux dépenses massives associées à la Seconde Guerre mondiale. Cette dynamique a éclipsé, dans une certaine mesure, les réalisations et les limites du New Deal, mettant en lumière les défis intrinsèques associés à la relance d'une économie en proie à une dépression profonde et persistante. | |||
L'impact du New Deal transcende les simples indicateurs économiques et s'étend dans le tissu social et politique de la nation. Les initiatives adoptées sous l'égide du New Deal ont non seulement cherché à stabiliser une économie en chute libre mais ont aussi transformé la manière dont le gouvernement fédéral était perçu et la nature de son engagement dans la vie quotidienne des Américains. Sur le plan social, le New Deal a contribué à forger une nouvelle identité nationale. Les citoyens, confrontés à des difficultés économiques dévastatrices, ont commencé à voir le gouvernement fédéral comme une entité non seulement capable d'intervenir en temps de crise, mais aussi comme ayant la responsabilité de le faire. Ce changement de perception a marqué un tournant dans la relation entre les citoyens et l'État, établissant un précédent pour l'attente d'une intervention gouvernementale proactive pour atténuer les difficultés économiques et sociales. Politiquement, le New Deal a redéfini le rôle du gouvernement fédéral. Des programmes tels que la Social Security Act, la Public Works Administration et la Federal Emergency Relief Administration ont élargi le mandat du gouvernement, établissant un rôle plus actif dans des domaines tels que le bien-être social, l'emploi et l'infrastructure. Ce changement a initié une ère de politique active où le gouvernement était intimement impliqué dans l'économie et la société. Aussi, le New Deal a donné naissance à une série de régulations et de réformes qui ont modelé la structure politique et économique du pays pour les décennies à venir. La création de la Securities and Exchange Commission (SEC) et l'adoption de la Glass-Steagall Act sont des exemples de réformes durables initiées pendant cette période. Ces mesures ont non seulement répondu aux crises immédiates mais ont également instauré des réformes structurelles visant à prévenir des catastrophes économiques futures. | |||
L'expansion du rôle du gouvernement fédéral dans la vie quotidienne des citoyens est l'une des conséquences les plus marquantes du New Deal. Cette période a vu une transformation profonde de la manière dont le gouvernement était perçu et de son rôle dans l'économie et la société. Avant le New Deal, le modèle prédominant était celui d'une intervention minimale du gouvernement. Les marchés étaient largement laissés à eux-mêmes, et l'idée que le gouvernement devrait intervenir activement dans l'économie ou dans la vie sociale était moins acceptée. La Grande Dépression a toutefois mis en évidence les failles de ce modèle. Face à une crise économique sans précédent, il est devenu évident que sans une intervention significative du gouvernement, le rétablissement serait, au mieux, lent et, au pire, impossible. Le New Deal a ainsi introduit une série de programmes et de politiques qui ont non seulement cherché à apporter un soulagement immédiat mais ont également visé à réformer et à réguler l'économie pour prévenir de futures crises. Cette démarche a marqué un changement radical dans le rôle du gouvernement fédéral. Des agences comme la Works Progress Administration (WPA) et la Civilian Conservation Corps (CCC) ont joué un rôle direct dans la création d'emplois. La Social Security Act a établi un système de sécurité sociale qui continue d'être un élément fondamental du filet de sécurité sociale américain. La création de la Securities and Exchange Commission (SEC) a introduit des régulations dans un marché boursier autrefois non régulé. Cette transformation n'était pas sans controverses. Elle a ouvert des débats sur la portée appropriée du gouvernement, des débats qui continuent d'animer la politique américaine à ce jour. Cependant, l'héritage du New Deal est indéniable. Il a créé un précédent pour une intervention gouvernementale plus robuste en temps de crise, a établi de nouvelles normes pour les droits et les protections des travailleurs et a jeté les bases du filet de sécurité sociale moderne. En transformant les attentes concernant le rôle du gouvernement dans la protection du bien-être économique et social de ses citoyens, le New Deal a redéfini l'État américain et son contrat social avec le peuple. | |||
L'impact politique du New Deal a été profond et a contribué à remodeler le paysage politique américain pour les générations à venir. Sous la direction de Franklin D. Roosevelt, le parti démocrate a incarné une réponse gouvernementale active à la Grande Dépression. Les programmes et les politiques introduits ont non seulement offert un soulagement tangible mais ont également symbolisé l'engagement du parti à soutenir les citoyens les plus vulnérables et les plus affectés par la crise économique. Ceci a conduit à un réalignement politique significatif. La classe ouvrière, les minorités et d'autres groupes socialement et économiquement défavorisés se sont tournés vers le parti démocrate, voyant en lui un défenseur de leurs intérêts et un moyen d'améliorer leurs conditions de vie. Le "New Deal Coalition", un alignement politique qui a rassemblé des groupes divers pour soutenir le parti démocrate, est né de cette période et a dominé la politique américaine pendant des décennies. La popularité du parti démocrate parmi les travailleurs et les citoyens de la classe ouvrière a été renforcée par des politiques qui ont directement abordé leurs besoins et leurs préoccupations. L'introduction de la législation sur les droits du travail, la création d'emplois et les programmes de sécurité sociale ont établi un lien étroit entre le parti démocrate et la classe ouvrière. Ce réalignement a eu des implications durables. Le parti démocrate est devenu associé à un gouvernement fédéral plus grand et plus actif, à la protection sociale et économique des citoyens et à l'avancement des droits des travailleurs. Cela a défini l'identité du parti pendant une grande partie du 20ème siècle et continue d'influencer sa philosophie et ses politiques. En consolidant son rôle en tant que parti des travailleurs et en établissant un précédent d'intervention gouvernementale active, le New Deal a non seulement répondu aux défis immédiats de la Grande Dépression mais a également façonné l'avenir politique et social des États-Unis. | |||
Les législations et agences établies sous le New Deal ont eu un impact profond et durable, non seulement en répondant aux urgences de la Grande Dépression, mais aussi en instaurant des réformes structurelles qui continuent de bénéficier à la société américaine. La loi sur la sécurité sociale, par exemple, a été une étape révolutionnaire dans la création d'un filet de sécurité sociale pour les Américains. Elle a introduit des prestations de retraite pour les personnes âgées, offrant une source de revenu et une sécurité financière essentielles pour ceux qui ne pouvaient plus travailler. Ce système de soutien a non seulement aidé les individus mais a également contribué à réduire la pauvreté parmi les personnes âgées, ayant un impact social positif plus large. La loi nationale sur les relations de travail, aussi connue sous le nom de Wagner Act, a également été un élément fondamental du New Deal. En protégeant les droits des travailleurs à s'organiser, à former des syndicats et à négocier collectivement, cette loi a contribué à équilibrer le pouvoir entre les travailleurs et les employeurs. Elle a instauré des standards pour les conditions de travail et les salaires, améliorant la qualité de vie des travailleurs et renforçant la classe ouvrière. La création de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) est un autre exemple du legs durable du New Deal. En garantissant les dépôts bancaires, la FDIC a restauré la confiance dans le système bancaire américain après les défaillances catastrophiques des banques pendant la Grande Dépression. Cela a non seulement stabilisé l'économie à court terme, mais a également instauré un sentiment de sécurité financière parmi les Américains qui continue d'être un pilier de la stabilité économique du pays. Chacun de ces programmes et politiques a contribué à façonner une Amérique où le gouvernement joue un rôle actif dans la protection et la promotion du bien-être de ses citoyens. Ils ont aidé à établir un précédent d'intervention gouvernementale en faveur de la justice sociale et économique, et leurs impacts se font ressentir plusieurs décennies après leur introduction. | |||
La Seconde Guerre mondiale a eu un impact majeur sur l'économie américaine, marquant un tournant décisif dans la reprise après la Grande Dépression. L’augmentation massive de la production industrielle pour soutenir l’effort de guerre a non seulement boosté l’économie, mais a également créé des millions d'emplois, contribuant ainsi à résoudre le problème persistant du chômage qui avait sévi tout au long des années 1930. Les usines et les installations de production qui étaient autrefois en dormance ou sous-utilisées se sont transformées en centres d'activité bourdonnants, produisant une variété de biens pour l'effort de guerre, des munitions aux véhicules militaires et aux avions. Cette augmentation de la production a également eu un effet d’entraînement sur d'autres secteurs de l'économie, stimulant la demande et la production dans des industries connexes. L'énorme augmentation des dépenses gouvernementales pour financer l'effort de guerre a injecté une énergie vitale dans l'économie. Le financement de la production de matériel de guerre a non seulement créé des emplois mais a également augmenté la demande globale, stimulant la croissance économique et augmentant les revenus des ménages. De plus, le service militaire a également absorbé une partie importante de la main-d'œuvre, contribuant à réduire davantage le taux de chômage. La mobilisation pour la guerre a également eu des effets plus larges. Elle a contribué à catalyser l’innovation et le développement technologique et a favorisé une nouvelle ère de coopération entre le gouvernement, l’industrie et le secteur militaire. L'effort de guerre a également contribué à l'intégration sociale et économique de groupes qui étaient auparavant marginalisés, y compris les minorités et les femmes, ouvrant de nouvelles opportunités d’emploi et de participation à la vie économique nationale. | |||
La Seconde Guerre mondiale a eu un effet dramatique sur l'économie américaine et le marché du travail. L'expansion rapide et vaste de l'industrie de la défense a créé un besoin considérable de main-d'œuvre, absorbant ainsi un grand nombre de travailleurs et réduisant significativement le taux de chômage. Des millions d'Américains ont été employés pour produire des biens et des équipements nécessaires à l'effort de guerre, transformant ainsi une économie stagnant en une machine de production florissante. L'énorme injection de dépenses gouvernementales a été un catalyseur majeur. Avec l'augmentation de la production de matériel de guerre, des industries comme l'acier, la construction navale, et les transports ont connu une expansion significative. Cela ne s'est pas seulement traduit par un boom dans ces secteurs spécifiques mais a également généré une augmentation de l'activité économique dans tout le pays. Des villes et des communautés entières ont été revitalisées, et la dynamique économique du pays s’est transformée. La mobilisation massive des ressources et des travailleurs pour la guerre a également eu des impacts secondaires positifs sur la structure sociale et économique du pays. Par exemple, elle a facilité l'intégration de groupes auparavant marginalisés, tels que les femmes et les minorités ethniques, dans la main-d'œuvre. Les femmes, en particulier, ont joué un rôle crucial dans l'effort de guerre, occupant des postes qui étaient auparavant réservés aux hommes et démontrant leur capacité à contribuer efficacement à des rôles dans des secteurs variés de l'économie. Ainsi, bien que le contexte de la guerre ait été tragique, l'effort de guerre a néanmoins contribué à stimuler une économie autrefois déprimée, à réduire drastiquement le chômage, et à poser les bases de la prospérité d'après-guerre aux États-Unis. Cela a également marqué une transition où le gouvernement a joué un rôle actif et décisif dans l'économie, un héritage qui persiste de diverses manières aujourd'hui. | |||
L'impact de la Seconde Guerre mondiale sur le développement technologique et l'innovation a été un autre facteur clé qui a contribué à la restructuration de l'économie américaine. La guerre a nécessité le développement rapide et l’adoption de technologies avancées pour soutenir l'effort de guerre, ce qui a, par la suite, facilité une transition vers une économie post-guerre diversifiée et innovante. Les investissements massifs dans la recherche et le développement durant la guerre ont conduit à des avancées dans des domaines tels que l'aéronautique, les communications, la médecine et la fabrication. Ces innovations ont non seulement été cruciales pour l'effort de guerre, mais ont également trouvé des applications civiles, stimulant la croissance économique et la productivité dans la période d'après-guerre. Un exemple classique est le développement de la technologie des jets et de l'électronique avancée, qui a ouvert la voie à l'expansion de l'industrie aéronautique civile et de l'électronique de consommation dans les décennies suivantes. De même, les progrès dans les domaines de la médecine et de la pharmacologie ont amélioré la santé publique et la qualité de vie, contribuant à une main-d'œuvre plus saine et plus productive. La guerre a également conduit à une expansion et une modernisation considérables de l'infrastructure industrielle des États-Unis. Les usines et les installations de production ont été modernisées et agrandies, ce qui a facilité une production accrue et une diversification dans la période d'après-guerre. En conséquence, l'économie américaine de l'après-guerre a été caractérisée par une croissance rapide, une innovation continue et une prospérité accrue. Les bases jetées pendant la guerre, y compris les avancées technologiques, les investissements dans l'infrastructure et l'expansion de la capacité de production, ont contribué à faire des États-Unis une superpuissance économique mondiale dans la seconde moitié du 20ème siècle. Les impacts de cette transformation se font encore ressentir aujourd'hui, témoignant de l'ampleur et de la portée des changements initiés pendant cette période cruciale. | |||
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Fichier:PIB 1929-1939.gif| | File:US GDP 10-60.jpg|USA annual real GDP from 1910 to 1960, with the years of the Great Depression (1929–1939) highlighted. | ||
File:US Unemployment 1910-1960.gif|thumb|350px|Unemployment rate in the US 1910–1960, with the years of the Great Depression (1929–1939) highlighted; accurate data begins in 1939. | |||
Fichier:PIB 1929-1939.gif|Évolution du PIB de quelques pays entre 1929 et 1939. | |||
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= | = Annexes = | ||
*[http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/clefs/circuits/GE_P4_1_FR.html 1929-1939 : Une décennie de misère (La Grande Dépression au Canada)] | *[http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/clefs/circuits/GE_P4_1_FR.html 1929-1939 : Une décennie de misère (La Grande Dépression au Canada)] | ||
*[http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/html/crise.economie.1929.html Textes sur la Grande crise des années 1930] Cliotexte. | *[http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/html/crise.economie.1929.html Textes sur la Grande crise des années 1930] Cliotexte. | ||
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*[http://www.infca.org/tribes/IRA.htm Texte de l’Indian Reorganization Act et de ses amendements] | *[http://www.infca.org/tribes/IRA.htm Texte de l’Indian Reorganization Act et de ses amendements] | ||
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